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Vie municipale : courte séance avant Chalon Dans La Rue et la période estivale

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Une première dans la vie municipale chalonnaise, les élus se sont réunis Salle des études, (rénovée dernièrement) de la bibliothèque. La salle du conseil abrite une maquette « Chalon en 1500 » conçue par Max Josserand….

9 points à l’ordre du jour, une question orale.

Rénovation urbaine, espace mémoriel avec un renouveau pour le musée du combattant chalonnais, subvention suspendue pour la L.D.H (elle traîne la mairie devant le tribunal administratif)…

449 LOGEMENTS SERONT DÉTRUITS

Les élus chalonnais ont donné « quitus » au maire pour signer une convention (déjà approuvée lundi en début de soirée par les élus du Grand-Chalon) avec l’OPAC pour la destruction de 281 logements dans les quartiers Stade-Fontaine au loup et 168 aux Prés Saint Jean. Les élus de l’opposition, Nathalie Leblanc et Mourad Laoués ont exprimé des inquiétudes et ont avancé  » l’indispensable concertation avec les habitants « … Gilles Platret, ne s’est pas opposé à la proposition de l’élu écologiste pour concerter les habitants. La chef de file des élus socialistes n’a pas manqué de relever  » le désintérêt de la collectivité pour l’habitat social, la non-sollicitation de l’ANRU « …

« Nous travaillons avec l’OPAC dans un climat de confiance. Nous sommes à un tournant, la trame urbaine se modifie aux aubépins » a remarqué le maire.

L’équipe de Constance Production chargée de la diffusion de la séance du Conseil Municipal, celui-ci étant en vase clos, cause du Covid

ESPACE MÉMORIEL AUTOUR DU MONUMENT, ACQUISITION DE LOCAUX RUE DU TEMPLE

La ville va faire l’acquisition des bâtiments situés au 4, 6 et 8 rue du temple, hébergeant actuellement le musée du souvenir du combattant (fondé par André Roman, alors conseiller municipal de 1983 à 1995) et des associations chalonnaises. Le maire a insisté sur l’aspect mémoriel de ce secteur regroupant le monument aux morts et le musée du souvenir du combattant. Francine Chopard a relevé  » Ce musée à sa place. La réhabilitation est ambitieuse, mais nous n’en connaissons pas le montant « … Des propos qui ont fait suite à une abstention de la part des trois élus de  » Cultivons Chalon « .

« JE NE SUIS PAS SCHIZOPHRÈNE » : SUSPENSION DE LA SUBVENTION À LA L.D.H

Interrogé par Moura Laoués, à propos de la subvention à la section chalonnaise de la L.D.H, Gilles PLatret a précisé : « Je ne vais pas subventionner la L.D.H qui traîne la ville devant le tribunal administratif, je ne suis pas schizophrène « a lancé le maire.

CYBER ATTAQUE : POUR l’HEURE PAS DE FUITE DE DONNÉES

En réponse à une question orale (posée exceptionnellement en début de séance, à la demande du maire), d’Alain Rousselot-Pailley, le premier magistrat a fait le point en fin de réunion, sur la reconstruction du réseau informatique  » Il n’y a pas eu de fuite de données détectées pour l’heure « . La sécurisation réseau (Ville -Grand Chalon- C.C.A.S) s’élève à 550 000 euros.

 

Dupond-Moretti « plus que jamais déterminé » à être ministre de la Justice

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Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a affirmé lundi être « plus que jamais déterminé » à rester à ses fonctions, réagissant pour la première fois après sa mise en examen vendredi pour prise illégale d’intérêts. « Je suis plus que jamais déterminé à être pleinement ministre de la Justice (…) Rien n’entamera ma détermination, je suis extrêmement serein. Ma légitimité, je la tiens du président de la République et du Premier ministre », a-t-il déclaré en marge d’un déplacement à Beauvais sur le déploiement de téléphones « grave danger » pour les victimes de violences conjugales.

« En tant que justiciable, j’ai comme tout le monde des avocats qui feront valoir mes droits et en tant que ministre, je suis à cent pour cent dans la tâche qui est la mienne », a-t-il ajouté.

