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Belmondo, la disparition d’une star française

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Grande gueule et séducteur, héros à l’apparence de M. Tout-le-monde capable de réconcilier comédie et film d’action, seul véritable héritier de Jean Gabin (celui du Quai des brumes comme celui du Pacha), il aura durant près de soixante ans offert au cinéma français de genre un corps, une trogne et une voix – une présence sans équivalent. Jean-Paul Belmondo est mort à 88 ans à son domicile à Paris, a annoncé sa famille dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse par leur avocat, Michel Godest. « Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s’est éteint tranquillement », dit ce communiqué.

Né à Neuilly-sur-Seine le 9 avril 1933, il était le fils d’une artiste peintre et du sculpteur Paul Belmondo, dont toute sa vie il défendra passionnément l’œuvre. Elève turbulent, adolescent plus amateur de sport (la boxe, qu’il pratiquera longtemps, et le football) que d’études, il est attiré par la scène, joue en amateur dès 1950, prépare chez Raymond Girard l’entrée au Conservatoire, où il est admis en octobre 1952. Formé par Pierre Dux, il en sort cinq ans plus tard, peu apprécié du jury mais adoré par des camarades qui ont pour nom Jean-Pierre Marielle, Claude Rich, Jean Rochefort, Bruno Cremer, Françoise Fabian ou Pierre Vernier. Il débute par des seconds rôles alimentaires au cinéma, ne vise en réalité que le théâtre, où il connaît un premier succès dans Oscar, aux côtés de Pierre Mondy, en 1958.

Jean-Paul Belmondo en quelques dates

  • 9 avril 1933 Naissance à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)
  • 1951 Entre au Conservatoire
  • 1959 A double tour, de Claude Chabrol
  • 1960 A bout de souffle, de Jean-Luc Godard
  • 1962 Un singe en hiver, d’Henri Verneuil
  • 1963 Le Doulos, de Jean-Pierre Melville,
  • 1964 L’Homme de Rio, de Philippe de Broca
  • 1965 Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard
  • 1973 Le Magnifique, de Philippe de Broca
  • 1982 L’As des as, de Gérard Oury
  • 1995 Les Misérables, de Claude Lelouch
  • 2011 D’un film à l’autre, de Claude Lelouch
  • 2016 Lion d’or remis à Venise pour l’ensemble de sa carrière
  • 6 septembre 2021 Mort à l’âge de 88 ans

Ouverture du procès des attentats du 13 novembre

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C’est un procès historique qui s’ouvre, ce mercredi 8 septembre, dans le vieux Palais de Justice de Paris, sur l’Ile de la Cité. Six ans après les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et plus de 1.300 blessés, à Paris et Saint-Denis, ce dernier promet d’être inédit par sa durée mais aussi sa charge émotionnelle. Deux ans ont été nécessaires à sa préparation. Qui sont les accusés ? Combien de temps va-t-il durer ? Voici ce qu’il faut savoir sur la plus grande audience criminelle jamais organisée en France.

Au total, 20 hommes sont jugés lors de ce procès. Onze, déjà en détention provisoire, vont comparaître dans l’immense box vitré conçu pour l’occasion. Trois autres, placés sous contrôle judiciaire, vont se présenter libres à l’audience. Les six autres, dont cinq présumés morts, seront jugés par défaut.

Tous sont présumés complices des attaques du 13 novembre 2015. Les regards se tourneront notamment vers Salah Abdeslam, accusé le plus connu de ce procès et seul membre des commandos à avoir survécu. L’homme de 31 ans, emprisonné à Fleury-Mérogis, se mure dans le silence depuis le début de l’instruction. Beaucoup espèrent qu’il fasse preuve d’une attitude plus conciliante lors de son audition, prévue en janvier 2022.

Les neuf autres membres des commandos terroristes ne seront, eux, pas jugés. Ils sont tous décédés et l’action judiciaire s’est éteinte avec leur mort. L’ampleur de ce procès réside surtout dans le nombre de victimes. Vendredi 13 novembre 2015, 130 personnes sont mortes lors des attentats les plus meurtriers que la France ait jamais connus. Plus de 350 personnes ont également été blessées, aux abords du Stade de France, sur des terrasses parisiennes ou au Bataclan. Nombreux sont également les survivants traumatisés.

