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Sarkozy n’ira pas soutenir Pécresse à son meeting de la porte de Versailles

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Pour son dernier meeting en Île-de-France, ce dimanche, Valérie Pécresse a choisi un endroit fort en symboles : le Parc des expositions de la porte de Versailles. Là où Jacques Chirac avait fondé le RPR et surtout un lieu qu’affectionne Nicolas Sarkozy. C’est notamment ici que ce dernier avait officialisé sa candidature, le 14 janvier 2007, en ouverture de sa campagne victorieuse. Si Sarkozy n’a toujours pas pris la parole publiquement pour évoquer son vote du premier tour cette année, c’est en toute logique que le camp Pécresse l’a convié à la grand-messe de son ex-ministre.

Mais voilà : si de nombreux soutiens politiques seront présents pour pousser la présidente d’Île-de-France dans la dernière ligne droite, l’ancien président de la République, lui, ne s’y rendra pas. « Il a choisi d’être dans une forme de distance dans cette campagne, qui se déroule dans un contexte très particulier », fait savoir son entourage, en écho, notamment au désordre international engendré par la guerre en Ukraine.

Sait-on s’il fera malgré tout connaître sa préférence avant le 10 avril prochain ? Ce coup-ci, silence rue de Miromesnil. Une manière polie de laisser comprendre qu’on a peu de chance de voir le dernier président de la République issu du parti de droite adouber la candidature de son ancienne ministre. Encore récemment, les nombreux sarkozystes historiques qui soutiennent et font campagne auprès de Valérie Pécresse répétaient pourtant, comme un mantra : « Je ne l’imagine pas ne pas soutenir sa famille politique. » Désormais, chez LR, ils sont aussi nombreux à espérer qu’il n’appelle pas à voter pour Emmanuel Macron avant le premier tour de l’élection. Ce que les plus pessimistes considèrent déjà comme une forme de clémence de la part de Nicolas Sarkozy qui a pu avoir des mots durs en privé contre Pécresse.

Interrogée par Le Parisien sur le fait de savoir si elle avait fait le deuil de ce soutien encore prestigieux à droite (malgré sa condamnation en septembre dans l’Affaire Bygmalion, dont il a fait appel), la candidate avait répondu : « J’ai été fière d’être sa ministre et j’ai beaucoup appris à ses côtés. Aujourd’hui, je trace ma route. »

L’affaire McKinsey embarrasse Emmanuel Macron

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Autrefois inconnu du grand public, le nom de McKinsey s’est imposé en quelques mois dans le débat politique français. Le recours du gouvernement à ce cabinet américain pour l’épauler dans la politique de vaccination contre le Covid-19 avait déjà suscité la polémique en janvier 2021. Mais c’est un rapport récent du Sénat, qui dénonce l’emprise des cabinets de conseil sur l’appareil d’Etat, avec un coût considérable pour les finances publiques, qui a attisé les braises. Au point que certains opposants y voient un « McKinseyGate », dont il faudrait tenir responsable le président Macron.

Si McKinsey n’a pas joué de rôle officiel dans la campagne du candidat Macron en 2017, plusieurs consultants ou « ex » du cabinet s’y sont investis sur leur temps libre, à l’image de Karim Tadjeddine (actuel patron de la branche « secteur public » du cabinet), Eric Hazan (l’un des dirigeants de la branche numérique) ou Guillaume de Ranieri (responsable du secteur aérospatial et défense).

Après la victoire, certains de ces consultants ont rejoint des postes d’influence au sein de la macronie. Ariane Komorn a ainsi quitté McKinsey, où elle travaillait depuis 2014, pour devenir cheffe du pôle engagement de La République en marche, en juin 2017. Si cette dernière a quitté le parti présidentiel en 2021, ce n’est pas le cas de Paul Midy (passé par McKinsey de 2007 à 2014), qui en est le directeur général depuis 2019. Un autre consultant, Mathieu Maucort, chez McKinsey de 2013 à 2016, a ensuite été directeur de cabinet adjoint du secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi.

