Accueil Blog Page 171

René Pétillon, père de Jack Palmer est mort à l’âge de 72 ans

0

L’auteur de bandes dessinées René Pétillon est mort, dimanche 30 septembre, à l’âge de 72 ans, « emporté par une longue maladie », a annoncé la maison d’édition Dargaud, confirmant ainsi une information publiée par le dessinateur Yan Lindingre sur son compte Facebook.
« La tristesse et la douleur de voir disparaître un ami cher ne nous font pas oublier le talent hors du commun de ce dessinateur à l’humour irrésistible et à l’élégance rare », peut-on lire dans le communiqué publié par Dargaud.

René Pétillon avait notamment créé le personnage de Jack Palmer, un calamiteux détective dont les péripéties ont été narrées à travers plusieurs albums, publiés entre 1976 et 2014. L’Enquête corse, prix du meilleur album au Festival d’Angoulême 2001 avait été adaptée au cinéma dans un film réalisé par Alain Berberian trois ans plus tard, avec les acteurs Christian Clavier et Jean Reno. « Le succès de cet album m’a abasourdi », racontait Pétillon en 2013, encore surpris d’avoir été fait citoyen d’honneur de la ville de Bastia grâce à cet ouvrage.

Originaire du Finistère, il publie ses premiers dessins en 1968 dans Planète, Plexus et l’Enragé. Sa première bande dessinée sort en 1972 dans Pilote. C’est deux ans plus tard qu’il donne naissance à Jack Palmer, un Groucho Marx se prenant pour Humphrey Bogart, détective un peu bêta au gros nez et à l’imperméable trop grand. La dernière aventure de Palmer, Palmer en Bretagne, est parue en 2013.

Parallèlement à la BD, Pétillon, lauréat du grand prix de la ville d’Angoulême en 1989, était l’un des dessinateurs français les plus connus dans le domaine de la satire politique grâce à son travail pour Le Canard enchaîné. Il y était entré en 1993 avant de mettre fin à sa collaboration avec l’hebdomadaire l’an passé, selon Dargaud.

#ActionCœurdeVille #Chalon

0

Souhaitons que la Municipalité fasse bon usage du dispositif gouvernemental en faveur des territoires. (Communiqué de presse)

Le Maire de Chalon a présenté la semaine dernière en conseil municipal la liste des 22 projets qui vont, selon lui, « changer le visage de Chalon». 

La réalisation de ces projets a été rendue possible grâce au programme Action Cœur de Ville, initié par le gouvernement en début d’année. Il s’agit pour Édouard Philippe et sa majorité de soutenir le travail des collectivités locales. Plus de 5 milliards d’euros mobilisés sur 5 ans pour améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes comme Chalon.

La municipalité profite ainsi de ce dispositif gouvernemental en faveur des territoires, comme l’a justement relevé l’opposition au conseil municipal. Souhaitons que Monsieur Platret en fasse bon usage, sans céder aux effets d’annonces et aux facilités électoralistes.

La réalisation de ces 22 projets va-t-elle effectivement renforcer l’attractivité du bassin de vie chalonnais dans les années à venir ? Ces investissements profitent-ils véritablement à tous les Chalonnais ? Viendra demain le temps du débat démocratique. Mais poser dès à présent ces questions, c’est déjà y répondre un peu.

Raphaël Gauvain

Député de la 5e circonscription

#TravaillonsEnsemble

Le Québec fait sa foire

0

La 84ème FOIRE DU GRAND CHALON (jusqu’au dimanche 7 octobre) accueille dans le village du Grand Nord le Québec.

Vous y trouverez des animations en continu : le Camp de Coureur des bois – Le Tipi d’Amérindien – Le Feu de camp – La Cabane à sucre – La célèbre Tire sur Neige -Le Camp de prospecteur – La Boîte à chansons- Décor de motoneige, ours- Le magasin général.

Si vous voulez des renseignements sur nos cousins québécois pour y voyager, y faire des études, y travailler, y immigrer, contactez dans leur chalet la délégation de Bourgogne de l’Association France – Québec. Ils sont les mieux placés pour vous informer. L’association France-Québec a été fondée en 1968 après le célèbre discours du Général De Gaulle du balcon de l’hôtel de ville de Montréal en 1967, où il déclarait « Vive le Québec Libre ». Sa jumelle l’association Québec- France a été fondée en 1971. Les 2 associations jumelles ont pour mission essentielle de développer une relation franco-québécoise directe et privilégiée.

Ne loupez pas non plus, l’exposition de vélos du Musée du Vélo-Michel Grézaud de Tournus. Vous y découvrirez collection de vélos unique en France par sa diversité.

