Accueil Blog Page 178

Cap au cimetière

0
Les bruits de la ville s’effacent, un public présent en masse ne sait pas encore ce qui l’attend. Avec Teatro del Silencio, la rue devient un théâtre et les spectateurs des acteurs. Le silence, d’abord, puis des explosions et des bruits de balles, la pièce a commencé.

Une création originale

C’est la grande diversité créative qui caractérise cette pièce écrite par le Chilien Juan Radriguan. Danse, musique, cirque, arts de la rue, mimes viennent sublimer la mise en scène d’un dialogue, celui de Beckett et de ses personnages. Ce spectacle itinérant, subventionné par le Ministère de la Culture, s’inscrit à merveille dans l’esprit participatif de l’édition 2018 du festival.

Redonner sens à Beckett

Avec une musique envoûtante, qui souligne et incarne « la folie de l’humanité, le vertige de l’incommunication, l’absurdité de notre existence », le public aura pu déambuler 45 minutes dans les rues de Chalon-sur-Saône, partant du pont Saint-Laurent et se terminant Place de l’Hôtel de Ville. À cet endroit, les spectateurs ne sont plus acteurs et retrouvent le confort de spectateur pour admirer l’incroyable performance finale de la jeune trapéziste. Enfin, les costumes créés par Claudia Verdejo, nombreux et de grande qualité, auront su ravir les yeux des spectateurs.
Se permettre de rêver d’une existence théâtrale collective, voilà les mots de Mauricio Caledon, qui souhaite, en ces jours considérés comme sombres, pouvoir réveiller chez le public « le questionnement de notre fragile existence, sans doute pour mieux l’affirmer », pari réussi pour cette édition du festival.
Jules Lyothier

Le Palpitant qui s’emballe : Attention Aux BPM

1
Pastille 31, sur le parking de l’ancien hôpital, un son de rythmique ultra rapide attire notre oreille.
Qu’est-ce donc ? Un cœur qui s’emballe ? En direct du stéthoscope branché sur les amplis, le rythme cardiaque s’affole, les battements par minutes (BPM pour, les non-initiés) s’envolent…
Mais il y a de la musique… Ça ne peut pas être cela…. Puis notre œil est attiré par des balles blanches qui rebondissent, on comprend mieux désormais. Nous voilà au milieu d’une foule attentive et hypnotisée, face aux balles virevoltantes, rapides comme l’éclair, ou jonglées harmonieusement au rythme de la musique, mais également au rythme de mains claquant sur le corps d’un autre compère.
Il s’agit de nos trois acolytes : Fred le jongleur, Mikis le body-percussionniste, et de Guillaume le multi-instrumentiste. La compagnie POC nous présente BPM, un spectacle rythmé, rebondissant, et rempli d’humour.
Public sous le charme ! Public emporté par ce concert jonglé, par la musique à voir et par la jongle à écouter.

Combat de Rue dans Chalon

0
Si vous avez croisé durant le festival Chalon dans La Rue, des hordes de guerriers, tout droit sortis de Mad Max, ne vous inquiétez pas ! Il s’agit des 12 guerriers du collectif Mortal Combo (crée en 2013), issus de la compagnie La Roulotte Ruche.
Deux groupes de six musiciens partent de deux points différents de Chalon, pour se retrouver sur le « ring », où ils vont s’affronter, armés de cuivres, guitares et percussions.
Chaque formation guerrière nous entraînera derrière elle jusqu’au champ de bataille, avec leurs cris de guerre et à grands coups de cuivre, tel le carnyx celte, entraînant vers une fureur musicale frénétique.
Rencontre des deux groupes et combat final ! (Comme dans le jeu vidéo Mortal Kombat)
Du combat de rue musical, où tous les styles y passent, grâce à ses deux bras band, et comme ils disent : « Crochet du jazz ! Uppercut duswing ! Bing ! Ça tabasse métal, ça projette ska, ça fauche reggae. Baf ! Un direct punk sur un punch disco ! Poiing ! Funkickbien placé et riposte afrobeat. Pfiiou… »
Un spectacle de rue puissant qui envoie du lourd et de qualité !

