Zemmour fait le plein au Trocadéro

0
632

Éric Zemmour a mobilisé en masse, ce dimanche, sur la place du Trocadéro à Paris. L’occasion, pour ce qui pourrait constituer son dernier grand discours de campagne, d’appeler de nouveau à l' »union des droites », qu’il a souvent appelée de ses voeux. Tout en égratignant ses différents adversaires. « Vous êtes 100.000 », a affirmé victorieusement le candidat de Reconquête! devant une rangée de drapeaux bleu-blanc-rouge. Si ce chiffre n’est pas vérifiable, les images fournies par les équipes du prétendant à l’Élysée ont montré une foule compacte présente devant la scène montée à cette occasion. Les moyens ont été mis sur la table pour ce dernier grand meeting de la campagne d’Éric Zemmour: un million d’euros de budget, pour un symbole fort avec la Tour Eiffel en arrière-plan. Un lieu qui avait déjà accueilli les meetings des candidats de droite, François Fillon en 2017 et Nicolas Sarkozy en 2012.

Lors de son discours, l’ancien polémiste a notamment renouvelé son appel à l’union des droites, en s’adressant à ses « amis » de droite. Le candidat a ainsi tendu la main à plusieurs personnalités des Républicains et du Rassemblement national. « Oui, j’aurai besoin d’Éric Ciotti », a débuté Éric Zemmour, avant de le faire applaudir: « Oui, j’aurai besoin de François Xavier Bellamy, de Laurent Wauquiez, de Nadine Morano, de Jordan Bardella. C’est l’idée que je me fais de l’union des droites », a-t-il martelé. Pour rappel, le candidat d’extrême droite a déjà rassemblé dans ses rangs Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen, Nicolas Bay, du Rassemblement national, ou encore Guillaume Peltier, des Républicains.

« Je suis le seul candidat de droite dans cette élection », a par ailleurs lancé Éric Zemmour, comme pour écarter ses concurrentes Marine Le Pen, en hausse dans les sondages ces dernières semaines, et Valérie Pécresse, des Républicains. La première a été qualifiée de « socialiste », tandis que la seconde serait une « centriste ». Bien que sa campagne est en perte de vitesse depuis plusieurs semaines, le candidat Reconquête! s’est présenté comme principal rival du candidat-président Emmanuel Macron, renouvelant son appel aux électeurs LR et RN: « Ceux qui en ont assez de voir leurs idées trahies, je vous tends la main. »

Un meeting qui a également été marqué par une séquence, qui a tout de suite fait bondir la majorité et certains personnalités politiques: au moment où le bilan du président sortant en matière de sécurité a été évoqué, une partie de la foule a scandé « Macron assassin!« . Sans être interrompue.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.