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Loi sécurité globale : les opposants dénoncent et interpellent le Préfet du département

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Nouveau rassemblement ce mardi 16 mars 2021, entre 16 h et 17 h, devant la Sous-Préfecture, à l’initiative des organisations associatives, syndicales et des formations politiques opposées à la loi sécurité globale. Fidèles à leur ligne, les opposants ont demandé au secrétaire général de la Sous-Préfecture de l’arrondissement, le retrait de la loi. Par l’intermédiaire des porte-paroles de « Sud Solidaires » et de la F.S.U, les opposants ont dénoncé les propos du Préfet de Saône-et-Loire. Ce dernier, à l’issue de la dernière manifestation départementale s’étant déroulée à Chalon, a rappelé aux organisateurs le non-respect de certaines consignes : non-port du masque et absence de distance entre « certains participants »…

Philippe Janet (L.D.H) et Pascal Poyen (Sud)

« IL N’Y A PAS EU DE DÉBORDEMENT LE 27 FÉVRIER »

Pascal Poyen (Sud Solidaires) n’a pas manqué d’évoquer la lettre adressée aux organisateurs par le représentant de l’État dans le département. « Il n’y a pas eu de débordement le samedi 27 février dernier. Des jeunes “teufeurs” ont rejoint notre mouvement, quelques-uns ont baissé le masque comme d’autres pourraient le faire pour déguster une barbe à papa lors d’une fête foraine » a constaté le syndicaliste. Des propos encore plus incisifs ont été tenus par le représentant de la F.S.U, Pierre Laine a noté  « Nous étions 600, le mouvement n’a pas faibli, c’est ce qui déplaît au Préfet. Les libertés fondamentales ne sont pas négociables » a déclaré le responsable syndical.

ASSOCIATIFS, SYNDICALISTES ET POLITIQUES à L’UNISSON

Francine Chopard ( PRG)

Tour à tour, Philippe Janet pour la section chalonnaise de la Ligue des Droits de l’homme ; Francine Chopard, élue régionale pour le Parti Radical de Gauche et Elena Berruet, correspondante départementale pour la France Insoumise ont développé leurs argumentaires contre cette loi. » Il y a eu quelques modifications de certains articles (22-24 et 25) a constaté MMe Chopard, mais sur le fond rien n’a changé ». Elle a rappelé les oppositions du P.R.G, du P.S, du P.C.F et d’E.EL.V à ce projet. Propos quasi identiques d’Elena Berruet. La correspondante départementale de la France Insoumise a relevé « Cette loi, c’est une atteinte à la liberté d’expression. Nous ne nions pas les difficultés rentrées au quotidien par les policiers dans l’exercice de leurs fonctions ».

Au nom des syndicalistes, Pascal Poyen avait lui fait remarquer « faire rentrer des policiers armés dans les établissements culturels est un non-sens »…

NOUVEAUX RASSEMBLEMENTS SAMEDI à CHALON ET MACON

Elena Berruel ( France Insoumise )

Composée de Jean Pierre Chopard, Philippe Janet (Ligue des droits de l’homme-Chalon) et de Pascal Poyen (Sud), la délégation devait exposer les motifs de leurs vives oppositions au projet de loi, au secrétaire général de la Sous-Préfecture de l’arrondissement. Par ailleurs, ils devaient préciser au représentant de l’État, les conditions de la manifestation fixée samedi à 14 h 30, Place de Beaune (lieu de départ) avec arrivée devant la gare. Une autre manifestation est prévue samedi à Mâcon, elle est organisée par le collectif mâconnais des opposants à la loi sécurité globale regroupant comme à Chalon, des associatifs, des syndicalistes et militants politiques.

Pierre Laine ( F.S.U )

Au rond point du nucléaire

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Samedi 13 Mars 2021, de 9h à 12h, une trentaine de manifestant.e.s d’associations telles que ACTE, GreenPeace, Stop Bugey ont posé bagages, pancartes et banderoles pour faire entendre leur voix sur le nucléaire. Il y a 10 ans que la catastrophe nucléaire Fukushima s’est produite entraînant plus de 18 000 décès. Cette manifestation sensibilise aux événements passés pour anticiper un futur proche.

