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La carriole à sandwiches

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Une fois par semaine, souvent le vendredi, elle descend de sa rue d’Autun avec sa carriole pleine de sandwiches donnés par les plateformes alimentaires. Direction place de Beaune, où elle arrive vers 17 h 15 pour distribuer lesdits sandwiches, aux plus démunis, à ceux qui ont faim, qui en ont besoin. Une vingtaine de personnes, pas toujours les mêmes, dit-elle. Pas trop de seniors, la peur du Covid, pense-t-elle. Parfois, ce sont des enfants qui viennent pour la famille, les parents ayant une certaine honte à venir, or honte il ne doit pas y avoir, car la crise est là et la solidarité aussi… Avant, elle s’est rendue à l’École Arts et Médias, où elle a rempli les frigos pour les étudiants, eux aussi victimes de la crise. Le couvre-feu arrivant, elle repart jusqu’à la prochaine fois…!

Elle, c’est Dominique Copreaux, bien connue pour sa générosité, son engagement pour les autres et ses actions. Elle ne dit pas… »Il faut… », elle fait… Qu’on se le dise, que tous les « Il n’y a qu’à.. » se retroussent les manches… et tout ira un peu mieux…

C’est en tant que présidente des « Bulles vertes chalonnaises« , association qu’elle a créée, qu’elle est sur cette place de Beaune quasi déserte. Elle est, parfois, comme ce vendredi 5 février, aidée par un bénévole. Elle nous précise que l’association « Les bulles vertes » a pour mission de reverdir, de refleurir les centres-villes, de les dégager du béton et du macadam. Elle a aussi pour vocation de lutter contre le gaspillage et apporter la solidarité. Vous me direz une goutte dans la mer, quelques sandwiches par ci, par là… mais des millions de gouttes font une rivière qui parfois est en crue, comme la Saône, en ce moment. Et on aimerait bien, en ces temps de crise, une crue de la générosité, de la tolérance, du respect, du partage… enfin une crue d’humanité.

Vivre l’autisme en double

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Il y aura bientôt 18 ans, un 31 mai, que le bonheur entre chez la famille Meyer. Frédérique, sous les yeux attendris d’Emmanuel, met au monde deux jumeaux, Valentin et Roman.

Assez vite, les parents, la crèche, l’école maternelle… se rendent compte que les deux garçons se comportent différemment des autres enfants de leur entourage. Certes, ils sont prématurés…mais cela n’explique pas tout… Les deux jumeaux sont diagnostiqués autistes*. Emmanuel confie que ce n’est pas le handicap qui pose problème, car l’autisme est bien un handicap, mais ce sont tous les dys… les dysfonctionnements qui accompagnent cet autisme. Roman, hyperactif, attentionné est capable de faire 40 km en vélo, Valentin est plus réservé et est addicte au sucré. L’addiction au sucre de Valentin est supposée due à l’habitude qu’il a eue, jeune, en thérapie (méthode ABA) d’être récompensé, donc valorisé et aimé, par un aliment sucré, raconte Emmanuel, éducateur spécialisé. Il cherche donc, toujours, cet élément sucré, et quand il ne le trouve pas, il se met en crise. Frédérique raconte que parfois il allait chez les voisins, dans leur frigo, à la recherche de sucré.

La famille Meyer en été 2020

Tous les deux sont autistes non verbaux sévères, ils communiquent avec leurs parents par signe, par pictogramme. Leurs parcours est un peu celui de beaucoup d’enfants atteints de ce handicap, c’est-à-dire souvent chaotiques, sans vraiment, signale le père, de traitements adaptés. C’est vrai aussi qu’il y a 17 ans, l’autisme était caché et ces enfants considérés comme relevant de la psychiatrie. Certes, on a fait des progrès grâce à de nombreuses associations (citons le Monde bleu 71 d’Anthony et son émission diffusée sur notre site « Les interviews d’Anthony » ) que les parents créent pour apporter un mieux à leurs enfants devant l’inaction de l’état. Le film « Hors Normes », les émissions de Télé, ont fait que l’on avance un peu dans l’approche de ce handicap et le mieux être des enfants. Mais, il ne faut pas oublier les parents, pour qui les démarches administratives sont souvent un vrai calvaire. S’occuper de leur enfant autiste est un bouffeur d’énergie et de moral. Les jumeaux, bientôt majeurs, sont à l’IEM l’Orbize PEP 71 de St Rémy.