A l’issue de près de six heures d’interrogatoire par la commission d’instruction de la Cour de justice de la République – seule juridiction habilitée à poursuivre et juger des ministres pour des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions – Eric Dupond-Moretti a été mis en examen vendredi pour prise illégale d’intérêts, sans contrôle judiciaire. Dans cette affaire, le ministre est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler ses comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat, ce qu’il réfute.

« On me reproche d’avoir saisi l’Inspection générale de la justice composée de magistrats indépendants à la suite de procédures initiées par ma prédécesseure Nicole Belloubet », s’est-il défendu. « Avant de saisir l’Inspection générale de la justice, j’ai consulté mes services et en particulier le bureau de déontologie des services judiciaires » qui « m’a demandé de saisir l’Inspection générale de la justice, ce que j’ai fait », a-t-il encore insisté, ajoutant que « l’un des plus hauts magistrats de ce pays, le procureur général (François) Molins, nous a également demandé de saisir l’Inspection générale de la justice.

Etoile jaune et anti-vaccins : Nombreux défilés en France contre « la dictature sanitaire »

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Plus de 114.000 personnes ont manifesté samedi à Paris et dans de nombreuses villes de l’Hexagone pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une « dictature sanitaire », tandis que le Premier ministre Jean Castex les appelait à se montrer « solidaires » en se faisant massivement vacciner contre le COVID-19. Les annonces faites lundi par Emmanuel Macron pour inciter les Français récalcitrants à se faire vacciner ont provoqué une ruée vers les centres de vaccination et semblent bénéficier d’un soutien dans l’opinion publique. Selon une enquête Ipsos/Sopra Steria pour Le Parisien-Aujourd’hui en France et France Info publiée vendredi, 69% des sondés approuvent ainsi l’obligation de vaccination pour les soignants et 62% la mise en place du « pass sanitaire » dans les lieux publics.

Dimanche, un rescapé de la rafle du Vel d’Hiv s’est élevé contre l’utilisation de l’étoile jaune par les opposants au pass sanitaire, qui s’estiment discriminés par le gouvernement. Certaines pancartes dans les manifestations anti-vaccins, mercredi et samedi, détournaient des slogans nazis, comme la formule inscrite sur le portail du camp d’extermination d’Auschwitz [«Le travail rend libre»,ndlr] «Le pass sanitaire rend libre».

Joseph Szwarc, 94 ans, participait à la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français, en présence de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée aux Armées, au Square des Martyrs juifs, dans le 15e arrondissement de Paris. Au début de son discours à la tribune, il a brandi une feuille sur laquelle étaient représentée une étoile jaune barrée de la mention «sans vaccin». «Je voudrais dire mon indignation devant ce qu’il s’est passé cette semaine», a-t-il commencé.

«Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point cela m’a ému. Cette comparaison est odieuse! Il faut se lever tous contre cette ignominie. Les larmes me sont venues, je l’ai portée l’étoile moi, je sais ce que c’est, je l’ai encore dans ma chair. C’est le devoir de tous de ne pas laisser passer cette vague outrancière, antisémite, raciste qui rode. Je crois que c’est un devoir primordial», a poursuivi le vieil homme, très applaudi. Avant lui, la Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) avait vivement réagi sur Twitter : «Arborer une étoile jaune fantaisiste, c’est se moquer des victimes de la Shoah. La Licra condamne fermement cette “minimisation outrancière”, par le biais de détournements, d’un crime contre l’humanité. Elle fait le lit du négationnisme.

Chalon dans la Rue se déguste aussi en cuisine syrienne

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C’est au 11 rue aux Fèvres, dans la rue, que Fouad Alsoufi vous proposera ses délicieux plats syriens végétariens plein de saveurs, de midi jusqu’à tard dans la nuit du mercredi au dimanche de Chalon dans la Rue.

Fouad, réfugié politique syrien, pays qu’il a quitté en 2013, est depuis mars 2020 traiteur. Il n’est plus un inconnu au niveau de la restauration, vu la qualité de ses plats. Peut-être, vous vous êtes fait livrer à domicile, peut-être avez-vous profité du restaurant Pixelles Pintxos, 42 rue aux Fèvres, que son amie Claire, stagiaire comme lui en cuisine il y a quelques temps, lui avait prêté du mercredi 23 juin à la fin de la semaine (Voir la vidéo ci-dessus). Ce mercredi-là, il avait invité ses amis, ses formateurs en cuisine et les bénévoles de Habitat et Humanisme qui l’ont beaucoup aidé à s’installer.

