Les obsèques de Marie-France Galmiche, vendredi 13 juin 2020 à l’église de Verdun-sur-le-Doubs se sont déroulées dans le respect des règles imposées avec le port du masque obligatoire et la distance entre les participants dans le lieu de culte.
AGENT À LA MAIRIE DE DIJON
Le père Léon, l’un des prêtres officiant pour la paroisse Saint Jean Baptiste – les trois rivières a célébré l’office. Durant ce dernier, le nouveau maire Jean Michel Le Méchec, au début de la célébration a évoqué « le dévouement, la gentillesse et l’implication » de celle qui a été maire de 2010 à 2020. Native de Montbard, Couturière de formation, Marie-France Galmiche avait été scolarisée à Baigneux les Juifs, avant de travailler durant de longues années à la mairie de Dijon.
À la fin de cette cérémonie, un autre élu, Dominique Geoffroy, maire de Pontoux a rendu un émouvant hommage personnel à celle qui était également mère de trois enfants, pleinement attachée à la nature et qui ne possédait que des amis.
DE NOMBREUX MAIRES, TROIS PARLEMENTAIRES ET LE REPRÉSENTANT DE L’ÉTAT
Élise, Emma, Tanguy, et Lucas, ses petits-enfants ont apporté leurs témoignages en évoquant des épisodes de la vie familiale, de celle qui avait élue avec son époux, Bernard, cette petite localité paisible pour résidence.
Aux premiers rangs avaient pris place notamment, Jean Jacques Boyer, Sous-Préfet, Marie Mercier et Jean Paul Emorine, sénateurs, Rémy Rebeyrotte, député, Violaine Gillet et Jean Paul Diconne, conseillers départementaux, Jean Philippe Decroocq président de la communauté de communes, de nombreux maires et d’anciens maires : Jean Pierre Guénot, François Bonnot (Verdun-sur-le-Doubs), Michel Petit (Sermesse) du canton de Gergy.
Compte tenu des circonstances imposées par la crise sanitaire, les gestes d’au revoir sur le cercueil ont été remplacés par des applaudissements nombreux en guise d’adieu à cette élue âgée de 66 ans.
Après une période longue, difficile et sanitairement dure du confinement, est arrivé le déconfinement, le retour à plus de liberté, à l’accès à de plus commerçants, un retour à la vie pas celle d’avant, mais à une copie sanitairement protégée. Certes, certains oublient vite la période inédite de cette pandémie mondiale et prennent des libertés sanitaires. Il faut intégrer que rien ne sera plus comme avant ou ne devrait plus l’être, le virus est toujours là… Il suffit de peu pour que nous rejouions les mois de mars, avril, mai… On reconfine certains quartiers de Pékin. Au Brésil, avec son président désinvolte, le Covid tue toujours de plus en plus.
En Europe, cela va mieux au niveau médical, moins de cas, moins de personnes en réanimations ou sous aide respiratoire. Mais une nouvelle épreuve nous attend, la crise économique, les licenciements, les grosses difficultés pour les artisans, les fermetures d’entreprises, de commerce…
CTV s’est déjà intéressé au commerce avec un reportage vidéo le premier jour du déconfinement phase 1, le 11 mai, des magasins hors alimentaires (Reportage chez un coiffeur et un magasin de vêtements. Le 2 juin, pourla phase 2 du déconfinement, les restaurants et les bars ouvraient avec là aussi des règles de barrières sanitaires (distanciation de 1 mètre…) strictes et des surfaces d’accueil réduites souvent de moitié. CTV a consacré un deuxième reportage vidéo à un restaurateur et à un bar-tabac de la rue de Strasbourg sur l’île Saint-Laurent.