Au rond-point de l’IUT de Chalon-sur-Saône, l’Association Chalonnaise pour une Transition Ecologique (ACTE) dénonce le risque lié au conditionnement et au stockage des déchets radioactifs sur le site du Bugey. Ce site est à 110km de Chalon-sur-Saône. Ils réclament l’arrêt des vieux et nouveaux réacteurs EPR ( réacteur pressurisé européen).
Voitures, passants, vélos ont été interpellés par ces hommes et femmes en blanc déambulant en souvenir et prévention des actes meurtriers du nucléaires.
En automne 2021, une action multi rond-point aura lieu avec Stop Bugey. La phase préparatoire est en cours.
Les autres associations présentes lors de la manifestation sont la CAPEN, SDN Dijon, EELV (Europe Ecologie les verts) et d’individuel-le-s.

Les anti nucléaire ont donné de la voix

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Ce samedi matin 13 mars 2021, bénéficiant du soutien de la CAPEN71, des militants antinucléaires de A.C.T.E (Association Chalonnaise pour la Transition Ecologique) et du réseau « Sortir du nucléaire » se sont regroupés au rond-point de l’IUT en zone sud.

Le lieu est stratégique, outre le fait qu’il se trouve à proximité d’une zone commerciale importante, il est situé face au CETIC et pas tés loin des établissements Framatome.

Les militants ont dénoncé les risques liés au « Tout nucléaire » en souhaitant la fermeture des plus anciennes centrales nucléaires et en réclamant la non-construction de nouveaux E.P.R (réacteur pressurisé européen)

Voir le reportage vidéo d’Emma sur cette action

Le + CTV  (Source Wikipédia)

Le réacteur pressurisé européen ou EPR (initialement European Pressurized Reactor, renommé Evolutionary Power Reactor) est un type de réacteur nucléaire de troisième génération (classification internationale), conçu et développé, dans les années 1990, par la société NPI (Nuclear Power International), détenue à parts égales par Framatome SA (50 %) et Siemens KWU (50 %). Il fait partie de la filière des réacteurs à eau pressurisée.

Il a pour objectif d’améliorer la sûreté de fonctionnement et la rentabilité économique des centrales nucléaires par rapport à celles dotées de réacteurs de génération précédente. Il est destiné à des pays disposant de réseaux électriques capables de distribuer une puissance électrique de l’ordre de 1 600 MW. Il est conçu pour utiliser de l’uranium enrichi à 5 % ou du combustible nucléaire MOX.

Le premier EPR, Taishan 1, est entré en fonctionnement en 2018 et sa performance l’a classé en 2019 premier réacteur mondial en quantité annuelle d’énergie électrique produite.

En juillet 2020, deux EPR sont en service en Chine, quatre autres sont en construction : un en Finlande à Olkiluoto, un en France à Flamanville et deux au Royaume-Uni (Hinkley Point).

Prévues initialement pour durer quatre ans et demi, les constructions des réacteurs finnois et français ont commencé respectivement en 2005 et 2007, et leur mise en service a été repoussée à plusieurs reprises, jusqu’en 2021 et 2022. Parallèlement, leur coût a dérivé, passant de 3 à 11 milliards € pour Olkiluoto et de 3,5 à 19 milliards € pour Flamanville.

D’autres réacteurs EPR sont en projet : six à Jaitapur (Inde), deux à Sizewell (Royaume-Uni) et six autres en France.

France – Flamanville 3

Le projet de Flamanville 3, en 2010.

FA3, un « démonstrateur tête de série » EPR est en construction à Flamanville (maître d’ouvrage : Électricité de France). La coulée du premier béton a eu lieu en décembre 2007.

Alors que la mise en service était initialement prévue en 2012, en juillet 2011, EDF annonce un report de la mise en service à 2016 et un coût passant de 3,3 à 6 milliards d’euros. Le 3 décembre 2012, EDF annonce que le coût du projet s’élèverait maintenant à 8,5 milliards d’euros (la mise en service étant toujours prévue pour 2016). Le 18 novembre 2014, EDF annonce un nouveau report de la mise en service à 2017 : la durée de construction prévue atteint désormais dix ans.

Le 15 avril 2015, l’ASN relève des « anomalies de fabrication » sur le fond et le couvercle de la cuve de l’EPR déjà installée sur le site : la composition de l’acier comporte trop de carbone, ce qui fragilise la cuve. Aussi, le 3 septembre 2015, EDF annonce un nouveau report de la mise en service au quatrième trimestre 2018. Le coût de construction prévu atteint désormais 10,5 milliards d’euros. En mai 2016, le journal Les Echos révèle que des pièces défaillantes dans les centrales nucléaires sont sorties de l’usine du Creusot, grâce à des dossiers falsifiés119. En juin 2017, l’ASN demande à EDF de changer le couvercle de la cuve avant 2024, puis autorise le 11 octobre suivant la mise en service du réacteur.

