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Vaccins contre la COVID 19 : Biden favorable à une levée des brevets

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Les Etats-Unis sont favorables à la levée des protections de propriété intellectuelle pour les vaccins contre le Covid-19, afin d’accélérer la production et la distribution des précieux sérums dans le monde, a annoncé mercredi Washington. Joe Biden a exprimé son soutien à cette dérogation temporaire – un revirement radical par rapport à la position antérieure des États-Unis – après un discours à la Maison Blanche, suivi d’une déclaration officielle de sa négociatrice commerciale en chef, Katherine Tai.

« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale, et les circonstances extraordinaires de la pandémie du Covid-19 appellent à des mesures extraordinaires », a indiqué la représentante américaine au Commerce Katherine Tai dans un communiqué. « L’administration croit fermement aux protections de la propriété intellectuelle, mais pour mettre fin à cette pandémie, elle soutient la levée de ces protections pour les vaccins contre le Covid-19 », a-t-elle ajouté, précisant que Washington participait « activement » aux négociations menées à l’OMC pour permettre la levée de ces brevets.

La décision de Joe Biden a été saluée par le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui l’a qualifiée de « moment monumental dans la lutte contre le COVID-19 » sur Twitter.L’Union Europénne est « prête à discuter » de la proposition américaine pour lever les protections de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le Covid, afin d’en accélérer la production et la distribution, a déclaré jeudi la présidente de la Commission européenne. « L’UE est prête à discuter de toute proposition qui s’attaquerait à la crise de façon efficace et pragmatique. Nous sommes prêts à discuter de la façon dont la proposition américaine peut permettre d’atteindre cet objectif », a indiqué Ursula von der Leyen. Elle a appelé « dans l’immédiat » tous les pays producteurs de vaccins « à autoriser les exportations ».

En France, le président Emmanuel Macron s’est dit favorable à cette initiative mais a estimé que la priorité reposait avant tout sur le partage de doses et le transfert de savoir-faire. « Je suis tout à fait favorable à ce qu’il y ait en effet cette ouverture sur la propriété intellectuelle », a-t-il dit lors d’un déplacement jeudi dans un centre de vaccination à Paris. Mais « ce qui rend difficile l’accès aux vaccins (…) c’est aujourd’hui le transfert de technologie et la capacité à produire. Vous pouvez transférer la propriété intellectuelle à des fabricants pharmaceutiques en Afrique, ils n’ont pas de plate-formes pour produire de l’ARN messager », a-t-il expliqué. « Nous devons évidemment faire de ce vaccin un bien public mondial mais à coup sûr, la priorité aujourd’hui, elle est sur deux choses: l’esprit de solidarité et d’efficacité de tous les pays riches, comme l’Europe le fait », a poursuivi Emmanuel Macron, rappelant que les Etats-Unis et le Royaume-Uni n’ont jusqu’ici exporté aucune dose de vaccins. « La deuxième chose, c’est de produire en partenariat avec les pays les plus pauvres, pour qu’il y ait ces transferts de technologie et cette production finale ». L’Allemagne s’est également déclarée prête à discuter.

1er mai, le muguet mais aussi les manifs

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Les responsables syndicaux lors des deux initiatives de ce samedi matin (10 et 11h) dans notre ville ont exprimé leurs solidarités avec le mouvement  » Occupons Chalon « , en dénonçant la loi  » réforme chômage « . Cette année, les syndicalistes de la CGT, FSU et Solidaires ont pris la parole devant l’Espace des Arts à l’issue du cortège parti du kiosque de la place de Beaune et, de l’autre côté, devant la Maison des syndicats, lors du rassemblement organisé par Force Ouvrière. Le reportage vidéo concerne la manif de la CGT, FSU et Solidaires

UN CORTÈGE AVEC UN PEU PLUS DE 300 PARTICIPANTS (CGT, FSU, Solidaires)

Défense des droits sociaux, des services publics, dénonciation de la loi sécurité globale ou encore inquiétudes devant l’extrême droite ont été exprimés à plusieurs reprises.
Le cortège aux drapeaux multicolores s’est formé place de Beaune. Environ 300 personnes ont défilé jusqu’à l’esplanade de l’espace des arts.