Les 10 et 11 juin, nous sommes de retour dans les rues piétonnes pour faire le point à la fois sur la période du confinement, les aides obtenues de l’état ou de la ville, du déconfinement, de la suite de l’activité, dans un secteur de cœur de ville déjà en fort péril avant la pandémie. Nous avons donc donné la parole et l’image à 3 commerçants dont deux sont présidents d’associations de commerçants :
Syvia Karanfilovski Undernehr, responsable du magasin de plantes… Iki Hana, 24rue aux Fèvres
Laetitia Leclercq, Présidente de l’association des commerçants du centre-ville, notamment de la rue aux Fèvres, » Cœur de ville » – Artisan bijoutier du magasin « Atelier Bijou créatif« , 12 rue aux Fèvres
Stéphane Duplessis – Président de l’association « Les 3 C » (Chalon Centre Commerce) – Magasin « Côté optique« , 2 grande rue
Le passé de notre ville est un sujet inépuisable. Pour témoin, la dernière publication de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Chalon ( S.H.A.C) ,les « Chroniques Chalonnaises », N°79, en vente au prix de 3 euros ( 1) . Pas moins de 22 pages avec au sommaire : les carreaux de pavement du château de Germolles, une brève histoire des quais de Saône, l’histoire de deux compagnons de la Libération (2), les horloges de Chalon en février 1891 et le choléra de 1884.
Ces articles ont été rédigés par Matthieu Pinette, Louis Bonnamour, le comité ANACR, Marie Thérèse Suhard et par Claude Elly.
(1) En vente dans les librairies de notre ville, à l’espace patrimoine, à l’office du tourisme et lors des permanences de la Société d’Histoire, au 9, Rue Philibert Guide, les mardis de 16 H à 19 H.
(2) Il s’agit Firmin Jean Jacques Vermeil et de Raymond Basset, chalonnais de naissance. D’autres figures de notre région, notamment Camille Chevalier, André Jarrot ou encore l’ancien député du chalonnais, André Moynet ont reçu cette distinction crée par le Général De Gaulle, le 16 Novembre 1940, mais ils ne sont pas nés à Chalon.
Didier De Carli - groupe Chaque jour Chalon - Délégation Comité des fêtes
Communiqué de presse des Groupes de l’opposition municipale – Chalon-sur-Saône, le 6 juin.
À la suite d’une réunion organisée à l’initiative du Maire de Chalon-sur-Saône le mercredi 3 juin, l’ensemble de l’opposition chalonnaise a décidé d’une liste consensuelle et équilibrée de candidatures pour les représentations du Conseil municipal au sein de divers organismes.
Fort de son investissement depuis de nombreuses années, de son expérience et de son savoir-faire dans de nombreux milieux associatifs chalonnais, Didier de Carli (Groupe Chaque jour Chalon) était le candidat légitime au Comité des Fêtes.
Après avoir pris connaissance de cette liste, le Maire de Chalon-sur-Saône a refusé, arbitrairement, la délégation de Didier de Carli, prétextant un critère tardif, omis lors de la
réunion et non mentionné dans les statuts même du Comité des fêtes : ainsi, selon le Maire, au regard du budget de l’association, cette délégation reviendrait automatiquement au parti majoritaire de l’opposition (soit Bien vivre à Chalon).
L’ensemble des élus d’opposition souhaite préciser aux Chalonnais(es) que le critère émis par le Maire est faux et infondé, ou alors il faudrait l’appliquer pour d’autres organismes comme l’OMS par exemple.
Malgré les échanges dans la journée entre les différents groupes d’opposition et son cabinet,le Maire n’a pas souhaité modifier son point de vue et annoncé sa décision lors de la séance du conseil municipal : proposer le siège à Bien vivre à Chalon ou le laisser vacant.
Souhaitant maintenir les engagements pris lors de la réunion des membres de la minorité, les élus de Bien Vivre à Chalon ont maintenu leur soutien et leur confiance à Didier de CARLI
dans sa candidature. Le maire a donc décidé de laisser le siège vide. L’ensemble de l’opposition a donc unanimement choisi de voter contre la désignation des représentants
proposés par la majorité au sein du Comité des fêtes.
Monsieur le Maire choisit donc, dès le premier conseil municipal, de changer les règles du jeu comme cela l’arrange.
Ainsi désormais, aucun élu de l’opposition n’aura droit de regard sur l’une des plus importantes associations chalonnaises. C’est une drôle de façon de faire de la démocratie en ce début de mandat. Le Maire décide déjà de tout au mépris de son opposition municipale. Les élus de l’opposition resteront vigilants quant à la diversité de la
représentation au sein de la vie associative chalonnaise.
Les élus des groupes Chaque Jour Chalon, Bien vivre à Chalon, Cultivons Chalon, Ensemble Chalon
Vous travaillez avec des photographes notamment comme dans l’univers vintage, comment situez-vous votre démarche artistique ?