En juillet 2018, un nouveau retard d’un an est annoncé à la suite des « écarts de qualité » constatés sur 33 soudures, et le coût de construction prévisionnel est relevé de 400 millions d’euros, à 10,9 milliards d’euros. Le chargement du combustible est désormais prévu au quatrième trimestre 2019, le raccordement au réseau électrique au premier trimestre 2020 ; le fonctionnement à pleine puissance ne sera pas effectif avant le deuxième semestre 2020

En avril 2019, l’IRSN et un groupe d’experts de l’ASN émettent un avis défavorable sur la justification initialement présentée par EDF du maintien en l’état moyennant une surveillance renforcée, de 8 soudures sur les 33 incriminées. Ces 8 soudures sont situées au niveau des traversées de l’enceinte de confinement, ce qui rendra nécessaire son percement ; leur réparation (tâche particulièrement complexe) entraînera un surcoût important, ainsi qu’un nouveau report de la date prévue pour chacune des étapes de la mise en service de la centrale.

En juin 2019 l’ASN ordonne la réparation des huit soudures situées au milieu de la double enceinte de béton qui protège le bâtiment réacteur, donc très difficiles à atteindre ; selon l’ASN, la rupture de ces soudures « ne peut plus être considérée comme hautement improbable » ; cette décision repousse le démarrage de la centrale à la fin de l’année 2022 au plus tôt. Le président de l’ASN, Bernard Doroszczuk, a écarté l’idée d’une réglementation française qui serait trop tatillonne : le niveau d’exigence est « comparable » à celui « retenu et atteint » pour les autres réacteurs EPR de Taishan (Chine) et Olkiluoto (Finlande). « Nous ne sommes donc pas face à une exigence française qui serait d’un niveau supérieur au niveau d’exigence fixé, pour ces soudures, sur les EPR construits à l’étranger ». Bernard Doroszczuk précise que cette décision « ne remet à aucun moment en cause la conception de l’EPR ni les avancées indiscutables pour la sûreté que présente ce réacteur ». En juillet 2019, EDF annonce que la mise en service du réacteur ne peut être envisagée avant fin 2022.

Photo de Flamanville : Par schoella — panoramio, CC BY 3.0, 

CP LDH : Sécurité globale – Rassemblement mardi 16h

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Mardi 16 mars, la loi sécurité globale sera présentée au Sénat. Ce jour-là, nous appelons nos concitoyens, ceux qui le peuvent, à se rassembler devant la sous- préfecture à 16 h pour rappeler les dangers de cette proposition de loi.

Ce texte prévoit d’étendre aux polices municipales des compétences de la police nationale. La police municipale n’est pas sous la responsabilité directe de l’autorité judiciaire, or elle va être amenée à constater des délits. De plus, certains délits listés font l’objet de la procédure d’amende forfaitaire délictuelle, de sorte que le contrôle de l’autorité judiciaire sera encore plus lointain, avec un grand risque de dévoiement pour les personnes. Ceci, alors que la police municipale ne reçoit pas la formation adéquate. Et qu’une grande disparité des territoires est à craindre du fait de l’inégalité de ressources des communes. Le désengagement de l’État dans le domaine de la sécurité du quotidien est inquiétant pour l’égalité des citoyens. La police municipale, en étant sollicitée pour davantage de répression, pourra-t-elle être le vecteur d’une relation de confiance entre les forces de sécurité et les citoyens ? Et qui vérifiera le respect de la déontologie des policiers municipaux ?

De plus, ce texte organise une privatisation de la police en contradiction flagrante avec les normes constitutionnelles en déléguant aux agents privés de sécurité des pouvoirs réservés à la police judiciaire sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Par ailleurs, l’alignement du régime de la circonstance aggravante de la qualité d’agent privé de sécurité sur celui des policiers démontre qu’une assimilation est à l’œuvre, alors même qu’il s’agit d’entreprises privées.