Depuis les révélations sur le rôle joué par McKinsey pendant la crise sanitaire, beaucoup soupçonnent un favoritisme de la part du président de la République à l’égard du cabinet américain. Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, s’est, par exemple, interrogé sur « un traitement de faveur pour ce cabinet par rapport à d’autres », en rétribution du rôle joué par certains de ses consultants pendant la campagne de M. Macron. Emmanuel Macron s’en est vigoureusement défendu, le 27 mars :

Rappelons d’abord que l’influence de McKinsey sur la sphère publique ne remonte pas au mandat de l’actuel chef de l’Etat. On ne dispose pas de données aussi détaillées sur les quinquennats précédents, mais on sait, par exemple, que le cabinet américain travaillait déjà pour le gouvernement alors que Nicolas Sarkozy et François Hollande étaient présidents.

Sondage : derrière Macron, Le Pen continue sa progression

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Marine Le Pen confirme sa progression depuis le début du mois de mars, toujours deuxième au premier tour de la présidentielle loin derrière Emmanuel Macron, tandis que Jean-Luc Mélenchon monte, bon troisième (14%), devant Éric Zemmour, selon un sondage publié lundi. L’enquête Ipsos/Sopra Steria pour Le Monde, la fondation Jean-Jaurès et le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) a été réalisée la semaine précédant l’entrée lundi dans la campagne officielle et le respect du principe d’égalité stricte du temps de parole.

La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen est créditée de 17,5% des intentions de vote au premier tour, gagnant 1,5 points par rapport à la précédente enquête du même institut au milieu du mois (16%). Emmanuel Macron reste largement en tête (28%) mais continue sa décrue (-1 point). Jusque-là stable, Jean-Luc Mélenchon (Union populaire) s’élève au-dessus du candidat d’extrême droite Eric Zemmour (Reconquête!) à 14% (+2 points) tandis que les intentions de vote pour ce dernier s’érode (11,5%, -1,5). La candidate LR Valérie Pécresse ralentit sa chute, à 10% (-0,5 point).

Zemmour fait le plein au Trocadéro

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Éric Zemmour a mobilisé en masse, ce dimanche, sur la place du Trocadéro à Paris. L’occasion, pour ce qui pourrait constituer son dernier grand discours de campagne, d’appeler de nouveau à l' »union des droites », qu’il a souvent appelée de ses voeux. Tout en égratignant ses différents adversaires. « Vous êtes 100.000 », a affirmé victorieusement le candidat de Reconquête! devant une rangée de drapeaux bleu-blanc-rouge. Si ce chiffre n’est pas vérifiable, les images fournies par les équipes du prétendant à l’Élysée ont montré une foule compacte présente devant la scène montée à cette occasion. Les moyens ont été mis sur la table pour ce dernier grand meeting de la campagne d’Éric Zemmour: un million d’euros de budget, pour un symbole fort avec la Tour Eiffel en arrière-plan. Un lieu qui avait déjà accueilli les meetings des candidats de droite, François Fillon en 2017 et Nicolas Sarkozy en 2012.

Lors de son discours, l’ancien polémiste a notamment renouvelé son appel à l’union des droites, en s’adressant à ses « amis » de droite. Le candidat a ainsi tendu la main à plusieurs personnalités des Républicains et du Rassemblement national. « Oui, j’aurai besoin d’Éric Ciotti », a débuté Éric Zemmour, avant de le faire applaudir: « Oui, j’aurai besoin de François Xavier Bellamy, de Laurent Wauquiez, de Nadine Morano, de Jordan Bardella. C’est l’idée que je me fais de l’union des droites », a-t-il martelé. Pour rappel, le candidat d’extrême droite a déjà rassemblé dans ses rangs Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen, Nicolas Bay, du Rassemblement national, ou encore Guillaume Peltier, des Républicains.

« Je suis le seul candidat de droite dans cette élection », a par ailleurs lancé Éric Zemmour, comme pour écarter ses concurrentes Marine Le Pen, en hausse dans les sondages ces dernières semaines, et Valérie Pécresse, des Républicains. La première a été qualifiée de « socialiste », tandis que la seconde serait une « centriste ». Bien que sa campagne est en perte de vitesse depuis plusieurs semaines, le candidat Reconquête! s’est présenté comme principal rival du candidat-président Emmanuel Macron, renouvelant son appel aux électeurs LR et RN: « Ceux qui en ont assez de voir leurs idées trahies, je vous tends la main. »

Un meeting qui a également été marqué par une séquence, qui a tout de suite fait bondir la majorité et certains personnalités politiques: au moment où le bilan du président sortant en matière de sécurité a été évoqué, une partie de la foule a scandé « Macron assassin!« . Sans être interrompue.

