Nouveau rassemblement ce mardi 16 mars 2021, entre 16 h et 17 h, devant la Sous-Préfecture, à l’initiative des organisations associatives, syndicales et des formations politiques opposées à la loi sécurité globale. Fidèles à leur ligne, les opposants ont demandé au secrétaire général de la Sous-Préfecture de l’arrondissement, le retrait de la loi. Par l’intermédiaire des porte-paroles de « Sud Solidaires » et de la F.S.U, les opposants ont dénoncé les propos du Préfet de Saône-et-Loire. Ce dernier, à l’issue de la dernière manifestation départementale s’étant déroulée à Chalon, a rappelé aux organisateurs le non-respect de certaines consignes : non-port du masque et absence de distance entre « certains participants »…

« IL N’Y A PAS EU DE DÉBORDEMENT LE 27 FÉVRIER »
Pascal Poyen (Sud Solidaires) n’a pas manqué d’évoquer la lettre adressée aux organisateurs par le représentant de l’État dans le département. « Il n’y a pas eu de débordement le samedi 27 février dernier. Des jeunes “teufeurs” ont rejoint notre mouvement, quelques-uns ont baissé le masque comme d’autres pourraient le faire pour déguster une barbe à papa lors d’une fête foraine » a constaté le syndicaliste. Des propos encore plus incisifs ont été tenus par le représentant de la F.S.U, Pierre Laine a noté « Nous étions 600, le mouvement n’a pas faibli, c’est ce qui déplaît au Préfet. Les libertés fondamentales ne sont pas négociables » a déclaré le responsable syndical.
ASSOCIATIFS, SYNDICALISTES ET POLITIQUES à L’UNISSON

Tour à tour, Philippe Janet pour la section chalonnaise de la Ligue des Droits de l’homme ; Francine Chopard, élue régionale pour le Parti Radical de Gauche et Elena Berruet, correspondante départementale pour la France Insoumise ont développé leurs argumentaires contre cette loi. » Il y a eu quelques modifications de certains articles (22-24 et 25) a constaté MMe Chopard, mais sur le fond rien n’a changé ». Elle a rappelé les oppositions du P.R.G, du P.S, du P.C.F et d’E.EL.V à ce projet. Propos quasi identiques d’Elena Berruet. La correspondante départementale de la France Insoumise a relevé « Cette loi, c’est une atteinte à la liberté d’expression. Nous ne nions pas les difficultés rentrées au quotidien par les policiers dans l’exercice de leurs fonctions ».
Au nom des syndicalistes, Pascal Poyen avait lui fait remarquer « faire rentrer des policiers armés dans les établissements culturels est un non-sens »…
NOUVEAUX RASSEMBLEMENTS SAMEDI à CHALON ET MACON

Composée de Jean Pierre Chopard, Philippe Janet (Ligue des droits de l’homme-Chalon) et de Pascal Poyen (Sud), la délégation devait exposer les motifs de leurs vives oppositions au projet de loi, au secrétaire général de la Sous-Préfecture de l’arrondissement. Par ailleurs, ils devaient préciser au représentant de l’État, les conditions de la manifestation fixée samedi à 14 h 30, Place de Beaune (lieu de départ) avec arrivée devant la gare. Une autre manifestation est prévue samedi à Mâcon, elle est organisée par le collectif mâconnais des opposants à la loi sécurité globale regroupant comme à Chalon, des associatifs, des syndicalistes et militants politiques.




Au rond-point de l’IUT

Les militants ont dénoncé les risques liés au « Tout nucléaire » en souhaitant la fermeture des plus anciennes centrales nucléaires et en réclamant la non-construction de nouveaux E.P.R (réacteur pressurisé européen)


Le projet de Flamanville 3, en 2010.
Mardi 16 mars, la
Ce texte prévoit d’étendre aux polices municipales des compétences de la police nationale. La police municipale n’est pas sous la responsabilité directe de l’autorité judiciaire, or elle va être amenée à constater des délits. De plus, certains délits listés font l’objet de la procédure d’amende forfaitaire délictuelle, de sorte que le contrôle de l’autorité judiciaire sera encore plus lointain, avec un grand risque de dévoiement pour les personnes. Ceci, alors que la police municipale ne reçoit pas la formation adéquate. Et qu’une grande disparité des territoires est à craindre du fait de l’inégalité de ressources des communes. Le désengagement de l’État dans le domaine de la sécurité du quotidien est inquiétant pour l’égalité des citoyens. La police municipale, en étant sollicitée pour davantage de répression, pourra-t-elle être le vecteur d’une relation de confiance entre les forces de sécurité et les citoyens ? Et qui vérifiera le respect de la déontologie des policiers municipaux ?

Samy aime se lancer dans ce type d’aventure, d’aller le plus loin possible dans ses envies, ses rêves. C’est un battant. Sa joie de vivre, d’y aller, est un bon argument pour le soutenir.
Les militaires présentent au cours d’ateliers leur matériel, les dispositifs déployés sur leurs missions : Mali, Djibouti, Liban, Côte d’Ivoire (cet été).
Un camion équipé de bouées gonflables déploie ses ailes sur l’eau pour devenir un pont de 23 mètres de long :
La classe sécurité défense du 



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Journaliste : DOM – JRI : Simon