Les Meyer, eux, voient cela en double…vous imaginez. Surtout que les jumeaux n’ont pas les mêmes sources d’intérêt, entre Roman, l’hyper actif et Valentin, le casanier. Les deux enfants sont violents, et le père corrige, surtout pour Valentin, ultra violent, cassant, blessant. Quand, ils sont petits, plus facile à gérer, à 17 ans, avec la carrure. Le père, qui encadre des enfants en judo, a les techniques pour mettre au sol, sans le blesser, Valentin quand il est en crise.

Valentin et sa mère

Le 18 janvier 2021, c’est une grosse crise de Valentin, que le père fatigué a du mal à gérer. Appel des pompiers, hôpital de Chalon. Valentin séjourne alors 10 jours, en pédiatrie. Le père nous parle, horrifié, ce qu’aurait pu faire Valentin à la vue d’une sucette à la bouche d’un petit enfant. Le 28 janvier 2021, Valentin est transféré au CHS de Sevrey (Centre hospitalier spécialisé). C’est un endroit qu’il connaît, y ayant fait des séances de thérapie. Emmanuel veut voir son fils. On lui refuse pour cause de Covid. après, plus essais infructueux, il s’enchaîne, le 30 janvier, aux grilles du CHS de Sevrey. On lui promet de voir son fils…Cela mettra un peu plus que dit….Enfin Emmanuel, Frédérique et Roman, qui a ce besoin fort de savoir où son jumeau, voient Valentin. Ce vendredi 5 février, après l’émission, ils partent pour Sevrey.

Le combat continue avec toutes ses difficultés, ses lassitudes, ses découragements… avec des parents aimants et hyper courageux… Chapeau…!

Valentin à la pêche avec son père

Le + de ChalonTV :

*L’autisme, dont les manifestations sont décrites sous l’intitulé de troubles du spectre de l’autisme (TSA), est un trouble du neuro-développement humain caractérisé par des difficultés dans les interactions sociales et la communication, et des comportements et intérêts à caractère restreint, répétitif et stéréotypé. Il n’existe pas de traitement curatif contre l’autisme. Cependant, plus le diagnostic est réalisé précocement, plus la prise en charge permet de développer les capacités de communication avec autrui. De plus, une prise en charge adaptée permet de mieux vivre avec l’autisme. Les causes de l’autisme ne sont pas à ce jour totalement élucidées. En France, environ 700 000 personnes sont atteintes d’un trouble du spectre autistique dont 60 000 personnes autistes. 8 000 enfants autistes naissent chaque année, ce qui représente 1 personne sur 100 (données INSERM 2019).

Valentin

Ses oiseaux attendent Valentin

Photos transmis par la famille

Voir le reportage vidéo sur la sortie de Valentin du CHS, le 2 mars

L’Assemblée nationale unanime vote le nouveau délit de « séparatisme »

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L’Assemblée nationale unanime a donné ce jeudi soir son feu vert au nouveau délit de « séparatisme », une des mesures phares du projet de loi « confortant le respect des principes de la République », voulu par Emmanuel Macron. Au quatrième jour d’examen de ce texte qui vise l’islamisme radical, les députés ont adopté son article 4 par 130 voix pour et 4 abstentions. Il prévoit de punir de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende toute personne menaçant, violentant ou intimidant un élu ou un agent du service public dans le but de se soustraire totalement ou partiellement aux règles des services publics. Si l’infraction est commise par un étranger, une interdiction du territoire français pourra être prononcée.

Ces dispositions doivent permettre de pénaliser la pression communautariste et font partie des mesures préparées par le gouvernement après l’assassinat en octobre dernier de l’enseignant Samuel Paty, qui avait subi des menaces après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. Les parlementaires ont longuement débattu de l’accompagnement des agents. Ils avaient déjà ajouté en commission que l’administration elle-même pourrait déposer plainte face à de telles menaces, violences ou intimidations à l’égard d’un de ses agents.

Plutôt qu’une simple faculté, l’Assemblée a voté jeudi l’obligation d’une telle plainte par le supérieur hiérarchique, mais après le recueil du consentement de la victime. « La hiérarchie doit s’impliquer, on ne doit pas laisser l’agent public seul », a fait valoir Cécile Untermaier du groupe PS, à l’origine du débat. « Les administrations de l’Etat ont la fâcheuse tendance à mettre la poussière sous le tapis », a abondé Jean-Christophe Lagarde (UDI), en faveur de l’obligation de plainte comme d’autres élus de divers bords.