Un millier d’hommes envoyés en Ukraine en soutien à Poutine par Kadyrov

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Les Tchétchènes ont acquis une réputation de féroces guerriers, depuis les deux guerres qui les ont opposés à la Russie, la première de 1994 à 1996 et la seconde de 1999 à 2014.

Il s’agit du conflit le plus violent qu’aient connu l’Europe et l’ex-URSS depuis la Seconde Guerre mondiale.

Ces guerriers sont actuellement présents en Ukraine des deux côtés de la ligne de front. Les Tchétchènes réfugiés en Ukraine depuis les guerres qui ont ravagé leur pays soutiennent les forces armées de ce pays. Leur implication est presque passée inaperçue. En revanche, l’annonce en grande pompe le 25 février 2022 de l’envoi des troupes de Ramzan Kadyrov en Ukraine pour combattre aux côtés de l’armée russe a fait grand bruit dans les médias occidentaux.

Ramzan Kadyrov, président de la République de Tchétchénie depuis 2007, affirme par ailleurs être lui-même présent en Ukraine. Fidèle parmi les fidèles de Vladimir Poutine, il a ramené la Tchétchénie dans le giron de la Fédération de Russie en utilisant la terreur comme arme de gouvernement. Il est à la tête de plusieurs dizaines de milliers d’hommes, surnommés les Kadyrovtsy. Aucune autre entité fédérée de la Fédération de Russie n’est dotée d’une telle force armée. Même si les Kadyrovtsy sont membres de la Garde nationale russe, ils restent sous le seul commandement du président et major-général Kadyrov.

Eurêka, la Maîtrise St Charles slame

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Vendredi 18 mars, au collège St Dominique de Chalon, ultime répétition entre la Maîtrise St Charles et le slameur lyonnais Eurêka en vue du concert du vendredi 25 dans le théâtre du Port Nord « Le mystère de la chambre rose » et autres histoires (une douzaine).

Interview du slameur lyonnais Eurêka, du Maître de Coeur de la Maîtrise, Thibaut Caster et vidéo de la répétition avec une partie de la Maîtrise (6e et 5e)

 

 

Dès son adolescence, Eurêka (nom de scène) s’intéresse au rap français des années 1990 : IAM, Sniper, NTM, Diam’s, Sinik, Youssoupha…
À trente-et-un ans, il monte sur scène, après avoir quitté son métier de journaliste radio, sans aucun réseau, sans aucune formation, sans membres de sa famille dans le métier.

De la vidéo est projetée derrière lui pendant son  concert. Une véritable mise en images de ses textes. « C’est un concept un peu particulier : chacun de mes morceaux raconte une histoire et à la fin de l’histoire, il y a un twist, un retournement de situation » explique-t-il. Un twist qui permet de revoir la vidéo, avec un œil nouveau. Des sujets qui parlent à tous, des mots qui fédèrent. Le morceau intitulé « Le mystère de la Chambre rose » est celui de ses titres qui rencontre le plus de succès. « Je suis assez fier du twist final. Une personne sur dix devine la chute. »

« Je m’éveille aujourd’hui dés le lever du soleil, après une douce nuit de repos et de sommeil dans une petite chambre à aucune autre pareille. Une chambre toute rose, aux nuances de vermeil … ». C’est ainsi que débute « La chambre rose », l’un de ses titres qui rencontre le plus de succès. « Je suis assez fier du twist final. Une personne sur dix devine la chute. »

 

Rencontre Lycéens et Restos du Coeur

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Les organisateurs du Festival des lycéens 71 (FDL 71) rencontrent, ce samedi matin 19 mars, dans leurs locaux des Restos des Prés St Jean, les bénévoles des Restos du cœur de Chalon. Rappelons que la FDL donne 3 concerts au profit des restos. Le premier a lieu à Chalon à la salle Marcel Sembat le mercredi 23 mars.