AIDES à la rencontre des festivaliers

0
Disposant d’un stand situé derrière celui de la Croix-Rouge (rempart Saint-Pierre), l’association AIDES, spécialisée dans la lutte contre le VIH et les hépatites virales, est présente chaque jour de l’édition 2018 de Chalon dans la Rue.
C’est une équipe dijonnaise (soutenue par Besançon et Nevers), composée principalement de bénévoles, qui assure la permanence. Celle-ci consiste en deux missions principales. La première est la sensibilisation du public aux thèmes dans lesquelles AIDES possède une expertise. La seconde s’articule autour d’un système de dépistage rapide du VIH. L’association n’a plus d’antenne à Chalon.
Les informations délivrées par AIDES au grand public concernent différentes campagnes. Cette année, plusieurs d’entre elles attirent l’attention. D’abord, la PrEP (prophylaxie pré-exposition) est un traitement antirétroviral (prise d’un médicament) qui empêche le VIH d’entrer dans le corps des personnes qui n’en sont pas porteuses. Le TPE (traitement post-exposition), quant à lui, est un traitement post-exposition efficace dans les 48 heures après la contamination.
En plus des campagnes de sensibilisation, AIDES a installé un centre de dépistage (VIH/Hépatite C) ouvert de 14 à 18 heures. Avec 3 unités mobiles de dépistage, cela ne prend que 30 à 45 minutes aux bénévoles formés pour diagnostiquer la présence de ces éléments et si le cas est avéré, de vous rediriger vers le centre spécialisé de l’hôpital de Chalon-sur-Saône, lui aussi représenté à Chalon dans la Rue.
Plus que jamais, AIDES souhaite informer le grand public sur ces thèmes. Vous pourrez ainsi retrouver prochainement chez les boulangers partenaires des baguettes en forme de ruban (la « love baguette ») au prix de 2 euros, dont 1 sera reversée à l’association AIDES.
Jules Lyothier

Maître Renard sur un fil perché…

0

Elle avait lancé le défi au monde, à la ville, à Chalon dans la Rue, à elle-même… Je resterai 24 heures sur mon fil. Pari lancé, Parie tenu…
Un immense bravo de tous ceux qui sont venus la voir, lui parler, la soutenir…
Vendredi 20 juillet, 23 h 59 Johanne Humblet monte sur son fil… Toute la nuit, elle subit, frigorifiée, la pluie, l’orage qui s’abat sur la ville… 6 h du matin, petit déjeuner apporté par le comité de Quartier de l’ïle Saint-Laurent… 8 h… c’est la Boulangère qui s’y met pour apporter croissants et café pour l’équipe et les quelques spectateurs. Johanne se contera d’une banane et de thé….Puis la journée se continue avec de plus en plus de gens et des animations. Pendant ces 24 heures, elle est accompagnée par son musicien Johan Candoré, certes musicien, mais animateur et soutien le plus rapproché de la Reine du fil.
C’est cette folle aventure, ces 24 heures du Fil que ce reportage vous raconte…
Compagnie : Les Filles du renard pâle
www.les fillesdurenardpale.com

Beaucoup de bruit pour rien.

0

Communiqué de presse du Député Raphaël Gauvain

Nous discuterons demain après-midi à l’Assemblée de 2 motions de censure. Une première pour les oppositions allant du parti de M. Wauquiez à l’ensemble des partis de gauche, qui entendent renverser le gouvernement au seul motif que la vérité serait cachée dans l’affaire Benalla. La preuve de ce supposé scandale d’Etat : la majorité refuse de procéder à des auditions complémentaires.

Des raisons de droit s’opposent pourtant à ces auditions. Il s’agit de respecter la séparation des pouvoirs. L’Assemblée nationale ne peut se substituer à la justice, et les droits de la Défense doivent être respectés. Le Parlement méconnaîtrait en effet le droit constitutionnellement reconnu de se taire pour les personnes susceptibles d’être mises en cause par la Justice.

Ensuite, une commission d’enquête du Parlement n’est pas un Tribunal. Son rôle est de faire la lumière sur un disfonctionnement de l’Exécutif. Les auditions conduites la semaine dernière l’ont permis. Il s’agit à l’évidence d’une dérive individuelle d’un collaborateur du Président, et d’une défaillance des services de la Préfecture de Police de Paris dans l’accueil des observateurs lors des manifestations. Il n’y a pas eu de réitération des actes. Il n’y a pas de police parallèle à l’Élysée. Pas de barbouzerie, pas d’homme politique engagé. Pas d’affaire d’État.