Allant encore plus loin dans la surenchère sécuritaire, cette loi, si elle est adoptée, prévoit d’instaurer une surveillance généralisée de l’espace public, en autorisant l’État à utiliser des drones avec caméras portant une atteinte grave à l’intimité de la vie privée, aux données personnelles, puisque les drones pourront visualiser des intérieurs, mais également à la liberté de manifester, car la possibilité d’être suivi, voire identifié peut dissuader des manifestants, de peur d’être fiché.

Elle permettrait aussi l’utilisation immédiate des images des « caméras mobiles » portées par les policiers et leur analyse automatisée pour reconnaître en temps réel l’identité de tous les manifestants (reconnaissance faciale).

La réécriture de l’article 24 (qui devient un délit de provocation) ne modifie pas notre analyse : ce texte sera un support qui justifiera des pratiques policières déjà existantes d’interdiction de filmer. Sous menace de placement en garde à vue ou en frappant des manifestants, des observatrices et observateurs citoyens ou des journalistes. Une telle mesure, avec des sanctions très lourdes (5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende) empêcherait tout contrôle citoyen, voire le travail des journalistes, en favorisant l’impunité d’auteurs de violences policières.

Il est parfaitement inconcevable que des forces de l’ordre soient habilitées à garder leur arme hors service dans des lieux recevant du public.

Nous rappelons que la privation de liberté, c’est la maladie avec mise à l’isolement et comme unique contact, des soignants. Port du masque et distanciation ne peuvent être considérés comme une atteinte aux libertés.

Parce que les risques sont considérables, nous manifestons depuis le mois de novembre et nous restons mobilisés malgré les pressions de la préfecture

Ce mardi 16 mars, à 16 h 30 nous nous rassemblerons devant la sous-préfecture de Chalon-sur-Saône, pour exiger le retrait des lois liberticides et rappeler aux sénateurs qui seront en cession ce jour notre opposition à ces lois.

Le collectif chalonnais #stop loi Sécurité Globale :

LDH section de Chalon – CIMADE – CCFD terre solidaire Chalon – Comité de soutien à la Maskarade – CNNR 71 – Comité de soutien à Jérôme Laronze – Gilets Jaunes 71 – – Libre Pensée 71 – Planning familial 71 – Collectif Chalon solidarité migrants

Solidaires 71 – FSU-SNU71- UL CGT – Confédération paysanne 71

EELV 71 – Parti socialiste -Chalon-PCF Chalon- PCF Grand Chalon – La France Insoumise 71-NPA 71- PRG 71

Image de Une ajoutée par CTV

CP Ensemble Chalon : Cyberattaque… des questions…pas de réponse…!

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Démarches en ligne inaccessibles, des milliers d’ordinateurs paralysés, Chalon et l’agglo sont à l’arrêt depuis la cyberattaque du samedi 20 février.

Ensemble Chalon soutient les agents dans leur travail quotidien et la ville pour faire face à cette grave crise et condamne fermement ces pirates qui sabotent nos systèmes informatiques.

Pour autant des questions légitimes se posent et ne trouvent pas de réponses par un déficit de communication sur cette crise majeure !

Depuis quelques années, les collectivités territoriales, devenues massivement dépendantes au numérique, sont désormais la cible privilégiée des cyberattaques

La ville a-t-elle correctement évalué l’importance des enjeux de la cybersécurité ?

Le rançonnage est-il confirmé ?

La ville dispose-t-elle d’une sauvegarde exploitable de son système d’information ?

Existe-t-il un vol de données évalué par l’ANSSI (Agence nationale de sécurité des systèmes d’information) ?

Y a-t-il une violation de données à caractère personnel des Chalonnais en lien avec des services publics comme l’état civil, les cantines scolaires, la maison des seniors ?

Aucune information est faite à ce jour auprès des citoyens et de nos partenaires économiques sur les risques qu’ils encourent afin de se protéger !

Au-delà du coût de la crise actuelle, cette cyberattaque démontre la vulnérabilité de nos systèmes, et exige une réaction forte en matière d’investissement pour le prochain budget par la mise en œuvre d’une véritable politique de cybersécurité.

Chalon, cité du numérique avec bientôt l’Usinerie, doit garder une longueur d’avance et ne peut plus être défiée par cette criminalité organisée.