Suite à un parcours atypique, je suis devenue Modèle photos depuis 2012, ou est née l’idée de poser pour des photographes sur le thème de prises de vues style Rétro & Pin-up, car j’apprécie particulièrement l’univers vintage, et la légèreté humoristique de ce style parfois.
Plusieurs séries de clichés photographiques avec des véhicules anciens sont le fruit de ce travail, donnant lieu à des expositions photos de celles-ci.
Je pose également pour d’autres thèmes, en particulier ce qui me tient à cœur vis-à-vis de mes engagements dans ma vie personnelle.
Chantal Amour – Combi
D’ailleurs je vais prochainement réaliser de nouvelles séries sur les sujets suivant : Arbres & Respect de l’environnement – Chamanisme – Protection animal, ceci avec une photographe scénariste de Chagny.
Je travaille avec divers photographes amateurs talentueux ou professionnels, j’ai pour lieu de prédilection les lavoirs anciens pour univers photographique, ce merveilleux patrimoine ou l’eau de source limpide y est un véritable bonheur, trésor et bienfait de vie.
J’apprécie spécialement de poser afin de présenter des réalisations d’artistes, comme les pièces uniques de Frédéric Marabiente (voir le reportage Vidéo de CTV), créateur de vêtements à Chalon, ayant un travail de couture rempli de couleurs vives et joyeuses, de belles matières qui nous emmènent dans un monde précieux, lumineux et parfois féerique.
Chantal Amour – lavoir
Vous ne travaillez pas seulement dans notre ville, mais aussi bien au-delà ?
Depuis 2013, je suis devenue modèle vivant nu pour les ateliers et écoles d’art, je pose dans différentes écoles : Chalon, Mâcon, Dijon, Beaune, Lyon et occasionnellement à Paris ou ailleurs.
Ce métier correspond à une part importante de ma personnalité, ou l’art, le naturel, le calme, le respect y sont de rigueur, dans des ambiances conviviales.
Ce qui me plaît dans ce métier est le fait que le corps dans son intégrité ne soit pas tabou, il est vu à sa juste valeur, tout en pureté, grâce à la plume, au pinceau des artistes, des élèves et de leur travail.
L’intimité présente sur le moment se trouve représentée sur le support papier ou autre choisit par l’artiste, ou sa main vient l’interpréter en fonction de sa sensibilité, de son talent, de son ressentit.
Le fait de poser également pour des ateliers de modelage ou les artistes travaillent la terre me rapproche de celle -ci.
Chantal amour – Lavoir
Être modèle vivant, c’est pour moi un instant de retour à soi-même, d’introspection le temps des ateliers, de partage artistique enrichissant, avec le sentiment de voir le temps s’être arrêté parfois.
Être source d’inspiration et de créations artistiques procure pour mon âme une certaine noblesse, malgré la difficulté de ce métier à devoir tenir des poses complexes éprouvantes pendant des heures.
L’univers de l’image physique à travers un objectif photo ou à travers pinceaux et crayons me permet de faire vivre mon état d’esprit d’artiste libre, lié en plus à la plume de l’écriture à travers mes poèmes & contes.
Nous venons de vivre une période bien difficile avec le coronavirus, quel regard portez-vous ? Cette période a été encore plus difficile pour les artistes.
Mon regard sur la situation actuelle suite aux problèmes de coronavirus, en 5 points :
C’est tout d’abord un triste constat sur l’état écologique de notre planète, sur la maltraitance animale partout dans le monde, quand on constate que ce virus a pour point de départ des marchés en Chine ou les animaux sauvages y sont entassés telles des marchandises dans des conditions horribles.
C’est le souhait d’un réveil des consciences qu’il serait urgent de voir naître, afin de faire changer les choses dans nos modes de vie en arrêtant de consommer ce qui est néfaste pour notre santé à tous, du fait de détruire notre environnement et de le polluer, ou l’air devient irrespirable dans certaines grandes villes et dangereux pour la santé.
C’est une tristesse de voir des enfants portant des masques alors qu’ils devraient vivre l’insouciance de l’enfance, et ce symbole représente beaucoup à mes yeux…
C’est dans un autre domaine une grande déception de voir annuler notre merveilleux festival d’art de rue » Chalon dans la rue » en juillet, ou les artistes expriment d’habitude leurs talents, leur humour, un regard critique de notre monde, tout en apportant un souffle de vent de liberté et de bohème dans nos rues.