Si ce n’est pas encore le cas, alors, Tous, 11 rue aux Fèvres pendant Chalon dans la Rue.

Voir les Vidéos que CTV a consacré à Fouad

#VÉGÉTARIEN
#FALAFELLE
#TABOULÉ
#HOMMOUS
#BABAGANOUJ
#MAAMOULAUXDATTES
#GATEAUAUXPISTACHES
#chalondanslarue
www.cuisinesyriennechalon71.fr
 

Macron dans les Pyrénées pour suivre la 18e étape

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Emmanuel Macron continue de prendre le pouls du pays. Jeudi, il était sur une terre qu’il connaît bien, tout près de Bagnères-de-Bigorre. C’est là que le président passait ses étés lorsqu’il était enfant. C’est donc de manière assez décontractée qu’il est arrivé, dans la journée, à Sainte-Marie de Campan, village mythique de l’étape du Tour de France.

Sans cravate, il s’est attablé avec quelques producteurs locaux et s’est même laissé aller à entonner quelques notes en patois. Objectif : partager ce moment de liesse populaire, et montrer que le tourisme et l’économie reprennent. Emmanuel Macron a d’ailleurs annoncé la création d’un musée du Tour de France à Sainte-Marie de Campan. Un lieu qui s’inscrit dans un projet de développement du vélo made in France dans le département.

« Ca permettra de continuer à faire vivre la mythologie et les figures mythiques du Tour de France dans votre magnifique commune », a lancé le chef de l’État. « Vive le Tour de France, et on sera à vos côtés avec Business France ! ». Comme les grimpeurs, le président avance. Il pédale, mais toujours rattrapé par la crise sanitaire. À l’arrivée de l’étape, il devait visiter le vaccinobus qui suit toute la boucle du Tour. Le message aux Français est clair : « avancer, mais vacciné ».

Dernier défilé militaire du quinquennat Macron à Paris pour le 14 Juillet

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La France renoue mercredi avec la tradition du défilé militaire à l’occasion de sa fête nationale, des festivités présidées pour la dernière fois de son quinquennat par Emmanuel Macron. Cette année, un pass sanitaire ainsi que le port du masque étaient obligatoires pour pouvoir assister au spectacle.

C’est un moment d’unité bienvenu après autant d’épreuves. Le défilé militaire du 14 juillet s’est tenu ce mercredi à Paris, avec comme thème « Gagner l’avenir ». Un moment particulier pour Emmanuel Macron car c’est le dernier de son quinquennat. Il a suivi la cérémonie depuis la tribune présidentielle place de la Concorde, accompagné de son épouse Brigitte Macron et du gouvernement. Le moment était également marqué par la crise sanitaire du Covid-19. L’année dernière, le défilé avait été remplacé par une cérémonie statique, sans spectateurs.

Il a retrouvé cette année sa forme originelle. L’objectif était de montrer la volonté de surpasser les difficultés liées à la crise sanitaire. Hervé Grandjean, porte-parole du ministère des Armées, salue d’ailleurs l’hommage qui a été rendu à l’engagement de ces militaires dans ce contexte. L’édition 2021 a ainsi signé le retour des troupes, des drapeaux et des blindés sur les Champs-Elysées : 5.000 participants, 73 avions, 24 hélicoptères, 221 véhicules et 200 chevaux de la Garde républicaine ont participé au défilé.