Ancienne responsable à l’ANPE puis à Pôle Emploi, Florence Granjus (LREM) a témoigné avoir été agressée il y a vingt ans dans ses fonctions, sans oser porter plainte. La corapporteure Laurence Vichnievsky (MoDem) a souligné vouloir « donner un signal fort pour protéger les agents ». Mais « parfois » ceux-ci ne souhaitent pas qu’il y ait un dépôt de plainte, d’où l’ajout de la nécessité du consentement de la victime. « On pense à Samuel Paty », « au pire » mais « il y a des situations où (la plainte) n’est pas utile », a aussi estimé le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, s’en remettant à la « sagesse » des députés.

Le Baba gannouj syrien de Fouad

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Fouad Alsoufi quitte, pour le Liban, avec sa famille la Syrie en pleine guerre civile, en répression des opposants, en dictature en 2013. Il arrive en France en 2016 (Voir son histoire, son interview sur ChalonTV). En mars 2020, il crée son activité autoentrepreneur comme traiteur syrien.

Il vous propose la réalisation de 3 entrées syriennes. Elles ont été filmées sur le plateau de ChalonTV.  Dans ce reportage vidéo, le Taboulé syrien. Fouad livre chez vous ou fait la cuisine dans votre habitation, dans un rayon de 30 Km.

Condamnation de l’État pour inaction climatique

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La condamnation de l’État « pour inaction climatique » marque « une première victoire historique pour le climat et une avancée majeure du droit français », salue le collectif « l’Affaire du siècle » dans un communiqué diffusé mercredi 3 février. Il rappelle avoir lancé cette action en justice il y a plus de deux ans avec le soutien de « 2,3 millions de personnes ». Pour le collectif qui exulte d’avoir « gagné » sur les réseaux sociaux, « ce jugement marque aussi une victoire de la vérité : jusqu’ici, l’État niait l’insuffisance de ses politiques climatiques, en dépit de l’accumulation de preuves : dépassement systématique des plafonds carbone, rapports du Haut Conseil pour le Climat, etc. »

Les ONG requérantes dans « l’Affaire du siècle » « espèrent un jugement plus historique encore au printemps : l’État pourrait être condamné à prendre des mesures supplémentaires sur le climat« , ajoute le communiqué. « C’est une grande victoire », salue de son côté la directrice générale d’Oxfam Cécile Duflot sur franceinfo mercredi. « Le jugement est d’une grande qualité, il montre la réalité de la crise climatique et les manquements de l’État », apprécie l’ancienne ministre. « On espère gagner sur les injonctions à agir », ajoute-t-elle. Le tribunal a en effet accordé deux mois au gouvernement avant de se prononcer sur l’injonction à agir qu’avaient demandé les associations. Les juges attendent les observations des ministres compétents avant de décider.

“L’État est au pied du mur, il a deux mois pour prouver qu’il faut replacer la France sur une bonne trajectoire”, souligne le directeur général de Greenpeace, appelant à “tirer vers le haut” le projet de loi issu de la convention citoyenne pour le climat, qui sera présenté en mars à l’Assemblée.

« Si la justice peut imposer, y compris pour les quelques mois qui restent à Emmanuel Macron, d’en faire beaucoup plus, c’est une bonne nouvelle », a également réagi Yannick Jadot, ce mercredi au micro de franceinfo. L’eurodéputé Europe Écologie Les Verts a salué « une très belle nouvelle, parce que c’est une mobilisation citoyenne, parce que des associations ont porté ça avec force ». Yannick Jadot y voit aussi, cependant, « une très triste nouvelle, parce que ça veut dire que des associations, des citoyens sont obligés d’imposer par la justice l’action climatique. Alors qu’on devrait, au regard des alertes scientifiques, avoir des gouvernements mobilisés autour de la question climatique ». « Ce n’est jamais une bonne nouvelle quand les citoyens rappellent les États à leurs responsabilités », conclut-il.