Dans un autre registre et me concernant, cette pandémie fait en sorte depuis mi-mars et encore à ce jour que les ateliers de modèle vivant sont en grande partie fermés hélas, me privant de mon activité professionnelle.
Je souhaiterais trouver un lieu ou pouvoir y organiser quelques ateliers de modèle vivant pour les artistes intéressés, ceci sur Chalon ou proche, pour ce mois de juin et éventuellement début juillet, tout en y respectant les normes de sécurité bien sûr.
Une première jeudi soir 4 juin 2020, seul élu, le maire (avec quelques-uns de ses collaborateurs techniciens et de l’administration communale) se trouvait dans la salle du conseil municipal. La séance a eu lieu eu lieu en vidéo transmission, par l’intermédiaire du réseau Zoom, déjà expérimenté notamment par les élus de la ville d’Autun.
DIX HUIT POINTS à L’ORDRE DU JOUR
Pas moins de 18 points figuraient à l’ordre du jour, un seul élu n’a pas assisté à cette deuxième séance du mandat, Pierre Carlot qui avait donné pouvoir à Philippe Finas. Amelle Deschamps assurait le secrétariat de cette séance. Une séance qui avait fait l’objet d’une préparation entre le directeur de cabinet du maire et les délégués des quatre listes, mercredi. Outre le plan de relance d’après Covid, les délégations accordées par le maire, le devenir du festival « Chalon dans la rue », les délégations et indemnités pour les élus ont fait l’objet de débats ainsi que le recrutement d’une dizaine de policiers municipaux.
M. Gilles Platret, Maire de Chalon
RENFORCEMENT DE LA POLICE MUNICIPALE
Parmi les délibérations prises, celle concernant le renforcement des effectifs de la police municipale a suscité des échanges entre les oppositions et le maire. « Notre objectif est d’un policier pour 1000 habitants », a argumenté Gilles Platret, en rappelant l’ouverture prochaine d’un bureau aux Aubépins (après celui du quartier des Près Saint-Jean). « Ils assurent prévention et médiation » a développé le maire. M. Lagoutte (Cultivons Chalon) a formulé le vœu d’un bilan de la vidéosurveillance. Les trois élus de gauche, ont voté contre cette délibération de création de 10 postes pour la police municipale.
M. Lagoutte (Cultivons Chalon)
APRES LA CRISE DU COVID, UN PLAN DE RELANCE POUR LE COMMERCE LOCAL
À l’échelon de la ville, un plan d’aide au commerce local a été approuvé avec notamment l’exonération totale des droits de place, des droits des terrasses et de la taxe publicité. Ces exonérations sont estimées à 700 000 euros devait indiquer Gilles Platret
La gratuité des 3 h de stationnement en surface jusqu’à la fin du mois d’octobre a été approuvée, une concertation a eu lieu durant la période de confinement a eu lieu avec les commerçants a précisé le premier magistrat.
BAISSE DES TARIFS DE CANTINE
Autre délibération, concernant la baisse des tarifs de la cantine pour environ un tiers des enfants scolarisés. Ainsi les tarifs de ces plats froids iront de 57 centimes pour les familles les plus démunies à 2,89 €, au lieu de 4,33 €. Les repas auront lieu en classe pour les maternelles et en cantines pour les élémentaires. Il concerne 500 élèves depuis la réouverture des écoles, un chiffre qui pourrait augmenter dans les prochains jours, c’est près de 800 enfants ont repris les cours sur les 3 800 habituels.