Face aux accusés, près de 1.800 personnes se sont constituées partie civile. Un nombre inédit. C’est six fois plus qu’au procès des attentats de janvier 2015. Ils livreront leurs témoignages à partir du 28 septembre, et pendant cinq semaines complètes. A nombre de victimes exceptionnel, nombre d’avocats proportionnel. Plus de 300 avocats sont mobilisés du côté des parties civiles.A cela s’ajoute une trentaine d’avocats pour la défense. Parmi eux, des étoiles montantes du barreau parisien, dont Me Olivia Ronen, 31 ans, avocate de Salah Abdeslam.

Les accusés ne seront pas jugés par un jury populaire mais par cinq magistrats professionnels. La cour d’assises est présidée par un magistrat d’expérience, Jean-Louis Périès, 65 ans. Il s’agira de son dernier procès avant la retraite, après quarante ans en tant que magistrat. Trois avocats généraux porteront l’accusation au nom de la société française. Le trio sera composé de Nicolas Braconnay, Nicolas Le Bris et Camille Hennetier, respectivement 39, 42, et 48 ans. Tous ont travaillé sur ce dossier fleuve : plus de 500 tomes regroupant plus de 47.000 procès-verbaux et qui atteindrait 53 mètres de hauteur.

Comité des fêtes : démission du Président René Dubois… La volonté d’un carnaval en 2022 réaffirmée, ce lundi soir

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René Dubois, président démissionnaire

La volonté de voir défiler des chars, des musiques, des gôniots en présence des reines en 2022 a été affirmée lundi soir 6 septembre, par John Guigue, adjoint au maire, représentant le maire à une réunion informelle du comité des fêtes, association organisatrice du célèbre carnaval. M.Guigue a pris acte de la démission d’une douzaine de bénévoles de membres du comité, dont celle du président René Dubois, entré au comité en 1971, sous l’aire de Paul Champion. Autre annonce enregistrée au cours de cette rencontre, celle d’une médiation conduite par une autre figure incontournable des festivités carnavalesques et de la vie chalonnaise, Jean Pierre Nuzillat, président de ce comité entre 2000 et 2008 !

John Guigue, adjoint au maire, représentant le maire à une réunion informelle du comité des fêtes

LE GÂTEAU DE LA DISCORDE POUR LE CENTENAIRE

En introduction de cette réunion, le président René Dubois, était à la fois ému, soulagé, mais paraissant parfois inquiet pour le devenir des premières festivités de la ville que sont celles liées au carnaval. M.Dubois a bien confirmé sa démission. Une démission réfléchie, aboutissement d’une longue réflexion et d’un investissement presque au quotidien. Avant d’égrener une longue liste de faits destinée entre autres à l’ancien secrétaire (non réélu et absent ce lundi soir), René Dubois a lancé « La 100e édition a été pour moi, la pire » en complétant : « Je ne peux admettre que, chez certains, ces tensions soient devenues prétextes à un manque de respect, à une violence verbale, à des insultes et des propos diffamatoires contraires à nos statuts, à nos engagements »…..Des problèmes de personnes, mais sans doute pas seulement, des divergences ayant pris naissance, il y a 4 ou 5 ans déjà, à propos d’une paëlla, puis d’un coq au vin et « cerise sur le gâteau »… à propos du choix du gâteau d’anniversaire pour la 100e édition….Ajouter à ce déjà riche cocktail, la non-diffusion d’une liste avec les responsabilités et fonctions définies, lors de la dernière édition, cela fait sans doute beaucoup pour l’équipe responsable administrativement des festivités et du carnaval, sans oublier « la situation sanitaire et le confinement »…

Jean Pierre Nuzillat, président de ce comité entre 2000 et 2008 !

DES ABSENTS TRÈS PRÉSENTS NÉANMOINS

« Ce soir, nous ne pouvons que constater que les protagonistes n’ont pas eu le courage, la volonté d’être présents, encore une chose que je regrette fortement, car décidément nous ne saurons pas ce qui nous est reproché »… a mentionné, René Dubois. « Je n’abandonne pas un navire en difficulté, je le laisse avec une situation financière très confortable », a souligné le président démissionnaire….