Les MJS au secours de la jeunesse

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Sous les projecteurs de Chalon TV accueille ce samedi 23 janvier, Béranger Perrier, animateur fédéral des MJS 71 (Mouvement des Jeunes Socialistes). Les Jeunes socialistes ont lancé par tract (ci-dessous) un SOS pour la jeunesse étudiante, la jeunesse tout court. Jeunesse qui ne vit pas, Covid oblige, ces temps excitants et souvent un peu fous, et parfois difficiles, de début de vie, ces temps où on envisage, on rêve sa vie future,  ces instants où on la construit. Or cette jeunesse étudiante, sans oublier les apprentis, les sans emploi, les jeunes tout court…, n’a plus de liens sociaux, plus de cours ensemble, plus de moments conviviaux autour d’un pot entre amis, entre copains, plus de petits boulots pour payer son loyer et se nourrir. Pour certains étudiants, la vie se résume par un 9 m2, réveil le matin, puis cours télévisuels, pas toujours très adaptés, déjeuner ce que l’on peut que l’on a trouvé  souvent aux Restos du Coeur, puis de nouveaux cours, puis souper, puis au lit et on recommence….! Nos étudiants, nos jeunes sans ressources, nos jeunes tout court, ont le blues…Vont-ils, eux qui sont notre avenir, être les premiers sacrifiés de la pandémie Covid. Béranger nous explique tout cela dans cette interview et réclame pour tous les jeunes un RSA, pour essayer de vivre un peu plis dignement…!

SOS, jeunesse en détresse (CP du 13 janvier 2020 publié sur CTV)

Samedi dernier, un étudiant du campus universitaire de Lyon 3 a tenté de mettre fin à ses jours dans l’enceinte de sa résidence. Si les circonstances et les raisons qui l’ont poussé à commettre un tel geste restent à déterminer, ce drame doit nous alerter quant à la situation que traverse une grande partie de la jeunesse étudiante. Il nous rappelle également l’immolation d’un jeune homme en novembre 2019 dans la même ville pour dénoncer la précarisation des étudiants ainsi que de nombreux suicides d’étudiants survenus ces derniers mois.

Ne nous voilons pas la face, le mal étudiant est profond et divers. S’il ne date pas de l’apparition du virus, la crise sanitaire l’a aggravé et amplifié. L’absence de lien social due à la fermeture des établissements d’enseignement et de lieux de rencontre, l’isolement engendré par la généralisation des cours en distanciel, la précarité financière entretenue par la disparition des jobs étudiants et l’insuffisance des aides, autant d’éléments qui rongent à bas bruit toute une génération.

Nous ne pouvons plus ignorer cette souffrance, nous ne pouvons plus rester sourds à ces cris de détresse. L’habitude du désespoir est plus terrible que le désespoir lui-même philosophait Albert Camus. Souligner notre “résilience” ne suffit pas, ne suffit plus alors que notre horizon s’assombrit de jour en jour. Il y a urgence à agir et ce, de manière massive.

Il nous faut tout d’abord lutter contre le décrochage scolaire en permettant le retour rapide des étudiants en présentiel dans des conditions sûres afin d’en finir avec le 100% numérique qui ne cesse de détériorer le lien professeur-étudiant sans pour autant garantir un enseignement viable. Cela doit s’accompagner de la création de sessions de rattrapages, en groupes restreints, pour combler les manques accumulés ces derniers mois.

Le retour des étudiants sur les campus leur permettra de renouer avec une sociabilisation physique et ainsi rompre un isolement de plus en plus difficile à supporter. Pour celles et ceux n’ayant pas la possibilité de rejoindre les bancs des établissements, nous souhaitons que le gouvernement tienne sa promesse de recruter des psychologues et des étudiants-tuteurs. Ce dispositif est essentiel pour identifier les personnes en situation de détresse psychologique ou en décrochage scolaire.

Enfin, nous réitérons notre demande d’ouvrir le RSA aux moins de 25 ans, y compris aux étudiants. Plus qu’une nécessité, c’est une urgence absolue pour empêcher des centaines de milliers de jeunes de tomber dans la pauvreté.

https://www.facebook.com/lesjs71/

Mouvement des Jeunes Socialistes de Saône-et-Loire
13 rue Philibert Léon Couturier 71100 Chalon-sur-Saône
www.mjs71.net – fede.mjs71@gmail.com
Animateur Fédéral : Béranger PERRIER

 

Roxana, de la Roumanie au Studio d’enregistrement

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Née le 23 avril 1988 à Iasi en Roumanie, Roxana-Georgiana Ciulea, se passionne dès son plus jeune âge pour la musique. À 10 ans elle rejoint une école et prend quelques cours de chant, essentiellement en musique actuelle. Quelques années plus tard, elle passe son examen au Lycée des Arts  » Octav Bancila « , pour étudier le chant classique.