PAS DE REPRÉSENTANT DE L’OPPOSITION (POUR L’HEURE) AU COMITÉ DES FÊTES
Dans le cadre des délégations de la ville de Chalon dans un certain nombre d’organismes et associations (Office Municipale des Sports, Harmonie municipale, Union des Sociétés Musicales et Chorales), ainsi qu’au Conseil d’administration du C.N.A.R (Centre National des Arts de la Rue, un accord a été trouvé entre la majorité et les minorités
M. Mourad Laoués, Bien Vivre à Chalon
Une exception toutefois, à propos du comité des fêtes, le maire n’a pas accepté la candidature de Didier De Carli (Chaque Jour Chalon). l’élu a, cependant, rappelé ses engagements associatifs et l’attachement à « Cabache ». M.Platret a évoqué « La belle campagne même perdue de 2008, la fille de Didier De Carli. Cette dernière figurait alors sur la liste de Gilles Platret. Ce dernier a mis en avant se tournant vers Mourad Laoués «C’est la deuxième liste qui doit désigner un représentant ». Ces missions avaient été notamment remplies par Christian Villeboeuf, sous le précédent mandat, jusqu’à son décès, il y a bientôt une année.
CHALON DANS LA RUE : TROIS RENDEZ-VOUS
Les grands événements ont été annulés, par le gouvernement. « Chalon dans la Rue » connaîtra donc une formule bien différente avec trois rendez-vous, l’un fin août pour soutenir les professionnels des Arts de la Rue, un autre plus important en septembre et un autre en octobre. Nathalie Leblanc a interrogé M. PLatret sur le recrutement d’un directeur au CNAR (suite à des annonces spécialisées). Le maire a répondu » C’est une procédure obligatoire, nous avons renouvelé les deux directeurs dans leurs fonctions ».
Mme Nathalie Leblanc, Cultivons Chalon
À SUIVRE SUR LE SITE DE LA MAIRIE
L’intégrale de cette séance de près de 4 Heures est visible sur le site de la mairie de Chalon, le maire a répondu favorablement à une question posée par Amandine Ligerot (Bien Vivre à Chalon) en début de séance. L’élue écologiste avait relevé le nombre important (plus de 20 000 visiteurs) de la séance d’installation du conseil municipal.
Dans le cadre du programme national de relance « After Citoyens, et après on fait quoi ? » la Jeune Chambre Economique de Chalon sur Saône organise un atelier collaboratif avec les citoyens du Grand Chalon. L’objectif : imaginer les solutions à mettre en place pour une consommation locale allant vers une autonomie territoriale.
La jeunesse Chalonnaise est active, engagée et ambitieuse. Elle pense déjà à reconstruire l’économie et la société de l’après Covid avec le programme national de sortie de crise «After Citoyens, et après on fait quoi ?». Ces jeunes qui réfléchissent aux évolutions de nos modes de travail ou de consommation sont ceux de la Jeune Chambre Economique. Depuis quelques jours, ils travaillent sur des projets locaux et concrets en lien avec les attentes des professionnels concernés. Le premier thème abordé est celui de la consommation locale. En lien avec le lancement d’une enquête auprès de la population du Grand Chalon sur les habitudes et les souhaits de consommation pour demain, un atelier est organisé en visio-conférence mercredi 10 juin à 19h et sera ouvert aux membres de l’association et au grand public sur inscription (lien d’inscription :
L’objectif est de faire naître de nombreuses propositions sur les modèles et canaux de distributions pour une consommation directe et favoriser une production locale allant vers une autonomie territoriale.
« On parle de changement et si nous arrêtions de seulement en parler. Soyons acteurs de la relance. Nous nous adaptons à l’actualité pour incuber le changement et agir concrètement. Rien n’est compliqué, Rien n’est impossible, tout est une histoire de volonté, de capacité à agir ensemble vers une même direction. Nous ouvrons la voie pour que notre société saisisse toutes les opportunités qu’une telle crise nous offre » insiste Linda Profit, la présidente nationale de l’association.
Plus que de simples idées échangées, ce sont des véritables projets qui prévoient d’aboutir suite à des ateliers de travail. « Nous avons une méthodologie de projet très pragmatique et efficace. Nous nous avons un regard extérieur et nous avons surtout une facilité d’action et une réactivité » explique le président de la JCE de Chalon sur Saône. Et d’insister : « Nous devons anticiper les solutions qui faciliteront le redressement de notre société, aidons notre pays à tirer les bons enseignements de cette situation, pour savoir rebondir. ».
La Jeune chambre économique de Chalon sur Saône appartient à un mouvement national qui s’est construit, en France, en période d’après-guerre. « Nous pouvons agir sur l’aspect sociétal, l’aspect économique et l’aspect environnemental. Les membres de l’association veulent trouver le moyen d’aider notre société ».