Des absents, pour certains encore membres du comité et pour d’autres souhaitant œuvrer au sein d’un collectif. « Nous souhaitons que le prochain carnaval se déroule avec tout le monde, a précisé, le représentant de la ville, John Guigue a noté : “Il y a eu beaucoup de venin, c’est dommage et même regrettable. Nous écoutons aussi bien le comité que le collectif. La ville peut aider, accompagner l’organisation, mais n’a pas à se substituer à l’existant. Rentrer les poings dans les poches” a lancé le représentant mandaté par le maire. Jean Pierre Nuzillat approuvant les propos du maire adjoint, s’est proposé pour une médiation. Le personnage a pour lui une bonne connaissance du monde carnavalesque chalonnais, mais il devra déjà tenter de convaincre certains démissionnaires (ils sont douze) à revenir au bercail… Parmi eux, se trouvent aussi des petites mains en charge de la réfection des chars, un travail de l’ombre, loin des clashs dont le refuge est situé, impasse des cannetières dans le vaste hangar du comité….

À SUIVRE….

Parmi les démissionnaires, Daniel Ray, vice président en charge de la commission des reines…Pierre Beckert ,Univers Turet, Jean Claude Joly….des piliers de longue date…

 

 

Contre le Pass sanitaire : deux rassemblements, samedi dans notre ville, environ 500 participants

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Pas moins de deux rassemblements se sont déroulés, samedi après-midi 4 septembre, dans notre ville, permettant aux anti-vaccins et anti-Pass sanitaire, de donner à nouveau de la voix. Deux initiatives regroupant au total près de 500 participants.

« DES LITS ONT ÉTÉ FERMES DANS LES HÔPITAUX »

Place de Beaune, la désormais « traditionnelle » manifestation du samedi a regroupé environ250 participants. Avant le départ du cortège, Pierre Laine (Sud-Solidaires 71) n’a pas manqué de « rappeler les fermetures de lits dans les hôpitaux publics » après avoir mis en avant « La loi promulguant le Pass sanitaire est contraire au droit du travail ».

Les pompiers volontaires réfractaires de Saint-Gengoux-le-National

DES SOUTIENS AUX POMPIERS RÉFRACTAIRES

Dans le cortège, ayant emprunté la rue aux Févres et le quai Sainte-Marie, se trouvait une délégation des sapeurs-pompiers de Saint-Gengoux-le-National. « Nous refusons la vaccination » ont indiqué les soldats du feu. Ils ont reçu de nombreux soutiens de leurs voisins de cette nouvelle manifestation.

Lors des échanges au Théâtre de verdure

DES ÉCHANGES AU THÉÂTRE DE VERDURE

Les manifestants ont rejoint le débat public se déroulant au théâtre de verdure. Initiée par le collectif « Bon sens » (1), cette première rencontre animée par les référents (2) régionaux de ce mouvement devait permettre des échanges avec des professionnels de santé et d’autres corporations ont indiqué les intervenants organisateurs. « Nous ne sommes pas des professionnels de la manifestation » a noté le responsable du collectif chalonnais, avant le départ de la manifestation, déplorant « un manque de coordination entre les deux initiatives de ce samedi ».

  • (1) Mouvement créé par une députée d’Alsace opposée à la mise en place du Pass sanitaire.
  • (2) Ne souhaitant pas communiquer leurs noms aux médias locaux.

 

 

Macron en visite dans une école vétuste de Marseille

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Après les problèmes d’insécurité, Emmanuel Macron a poursuivi jeudi sa visite à Marseille en assistant à la rentrée dans une école populaire et vétuste du 13e arrondissement, où le taux de pauvreté atteint 28%. Arrivé vers 10 heures, il a été accueilli par quelques huées de militants anti-vaccin, avant d’être très vite entouré par des enfants, signant même le plâtre de l’un d’eux.

Les jeunes élèves ont interrogé pêle-mêle le chef de l’État sur l’Afghanistan, la vaccination ou encore les vidéos YouTube, se permettant également des questions plus personnelles. « Combien vous gagnez d’argent ? », a demandé l’un d’eux sous les rires étouffés de ses camarades. « Le salaire du Président est public », lui a répondu Emmanuel Macron. « Avant le prélèvement à la source, je suis payé 13.500 euros. En comparaison avec le secteur privé les gens te diraient que c’est peu mais ça paraît beaucoup », a-t-il plaisanté.

Place ensuite aux choses sérieuses avec la visite de cette école en manque de tout. Le chef de l’État a pu échanger avec un enseignant, qui lui a expliqué les problèmes d’isolation du vieil établissement. « On vit ça depuis des années. Il fait 35 degrés à partir du mois de juillet selon les jours. On a des enfants qui saignent du nez, qui peuvent tomber dans les pommes et qu’on est obligé de rafraîchir. 35 degrés c’est très chaud pour une classe. Et l’hiver, par contre, on vient avec le blouson, le bonnet et les gants. Ce n’est pas très facile pour écrire », a soulevé le professeur.