Alain Rousselot-Pailley – Conseiller Municipal – Ensemble Chalon

Photo de Une ajoutée par CTV – Source Radio Canada

La Tour Eiffel en 4 jours de roue

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Sous les projecteurs de CTV accueille, Samy Lourdjane, jeune homme de 21 ans, qui s’est lancé le défi de rejoindre, fin août, depuis Montceau, en vélo et en 4 jours, Paris et sa tour Eiffel. Samy n’est pas un spécialiste du vélo, il récolte, actuellement, des fonds pour acheter le vélo de ce pari. Il est, cependant, un peu sportif, faisant depuis quelques années du semi-marathon. Il s’est déjà produit sur scène, celle de la salle Marcel Sembat, pour les « Le Festival des Lycéens 71 » ( soirée dont les bénéfices vont au Restos du coeur). Il était, pour cet événement 2019 (retransmis par CTV), le pianiste du groupe « fil rouge » (groupe qui interprète plusieurs chansons pendant le spectacle et se produit ensuite, en première partie, du concert de Patrick Bruel à Louhans pendant l’été.

Samy aime se lancer dans ce type d’aventure, d’aller le plus loin possible dans ses envies, ses rêves. C’est un battant. Sa joie de vivre, d’y aller, est un bon argument pour le soutenir.

Pendant ces 4 jours, un peu fous, Samy enverra à CTV des Posts vidéo. Il nous racontera son aventure, ses souffrances, ses plaisirs… A parier que les plaisirs seront plus nombreux que les souffrances. Allez Samy…!

CTV est partenaire de la Samy cycliste aventure 

Le Génie danse sur la Saône mâconnaise

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Au port de Plaisance de Mâcon, ce mercredi 10 mars 2021, le 19e régiment du Génie de Besançon a fait part aux élus et aux scolaires des classes sécurité défense d’un exercice aquatique.

Les militaires présentent au cours d’ateliers leur matériel, les dispositifs déployés sur leurs missions : Mali, Djibouti, Liban, Côte d’Ivoire (cet été).

Le colonel Jean-Charles Camps aborde les composantes du régiment : le déminage, la lutte contre les engins explosifs et les moyens de franchissement. 1 400 personnes sont actives et 300 sont réservistes.

Un camion équipé de bouées gonflables déploie ses ailes sur l’eau pour devenir un pont de 23 mètres de long : EFA (Engin de Franchissement de l’Avant). Son autonomie est de 8 h de fonctionnement. L’objectif est de s’entraîner en condition sur le franchissement d’une rivière, d’un fleuve avec la capacité de faire franchir des équipements militaires (camion, griffon = véhicule blindé multi-rôle).

La classe sécurité défense du collège Jean Vilar de Chalon-sur-Saône a assisté à ces démonstrations militaires. La principale du collège Madame Gaillard et le professeur d’Histoire-Géographie et réserviste, Monsieur Compagnon ont pris la parole au micro de ChalonTV. Les élèves sont volontaires. Les enseignements sont tournés vers la solidarité, la citoyenneté, la défense dans sa globalité (protection de l’environnement, force de sécurité).

  • Journaliste : Dominique 
  • JRI : Emma et Simon
  • Montage et Voix off : Emma

CP ACTE : FUKUSHIMA : 10 ANS APRÈS …

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Comme vous le savez, 2021 correspond  » aux 10 ans du début de la catastrophe de Fukushima « , survenue le 11 mars 2011, dont les gravissimes conséquences continuent localement, avec des répercussions mondiales.

2011, c’est aussi, le début de la reprise de la lutte antinucléaire qui a abouti à Chalon-sur-Saône à la création de l’association ACTE (Association Chalonnaise pour une Transition Écologique). ACTE est partie prenante de la Coordination Stop Bugey qui demande l’arrêt de la centrale nucléaire du Bugey qui menace Lyon et toute sa région. Chalon n’est qu’à 110 km.

A l’occasion de ce triste anniversaire, nous avons prévu de nous installer sur le rond-point près de l’IUT (samedi 13 mars de 10h à 12h) afin d’informer la population.

Nous voulons ainsi alerter les milliers d’automobilistes qui ne manqueront pas de lire nos banderoles dénonçant le danger incarné par la centrale (désormais, la plus vieille de France)  pour laquelle l’ASN a donné un début d’autorisation pour fonctionner encore 10 ans

Il faut savoir que le grand carénage programmé par EDF ne résoudra pas tout, loin de là. Malgré les sommes colossales mises en jeu (plus de 2 milliards pour Bugey), on ne peut pas tout remplacer dans une centrale, à commencer par l’enceinte de confinement et la cuve de chaque réacteur.