Après 4 ans, Roxana continue ses études, en faisant encore 4 années de chant au Conservatoire  » George Enescu  » à Iasi ! Parallèlement à ses études, la jeune fille de 20 ans se produit régulièrement sur des scènes locales au sein d’un groupe de covers (groupe qui reprend des chansons, des tubes). À la fin de ses études, Roxana se marie avec un jeune kinésithérapeute et part pour découvrir le monde ! Ils quittent la Roumanie et s’installent en Italie à Milan. Les choses n’évoluent pas comme ils le souhaitent, et Roxana a du mal à s’intégrer dans le monde culturel de ce pays. Son mari reçoit une offre de travail pour la France. Il accepte sans hésiter.

Arrivée en France et avant de lancer sa carrière, Roxana donne naissance à ses deux enfants Corina et Cristian. Peu après l’accouchement de son deuxième enfant en 2015, elle se met à la recherche de cover bands et intègre un duo acoustique avec lequel elle fera environ 25 concerts.

Roxana évolue par la suite dans de nombreux groupes en Bourgogne essentiellement, où elle rencontre Julien Lacharme, musicien et producteur. Il est entre autres le guitariste lead d’Alpha Blondy, célèbre chanteur de reggae, et guitariste/chanteur du groupe Rock  » GNÔ « .

En 2020, Léa Roxana (son nom de scène) sort son premier single « Good Old Days«  , composé et écrit en collaboration avec Julien Lacharme qui lui fait la production, mix/mastering.

Disponible sur toutes les plateformes de streaming et téléchargement. Sort ensuite le clip réalisé par Mehdi Khadouj, disponible sur YouTube.

Suite à l’engouement de ses fans, l’enregistrement d’un EP (mini album de 5 ou 6 titre) est devenu sa priorité. Pour y arriver, elle a demandé du soutien auprès des internautes et de son public via la plateforme Ulule. 50 jours plus tard, la campagne de financement est une réussite avec 120 % de l’objectif atteint !!!

Le single  » Good old days  » connaît un franc succès, avec déjà des passages sur les ondes, et particulièrement sur la radio Wavewsm de Weston en Angleterre où elle rentre dans le  » Top 40 New Entry « , en 1re position. Entre interviews radio et articles de presse, la promotion de son EP continue, il sortira en juillet 2021.

 

Voir son clip sur Youtube

L’adieu à Roger Girardin, maire de Saint Cyr, durant 25 ans, « Un homme de foi »

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Durant de longues années, la silhouette de Roger Girardin, a été familière à un grand nombre de Chalonnais. Occupant les fonctions de maire de Saint-Cyr entre 1983 et 2008, Roger Girardin, a été employé durant de longues années, d’une banque ayant pignon sur le boulevard de la République.

UN HOMME DE FOI 

Mardi matin 2 février, lors des obsèques de M.Girardin, dans l’église de Saint-Cyr, trois proches du défunt ont évoqué les engagements familiaux, électifs, associatifs, mais aussi spirituels de celui qui avec son épouse Éliane était engagé au sein de l’équipe d’animation pastorale de la paroisse Saint-Martin (rayonnante dans l’ex-canton de Sennecey le Grand).
Tour à tour, la belle file du défunt Nathalie, le sénateur honoraire Jean-Paul Emorine et M.  Humbert ont évoqué la vie familiale, les racines Saint Cyrienne, le parcours électif (dés 1971 aux côtés de Pierre Lafoy, en qualité d’adjoint), les réalisations impulsées dans ce village devenu commune résidentielle, les engagements associatifs (Secours mutuel, club des aînés ou encore le C.C.. A.S, la FNACA la présence au sein de la chorale  « les  copains d’abord ».

M.Girardin, dans ses fonctions de*porte-drapeau de la FNACA du secteur de Sennecey le Grand (Photo fournie par la mairie de Saint-Cyr).