Mais ce n’est pas tout : ce dernier est également revenu sur la présence de cafards et de punaises de lit dans l’école. « Ça pourrait être plus digne pour eux. Parce que quand on grandit dans des endroits comme ça, on grandit peut-être avec l’idée que c’est ce qu’on mérite », a regretté l’enseignant qui y exerce depuis neuf ans. D’autres exemples concrets ont été portés à la connaissance d’Emmanuel Macron avec notamment la visite d’un gymnase décrépi.

Cette école fera partie de la première vague des travaux de rénovation, qui visent des établissements construits dans les années 1960. Un chantier immense qui sera livré d’ici trois ans. Pour la suite de sa visite Emmanuel Macron doit quant à lui enchaîner les rendez-vous, notamment sur la question des transports, avant de dévoiler cet après-midi tout le détail de son plan « Marseille en grand ».

Pénitentiaire de Varennes : l’Hommage vidéo de Dupont Moretti aux Surveillants Référents

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Voir notre article papier et photos paru le 28 août

Vendredi 27 août, le ministre de la justice, Garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti se rend au Centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand (71). Tout commence, bien sûr, par une présentation, par diaporama, du Centre pénitentiaire, puis se continue par une visite, avec les officiels et les élus, de la Maison d’arrêt. A cette visite ensoleillée plusieurs objectifs :

  • Réaffirmer la nécessité que les détenus volontaires aient un travail, une nécessité pour la réinsertion. Au cours de sa visite, le Ministre s’arrête à la nouvelle boulangerie de la prison, là où des détenus formés fabriqueront le pain pour tout le monde. Un travail qui se fera avec un boulanger chalonnais du « Palet vert ». La sortie de la prison de la délégation officielle se fait sur les hués ou les « hourrahs » des détenus à leurs fenêtres.
  • A l’extérieur, dans la nouvelle salle le Dojo (salle d’entraînement… pour les surveillants), baptisée David Maurice du nom d’un surveillant brigadier mort en 2015, après le discours aux élus, le Ministre rencontre les surveillants référents, comme ils sont appelés à Varennes. Il leur rend un hommage fort.  Les surveillants ne sont pas seulement là pour ouvrir et fermer les cellules, ils sont en première ligne. Cet objectif est complété par le renforcement de la sécurité, le développement de la formation devait mettre en avant le ministre. Ils ont un rôle social à jouer. Ils doivent être davantage associés, eux qui connaissent bien les détenus, aux des décisions des JAP (Juge d’Application des Peines).
  • Enfin devant les élus, dans la salle des fêtes de Varennes, le ministre annonce, à côté du Centre pénitentiaire, la création d’un Centre Éducatif Fermé* (C.E.F)

Discours aux officiels dans une des salles du Dojo

Rencontre avec les Surveillants Référents

Des détenus boulangers

 

C’est la rentrée… et c’est comment pour les enfants handicapés…?!

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Hier jeudi 2 septembre, c’était la rentrée des écoliers, collégiens et lycéens.

Comment s’est passée cette rentrée pour les enfants handicapés, les enfants autistes ? C’est cette question que nous avons posée à Anthony De Malgahes, président du monde bleu père de Pierre, enfant autiste sévère de neuf ans, actuellement en IME (Instituts Médico-Éducatifs) à Virey et intervenant comme formateur sur ce domaine de l’autisme dans de nombreux espaces. Il mène aussi sur notre chaîne des interviews télévisuels  « Les interviews d’Anthony »

Pour Anthony les choses avancent pour les enfants handicapés partout en France. Par exemple pour les enfants autistes de la région chalonnaise, il y a une classe à Crissey et une classe s’est ouverte à cette rentrée à l’école de l’Est de Chalon.

On peut donc féliciter les communes les départements et l’éducation nationale qui ont fait des efforts même s’il reste encore beaucoup à faire, nous partons, en France de très loin.

En Saône-et-Loire depuis la dernière rencontre départementale de l’autisme en 2019, le plan handicap 100 % inclusif se met en place et avance bien. Mais il y a toujours des problèmes pour le recrutement des AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire), l’accueil des autistes et des enfants handicapés dans les classes.