Après s’y être opposé, Macron envisage une vaccination obligatoire pour tous

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Vaccinale obligatoire des soignants sous peine de sanction, pass sanitaire obligatoire pour les restaurants, bars, cinémas et les événements de plus de 50 personnes, tests PCR payant à l’automne… Le chef de l’État a annoncé, lundi, plusieurs mesures fortes destinées à endiguer une quatrième vague de Covid-19 de plus en plus inéluctable en raison de la propagation du variant Delta.  « C’est une nouvelle course de vitesse qui est engagée », a lancé Emmanuel Macron, évoquant « un été de mobilisation pour la vaccination ». Estimant indispensable de « vacciner un maximum de personnes, partout et à tout moment », le président de la République a annoncé que la vaccination sera désormais obligatoire pour tous les personnels soignants et non soignants travaillant au sein des cliniques, Ehpad, mais aussi les bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées. « Je sais que vous êtes prêts à cet engagement », a affirmé le chef de l’État. Celui-ci a précisé que les personnes concernées devront se faire vacciner avant le 15 septembre prochain. « À partir du 15 septembre, des contrôles seront opérées, et des sanctions prononcées. »

Par ailleurs, a-t-il ajouté, la question de la vaccination obligatoire pour tous pourrait se poser à terme. « En fonction de l’évolution de la situation, nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français, mais je fais le choix de la confiance et j’appelle solennellement tous nos concitoyens non vaccinés à aller se faire vacciner dès aujourd’hui au plus vite », a déclaré Emmanuel Macron. « Neuf millions de doses vous attendent dès aujourd’hui qui n’ont pas encore été injectées, et nos commandes continuent d’arriver. Que ce soit donc près de chez vous, sur votre lieu de vacances, avec ou sans rendez-vous, faites-vous vacciner ! »

Emmanuel Macron a également annoncé que « des campagnes de vaccination » contre le Covid-19 seront organisées « dès la rentrée » pour collégiens, lycéens et étudiants. « Pour les collégiens, les lycéens, les étudiants, des campagnes de vaccination spécifiques seront déployées dans les établissements scolaires dès la rentrée », a déclaré le président dans son allocution télévisée, alors que la vaccination est déjà ouverte à tous les enfants de 12 ans et plus depuis mi-juin, et qu’il s’agit d’accélérer.Pour éviter une baisse du taux d’anticorps chez certains, une campagne de rappel des personnes vaccinées les premières, en janvier et février, démarrera à partir de « début septembre », a annoncé Emmanuel Macron lors de son allocution. « Les rendez-vous pourront être pris dès les premiers jours de septembre », a-t-il ajouté.

De nouveau parmi les priorités de l’exécutif, la réforme des retraites, mise en suspens durant la crise du coronavirus, sera « engagée dès que les conditions sanitaires seront réunies », a indiqué Emmanuel Macron. « J’ai toujours tenu un langage de vérité. Oui, notre système est injuste. Avec 42 régimes différents, il entretient des inégalités majeures et il faudra aller vers plus de simplicité pour plus de justice. Et donc, les régimes spéciaux devront être supprimés pour les nouveaux employés dans ces secteurs », a-t-il développé. Concernant cette autre réforme contestée qu’est celle de l’assurance-chômage, dont certaines dispositions ont été suspendues par le Conseil d’État, Emmanuel Macron a affirmé qu’elle serait « pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre ». Cette entrée en vigueur correspond à une « volonté simple », a-t-il résumé : « On doit toujours bien mieux gagner sa vie en travaillant qu’en restant chez soi, ce qui n’est actuellement pas toujours le cas ».

Réforme des retraites: « la France n’y échappera pas » mais après 2022, selon Bayrou

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Le patron du MoDem et haut commissaire au Plan François Bayrou a estimé dimanche que la France « n’échapperait pas » à une réforme des retraites mais qu’elle ne devrait pas être menée « avant » l’élection présidentielle de 2022. « La France n’y échappera pas » avec « l’allongement de la durée de la vie, avec le raccourcissement des années au travail », a déclaré sur BFMTV M. Bayrou.

« Mais je ne crois pas qu’avant l’élection présidentielle, dans la fournaise d’une campagne présidentielle, on puisse conduire sereinement une réforme à son terme », a ajouté le président du Mouvement démocrate, réputé proche d’Emmanuel Macron.

Interrogé pour savoir si le chef de l’Etat allait l’écouter à ce sujet, il a répondu qu’Emmanuel Macron l' »écoutait plus souvent que vous ne le croyez ». A « titre personnel », le patron du MoDem a suggéré que les Français se prononcent sur cette réforme par référendum. « Le seul moyen d’éviter qu’une telle réforme bloque le pays, c’est de dire aux Français « c’est vous qui trancherez » par référendum, a-t-il dit.