Les Restos, à Chalon, pendant cette campagne d’hiver (qui vient de finir), ce sont 650 familles et 1500 personnes aidées par semaines, dont 60% de bénéficiaires seuls (jeunes, retraités, familles monoparentales). La situation empire d’année en année. Les Restos, c’est bien sûr une aide alimentaire indispensable, mais c’est aussi des dons de vêtements, de produits pour bébé (70 bébés inscrits), de l’aide à la personne (écoute, recherche d’emploi, aide administrative…), des cours de français, des livres, et enfin, pour que toutes et tous restent belles (beaux), de la coiffure.

Adresse : 1Ter Rue Winston Churchill, 71100 Chalon-sur-Saône

Le candidat Macron présente son programme

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Jeudi 17 mars, le président sortant, candidat à sa réélection, a présenté son programme – une trentaine de mesures – lors d’une conférence de presse aux Docks de Paris, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Réforme du RSA, âge légal de départ à la retraite à 65 ans, transformation de Pôle emploi, lutte contre les inégalités… Emmanuel Macron a développé pendant plus d’une heure trente son projet qu’il évalue à « 50 milliards d’euros » d’ici à 2027 et à « 15 milliards de baisse d’impôts pour les entreprises et les ménages ». Le corps de son programme, soit une centaine de mesures, sera détaillé dans un fascicule de 24 pages qui va être envoyé par courrier à quelque 6 millions de foyers ce week-end.

« Changer de méthode collectivement. » Emmanuel Macron a assuré que l’école et la santé seraient « deux chantiers majeurs » de son second quinquennat, s’il était réélu, en promettant une « nouvelle méthode » basée sur « une large concertation ». Dans le cadre d' »un pacte nouveau pour les enseignants », « il faudra poursuivre de manière significative l’augmentation des rémunérations », qui sera liée à « la définition de nouvelles missions », selon Emmanuel Macron. Des mesures seront prises pour garantir le « remplacement des professeurs absents parce que nous devons à nos élèves et à leurs parents l’intégralité des heures d’enseignement ».

Dans le chantier de la santé, « nous devons réussir à aller beaucoup plus loin, plus vite et plus fort », notamment en renforçant « la politique de prévention », « la simplification de l’hôpital et de sa gouvernance » et l’amélioration de « l’accès aux soins en urgence ». Emmanuel Macron souhaite recruter « 50 000 infirmiers et aides-soignants » dans les Ehpad et renforcer « les contrôles pour pouvoir lutter contre les pratiques inhumaines et dégradantes ». Le chef de l’Etat s’engage également à organiser « un renfort massif dans les déserts médicaux avec des permanences ponctuelles dans les territoires les moins dotés, le développement des téléconsultations, réguler davantage l’installation… »

« Nous devons travailler plus », a martelé Emmanuel Macron. Ce dernier vise, s’il est réélu, le « plein emploi » dans les cinq ans, grâce à des réformes « favorisant le retour à l’emploi » des chômeurs. Un objectif « atteignable » au vu de la baisse du chômage depuis 2017, selon lui. Pour y parvenir, le candidat propose une nouvelle réforme de l’assurance-chômage et une transformation de Pôle emploi, rebaptisé « France Travail », dont la logique sera celle du guichet unique.

Emmanuel Macron souhaite aussi une réforme du RSA avec « un meilleur équilibre des droits et devoirs » et « l’obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine » à une activité facilitant l’insertion professionnelle. « Les bénéficiaires du RSA ont en quelque sorte été les victimes de notre mauvaise organisation collective et notre nation s’est organisée d’abord en divisant les compétences », a déploré le président sortant, en estimant que « personne ne considère que [la] dignité est reconnue, respectée, avec une prestation ». Emmanuel Macron s’est aussi engagé à faire verser les aides sociales « à la source », de manière automatique, ce qui selon lui bénéficierait aux « 20 millions de Français » qui touchent le RSA, la prime d’activité, des aides au logement ou des allocations familiales.

Le président sortant a confirmé son souhait, comme cela avait été déjà évoqué par la presse, de relever progressivement l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Il a acté l’abandon de sa réforme de 2017 qui n’avait pas pu voir le jour avec le surgissement de la pandémie.  Emmanuel Macron a ensuite plaidé pour un investissement massif en faveur de l’indépendance agricole et productive de la France. Il veut ainsi une loi pour la formation et l’installation des agriculteurs afin de renouveler les générations. Le candidat propose aussi d’investir 30 milliards d’euros dans les secteurs d’avenir.