Des mamans ont appelé, hier, Anthony pour leur dire que l’AVS qui doit accompagner leur enfant autiste leur a déclaré ne pas être formé(e), ne pas savoir s’il (elle) allait continuer… C’est très choquant et stressant pour les parents en ce début d’année d’entendre de tels propos….!

Anthony constate toujours un manque de formation pour les professeurs toutes catégories, les AVS, les AESH* (Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap)AVSH, les ATSEM** (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles)..

Il confie que pour son fils Pierre, tout s’est bien passé avec l’école où il était scolarisé avant son entrée en IME et avec l’AVS. L’école les a écoutés, a mis des choses en place au niveau de la méthode de communication, de travail. Anthony a pu aller, quelques fois, en classe avec Pierre, parler aux autres enfants du handicap de Pierre. Une vraie communication, un vrai travail commun entre les parents, l’enfant autiste, les enseignants et le personnel de l’école.

L’association le Monde bleu 71, malgré les temps de confinement et de Covid essaie toujours d’aider les familles. Certains enfants n’ont en effet pas encore leur AVS attitré. Anthony conseille, alors, aux parents de prendre contact avec le référent enseignant de leur enfant.

Il y encore beaucoup à faire notamment niveau de la formation qui est comme partout primordiale… Former, éduquer… l’éternel combat ! Anthony avec le Docteur Djéa Saravane***,  continue à faire ce travail indispensable.

Cela avance certes. Ainsi en 71, les dossiers MDPH sont constitués en trois à quatre mois, un vrai progrès….! Anthony souhaite la création de deux dossiers, un pour les mineurs, un pour les majeurs.

Cela avance, mais il faut toujours se battre et continuer le combat pour que tous ces enfants autistes et handicapés trouvent une réelle place dans notre monde en pleine perturbation et évolution.

*Les accompagnants des Elèves en Situation de Handicap (AESH) remplissent des missions d’aide à l’accueil et à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap.

** L’agent appartenant au cadre d’emplois des Atsem seconde l’enseignant d’une classe maternelle tant sur le plan matériel qu’éducatif. C’est un métier très recherché et en tension. Acteur et souvent actrice incontournable de la vie d’une école maternelle, l’agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) assiste l’enseignant dans la classe, peut assurer l’accueil du matin, aider les petits à l’heure de la cantine, leur inculquer les règles d’hygiène, mais aussi veiller à la propreté des locaux. Zoom sur un métier-clé de la fonction publique territorial au côté des plus jeunes.

*** Docteur Djéa Saravane, praticien hospitalier spécialiste de la douleur. Il est responsable du Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale, autisme, polyhandicap et handicap génétiques à Etampes. Ce centre s’adresse à des personnes souffrant de pathologie mentale et atteintes de troubles envahissants du développement et d’autisme. Ces patients ressentent la douleur et l’expriment, dans un langage ou dans un comportement qu’il faut savoir décoder.

Anti-Pass et anti-Vacc : 70 pour « les terrasses sauvages » du mercredi

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À la veille de la rentrée scolaire, les anti-vaccins et an-tiPass demeurent mobilisés. Ce mercredi 1er septembre, ils ont de nouveau installé des tables pour piqueniquer, place de l’hôtel de ville. 

Au programme, des prestations musicales et des interventions, pour maintenir « une certaine pression ». Samedi prochain, ils se retrouveront à 14 h 30 près de la maison des vins et à 15 h, Place de Beaune afin de défiler à nouveau.

Certains d’entre-deux envisagent de se rendre à Paris, pour la manifestation nationale programmée pour le 11 septembre, mais le rendez-vous hebdomadaire chalonnais est d’ores et déjà maintenu…

Macron à Marseille annonce un plan d’investissement XXL pour la ville

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Emmanuel Macron est arrivé mercredi 1er septembre après-midi à Marseille pour présenter un ambitieux plan destiné à répondre aux « urgences » sociales, éducatives, économiques et sécuritaires que cumule la deuxième ville de France, à huit mois de la présidentielle. Accompagné de pas moins de sept ministres, le chef de l’État a été accueilli par le maire socialiste de la cité phocéenne, Benoît Payan, à l’hôtel de ville pavoisé aux couleurs françaises, européennes et marseillaises (bleu et blanc), mais aussi au son des « Macron démission » lancés par quelques manifestants.

Prévu jusqu’à vendredi soir, le déplacement a débuté avec une réunion d’Emmanuel Macron avec une vingtaine d’élus locaux, dont la présidente de la métropole Martine Vassal, et les députés, dont Jean-Luc Mélenchon (LFI), élu à Marseille. Un vaste périmètre de sécurité a été mis en place sur les quais du Vieux-Port, qui baigne encore dans une atmosphère estivale.