Proposer des solutions innovantes pour s’adapter à des problématiques parfois anciennes, permettre à des personnes qui ont des idées parfois audacieuses de les mettre en application grâce à la synergie et l’énergie d’un groupe quand c’est difficile de les faire émerger seul, enrichir les projets par des visions de personnes issues de secteurs différents sans barrières, voilà les objectifs de la Jeune Chambre économique française et de Chalon sur Saône , qui se positionnent comme un incubateur de leaders citoyens.
A propos de la Jeune Chambre Économique Française :
La JCEF est un mouvement composé d’hommes et de femmes de 18 à 40 ans. Ces derniers s’engagent afin de contribuer à l’évolution de la société et de ses individus par la mise en place de projets d’ordre économique, social, et communautaire. Cette organisation forme le premier réseau de jeunes citoyens qui offre une démarche active pour contribuer au progrès de la société. En France, la JCEF 1500 jeunes citoyens actifs, d’horizons sociaux-professionnels variés.
Mardi 16 juin prochain, les personnels hospitaliers à l’échelon national mais aussi local(1), seront dans la rue. En attendant cette mobilisation, les différentes catégories des personnels (Urgentistes, personnels de soins, administratifs, aides-soignantes, infirmiers, etc) ont exprimé jeudi après-midi, lors d’une assemblée générale organisée par la C.G.T et F.O leurs colères. Cette assemblée générale s’est déroulée dans le hall du centre hospitalier.
UNE CERTAIN MÉFIANCE SUR « LE SEGUR DE LA SANTE »…
Ils ont réitéré « le manque de confiance » à l’égard de la direction du centre hospitalier William Morey tout comme ils ont émis des réserves à l’égard de l’actuel « Ségur de la Santé »… Des rencontres dans lesquelles « les personnels de terrain sont peu représentés » a souligné Hervé Maillot (C.G.T) et pilotées par une certaine Nicole Notat, ex-secrétaire général de la C.F.D.T. Autre source d’inquiétude, les finances d’hôpital avec un déficit sans doute encore plus important qui pourrait avoir des répercussions pour les personnels et pour les services a noté Alain Chalot (C.G.T).
En guise d’introduction de cette assemblée générale des personnels, une déclaration a été rendue publique, dans ce texte, la C.G.T par l’intermédiaire de Valérie Roussot et d’Alain Chalon ont évoqué « l’absence de concertation et le manque de dialogue »
DES REVENDICATIONS DEVANT DEVENIR DES PRIORITÉS
L’arrêt immédiat de toutes fermetures d’établissements, de services, de lits, le recrutement de personnel, la revalorisation générale des salaires ou encore l’amélioration des conditions de travail, la reconnaissance de la pénibilité des métiers, in plan de formation pluridisciplinaires et un plan de recrutement ou encore l’abandon de la tarification à l’activité, l’augmentation des budgets ainsi qu’un projet de loi de financement de la Sécurité Sociale qui réponde aux besoins sont quelques-unes des revendications devant devenir des priorités pour « répondre concrètement aux difficultés actuelles qui ne sont pas nouvelles » ont mis en avant les syndicalistes.
« DIVISER POUR MIEUX RÉGNER »,… CELA CONTINUE
« Si la crise sanitaire a mis en évidence les problèmes liés à la situation des hôpitaux, elle a mis en relief les galères rencontrées aux quotidiens » ont relevé les intervenants. Catherine Pillon (F.O) a dénoncé « La polyvalence et la re-distribution des agents. Ces derniers ont des spécialisations liées à un service… Poursuivant la syndicaliste a noté « Nous rentrons dans une casse sociale »… Autre point évoqué, la prime « si elle met du beurre dans les épinards, pour l’heure les personnels des EHPAD qui ont connu stress et travail supplémentaire en sont exclus »… Le refrain « Diviser pour mieux régner » demeure ont constaté à l’unisson les syndicalistes…
(1) : Rassemblement à 14 H, au Centre hospitalier, cortège jusqu’à la place de l’hôtel de ville, où se dérouleront les prises de paroles.
Saint Rémy : Les élus de « Unis pour St Rémy » souhaitent que Mme la maire passe des « Paroles aux actes », à propos de « La main tendue »… lors de l’installation du conseil.
