Emmanuel Macron va tenter de la remettre en marche mercredi, lors du Conseil des ministres de rentrée. Avec vigilance mais en tentant de retrouver le rythme du début de son quinquennat, infernal. Pour le président de la République, il s’agit de renouer avec le fil d’un récit interrompu par l’enchaînement de l’affaire Benalla, des démissions successives de Nicolas Hulot et de Gérard Collomb puis de la longue crise des «gilets jaunes».

Après des mois de consultation et d’hésitations, le chef de l’État vient enfin de se doter d’un nouveau directeur de la communication de l’Élysée, Joseph Zimet. Un poste stratégique dans la perspective de l’«acte II» du quinquennat. C’est à l’issue du grand débat national et pour répondre à la colère des «gilets jaunes» qu’Emmanuel Macron l’avait lancé. Il veut désormais le faire entrer dans «une phase d’accélération», selon l’Élysée.

Entre la réforme des retraites, l’ouverture de la PMA pour toutes, les lois bioéthiques, la loi antigaspillage, la loi engagement et proximité pour simplifier le mandat des maires ou la préparation du budget, le programme du gouvernement est chargé et potentiellement conflictuel. D’autant que d’autres conflits couvent. Les syndicats de fonctionnaires dénoncent comme un «mauvais coup»la réforme de la fonction publique promulguée début août. La colère gronde chez les urgentistes et les enseignants contestent toujours la réforme du lycée et du bac. Cela sans oublier le feu qui couve toujours chez les «gilets jaunes».

Mais pas question pour le chef de l’État de s’exposer autant que durant la première partie de son mandat. Pour cette rentrée, c’est son premier ministre, Édouard Philippe, qu’il envoie en première ligne, notamment pour pousser les feux sur l’écologie.

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