Par ailleurs, depuis plusieurs années, cette centrale cumule avaries et dysfonctionnements en série. Et cette multiplication d’incidents n’annonce rien de bon…

 De plus le gouvernement français et EDF ont lancé un projet de construction sur le site du Bugey de deux nouveaux réacteurs du type EPR. Un est en construction à Flamanville depuis 2007 et toujours pas opérationnel, avec pour l’instant un retard de 11 ans et déjà un dépassement de 16 milliards d’après la Cour des Comptes.

Concrètement, nous serons présents pour :

– nous opposer à la prolongation des vieux réacteurs ,

– dire NON au projet de construire de nouveaux réacteurs de type EPR

– dénoncer le risque lié au conditionnement et au stockage des déchets radioactifs sur la plateforme ICEDA nouvellement mise en service, sur le site du Bugey.

affiche ronds-points le 13 mars

File le verre, viennent les bijoux

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Début mars 2021, les caméras de ChalonTV se sont glissées dans l’atelier de Lucie Lorton à La Clayette. Elle est fileuse de verre depuis 10 ans, dans le cœur du Brionnais en Bourgogne du Sud.


Lucie Lorton transforme la matière et joue avec le feu. Sortie du chalumeau, elle dompte la flamme et les baguettes de verre de Murano. Disposant de plus de 80 couleurs en fil de verre, tous les mélanges sont permis pour offrir des combinaisons personnalisées. Or, métal, argent, se retrouvent emprisonnés dans le verre. Des bijoux, des luminaires à couper le souffle.

Vous découvrez chez Lucie Lorton un des rares matériaux solide et liquide, opaque et transparent, lisse et rugueux : le verre.

Journaliste : DOM – JRI : Simon

Deux professeurs dénoncés pour « islamophobie » à Sciences Po Grenoble

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Depuis le jeudi 4 mars, l’Institut d’études politiques (IEP) de la ville iséroise est secoué par des accusations d’islamophobie lancées contre deux professeurs par le biais d’un affichage sauvage. L’affaire s’est nouée jeudi 4 mars, quand des étudiants ont placardé à l’entrée de l’institution des affichettes indiquant : « Des fascistes dans nos amphis. L’islamophobie tue ». Le tout accompagné du nom de deux professeurs, Klaus Kinzer et Vincent T.*, et relayé en photo par des syndicats d’étudiants sur les réseaux sociaux, notamment la section locale de l’Unef. Selon l’AFP, cet affichage est le dernier épisode d’une polémique autour d’un cours sur l’islam en France et de la préparation d’une Semaine pour l’égalité et contre les discriminations.

Un cours intitulé « Islam et musulmans dans la France contemporaine », dont le professeur en charge, Vincent T., est visé par l’affichage sauvage, est dans le collimateur de l’Union syndicale Sciences Po Grenoble (US) – le premier syndicat étudiant de l’IEP. Dans un appel sur Facebook le 22 février, le syndicat avait demandé des témoignages d’étudiants sur d’éventuels « propos problématiques » qui y auraient été tenus, sans nommer l’enseignant.

L’US expliquait notamment qu’elle souhaitait faire « retirer » cet enseignement « des maquettes pédagogiques pour l’année prochaine si, lors de ce cours, des propos islamophobes y étaient dispensés comme scientifiques ». En réaction, le maître de conférence avait, dans un courriel, demandé aux étudiants appartenant au syndicat « de quitter immédiatement [ses] cours et de ne jamais y remettre les pieds ». Une injonction qui avait fait l’objet quelques jours plus tard d’une plainte pour « discrimination syndicale », classée sans suite depuis.

Le deuxième professeur visé par le collage est Klaus Kinzer, un professeur d’allemand qui enseigne à l’IEP depuis vingt-cinq ans. La polémique le concernant serait née fin novembre après un groupe de travail informel constitué d’enseignants et d’étudiants, pour préparer la Semaine pour l’égalité et contre les discriminations. « J’ai dit très clairement que je n’aimais pas qu’on organise dans un même intitulé une journée consacrée au racisme, à l’antisémitisme et à l’islamophobie. Cela m’a choqué. C’est un non-sens de mon point de vue, mais on peut avoir un autre avis. Mais le fait de remettre en question cet intitulé a provoqué une blessure chez les étudiants », a-t-il expliqué à France 3 Alpes.