« Nous représentons 40 % des électeurs san rémois qui se sont rendus aux urnes », ont rappelé les six élus de la liste « Unis pour Saint Rémy ». Tristan Bathiard, avec à ses côtés Élise Martin, Didier Bernard, Marie Christine Boireau, Laurent Lagriffoul et Jacqueline Penaud, ont, mercredi 3 juin, en début de soirée fait un premier point suite aux dernières municipales et à l’installation de l’assemblée municipale. Cette dernière a confirmé, Florence Plissonnier dans ses fonctions de maire. Au cours de cette séance d’installation, la première magistrate n’a pas manqué de « tendre la main » aux élus de l’opposition municipale.
« NOUS SOMMES UNE Plus-value »
« Le premier tour s’est déroulé dans un contexte particulier », a mentionné Tristan Bathiard. La tête de liste de « Unis Pour Saint Rémy » et ses collègues ont tenu à saluer le travail des fonctionnaires territoriaux, des hospitaliers, mais aussi des commerçants, artisans, chefs d’entreprises, des salariés »… Poursuivant, M. Bathiard a remarqué « Dans ce contexte, nous devons faire preuve d’humilité »… « À Saint Rémy, la participation est de moins 20 % par rapport à celle de 2014 », a noté Tristan Bathiard. « Nous sommes un contre-pouvoir, nous ne voulons pas d’opposition stérile ou encore systématique », a commenté le porte-parole du groupe des élus minoritaires.
JOURNAL DES ÉLUS POUR INFORMER ET INTERPELLER
Parmi les chantiers que se sont fixés les élus de la minorité municipale : l’information et l’interpellation. Un journal des élus issus de la liste « Unis Pour Saint Rémy » sera diffusé afin d’informer la population des travaux et réflexions, mais aussi afin d’interpeller sur les dossiers et enjeux municipaux.
Dans la foulée, à compter de septembre, les élus tiendront une permanence, les samedis en fin de matinée dans le local des élus de la minorité, au rez-de-chaussée de la mairie.
SANS OUBLIER LES FINANCES, LA VOIRIE, LA SÉCURITÉ
« Nous ne manquerons pas de rappeler à la majorité, le projet qu’elle a porté avec beaucoup d’investissements (extension du Cosec par exemple) et nous exercerons une vigilance sur les finances de la ville. Nous ne souhaitons pas voir dégrader les ratios financiers » ont indiqué les six élus. Ces derniers constatent une montée de l’insécurité au centre-ville, mais aussi dans d’autres quartiers san rémois. Les élus de l’opposition souhaitent pour la voirie et l’enfouissement des réseaux une gestion raisonnée et pluriannuelle.
« Nous ne sommes pas aux manettes de la ville, mais représentons un autre choix », ont martelé les élus de la minorité San Rémoise.
Au sein du groupe « Unis pour Saint Rémy » se trouvent trois nouveaux élus : Élise Martin, Laurent Lagriffoul, Jacqueline Penaud et trois élus sortants, Marie Christine Boireau, Didier Bernard et Tristan Bathiard.
Ce mardi 2 juin 2020, c’était le dernier jour d’inscription pour les listes dans la perspective du 2e tour des municipales fixées le dimanche 28 juin prochain. Dans notre département, les villes d’Autun, Chagny, Montceau-les-Mines, Saint-Vallier, Charnay-lès-Mâcon, Clunysont concernées. La participation, l’effet Covid, une campagne très particulière sans grande réunion publique détermineront les résultats d’un second tour s’annonçant d’ores et déjà incertain à Chagny, Autun, Montceau, Cluny et Charnay avec 4 listes en présence dans ces deux dernières villes…
LA MOBILISATION DÉTERMINERA LE 2éME TOUR
Hôtel de ville de Chagny (Pierre-bastien)
À Chagny, moins d’une centaine de voix séparaient le 15 mars dernier, les trois listes en présence, chaque camp mobilise. La ville gérée par Michel Picard, depuis mars 2001, après 21 ans de municipalité de gauche (Daniel Malingre et Michel Lauzier) verra une nouvelle fois une triangulaire. Comme au premier tour les listes sont conduites par Estelle Bernard Brunaud, Sébastien Laurent et Richard Béninger (Liste citoyenne), les deux premières comptent des élus municipaux de la majorité sortante de Michel Picard., présent sur la liste de Mme Bernard-Brunaud.