Concernant l’indépendance énergétique, il se fixe comme objectif d' »être la première grande nation à sortir de la dépendance au gaz, au carbone et au charbon ». Il a rappelé les moyens mis en œuvre pour cela : six nouveaux réacteurs nucléaires et la mise à l’étude de huit nouveaux, la puissance solaire multipliée par dix et la construction de 50 parcs éoliens en mer. Il veut aussi développer des filières 100% françaises en matière d’éolien, de solaire et de véhicules électriques. Le candidat s’engage également à rénover 700 000 logements par an.

« Nous devons continuer à gagner en flexibilité et en adaptabilité pour nos armées. » Emmanuel Macron a débuté sa conférence de presse par ses propositions en matière de défense et de citoyenneté. Il veut ainsi « remobiliser les différents leviers de l’engagement ». Cela passe par une généralisation du Service national universel (SNU), mais aussi par « une augmentation des réservistes, qui seront doublés pour les militaires ». Le président sortant propose également de « pouvoir mettre en place un plan de mobilisation civile pour renforcer notre résilience », ce qui selon lui « passera par un renforcement des stocks stratégiques de la nation, par un recensement des compétences des Français volontaires pour être mobilisés en cas de crise grave, mais aussi des capacités des entreprises clés ».

Le candidat souhaite par ailleurs « que nous puissions poursuivre la généralisation du service civique » pour les jeunes, « qui là aussi vient conforter et renforcer la résilience de la nation, [pour] mieux nous défendre face aux crises par un engagement militaire de sécurité intérieure mais aussi civile ». Le président sortant a ensuite développé toute une série d’aides et de réformes pour des catégories spécifiques de la population. Il a, par exemple, promis, s’il est réélu, une « augmentation de 50% de l’allocation de soutien pour les mères célibataires », de 116 à 174 euros par enfant, et la création d’un « droit à la garde d’enfants opposable ». Il veut également alléger les droits de succession et baisser les cotisations pour les indépendants, d’un montant de 550 euros par an pour une personne ayant un revenu équivalent au smic.

Emmanuel Macron a par ailleurs confirmé la suppression de la redevance audiovisuelle et annoncé la réforme du compte épargne temps. Le candidat a aussi détaillé toute une série de mesures à l’égard des seniors. La pension minimale pour une carrière complète sera portée à 1 100 euros pour les retraités. « Une réforme très ambitieuse pour l’autonomie » sera aussi menée en cas de réélection. Sur le modèle de ma Prim’Renov, le candidat promet ma Prim’Adapt afin d’adapter son logement à son niveau d’autonomie.  Par ailleurs, Emmanuel Macron a fermé la porte à l’instauration de la gestation pour autrui. Sur la fin de vie, il propose une « convention citoyenne » avant un hypothétique examen par le Parlement.

C’est la dernière partie de son projet : « le pacte républicain ». Le candidat a notamment évoqué une future loi d’orientation et de programmation pour le ministère de l’Intérieur avec la création de 200 brigades de gendarmerie, le doublement de la présence des forces de sécurité intérieure ou le recrutement de 1 500 cyber-patrouilleurs. En matière de justice, Emmanuel Macron veut embaucher 8 500 magistrats et personnels de justice. Concernant « la maîtrise des frontières », le président sortant souhaite un système « qui fera que le refus d’asile vaudra obligation de quitter le territoire français ». Il désire aussi « refonder le modèle d’intégration républicain » et propose, par exemple, que les titres de séjour de longue durée soient conditionnés à un examen de français et à une insertion dans l’emploi.

Sur l’aspect institutionnel, dont il a confessé ne pas avoir réussi à mettre en œuvre son projet faute d’accord politique sur le sujet, Emmanuel Macron a promis « une commission transpartisane ». Cette commission aura pour but de « rénover nos institutions ». Le candidat s’est notamment dit toujours « favorable à plus de proportionnalité ».

Sondage de la présidentielle : Macron perd des plumes, Lassalle dépasse Hidalgo

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Emmanuel Macron perd un point dans notre sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio. Il reste néanmoins en tête avec 30% des intentions de vote, loin devant Marine Le Pen stable à 18%.