EXTRAITS DES INTERVENTIONS DEVANT L’ESPACE DES ARTS

  • CYRIL MEULIEN (SECRÉTAIRE DÉPARTEMENTAL DE LA F.S.U) 

« La précarité et la pauvreté gagnent du terrain en particulier chez les jeunes et les salariés fragilisés par des C.D.D. De plus en plus émerge le sentiment d’une génération sacrifiée. Nous demandons un plan de soutien en direction de la jeunesse ».

 

  • THIERRY BARBIER (SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’U.L C.G.T)

« Ce premier mai, c’est aussi celui de l’anniversaire de la commune… Depuis plus d’un an, la covid bouleverse nos vies… Macron cherche à diviser les salariés et la population, nous devons au contraire, ne pas opposer les générations… ». Un smic à 1800 euros, la semaine à 32 h sont des revendications légitimes »…

  •  PASCAL POYEN (SOLIDAIRES) :

 » Parmi les mesures d’urgence : l’interdiction des licenciements dans les entreprises faisant des profits, des conditions sociales et écologiques pour entreprises bénéficiant d’aides publiques, l’abrogation de la réforme chômage, des brevets publics sur les vaccins et socialisation de l’industrie pharmaceutique »….

Le texte est tiré de l’article papier de Danien Dériot, paru sur CTV, le 1er mai (Lire l’article)

Nicolas Dewinter (Occupons)

Mission pour la Jeunesse

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Sous les projecteurs de CTV accueille Ibrahima Bathily, directeur de la Mission locale de Chalon, 49 Avenue Boucicaut, 71100 Chalon-sur-Saône 03 85 93 47 59

Mission locale du Chalonnais

La Mission locale (sources)

Quel est le rôle de la mission locale ?

Les missions locales font partie du service public de l’emploi et entretiennent des relations privilégiées avec Pôle emploi dans le cadre d‘un partenariat renforcé. … Elles traitent l’ensemble des difficultés d‘insertion : emploi, formation, orientation, mobilité, logement, santé, accès à la culture et aux loisirs.

Qui peut s’inscrire à la mission locale ?

Seuls les jeunes qui sont sortis du système scolaire peuvent s’inscrire, quelle que soit la qualification. Selon les structures, il est nécessaire de prendre rendez-vous. La carte d’identité valide et la Carte Vitale font partie des pièces indispensables à présenter

Formation proposées

Elles proposent notamment des parcours d’accompagnement à la recherche de contrats d’alternance ou des formations qualifiantes. On peut également être orienté vers différents ateliers, plus ou moins longs, dans le but de se remettre à niveau avant de se lancer sur une nouvelle voie.

Comment faire pour s’inscrire à la mission locale ?

L’inscription à la Mission Locale est obligatoire pour pouvoir bénéficier de ses services. Pour vous inscrire il vous suffit juste de remplir un dossier et de rencontrer un conseiller. L’inscription se fait sans rendez-vous, en se présentant à la Mission Locale selon les heures d’ouverture ci-dessous.

Pourquoi s’inscrire à la mission locale ?

La mission locale propose un suivi personnalisé aux jeunes pour favoriser leur accès à l’emploi, à la formation et à l’autonomie sociale. … La mission locale propose également un retour en formation, par exemple en alternance ou un accompagnement renforcé vers l’emploi

Est-ce que la mission locale peut payer une formation ?

Le stagiaire n’a rien à débourser et peut continuer de percevoir son allocation Pôle emploi ou la mission locale. … Si vous êtes un demandeur d’emploi non indemnisé, certaine action de formation donne droit à la RFPE (rémunération de formation pôle emploi).

Qui a le droit à la Mission locale ?

La garantie jeunes mission locale est une modalité faisant partie du PACEA ou Parcours Contractualisé vers l’Emploi et l’Autonomie. La garantie jeunes mise en place octroie aux jeunes âgés de 16 à 25 ans vivant en situation de précarité un accompagnement pour trouver un emploi ou une formation.