Hôtel de ville de Cluny
À Cluny, le maire sortant M. Boniau (Divers Droite) a été distancé par une nouvelle venue Marie Fauvet (Divers Gauche) bénéficiant de l’appui de l’ancien maire, M.Delpuech (2014-2020). L’ancien directeur général des services de la ville de Saint Marcel, Paul Galland (également Divers Gauche), est en troisième position, aucun rapprochement tant sur l’échiquier gauche que droite n’a pu se concrétiser, les forces en présence au premier tour le seront le 28 juin prochain. À Charnay-lès-Mâcon, la conseillère régionale de centre droit Christine Robin est en tête, elle trouvera face à elle une liste conduite par le tandem Serge Gaulias et Laurent Voisin, ces deux adjoints sortants ont scellé une entente. La gauche est présente ainsi qu’une quatrième liste ayant fait jeu égal en mars dernier. L’ombre de l’ancien député-maire, Gérard Voisin, maire de 1983 à 2014 est encore présente…
À AUTUN UN DUEL V. CHAUVET (MODEM)- F. BROCHOT (DIVERS DROITE)
Hôtel de ville d’Autun
Conseiller départemental d’Autun 1, Frédéric Brochot a viré en tête en mars dernier, devançant le jeune maire sortant, Vincent Chauvet (1) (Modem), d’une cinquantaine de suffrages. Le vice-président en charge de l’agriculture au conseil départemental entend bien faire tomber non seulement Vincent Chauvet, mais surtout le député (LREM), Rémy Rebeyrotte, présent sur la liste de M. Chauvet. Absents du second tour, la liste de Bertrand Joly-sur laquelle figure Rémy Chantegros (Centre Droit) pourrait jouer les «faiseurs de maire », sans oublier les abstentionnistes et les ex-électeurs de gauche….
Autun, s’est donné à la gauche il y a 25 ans avec Didier Martinet, tout est possible… Les anciens « adversaires » du passé sont souvent devenus par la suite des alliés, cette année encore n’échappe pas à cette règle, l’ancien député (UMP), Jean Paul Anciaux apporte un soutien à la liste de M. Chauvet. A Contrario, l’ex-PS Mickaël Guijo, un temps conseiller général remplaçant est en numéro 3 sur la liste de M.Brochot dont le père a été adjoint du sénateur maire, Marcel Lucotte. Outre la gestion de la ville d’Autun, l’un des véritables enjeux est le devenir de la Communauté de Communes – Grand Autunois- Morvan, présidée par Marie Claude Barnay ,réélue maire de la Grande Verrière. Des colistiers de Mrs Joly et Chantegros (ce dernier a été leader de l’opposition municipale entre 2014 et 2020) apportent un soutien à Vincent Chauvet…
Hôtel de ville de Montceau
MONTCEAU : UN CHALLENGE DIFFICILE, MAIS PAS IMPOSSIBLE POUR Marie Claude JARROT
Marie Claude Jarrot a sans doute en mémoire le 2e tour de mars 1965, lorsque son père, alors député et maire de Lux, triompha de la gauche, cette dernière était alors divisée au premier tour avec pas moins de 3 listes, à moins que celle devenue maire en mars 2014 se souvienne que le score de Lilian Noirot avait fléchi, entre les deux tours. Les deux listes de gauche ont fusionné dans la perspective du 28 juin, le total de ces deux listes dépassent celui de Mme Jarrot en tête le 15 mars dernier. Laurent Selvez et Éric Commeau, deux ex-adjoints de Didier Mathus sont désormais à l’unisson avec le soutien du P.C.F et de la France Insoumise. Ces deux forces politiques comptent encore une certaine influence dans le bassin minier. Lilian Noirot (ex FN-Souverainiste) est présent tout comme la fille de la suppléante du député Raphaël Gauvain (LREM) sur la liste de la maire sortante.
Des résultats qui seront scrutés à la loupe, non seulement par les états-majors départementaux des partis politiques, mais aussi par celles et ceux qui prétendent à un mandat de sénateur.
(1) Vincent Chauvet est devenu maire en juillet 2017, succédant à Rémy Rebeyrotte, élu député.