A la veille d’une nouvelle allocution télévisée d’Emmanuel Macron, M. Bayrou a plaidé à nouveau en faveur « de la vaccination obligatoire pour tout le monde », alors que le gouvernement envisage de rendre la vaccination obligatoire pour les seuls soignants.

Les fumées de Thimothée

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Nouveau portrait, celui de Timothée, 17 ans, lycéen et fumeur de cannabis depuis l’âge de 14 ans. Le cannabis est un gros problème sociétal à la fois au niveau santé, car c’est bien une drogue, mais aussi au niveau trafic et commerce illégal dans les banlieues et autres avec à la clef beaucoup d’argent et d’insécurité… La vente et la consommation de cannabis sont illégales en France, le pays le plus répressif d’Europe en la matière. Politique efficace ? La réponse est non, puisque c’est le pays où la consommation augmente le plus, notamment au niveau des jeunes. En 2005, le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy nous promettait, déjà, de tout nettoyer au karcher. Petit problème, il avait sûrement oublié que le karcher, pour fonctionner, a besoin d’eau et que les dealers, très organisés et souvent les maîtres des lieux, avaient fermé les vannes…! L’estimation du chiffre d’affaires du marché des substances illicites en Europe en 2017, par type de drogue donne : Cannabis 11,6, Cocaïne 9,1, Héroïnes 7,4 (milliards)

À quand en France, un vrai débat sur ce problème sociétal et pas uniquement de grands tours de manches et de grandes  » criades « . ChalonTV va approfondir le sujet, car c’est un vrai sujet de santé publique. Nous allons organiser des plateaux, des interviews pour faire réfléchir, parler, débattre sur cette drogue et faire, si possible avancer la situation (il y a d’autres alternatives que la répression… l’éducation, la dépénalisation et la légalisation…!). Le témoignage de Timothée est le premier élément de cette enquête.

Selon le Dr Bouquet du Centre d’évaluation et d’information sur les pharmacodépendances et addictovigilance du CHU de Poitiers, les morts impliquant le cannabis1 ont augmenté entre 2012 et 2016. Sur cette période, la spécialiste dénombre 131 décès directs, dont 62 liés au seul cannabis, et 136 décès indirects, dont 73 avec cette unique drogue. Entre 2012 et 2017, 16 décès ont été notifiés spontanément, impliquant le cannabis seul ou en association avec le tabac et/ou l’alcool, hors drames. Bien sûr, le DR Bouquet n’a pas compté les morts entre gangs, pour posséder les lieux de vente (cf. Marseille…!).

Bien sûr, il y a le cannabis qui tue peu (ou pas selon d’autres sources1) et qui est illégal et dont la consommation et la vente sont réprimées. Mais si, pour ne pas être hypocrite, grande qualité française, on parlait aussi d’autres drogues l’égales et qui tuent à grande échelle et en toute légalité… le tabac, l’alcool… (même si leur vente est réglementée pour les mineurs et que des campagnes de sensibilisation sont organisées par le ministère…. avec une efficacité à démontrer…!)

L’alcool, qui tient haut le pavé dans nos supermarchés, est responsable de 41 000 décès par an : 30 000 chez l’homme, ce qui représente 13 % de la mortalité totale masculine, et de 11 000 décès chez la femme, soit 5 % de la mortalité totale. L’alcoolisme est la seconde cause de mortalité évitable, après le tabagisme qui occupe la première place. En effet, chaque année, le tabac est responsable d’environ 73 000 décès en France. Quant à l’alcool, il coûte la vie, directement ou indirectement, à 45 000 personnes par an. Parmi ces chiffres, l’alcool est complètement responsable de 23 000 décès (cancer des voies aérodigestives supérieures, par cirrhose ou par mort prématurée liée à l’alcoolodépendance) (Voir d’autres éléments sur l’alcool)

Notes 1 et 2

1- À maintes reprises, il a été démontré que le cannabis ne présentait aucun risque de décès par surdose. Ainsi, contrairement à l’héroïne, à l’alcool, à la cocaïne et à bon nombre d’autres drogues illégales (et de médicaments sur ordonnance !), consommer trop de cannabis ne saurait mettre en danger la vie d’un humain. Il est impossible d’établir la dose létale médiane du THC pour les humains, car les cas de décès sont inexistants.