Quelles sont les aides financières de la mission locale ?

Plus précisément, la garantie jeunes est une aide d’accès à l’emploi mis en place par la Mission locale. Elle est attribuée aux jeunes sans diplôme ou au chômage en situation de précarité âgés de moins de 26 ans (25 ans maximum)

Comment prendre rdv avec la mission locale ?

Adressez-vous à la mission locale la plus proche de votre domicile. Elle peut vous accompagner dans vos recherches. Vous n’arrivez pas à trouver un emploi, vous cherchez à vous réorienter, vous êtes dans une situation difficile… N’hésitez pas à pousser la porte de la mission locale.

Quel diplôme pour travailler à la mission locale ?

Les 446 missions locales emploient près de 11 000 conseillers pour orienter environ 1.5 million de jeunes de 16-25 ans par an. Les candidats aux postes de conseiller doivent être titulaires d’un diplôme de niveau bac + 2 minimum. Le directeur de la mission locale procède directement au recrutement de ses conseillers

Comment ça se passe à la mission locale ?

La mission locale est un espace d’intervention au service des jeunes. Chaque jeune accueilli bénéficie d’un suivi personnalisé dans le cadre de ses démarches. Les structures d’accueil doivent apporter des réponses aux questions d’emploi, de formation mais aussi sur le logement ou la santé.

Qui finance la mission locale ?

Les missions locales sont une forme de mise en commun de moyens entre l’Etat et les collectivités locales. Ainsi, le financement des missions locales se répartit entre : l’Etat 39%, les communes et établissements publics de coopération intercommunale 23%, les régions 19% et les départements 6%.

Comment la mission locale peut m’aider ?

Les missions locales ont été créées pour favoriser l’insertion professionnelle et sociale des jeunes âgés de 16 à 25 ans. Leurs domaines d’intervention sont variés : emploi, formation, logement, santé, mobilité, et loisirs entre autres (voir les actions menées par les missions locales).

Comment s’inscrire à la Garantie jeune ?

Comment s’inscrire en Garantie jeunes ? L’inscription à la Garantie jeunes ne nécessite pas de renseigner un formulaire de demande ni démarche particulière. Il faut s’adresser à la Mission locale la plus proche.

Comment avoir un appartement avec la mission locale ?

Parmi les services proposés aux jeunes par les missions locales, figurent aussi : l’accompagnement à la recherche d’un hébergement. l’accompagnement dans l’accès au logement, via notamment le montage d’un dossier de logement ou d’une demande d’aide au logement (APL, FSL, ALS, avance Loca-Pass, etc.)

Quelles aides financières pour les jeunes de moins de 25 ans ?

  • Le revenu de solidarité active (RSA)
  • L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE)
  • La garantie jeunes.
  • La prime d’activité
  • L’aide au permis de conduire.
  • Les aides spécifiques accessibles aux moins de 25 ans.
  • Quelle aide pour un jeune qui n’a jamais travaillé ?
  • Les jeunesde moins de 25 ans n’ayant jamais travaillé ne peuvent pas bénéficier d‘une allocation chômage et ne peuvent pas non plus obtenir le RSA « Jeunes actifs », puisqu’il faut avoir travaillé pendant un certain nombre de mois pour en bénéficier.

Quelle différence entre mission locale et Pôle emploi ?

À la différence de Pôle emploi, l’action des missions locales est fortement ancrée à l’échelle territoriale. Elles travaillent largement en partenariat avec des entreprises ou associations locales pour l’insertion des jeunes.

Comment faire pour se faire financer une formation ?

Le financement se fait par le biais du Fongecif, l’Opacif ou l’OPCA de votre employeur. Peu importe l’organisme utilisé, votre employeur y a cotisé au titre de la formation. C’est ainsi qu’est prise en charge la formation ainsi que le maintien de votre salaire jusqu’à la hauteur de deux fois le SMIC.

Quel est le montant de la garantie jeune ?

Le montant de l’allocation garantie jeune est de 497 euros à taux plein. Si le jeune perçoit plus de 300 euros de revenus par mois, l’aide est accordé à taux réduit (déterminé par la mission locale selon les revenus perçus). Si le jeune touche plus de 1.231,53 euros par mois, le versement de l’aide est arrêté.