Sa visite s’est poursuivie sur le terrain, à la rencontre des habitants de la cité Bassens, dans ces quartiers nord de la ville, gangrénés par la violence et les trafics de stupéfiants. Prenant un véritable bain de foule dans cette cité du 15e arrondissement, le chef de l’Etat a d’abord dialogué avec des jeunes rassemblés sur un muret pour le voir. « On a une école abandonnée, il y a rien pour nous », lui a lancé l’un d’entre eux. « L’éducation c’est primordial, il faut miser dessus pour pas que les jeunes dérivent », a insisté un jeune éducateur intervenant dans une cité d’un arrondissement voisin, les Marronniers, où un adolescent de 14 ans a été tué par balles le 18 août près d’un point de deal. « Les jeunes, une fois qu’ils ont le pied à l’étrier, ça va », a-t-il ajouté.

Mais alors qu’Emmanuel Macron doit annoncer une aide importante pour rénover des écoles dans un état déplorable dans la deuxième ville de France, cet éducateur a demandé qu’il y ait « une traçabilité des fonds », pour que les choses s’améliorent vraiment. Progressant au milieu de la foule, le chef de l’État est ensuite allé parler à un groupe de femmes, tenant même la main de l’une d’entre elles très émue. « J’ai tellement souffert, il n’y a pas de mots, je veux partir » de la cité, lui a lancé une autre d’entre elles.

Emmanuel Macron doit annoncer un plan d’investissement au nom prometteur, « Marseille en grand », pour la rénovation d’école, de logements insalubres… Des promesses pour les élus locaux, « mais ce n’est pas un chèque en blanc, les dépenses seront surveillées », prévient déjà un conseiller de l’Élysée. Emmanuel Macron veut aussi et surtout mettre fin à cette criminalité exacerbée par les trafics de drogue, avec 15 morts depuis le début de l’année dans la cité phocéenne.

LR : quatre candidats sur la ligne de départ de la primaire

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Ils sont finalement quatre sur la ligne de départ de la primaire ouverte que doit statutairement organiser le parti Les Républicains pour désigner son candidat à la prochaine présidentielle : Valérie Pécresse (Libres !), Philippe Juvin (LR), Michel Barnier (LR) et Éric Ciotti (LR). Les deux premiers ont déclaré leur candidature en juillet, les deux derniers ce jeudi 26 août, juste avant un week-end de rentrée politique chargé à droite.

En revanche, deux personnalités ont renoncé à entrer en lice : Laurent Wauquier, remis en selle par sa brillante élection à la présidence du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, et Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat. Le premier a argué qu’il n’était pas « en situation de rassembler son camp et de réunir les Français ». Le second a pareillement reconnu qu’il n’était « pas le mieux placé pour battre Emmanuel Macron ». L’un et l’autre préfèrent sans doute passer leur tour en 2022 afin de mieux préparer 2027, le temps de combler leur déficit respectif d’image et de notoriété.

La renonciation de Laurent Wauquier confirme la position de favorite de Valérie Pécresse, bien que Michel Barnier et Philippe Juvin s’adressent au même public, le plus au centre. « Je ne suis plus aux Républicains, mais je me sens profondément de droite et j’accepterai la règle du jeu » de la primaire, a assuré, samedi, la présidente du conseil régional d’Île-de-France qui organisait à Brive (Corrèze) la rentrée de son parti, « Libres ! ». Tout en prévenant ses concurrents : « Parce que c’est ma nature, je jouerai toujours collectif. Mais parce que c’est mon devoir, je préfère prévenir : je suis là pour gagner ! »

Sur le fond, les quatre candidats affichent des différences de degrés plutôt que de nature : tous défendent une ligne libérale sur les questions économiques et l’autonomie des territoires, et autoritaire dans le domaine régalien (sécurité, immigration). La double absence de Laurent Wauquier et de Bruno Retailleau laisse néanmoins Éric Ciotti, président de la fédération LR des Alpes-Maritimes, la première en nombre d’adhérents, seul pour s’adresser au public le plus à droite. « Je lance un appel à tous ceux qui partagent leurs combats pour défendre ensemble une droite forte », a-t-il d’ailleurs lancé, samedi soir, en se livrant dans son département à une démonstration de force militante.