2- Chiffres clés sur la consommation d’alcool en France métropolitaine (2020 Santé publique)

      • 23,6% des personnes de 18-75 ans dépassaient les repères de consommation en 2017
      • 11,7 litres par an et par personne de 15 ans et plus
      • 41 000 décès attribuables à l’alcool par an, dont 30 000 chez les hommes et 11 000 chez les femmes
      • 16 000 décès par cancer et 9 900 décès par maladie cardiovasculaire chaque année
      • 87% des 18-75 ans consomment de l’alcool au moins une fois par an
      • 26% des 65-75 ans déclarent une consommation quotidienne d’alcool
      • 13,4% des 18-24 ans déclarent au moins 10 ivresses par an
      • 10% des 18-75 ans consomment à eux seuls 58% de l’alcool consommé

Suite du Portrait de Thimothée

Le Cannabis, le cannabis en France

Le cannabis contient, en général, plus de 113 substances différentes, mais c’est le THC (tétrahydrocannabinol) qui provoque les effets psychoactifs recherchés par le consommateur. De nombreux dealers vendent du cannabis avec un taux de THC entre 10 et 15 %. En France, le CBD (voir reportage vidéo sur un magasin chalonnais vendant du CBD), autre composante du cannabis n’est pas classé comme stupéfiant. Le CBD est donc légal en France avec un taux de THC inférieur à 0,2 %. Depuis mars 2021, la ville de Chalon compte déjà 4 magasins vendant du CBD.

En France, le cannabis ((Beuh, shit, weed, marijuana…) )est la substance psychoactive la plus consommée après l’alcool, le tabac, la caféine et les médicaments psychotropes et le premier stupéfiant loin devant les champignons hallucinogènes, la cocaïne et l’ecstasy…

La consommation de cannabis en France représente 80 % de la consommation de l’ensemble des drogues. Près de 10 % de la population entre 14 et 64 ans consomme du cannabis au moins une fois par an, près de 3 % de façon quotidienne. Les jeunes Français de 16 ans sont les premiers consommateurs de cannabis en Europe. 18 millions de Français ont déjà expérimenté le cannabis au cours de leur vie. En 2017, en France, près de la moitié des adultes âgés de 18 à 64 ans déclaraient en avoir déjà consommé. C’est près de quatre fois plus en 30 ans.

Que dit la LOI 

La législation française en matière de cannabis est la plus stricte en Europe. En effet, cette drogue est illégale en France depuis 1970. Par ailleurs, le cannabis à usage médical est prohibé même si une évolution est à l’étude. Enfin, la loi ne distingue pas entre l’usage personnel et le trafic, comme c’est le cas dans certains pays.

La France compte 3952 points de vente de drogues identifiés

Ces dernières années, la position du gouvernement sur le cannabis s’est assouplie. Promesse de campagne du président Emmanuel Macron, l’amende forfaitaire est venue compléter l’arsenal législatif en 2018. Cette procédure permet à la police d’infliger une amende de 200 € aux consommateurs. Si cette amende est réglée sous 15 jours, elle est minorée à 150 €. Au-delà de 45 jours, le contrevenant se verra infliger une amende majorée à 450 €. Ce choix a été justifié par les coûts procéduraux élevés qu’entraînait la parution systématique des contrevenants devant les tribunaux, mais ne constitue en aucun cas une dépénalisation puisque les infractions liées au cannabis peuvent toujours entraîner des poursuites pénales.

Cette procédure a néanmoins le mérite de réaligner la législation française sur celle de ses voisins allemands et italiens. De ce fait, la nécessité de se rendre à l’étranger pour se procurer de la drogue est réduite. Cependant, d’autres pays voisins autorisent quant à eux l’usage récréatif du cannabis, comme la Belgique, le Luxembourg ou la Suisse.

Le trafic de cannabis peut lui déboucher sur la réclusion criminelle à perpétuité (30 ans) et 7,5 millions d’euros d’amende. Vendre illégalement de la drogue est un crime. La loi française distingue clairement l’utilisateur, considéré comme un patient plus que comme un délinquant, qui obéit au Code de Santé Publique, et le dealer qui vend de la drogue en plus de sa possible propre consommation, considéré comme un trafiquant et répondant au Code Pénal. En pratique, les jugements sont rarement aussi graves et les poursuites aussi systématiques que la loi le prescrit.