C’est quoi la garantie jeune ?

La Garantie jeunes est un droit ouvert qui s’adresse aux jeunes de 16 ans à moins de 26 ans, en situation de précarité qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en étude (NEET). La Garantie jeunes est mise en œuvre par les missions locales.

Quelles sont les aides au logement pour les jeunes ?

L’ALS est l’allocation de logement sociale. C’est l’aide la plus souvent touchée par les jeunes et les étudiants. Elle peut être versée pour une chambre en foyer ou en résidence universitaire, un studio, un appartement, une maison.

Qui peut bénéficier du RSA jeune ?

Un jeune de 18 à 25 ans, français ou étranger, qui justifie d’une certaine durée d’activité professionnelle peut bénéficier du RSA jeune actif sous certaines conditions. … Pour obtenir le RSA, il est nécessaire de faire une 1ère demande, puis d’actualiser la situation tous les trimestres.

Quelle aide pour une personne sans ressource ?

Vous pouvez solliciter le revenu de solidarité active

Si vous n’avez pas ou peu de ressources, le revenu de solidarité active (RSA) pourra vous être attribué. Ce revenu de solidarité est financé par l’État. … Pour le revenu de solidarité active (RSA), les démarches s’effectuent le plus souvent à la CAF ou à la MSA.

Quel est le rôle de Pôle emploi ?

Missions de Pôle emploi

  • l’accueil et l’inscription des demandeurs d’emploi et le contrôle de la recherche d’emploi ;
  • l’indemnisation des demandeurs d’emploi pour le compte de l’organisme gestionnaire du régime d’assurance chômage et pour le compte de l’État ;

Qu’est-ce qu’un Pacea ?

Le parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEAest un parcours d’insertion professionnelle sur mesure pour vous permettre d’accéder à l’autonomie et à l’emploi.

Mission locale

 

Macron veut envoyer Dupond-Moretti à la rescousse de LREM dans les Hauts-de-France

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Rebondissement dans la bataille du Nord. Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, pourrait se lancer dans la campagne des régionales dans les Hauts-de-France. LREM a pourtant déjà un candidat attitré : le secrétaire d’Etat en charge des retraites, Laurent Pietraszewski. Mais le garde des Sceaux pourrait venir lui prêter main-forte, si ce n’est plus. « Des conseillers de la majorité travaillent en toute discrétion depuis plusieurs jours sur l’hypothèse du remplacement du secrétaire d’Etat en charge des retraites, Laurent Pietraszewski, comme tête de liste », affirme Politico. Une piste évoquée aussi par RTL. « Ce serait le bon candidat pour faire un meilleur score que Pietraszewski et forcer Xavier Bertrand en vue de la triangulaire (voire quadrangulaire) du second tour », affirme une source gouvernementale à l’AFP.

Pour l’heure, un changement de tête de liste ne semble en réalité pas (encore ?) acté. Contacté par publicsenat.fr, l’entourage d’Eric Dupond Moretti reste prudent et plutôt évasif. On ne peut « rien confirmer car il n’y a rien d’arrêté. Le garde des Sceaux a toujours dit son attachement aux Hauts-de-France et son envie d’aider la majorité présidentielle durant les régionales. Rien n’a changé », explique-t-on. Du côté du secrétaire d’Etat, on est à peine moins évasif. « Laurent Pietraszewski travaille en proximité avec Eric Dupond-Moretti sur la région depuis plusieurs semaines. Il le consulte souvent », confie un proche du secrétaire d’Etat, qui ajoute que Laurent Pietraszewski « souhaite l’intégrer au dispositif de campagne. Ils y réfléchissent ensemble ». Mais intégrer jusqu’où ? C’est flou. Et quand c’est flou… « c’est qu’il y a un loup », comme l’avait dit une autre locale de l’étape, la maire de Lille, Martine Aubry. L’ancien avocat avait d’ailleurs soutenu la socialiste lors des municipales de 2014.