LE RASSEMBLEMENT DES « ST CYR » ET LE TOURISME

Roger Girardin est également le premier magistrat ayant lancé avec quelques autres de ses collègues le rassemblement des communes portant le nom de « Saint Cyr ». Le père Frédéric Curnier-Laroche, évoqua « Le serviteur » qu’était Roger Girardin. Au service de sa famille, de la collectivité, de l’église… »Au-delà des tensions, des revendications, des égoïsmes qui sont devenus notre quotidien, la vie est aussi un lieu de partage pour une humanité dans laquelle, il gait bon vivre… C’est dans ses convictions, dans ses engagements que Roger Girardin a été concret. Il avait une bonté profonde, il a amélioré la vie de ses concitoyens » a mis en avant le prêtre lors de l’homélie.

Roger Girardin, a déployé beaucoup d’énergie au sein de l’office du tourisme-syndicat d’initiative cantonal dont il a été président (2014-2017) a mentionné M. Emorine dans la foulée d’Henri Gilardon et de M.Beche, a complété l’ancien maire et élu cantonal qui avait remis la médaille du tourisme à M. Girardin. L’un de ces fils, Bernard est chef de service à la ville de Chalon et responsable de l’A.D.A.T.71. (Association Départementale d’Assistance aux Transmissions).

UNE ASSISTANCE NOMBREUSE ET RECUEILLIE 

Dans l’assistance aux côtés du maire Christian Protet, avaient pris place, Jean Claude Becousse, vice-président du conseil départemental, maire de Laives, Jean Paul Bontemps maire de Boyer, Florence Marceaux maire de Sennecey -le – Grand, Michel Daydé, président de l’association des anciens maires et adjoints de Saône-et-Loire, ancien maire de Granges, Michel Cessot ancien maire de Mellecey, Henri Walla ancien maire de Saint Loup de Varennes, Joël Lefèvre, ancien adjoint au maire de Chalon….Les représentants de la gendarmerie et des sociétés locales de Saint-Cyr….

 

Le mur anti-crue pour éviter un « Chalon, les pieds dans l’eau »

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Ce mardi matin 2 février 2021, les agents et techniciens de la ville sous la direction de M.Frairrot, responsable du pôle structure voirie et d’Emmanuel Gaffier, ont procédé à l’installation du mur anti-crue, dans le secteur du port Villiers. Aux environs de 9 h 15, le maire Gilles PLatret et Françoise Chainard, adjointe en charge de l’espace public ont salué les municipaux mobilisés et fait le point sur la montée de la Saône.

DÉTAIL du MONTAGE DU MUR :

* marquage de l’alignement au sol

* pose des platines et pieds de soutènement

* pose des plateaux sur deux niveaux pour permettre une protection contre la crue jusqu’à une hauteur de cote de 7,20 mètres

* mise en place des liners d’étanchéité

* mise en place de sacs de sable pour lester les liners et assurer la bonne étanchéité de l’ensemble.

Le mur ANTI-CRUE est en structure autoportante et plus le niveau de l’eau est important sur l’ouvrage, plus la structure est stable et étanche ; le poids de l’eau assurant la pression nécessaire, sachant que, seul, un angle de 45° permet cette opération.

Cette opération se terminera demain, mercredi, dans le courant de l’après-midi.

Le mur d’une longueur de 300 m, amovible, est monté pour limiter la submersion du secteur Gambetta et protéger les abords de l’hyper centre d’une submersion d’environ un mètre.

À ce jour, la rivière monte de 1 à 2 cm par heure, avec une certaine décélération constatée, sachant que la cote d’alerte de 6 mètres pourrait être atteinte dans la journée (à 6,45 mètres l’eau dépasse les quais).

Suite à la fonte des neiges et aux pluies qui ont suivi la semaine dernière, les cours d’eau situés en amont de notre tronçon (Saône du Doubs à la Seille) ont tous réagi la semaine dernière et au cours du week-end.

Ils ont, pour la plupart placés en vigilance JAUNE, soir ORANGE par VIGICRUE :

* la Saône a connu une hausse de 2 à 4 cm/heure la plaçant en vigilance jeune,

* l’Ognon, affluent de la Saône, se jetant au-dessus d’Auxonne (en Côte-d’Or), a connu une forte crue de 5 cm/heure et a été placé en vigilance jaune,

* le Doubs en mont de Dole (dans le Jura), a connu une hausse importante variant de 5 et 6 cm/heure. Il a été placé en vigilance Orange par Vigicrue,

* la Loue, affluent du Doubs se jetant dans ce dernier en aval de Dole, a lui, aussi, connu une forte hausse de 3 à 5 cm/heure, la plaçant en vigilance jaune.

