
Une création originale

Redonner sens à Beckett







Elle avait lancé le défi au monde, à la ville, à Chalon dans la Rue, à elle-même… Je resterai 24 heures sur mon fil. Pari lancé, Parie tenu…
Un immense bravo de tous ceux qui sont venus la voir, lui parler, la soutenir…
Vendredi 20 juillet, 23 h 59 Johanne Humblet monte sur son fil… Toute la nuit, elle subit, frigorifiée, la pluie, l’orage qui s’abat sur la ville… 6 h du matin, petit déjeuner apporté par le comité de Quartier de l’ïle Saint-Laurent… 8 h… c’est la Boulangère qui s’y met pour apporter croissants et café pour l’équipe et les quelques spectateurs. Johanne se contera d’une banane et de thé….Puis la journée se continue avec de plus en plus de gens et des animations. Pendant ces 24 heures, elle est accompagnée par son musicien Johan Candoré, certes musicien, mais animateur et soutien le plus rapproché de la Reine du fil.
C’est cette folle aventure, ces 24 heures du Fil que ce reportage vous raconte…
Compagnie : Les Filles du renard pâle
www.les fillesdurenardpale.com
Communiqué de presse du Député Raphaël Gauvain
Nous discuterons demain après-midi à l’Assemblée de 2 motions de censure. Une première pour les oppositions allant du parti de M. Wauquiez à l’ensemble des partis de gauche, qui entendent renverser le gouvernement au seul motif que la vérité serait cachée dans l’affaire Benalla. La preuve de ce supposé scandale d’Etat : la majorité refuse de procéder à des auditions complémentaires.
Des raisons de droit s’opposent pourtant à ces auditions. Il s’agit de respecter la séparation des pouvoirs. L’Assemblée nationale ne peut se substituer à la justice, et les droits de la Défense doivent être respectés. Le Parlement méconnaîtrait en effet le droit constitutionnellement reconnu de se taire pour les personnes susceptibles d’être mises en cause par la Justice.
Ensuite, une commission d’enquête du Parlement n’est pas un Tribunal. Son rôle est de faire la lumière sur un disfonctionnement de l’Exécutif. Les auditions conduites la semaine dernière l’ont permis. Il s’agit à l’évidence d’une dérive individuelle d’un collaborateur du Président, et d’une défaillance des services de la Préfecture de Police de Paris dans l’accueil des observateurs lors des manifestations. Il n’y a pas eu de réitération des actes. Il n’y a pas de police parallèle à l’Élysée. Pas de barbouzerie, pas d’homme politique engagé. Pas d’affaire d’État.
L’argument ultime au soutien des motions de censure est alors la prétendue violation de l’article 40 du code procédure pénale, qui impose à « toute autorité constituée, (…) qui acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit (…) d’en donner avis sans délai au procureur de la République ».
Là encore, il faut mettre un terme aux thèses complotistes, et faire du droit. Les faits portés à la connaissance de l’Exécutif le 2 mai dernier de violence avec ITT inférieur à 8 jours sont de nature contraventionnelle. C’est indiscutable. Ils n’entraient donc pas dans le champ d’application de l’article 40. Aucun signalement ne devait être fait au Procureur.
Au final, chacun comprendra que cette affaire Benalla relève de la manipulation. Much Ado About Nothing aurait dit Shakespeare. Beaucoup de bruit pour rien, en français dans le texte. L’objectif a été d’entraver le mouvement de réforme engagé l’année dernière. Ils ont échoué. Nous avons tenu, et sortons renforcés de cette épreuve. Le programme de la rentrée de septembre est plus que jamais chargé. Nous ne faiblirons pas. Les oppositions font de la basse politique, nous sommes au travail. Avec le Président, le gouvernement et sa majorité. Au service de la République et du pays.
Durant Chalon dans la Rue, le parc Georges Nouelle s’échauffe. En plus des structures habituelles, le parc s’égaye par la présence de diverses compagnies et artistes pour le plaisir des grands et des petits.
En plus du Théâtre de la Toupine (voir article précédent) vous trouverez bien d’autres animations. Par exemple L’illustre famille Burattini, qui nous emmène dans un spectacle burlesque interprété par Buratt, le fils de Papatino, qui est présent dans ce conte, qui nous rappelle notre enfance en travers de sa boîte à malice.
En sortant ce moment féerique par la tente juste en face, pour les plus petits, pour trouver sous la tente de la Compagnie Bigre, le Spectacle intergalactique, interprété par Pat Pat et Dodu, pour répondre à des questions essentielles comme le début de l’univers, etc.