Même déclaration à l’état de nébuleuse du côté de l’équipe de campagne de Laurent Pietraszewski. Le ministre de la Justice sera-t-il au moins présent sur la liste ? « On n’en sait rien. Je ne confirme rien du tout », dit le sénateur LREM Frédéric Marchand, directeur de campagne du candidat, selon qui « la question ne se pose pas au aujourd’hui ».

Frédéric Marchand souligne néanmoins que « l’objectif est de faire le meilleur score possible et de faire obstacle au RN ». « Depuis le début, il a pris ses responsabilités en tant que tête de liste », « le sujet c’est comment on fait pour être le plus opérationnel possible pour faire face au RN », soutient son directeur de campagne, qui pense que « quand il y a un sondage avec Bertrand à 33 % et Chenu (le candidat du RN) à 31 %, il est peut-être temps de se poser des questions. Et Bertrand n’imprime pas »… Et malheureusement pour lui, Laurent Pietraszewski non plus. Selon le dernier sondage Ipsos/SopraSteria pour France Bleu et France 3, 81 % des personnes disent ne pas le connaître. Il n’est crédité que de 10 % des voix, soit le seuil limite pour pouvoir se maintenir au second tour, contre 12 % dans un précédent sondage il y a deux jours.

Macron commémore le bicentenaire de la mort de Napoléon

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Le président de la République va jouer les équilibristes. Le 5 mai, Emmanuel Macron va commémorer, via un discours, le 200e anniversaire de la mort de Napoléon. Le chef de l’État souhaite « regarder en face » l’héritage laissé par l’Empereur, à la fois figure admirée et controversée de l’histoire de France, surtout dans une période où les figures historiques sont déboulonnées. « Commémorer n’est pas célébrer », affirme l’Élysée, soucieux de déminer la polémique sur le bien-fondé de ce choix alors que Napoléon est critiqué notamment pour avoir rétabli l’esclavage à Saint-Domingue et en Guadeloupe.

Emmanuel Macron se rendra dans l’après-midi à l’Institut de France pour y participer à une cérémonie avec des académiciens et des lycéens. Il s’exprimera après un exposé de l’historien Jean Tulard, l’un des meilleurs experts de Napoléon en France. Suivra une séquence plus solennelle avec le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du tombeau de l’Empereur, sous le dôme des Invalides, où Emmanuel Macron sera entouré de la ministre des Armées Florence Parly, du chef d’état-major des Armées François Lecointre et de Jean-Christophe Napoléon Bonaparte, membre de l’illustre famille.

En marquant cet anniversaire, Emmanuel Macron « ne se dérobe pas », souligne l’Élysée, alors que ses prédécesseurs s’étaient montrés prudents sur le dossier Napoléon. Jacques Chirac n’avait ainsi pas participé à la célébration du bicentenaire de la victoire d’Austerlitz en 2005. Mais, insiste la présidence, Emmanuel Macron va tenter de « regarder en face » cet « être complexe » qu’était Napoléon, sans exprimer de « jugement rétrospectif dix générations plus tard » et en n’étant « ni dans l’hagiographie, ni dans le déni, ni dans la repentance ». Évoquer le « meilleur de l’Empereur » sans oublier « le pire de l’empire », explique un conseiller du président. « Il ne faut pas faire porter à l’histoire le poids de nos débats contemporains », ajoute-t-il en refusant « une lecture anachronique ».

Mort le 5 mai 1821 en exil sur l’île britannique de Sainte-Hélène, Napoléon reste une figure extrêmement controversée pour son action durant la quinzaine d’années où il a exercé le pouvoir, entre 1799 et 1815. La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Élisabeth Moreno, l’a ainsi récemment critiqué pour avoir été un « grand misogyne » et avoir « rétabli l’esclavage » en 1802 alors qu’il avait été aboli en 1794, cinq ans après la Révolution.

Emmanuel Macron va affirmer que ce rétablissement a été « une abomination », indique l’Élysée en précisant qu’il s’exprimera de nouveau sur le sujet le 10 mai, pour le 20e anniversaire de la loi Taubira reconnaissant « la traite négrière et l’esclavage ». « Ignorer le bicentenaire de la mort de Napoléon serait une faute contre la nation », a ainsi affirmé le député LR Julien Aubert, qui se revendique de « la droite bonapartiste ».