Réflexion sur le Cannabis en France, pays de l’escargot

La réflexion sur la consommation du cannabis en France, avance à pas d’escargot. Le problème est toujours là avec une progression de la consommation notamment avec les jeunes avec des produits de plus en plus coupés avec des substituts toxiques. Devant ce constat d’échec patent de la politique menée depuis des dizaines d’années (on ne change pas une politique qui échoue semble est la doctrine depuis très longtemps), 5 députés ont déposé, il y a quelques mois un projet de loi pour légaliser la vente du cannabis (ce qui va beaucoup plus loin que la dépénalisation). Le député membre du groupe « Libertés et territoires » François-Michel Lambert a, le 4 mai 2021, dénoncé « l’échec total du répressif et de la prohibition en France », alors que selon lui, « d’autres pays ont fait le choix d’affronter le problème plutôt que la politique de l’autruche ». D’autre part l’enquête parlementaire présentée par la rapporteuse de la majorité LAREM – chargée de la thématique « cannabis récréatif » – Caroline Janvier – va dans le même sens. Cette dernière a souligné en préambule que « la politique répressive menée par la France depuis 1970 coûte cher et mobilise à l’excès les forces de l’ordre sans pour autant contribuer, même de manière marginale, à la résorption de l’usage et du trafic de cannabis ». La commission préconise, elle aussi, la légalisation.

Nous rappelons donc que fumer du cannabis est illégal. Il nous paraît utile, cependant, d’entendre tout le monde. Nous proposons bientôt, soit un débat, soit des émissions plateau sur le problème du cannabis à la fois le côté sanitaire, social, éducatif, mais aussi le côté mafieux, de la vente parallèle par des dealers qui se font beaucoup d’argent sur le dos de notre jeunesse et qui font vivre beaucoup de banlieues. Le cannabis est un problème sociétal très grave, il est temps, enfin, de se mettre à réfléchir et à prendre de vraies décisions et non de faire des compromissions.

Premier volet de cette réflexion : la parole est donnée à Timothé, jeune consommateur de cannabis. Il parle de son rapport à cette drogue, de sa façon de s’approvisionner, puisque le cannabis est bien une drogue.

La sénatrice Benbassa se « met en retrait » du groupe écologiste après des accusations de harcèlement

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La sénatrice EELV Esther Benbassa a annoncé jeudi soir se mettre « en retrait » du groupe écologiste du Sénat dont elle est la vice-présidente, après des accusations de harcèlement par des anciens collaborateurs cités dans une enquête de Mediapart.

« En accord avec le groupe, je me mets en retrait jusqu’en septembre », a annoncé Mme Benbassa à l’AFP à l’issue d’une réunion du groupe, convoquée à la suite de l’article du média en ligne. »Esther Benbassa se met en retrait du groupe le temps d’étudier les suites à donner conformément à notre règlement intérieur », a pour sa part indiqué le groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires dans un communiqué.

« Nous prenons toute la mesure des accusations portées », ajoute le groupe. « Les témoignages d’anciens collaborateurs et collaboratrices de la sénatrice sont extrêmement graves et traduisent une grande souffrance au travail. Nous leur apportons tout notre soutien ».

Dans son enquête, Mediapart rapporte les témoignages de huit anciens collaborateurs et six anciens étudiants que l’élue employait à l’École pratique des hautes études.Tous évoquent un climat de « terreur » instauré par la sénatrice, fait de pressions, de chantage à l’emploi et d’humiliations systématiques, souvent à l’occasion de mails, individuels ou collectifs, et de SMS consultés et retranscrits en partie par Mediapart.

Une ancienne collaboratrice l’accuse en particulier d’avoir tenté de lui faire reporter une opération médicale importante aux poumons sous prétexte d’un agenda politique chargé au moment de la réforme des retraites, en 2020. Un autre lui reproche d’avoir fait pression pour qu’il vienne travailler au cabinet en plein confinement et alors que les règles du Sénat stipulaient que la présence sur place ne devait être qu’exceptionnelle.