Et pourquoi ne pas finir le tout sur un pas de danse ? Avec la compagnie L’Autre Main, on, se retrouvera au sein de ce spectacle participatif Bal : Son, où le spectateur se transforme en acteur de cette « disco-mobile ».
Vous trouverez également la compagnie Nomadenko, avec les Peintres nomades en tenue rouge camaïeu incontournable, prête à vous maquiller avec les couleurs du monde, et leurs copines les Recycleuses, en robe colorée recyclée, qui se feront une joie de vous préparer des bijoux ou accessoires de beauté avec des produits recyclables.
Sans compter sur la présence de nos rois de la sculpture sur ballons Sylvain, et aussi Izgor (record de 13 h d’affilé de sculpture sur ballons) qui vous prépareront fleurs, chapeaux, papillons et autres avec leurs ballons, comme pour la petite Ilyana.
Et pour finir après ce moment, allez déguster une petite crêpe chez Molo Molo ! Vous y serez rassasiés et accueillis avec le sourire.
Joël LÉGER
#ÊTRE BÊTE ? Ça y est, la 32e édition de CHALON DANS LA RUE 2018 est finie…. La nouvelle mouture du festival 2018 s’est envolée. Après 5 jours (et nuits) intenses pour mes premiers pas de journaliste (120 kilomètres parcourus quand même !), il reste les articles et photos que vous aurez peut-être déjà lus.
Mais surtout il me reste en tête toutes ces rencontres fortuites, au grès de mon chemin dans les rues de Chalon. Comme toutes les années, je l’ai vécu également comme festivalier.
Plein les yeux, plein les oreilles et plein le cerveau, comme souvent !
Cette année, le festival avait une fréquentation bien plus familiale. Mais le public est resté très hétéroclite : tout âge, toute classe sociale, tout style, toute culture. De la famille, à la bande de potes en passant par de doux vagabonds tels les « punks » et autre « faune urbaine »
Du côté des arts de la rue, idem ! L’art sous toutes les coutures et toutes ses cultures.
Il y en avait pour tous les goûts, toutes les envies, et dans tous les endroits de la ville.
Par exemple le parvis de la cathédrale, l’après-midi spectacle de danse, et la nuit se transformait en spectacle lumineux et dansant aux sons de DJ. Quand la techno côtoie les orgues ecclésiastiques, ou que la cour de l’évêché se transforme en scène de rock.
Cette année 24 projets artistiques invités dans le IN, 139 compagnies OFF et 7 collectifs présents, pour plus de 1000 représentations.
Sans compter le OFF du OFF ! Au programme danse, cirque, musique, performances diverses à découvrir chaque coin de rue. Un vrai tour d’horizon de l’art de la rue, sous toutes ses formes.
Seul bémol : difficile de s’y retrouver le premier jour, entre les pastilles de rendez-vous et les numéros du catalogue… Dommage.
Mais la rue nous fait vite oublier tout cela.
Ainsi CHALON TV tenait à publier ce gros diaporama, avec pas mal d’images de lieux, de visages croisés, d’artistes découverts et aussi des gens aillant assurer la sécurité (comme Nejib de Reflex).
Bref chacun se reconnaîtra !
Bravo à tous pour votre participation ! Et vivement le prochain CHALON DANS LA RUE !
Joël LÉGER
La rédaction de ChalonTV vous propose un petit BEST-OF de cette édition 2018 de Chalon dans la Rue.
Vous aurez sûrement vu plein d’autres sublimes spectacles, artistes… bien sûr… cette vidéo n’est pas exhaustive…
Elle vous remercie encore de nous avoir suivis.
L’année prochaine quand nous aurons un local pour mettre notre studio, quand nous serons, enfin, aidés comme le mérite toute association chalonnaise… nous essaierons de faire mieux, d’être plus nombreux (cette année au total que 6 journalistes, photographes, webmaster et un site piraté dès le jeudi), de produire plus de reportages vidéo et papier, de traiter encore plus de spectacles…
Si c’est votre envie, liez-nous, parlez de nous…!
Depuis septembre 2016, on a coûté zéro euro à Chalon et au Grand Chalon (on ne peut les remercier que de leur soutien incomparable)… et produit 145 reportages de septembre 2016 à juillet et 2017. nous ferons bientôt le bilan de notre activité 2017/2018. Comme le disait le sous-préfet de Chalon, Jean-Jacques Boyer, au sujet du festival, merci à l’État, au Ministère de la Culture de nous avoir labellisé média d’information sociale de proximité en août 2017.