L’argument ultime au soutien des motions de censure est alors la prétendue violation de l’article 40 du code procédure pénale, qui impose à « toute autorité constituée, (…) qui acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit (…) d’en donner avis sans délai au procureur de la République ».

Là encore, il faut mettre un terme aux thèses complotistes, et faire du droit. Les faits portés à la connaissance de l’Exécutif le 2 mai dernier de violence avec ITT inférieur à 8 jours sont de nature contraventionnelle. C’est indiscutable. Ils n’entraient donc pas dans le champ d’application de l’article 40. Aucun signalement ne devait être fait au Procureur.

Au final, chacun comprendra que cette affaire Benalla relève de la manipulation. Much Ado About Nothing aurait dit Shakespeare. Beaucoup de bruit pour rien, en français dans le texte. L’objectif a été d’entraver le mouvement de réforme engagé l’année dernière. Ils ont échoué. Nous avons tenu, et sortons renforcés de cette épreuve. Le programme de la rentrée de septembre est plus que jamais chargé. Nous ne faiblirons pas. Les oppositions font de la basse politique, nous sommes au travail. Avec le Président, le gouvernement et sa majorité. Au service de la République et du pays.

Le Jardin des Kids au parc Georges Nouelle

0

Durant Chalon dans la Rue, le parc Georges Nouelle s’échauffe. En plus des structures habituelles, le parc s’égaye par la présence de diverses compagnies et artistes pour le plaisir des grands et des petits.

En plus du Théâtre de la Toupine (voir article précédent) vous trouverez bien d’autres animations. Par exemple L’illustre famille Burattini, qui nous emmène dans un spectacle burlesque interprété par Buratt, le fils de Papatino, qui est présent dans ce conte, qui nous rappelle notre enfance en travers de sa boîte à malice.

En sortant ce moment féerique par la tente juste en face, pour les plus petits, pour trouver sous la tente de la Compagnie Bigre, le Spectacle intergalactique, interprété par Pat Pat et Dodu, pour répondre à des questions essentielles comme le début de l’univers, etc.

Et pourquoi ne pas finir le tout sur un pas de danse ? Avec la compagnie L’Autre Main, on, se retrouvera au sein de ce spectacle participatif Bal : Son, où le spectateur se transforme en acteur de cette « disco-mobile ».

Vous trouverez également la compagnie Nomadenko, avec les Peintres nomades en tenue rouge camaïeu incontournable, prête à vous maquiller avec les couleurs du monde, et leurs copines les Recycleuses, en robe colorée recyclée, qui se feront une joie de vous préparer des bijoux ou accessoires de beauté avec des produits recyclables.

Sans compter sur la présence de nos rois de la sculpture sur ballons Sylvain, et aussi Izgor (record de 13 h d’affilé de sculpture sur ballons) qui vous prépareront fleurs, chapeaux, papillons et autres avec leurs ballons, comme pour la petite Ilyana.

Et pour finir après ce moment, allez déguster une petite crêpe chez Molo Molo ! Vous y serez rassasiés et accueillis avec le sourire.

Joël LÉGER

120 kilomètres et 5 jours plus tard : au hasard des rencontres

0

#ÊTRE BÊTE ? Ça y est, la 32e édition de CHALON DANS LA RUE 2018 est finie…. La nouvelle mouture du festival 2018 s’est envolée. Après 5 jours (et nuits) intenses pour mes premiers pas de journaliste (120 kilomètres parcourus quand même !), il reste les articles et photos que vous aurez peut-être déjà lus.

Mais surtout il me reste en tête toutes ces rencontres fortuites, au grès de mon chemin dans les rues de Chalon. Comme toutes les années, je l’ai vécu également comme festivalier.

Plein les yeux, plein les oreilles et plein le cerveau, comme souvent !

Cette année, le festival avait une fréquentation bien plus familiale. Mais le public est resté très hétéroclite : tout âge, toute classe sociale, tout style, toute culture. De la famille, à la bande de potes en passant par de doux vagabonds tels les « punks » et autre « faune urbaine »

Du côté des arts de la rue, idem ! L’art sous toutes les coutures et toutes ses cultures.

Il y en avait pour tous les goûts, toutes les envies, et dans tous les endroits de la ville.

Par exemple le parvis de la cathédrale, l’après-midi spectacle de danse, et la nuit se transformait en spectacle lumineux et dansant aux sons de DJ. Quand la techno côtoie les orgues ecclésiastiques, ou que la cour de l’évêché se transforme en scène de rock.