De la pierre à l’éclat

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Dans les bijouteries, il y a ceux qui vendent ce que d’autres ont créé et puis il y a ceux qui créent et vendent ce qu’ils ont réalisé. C’est dans cette catégorie que rentre l’Atelier Bijou Créatif située, au 32 rue aux Fèvres. On est alors dans un autre univers, celui des artisans bijoutiers. À l’atelier Bijou Créatif, on l’est depuis 4 générations, ce n’est pas pour dire, mais la passion de la pierre, de l’or, de l’argent se transmet de génération en génération.

Artisans des Métiers d’Art, Audrey et Laëtitia, vous proposent des créations enfants, femmes, hommes en or jaune, rouge, gris 750/000 et/ou en argent 925/000 avec une grande diversité de pierres naturelles (diamant, rubis, saphir, émeraude, tanzanite…), des perles de Tahiti, du Japon, d’eau douce ainsi que l’ambre (résine fossile).

Des parures uniques sont créées sur place en or et en argent, mais également des montages de perles et de pierres naturelles. Créations, réparations, transformations et restaurations de bijoux artisanales et originales sont notre quotidien au sein de notre atelier. L’atelier dispose d’un poinçon de maître.

Audrey Ravel, créatrice de concepts en bijoux, 3e génération de bijoutiers, diplômée à l’École de la Bouloie à Besançon est formée pour être Chef d’entreprise dans la bijouterie classique à la joaillerie haut de gamme. Orientée vers la nature et la singularité, elle recherche constamment à innover l’image du bijou, en mettant en avant à la fois le travail artisanal et ce que la terre nous procure. Connaissant l’histoire de fabrication des bijoux dans leur forme ainsi que l’évolution des pierres, elle apporte son savoir-faire dans la créativité et l’harmonie des formes et des couleurs pour une diversité de bijoux.

Laëtitia Leclercq, 4e génération, diplômée en BTS Assistante de Gestion PME/PMI, reçoit depuis son plus jeune âge la transmission de la technique de montage traditionnel de perles de son arrière-grand-mère. Elle succède à ses parents dans l’entreprise et apporte sa part de créativité. Elle complète sa formation par la création de sites Internet, le marketing, les vitrines tendances et dernièrement à l’initiation à la gemmologie.

La famille est à Chalon depuis 1990

https://bijoucreatif.wixsite.com/atelier/creationsatelierbijoucreatif

Source : site de l’atelier

Reportage : Emma Benyamine (journaliste, cadreuse), Gabriel Simond (cadreur, monteur), Mattéo Miligui (cadreur)

 

CP Cultivons Chalon : Le Maire de Chalon est prêt à tout pour assouvir ses ambitions.

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Candidat aux élections régionales, Gilles Platret vient de sceller un accord électoral avec Debout la France pour composer sa liste, faisant sauter des digues idéologiques et démocratiques.
Rappelons que Debout la France est dirigé par Nicolas Dupont-Aignan, prêt en 2017 à être le Premier ministre de Marine Le Pen si cette dernière avait gagné l’élection présidentielle.
Gilles Platret s’associe clairement à des candidats issus de l’extrême-droite.

Faire de telles alliances lorsque l’on se revendique du Gaullisme est une imposture. C’est oublier et bafouer l’Histoire et les durs combats menés pour sauvegarder notre République, ses valeurs et ses principes.

Le message est clair et conforte les inquiétudes que nous avons déjà eu l’occasion d’exprimer sur les dérives incessantes et dangereuses de Gilles Platret.

Au niveau régional, ses propres amis politiques démocrates et républicains se sont désolidarisés de lui, ce qui n’est pas le cas de la droite locale qui lui a apporté son soutien, de manière explicite et publique ou par son silence, qui ne dit mot consent.

Ne laissons pas notre belle région de Bourgogne Franche-Comté entre leurs mains !