La volonté d’Emmanuel Macron de ne pas débattre avant le premier tour de l’élection présidentielle lui joue-t-elle des tours ? Son passage mitigé lors de la soirée «La France face à la guerre» lundi soir a en tout cas eu un effet négatif, si l’on en croit notre sondage quotidien de la présidentielle en temps réel Ifop-Fiducial . Le président de la République perd 1 point pour retomber à 30% des intentions de vote au premier tour. Pas de panique pour le chef de l’Etat : il conserve douze points d’avance sur la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen stable à 18% et dix-sept sur le troisième Eric Zemmour, qui regagne 0,5 point pour atteindre 13%. Respectivement quatrième et cinquième de notre consultation, Jean-Luc Mélenchon (12%) et Valérie Pécresse (11%) sont stables.

A gauche, Yannick Jadot reprend lui aussi un demi-point pour atteindre 5,5% des intentions de vote. L’écologiste a la plus faible sureté des choix (40%) des six candidats au-dessus de la barre des 5%. Si la candidate socialiste Anne Hidalgo est stable à 2% des intentions de vote, elle est désormais dépassée par le centriste Jean Lassalle, qui a pourtant déclaré qu’il pourrait se retirer de la course à la présidentielle. Les personnes sondées prêtes à voter pour la maire de Paris sont de surcroit que 38% à être sûres de leur choix. Peut-être marquée au fer rouge par son étiquette parisienne, Anne Hidalgo ne convainc pas les électeurs des classes populaires et surtout les jeunes, avec 0% chez les moins de 24 ans.

Lavrov déclare que la neutralité de l’Ukraine est sérieusement discutée

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La neutralité de l’Ukraine est au coeur des négociations russo-ukrainiennes pour mettre fin à l’offensive militaire russe dans ce pays, a indiqué ce mercredi 16 mars le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Mais l’Ukraine a ses exigences et ne compte pas transiger.  “Le statut neutre (de l’Ukraine) fait l’objet de discussions sérieuses et c’est en lien avec les garanties de sécurité” que réclament également Kiev et Moscou, a dit Sergueï Lavrov dans un entretien au média russe RBK. “C’est ce qui est discuté actuellement dans les négociations, il y a des formules très concrètes qui je pense sont proches d’un accord”, a-t-il ajouté, tout en relevant que les pourparlers “ne sont pas faciles”.

Un autre responsable russe a évoqué un statut comparable à celui de la Suède et de l’Autriche, deux pays respectivement neutre et non aligné mais ancrés dans la sphère géopolitique occidentale.   Mais l’Ukraine a de son côté demandé des “garanties de sécurité absolues” face à la Russie tout en rejetant cette idée d’un modèle de “neutralité suédois ou autrichien” avancée par Moscou. “L’Ukraine est maintenant en état de guerre directe avec la Russie. Par conséquent, le modèle ne peut être qu’‘ukrainien’”, a déclaré un des négociateurs ukrainiens Mykhaïlo Podoliak dans des commentaires publiés par la présidence. Il précise vouloir des “garanties de sécurité absolues” face à la Russie et dont les signataires s’engageraient à intervenir du côté de l’Ukraine en cas d’agression.

Cela signifie que les signataires des garanties ne restent pas à l’écart en cas d’attaque contre l’Ukraine comme c’est le cas aujourd’hui, mais qu’ils prendront une part active au conflit aux côtés de l’Ukraine” et lui fourniront “immédiatement” les armes nécessaires, a détaillé Mykhaïlo Podoliak.  Kiev réclame également l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine en cas d’offensive contre son territoire, a-t-il ajouté.

Le statut neutre de l’Ukraine implique qu’elle renonce à rejoindre l’Otan. Or mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé qu’il fallait “reconnaître” que son pays ne rejoindrait jamais l’Alliance atlantique.  Ce dossier est un des motifs avancés par la Russie pour justifier son offensive en Ukraine, Moscou considérant l’Alliance comme une menace existentielle. Selon la partie ukrainienne, des “contradictions profondes” persistent dans les pourparlers russo-ukrainiens qui se poursuivent ce mercredi. Mais un “compromis” est encore possible, a estimé mardi un conseiller du président ukrainien, Mykhaïlo Podoliak.