LE POINT SUR LA SITUATION :

Durant le WE, la crue de la Saône représentait 3 cm/h en moyenne. Tout en continuant sa montée, la hausse s’est un peu réduite durant la nuit de dimanche à lundi (à 2 cm/h) puis aujourd’hui en oscillant entre 1 et 2 cm/h.

La hausse restera modérée durant les 24 prochaines heures. La progression de la hauteur d’eau de la Saône peut varier selon les critères météorologiques tels que la quantité d’eau apportée par les pluies ainsi que l’altitude de la limite pluie/neige dans les massifs montagneux situés en amont.

LE PLAN DE GESTION DE CRISE COMMUNALE, incluant le plan de sauvegarde communal a été déclenché, afin de mettre en place les mesures surveillance et de sauvegarde selon les cotes prédéfinies :

* 5,05 mètres : mise en place de la surveillance de CRUE par le Service Gestion des Risques

* 5,35 mètres : action de fermeture de la circulation aux convois exceptionnels sous le pont des Dombes-Quai St Cosme, ainsi que des voies des berges pour les piétons

* 5,45 mètres : niveau des plus hautes eaux navigables. La circulation des bateaux sur la Saône est arrêtée.

* 6 mètres : cote d’alerte pour la collectivité. Les dispositions du Plan Communal de Sauvegarde sont mises en œuvre avec le déclenchement d’une cellule de veille et de suivi, ainsi que la mission de coordinateur terrain pour la coordination interservice des actions.

* 6,15 mètres : mise en sécurité des installations de la Prairie St Nicolas

* 6,25 mètres : mise en place d’une protection en moellons sur le passage surbaissé du pont des Dombes-quai St. Cosme

* 6,35 mètres : cote maximale de début du montage du mur anti-crue

* 6,45 mètres : mise en place des mesures permanentes et temporaires de protection selon un tableau d’actions, prédéfini par les retours d’expériences et les demandes.

TECHNIQUE : MONTAGE DU MUR ANTI-CRUE :

Le montage du mur anti-crue doit être anticipé pour permettre, dans un premier temps de monter la première partie, représentant 330 mètres linéaires, entre le quai Gambetta et le pont Jean Richard. Une seconde partie de 220 mètres peut être montée ultérieurement afin d’assurer la protection du quai situé devant le Musée Niepce.

POUR LA PETITE HISTOIRE :

La crue de 1840 :

* Occasionnée par des pluies diluviennes ayant couvert l’ensemble du bassin, renforcée par des orages répétitifs à l’aval et par un très fort vent de sud, la crue de 1840 est, sur la Saône, l’événement le plus important dont l’homme ait gardé la trace. Elle causera la mort de plusieurs personnes, et détruira plus de 2000 maisons. Cette crue est donc utilisée comme crue de référence pour l’élaboration des plans de prévention du risque inondation de la Saône.

La crue de 2018 :

* Inondations : vigilance orange « inondations » en Saône-et-Loire : depuis le 8 janvier, le niveau de la Saône monte régulièrement, conséquence des pluies de la tempête Eleanor. mardi 9 janvier au matin, la cote de la Saône était de 6 m16 à Chalon-sur-Saône.

Le mur est composé d’une structure en panneaux amovibles, recouverte d’une bâche étanche.

Article rédigé à partir d’une note de synthèse remis lors de la visite du maire de Chalon, mardi matin. 

La Saône entre en crue

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Comme beaucoup de rivières (La Garonne à Bordeaux par exemple…), la Saône reprend ses habitudes de février : la crue.

Ce lundi 1er février, elle monte, elle monte…: 5,74 m à 20h au port fluvial. Elle va continuer, comme chaque fois, à prendre de la hauteur. La côte d’alerte de 6m devrait être atteinte à Chalon dans la journée de mardi. La mairie met en place mardi matin, au Port Villiers, le mur anti-crue

Ci-dessous : Route entre Damerey et Gergy

Photos Chalon : Marie, Photos Damerey : Anthony

Voir le mur anti-crue mis en place l’année passée