Nathalie Leblanc, Sébastien Lagoutte, Francine Chopard – Cultivons Chalon

Photo de Une ajoutée par CTV : Gilles Platret sur le perron de la Mairie, lors de son élection surprise, au premier tour, de 2014

Régionales :Renaud Muselier fait alliance avec LREM en Paca

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En avril dernier, Renaud Muselier lançait sa campagne pour un nouveau mandat à la tête de la région PACA. « Je vais sortir du carcan des appareils politiques », avait-il annoncé. La sortie a pris forme, dimanche 2 mai, en deux événements politiques. Tout d’abord, Jean Castex a annoncé que Renaud Muselier n’aurait pas d’adversaire LREM puisque la liste conduite par Sophie Cluzel se retirait. Dans la foulée, le président des Républicains, Christian Jacob, retirait à Renaud Muselier l’investiture LR, dans un communiqué.

Renaud Muselier s’en tient pour le moment à un commentaire sur les réseaux sociaux : « la voix du rassemblement contre les extrêmes est celle de la raison et du bon sens ». Il vise Thierry Mariani, candidat soutenu par le Rassemblement national, bien placé dans la région, qui a toujours offert des scores élevés au RN. La droite est coupée en deux, selo le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal : « vous avez aujourd’hui chez LR, ceux qui veulent construire avec nous, et ceux qui veulent pactiser avec le Rassemblement national ».

Ambiance de crise chez Les Républicains. Plusieurs cadres du parti de droite comptent demander l’exclusion du président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), Renaud Muselier, après l’annonce de son alliance avec LREM en vue des élections régionales de juin. LR condamne l’alliance avec LREM. Renaud Muselier « ne pourra pas bénéficier de l’investiture LR », a annoncé Christian Jacob, le patron des Républicains, dimanche, en réaction à l’annonce par Jean Castex dans Le Journal du dimanche du retrait, en faveur de Renaud Muselier, de la liste de la majorité portée par Sophie Cluzel.

« Je combats le Rassemblement national », a défendu le président de région sortant, sans confirmer l’alliance et en s’étonnant de l' »agressivité » de sa famille politique. Sophie Cluzel s’est dite « fière » d’avoir contribué aux bases d’un accord visant à « sortir des postures ». Leur adversaire soutenu par le RN, Thierry Mariani, a ironisé avec un visuel mélangeant les logos de LR et de LREM, rebaptisés « Les Républicains En Marche ». Les noms d’Eric Ciotti et de Julien Aubert circulent pour prendre la tête d’une éventuelle nouvelle liste présentée en urgence par Les Républicains dans cette région importante pour le parti. Selon nos informations, certains membres de la formation jugent toutefois qu’une telle initiative « serait suicidaire ». La question devrait être tranchée, mardi, lors d’un comité stratégique du parti.

CP Bien Vivre à Chalon : Le vrai visage de notre maire

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Le vrai visage de notre maire s’affiche clairement maintenant : par ses alliances politiciennes douteuses pour conquérir la région, il montre à tous ceux qui en doutaient encore l’image d’un élu prêt à vendre son âme pour monter en grade.

Mais pour nous, Chalonnaises et Chalonnais, actifs dans cette ville, l’illusion du maire au service des habitants est depuis longtemps effacée.

La promesse du 100 % maire n’a pas été tenue : il préfère arpenter les plateaux télé pour proclamer des propos populistes et simplistes que respecter les objectifs qui lui ont permis d’être élu. Il inaugure, se montre aux quatre coins de la ville mais pourquoi ? Des projets de verdissement sans envergure et sans cohérence, qui relèvent du greenwashing. Des travaux de rénovation qui ont 25 ans de retard. Des aménagements cyclable ou piéton très insuffisants et non sécurisés, des idées de construction en centre ville rétrograde et inutile…

Que fait-il pour la culture, pour soutenir les acteurs, les musiciens, les techniciens du spectacle chalonnais dans cette période difficile ? Rien

Qu’a-t-il organisé pour aider les jeunes Chalonnais ou étudiants depuis un an ? Rien

Que prévoit-il pour aider le petit commerce et la vie sociale du centre ville ? Rien, à part quelques mesurettes inefficaces et bons d’achat.