Cette année 24 projets artistiques invités dans le IN, 139 compagnies OFF et 7 collectifs présents, pour plus de 1000 représentations.

Sans compter le OFF du OFF ! Au programme danse, cirque, musique, performances diverses à découvrir chaque coin de rue. Un vrai tour d’horizon de l’art de la rue, sous toutes ses formes.

Seul bémol : difficile de s’y retrouver le premier jour, entre les pastilles de rendez-vous et les numéros du catalogue… Dommage.

Mais la rue nous fait vite oublier tout cela.

Ainsi CHALON TV tenait à publier ce gros diaporama, avec pas mal d’images de lieux, de visages croisés, d’artistes découverts et aussi des gens aillant assurer la sécurité (comme Nejib de Reflex).

Bref chacun se reconnaîtra !

Bravo à tous pour votre participation ! Et vivement le prochain CHALON DANS LA RUE !

Joël LÉGER

La Croix-Rouge aux petits soins des festivaliers

0
Nicolas Loichot et Hervé Dumaine
Vendredi 20 juillet, en après-midi, Jean-Jacques Boyer, sous-préfet de Chalon-sur-Saône, rend visite aux installations temporaires de la Croix-Rouge pour le festival Chalon dans la Rue. Il est accompagné en particulier d’Hervé Dumaine, 1er Adjoint au Maire de Chalon-sur-Saône, en charge de la sécurité et de l’administration générale.
Le centre de secours provisoire installé par la Croix-Rouge se compose de deux grandes tentes, dont une médicalisée. En moyenne, cette institution intervient entre 150 et 200 fois sur la durée du festival. Jeudi soir, elle comptait déjà une trentaine d’interventions. Celles-ci ont été rendues possibles grâce aux moyens matériels et humains mobilisés : 3 ambulances (équipées de défibrillateur), 1 véhicule infirmier, 25 secouristes (dont un binôme en VTT) bénévoles par demi-journée.
Le Sous-Préfet Jean-Jacques Boyer
Alors que les malaises éthyliques se sont presque arrêtés cette année, commente Nicolas Loichot, chef de district la Croix-Rouge et responsable, depuis plusieurs années, du dispositif mis en place le temps du festival., les malaises dus à la chaleur ont augmenté de manière significative. Il est ainsi recommandé aux festivaliers de bien s’hydrater, de s’alimenter et ne pas s’exposer au soleil de manière prolongée entre 12 heures et 16 heures.
La Croix-Rouge attend ce week-end des arrivées massives de festivaliers, principalement des familles cette année, et se prépare à intervenir régulièrement. Tous les spectacles accueillant un public numériquement important se feront en présence d’équipes de la Croix-Rouge, présentes de manière préventive.
A la fin de la visite, le Sous-Préfet de Chalon-sur-Saône s’est satisfait du dispositif, déclarant que « c’est une organisation qui a fait la preuve de son efficacité, qui est souple et massive ».
Jules Lyothier

Tour et couleurs de festival

0

La rédaction de ChalonTV vous propose un petit BEST-OF de cette édition 2018 de Chalon dans la Rue.
Vous aurez sûrement vu plein d’autres sublimes spectacles, artistes… bien sûr… cette vidéo n’est pas exhaustive…
Elle vous remercie encore de nous avoir suivis.

Le marchand d’oublis

L’année prochaine quand nous aurons un local pour mettre notre studio, quand nous serons, enfin, aidés comme le mérite toute association chalonnaise… nous essaierons de faire mieux, d’être plus nombreux (cette année au total que 6 journalistes, photographes, webmaster et un site piraté dès le jeudi), de produire plus de reportages vidéo et papier, de traiter encore plus de spectacles…
Si c’est votre envie, liez-nous, parlez de nous…!
Depuis septembre 2016, on a coûté zéro euro à Chalon et au Grand Chalon (on ne peut les remercier que de leur soutien incomparable)… et produit 145 reportages de septembre 2016 à juillet et 2017. nous ferons bientôt le bilan de notre activité 2017/2018. Comme le disait le sous-préfet de Chalon, Jean-Jacques Boyer, au sujet du festival, merci à l’État, au Ministère de la Culture de nous avoir labellisé média d’information sociale de proximité en août 2017.