Que fait-il pour renouer du lien social entre les diverses couches de la population ?

Rien. Au contraire, par ses décisions et ses déclarations il stigmatise une partie de la population, provoque, crée des tensions.

Il préfère, comme ses collègues d’extrême droite, agiter le chiffon de la peur et la solution répressive, alors que Chalon est une ville plutôt calme. Pour justifier ses imprécations, il est obligé d’aller chercher des exemples à Dijon ou ailleurs.

Et que dire du fonctionnement de cette Municipalité, complètement pyramidal : rien ne se décide si Monsieur le Maire n’a pas donné son aval ; alors on peut attendre des mois avant d’avoir une réponse à ses demandes. On fait semblant de demander l’avis des habitants par des dispositifs comme « à vous d’inventer la ville » mais la réalisation des projets se fait sans concertation ou n’arrive jamais au bout. On soigne l’apparence dans la presse mais aucun plan concerté n’est établi.

Aucune confiance dans les maisons de quartiers complètement muselées, ni aux associations qui ont des projets positifs pour la ville, aucun respect des idées de l’opposition municipale qui est méprisée et n’a aucune place dans les décisions. Même son équipe municipale semble bien discrète et sans voix… Des communes voisines nous montrent la voie pour l’appel aux associations et aux forces vives et créatrices en matière d’aménagements, de projets mais à Chalon c’est la désolation, le vide

Oui, nous, Chalonnais, ne sommes pas surpris par cette alliance dangereuse pour la démocratie. Nous vivons déjà, à Chalon un fonctionnement autoritaire et sans envergure ni démocratique, ni écologique, ni sociale !

Association BVAC

Photo de Une ajoutée par CTV (Wikipédia)

ENTRE CIEL ET TERRE : Laboureur de vignes

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Louis Gilbert Simond est laboureur de vignes, en Bourgogne, essentiellement dans les côtes de Beaune et côtes de Nuits. Nous l’avons suivi dans un cépage chardonnais (Corton Charlemagne).

Il a été travailleur social et dans le bâtiment. L’amour de la terre provient de sa famille qui lui a appris à travailler dans les vignes (tailler, récolter). Son parcours l’amène à devenir caviste, il s’occupe de la vente des vins. L’appel de la vigne est plus fort que lui : il se  lance dans le métier de laboureur de vignes. En 2006, il suit une formation de 6 mois à CFPPA Montmorot (proche de Lons-le-Saunier) pour apprendre ce métier. Une partie théorique sur s’apprentissage de l’hypologie (connaissance des chevaux) et une partie pratique sur l’attelage, le débardage, le labourage, tout est enseigné.

 

Le labourage permet de faire « respirer la vigne ». Il s’agit de retourner la terre pour ramener en surface sa partie inférieure. Cette opération permet à la fois une aération pour le développement des micro-organismes et l’élimination des anciennes cultures et des racines des mauvaises herbes. Selon une étude, sur un mètre cube de terre, il  y aurait 4 000 micro-organisme au tracteur contre 30 000 au cheval. La vie du sol est multipliée par 7. Le raison est meilleur en qualité intrinsèque. Un labourage au cheval nécessite environ 2h30 en passant une fois par rang. Soit entre 8h et 9h de travail par jour.

La première étape est la mise à plat avec une griffe. Il s’agit de sectionner les buttes au milieu de cavaillon pour faciliter le travail suivant. La deuxième étape est  le décavaillonnage. Pour se faire, il utilise une décavaillonneuse, charrue déportée à gauche, qui sert à aller chercher la terre entre les cèpes. C’est la partie la plus technique, très utile et efficace.


Il a 4 chevaux, tous des Percherons. Crésus a 9 ans, il travaille dans les vignes avec son maître depuis 2 ans, suite à un débourrage (apprentissage du mord, du harnais). 1m68 pour environ 850kg, Crésus partira en retraite dans une dizaine d’année.

Son travail représente 8 mois dans l’année avec au moins 10 passages dans une parcelle.