Le Club alpin français présente, lui, une exposition photographique et découverte du club jusqu’au 2 octobre.

Mais bien sûr la foire du Grand Chalon, c’est une foire commerciale avec 150 exposants répartis sur 3 Halls : institutionnels, loisirs, associations, gastronomies, habitat intérieur et extérieur, vins, champagnes, bières, automobiles, ameublements, mode, beauté, équipements ménagers, artisanat du monde, articles et appareils de maison.

Un Espace « Artisans créateurs de Saône-et-Loire » est ouvert du 3 au 7 Octobre : rencontre avec des artisans passionnés et des artistes pleins de talents

8 restaurants à thème sont proposés à votre gourmandise :  Alsacien, Auvergnat, Franc-Comtois, Grenouille, Marocain…

C’est une nouveauté de cette édition, tous les soirs, un concert

  • Lundi 1er octobre : Soirée cubaine avec CUBA LIBRE
  • Mardi 2 octobre : Journée musette (piste de danse) avec l’orchestre
  • Gilbert DRIGON
  • Mercredi 3 octobre : Soirée Chansons françaises avec les TRIMARDEURS
  • Jeudi 4 octobre : Soirée Variétés avec le groupe ALIVE ORCHESTRA
  • Vendredi 5 octobre : Soirée Pop Rock Jazz avec PARADOXE
  • Samedi 6 octobre : Spectacle Enfants avec « ZIC à Malices – Little Max
  • Samedi 6 octobre : Soirée Rock avec le groupe ICE-CREAM
  • Dimanche 7 octobre : Après-midi SPECTACLE FOLKLOFOLIE Franco-
  • Canadien
  • FOIRE COMMERCIALE
    – Ouvert tous les jours de 10h30 à 20h
    – Nocturnes commerciales ( 29/09 – 05/10 – 06/10 ) jusqu’à 22h
    > ESPACE RESTAURATION « Gilbert Monvoisin » et Chapiteau concerts
    – Ouvert tous les jours de 10h30 à minuit.
  • TARIFS :
    – 4€50 Plein tarif
    – 2€50 Tarif Réduit ( CE, étudiants, 12/18 ans, demandeur d’emploi )
    – 1€ Tarif nocturnes commerciales de 20h à 22h ( 29/09 – 05/10 – 06/10 )
    – GRATUIT : Tous les jours de 10h30 à 13h00 ( sauf le dimanche) et après 20h sauf nocturnes commerciales
    Personne en situation de handicap
    Enfant de moins de 12 ans accompagné.
    Mardi 2 Octobre pour les plus de 60 ans.
    Jeudi 4 Octobre pour les femmes

 

Aux Aubépins, le bonheur est dans le potager…!

1

Samedi 29 septembre, le potager des Aubépins reçoit de la visite. Après plus de 4 ans d’existence l’association le Jardi’Bohneur des Aubépins qui le gère, a décidé de faire découvrir, par des palissades ouvertes, aux autres habitants tous les bienfaits de ce lieu unique écologique. C’est un lieu où la nature est respectée, mais aussi un espace de lien social. Des animations ont permis aux enfants et aux plus grands de mieux appréhender la biodiversité.

C’est le bailleur social Opac qui est à l’origine du projet de jardin partagé. 20 parcelles sont ainsi proposées. L’OPAC gère 600 logements aux Aubépins. Sa mission est bien sûr d’héberger dans les meilleures conditions et à un prix acceptable des habitants souvent défavorisés. Il a aussi pour objectif de créer du lien social et des lieux de rencontre, d’échanges. Il y a deux ans, l’OPAC a passé le relais à l’association, moyen de leur permettre de gérer ce lieu de culture. L’OPAC est maintenant dans un rôle d’accompagnement et de mise en relation avec d’autres partenaires, nous déclare, Michel Maron, directeur de l’OPAC 71 Chalon. Le renouvellement de la possession d’une parcelle potagère est de 3 ou 4 parcelles par an. Des habitants cultivent donc, depuis le début, tomates, courgettes, potirons, poireaux, parfois pommes de terre.

Steeve Robert est lui Maître composteur au Grand Chalon. Il vient les lundis matin, par quinzaine, aider, conseiller les locataires des parcelles.  Certains sont néophytes en jardinage, d’autres plus aguerris. Son rôle est d’accompagner les habitants à la valorisation des déchets, au jardinage au naturel sans produits phytosanitaires, pesticides ou autres, à produire mieux et plus avec moins de fatigue. Des outils spécifiques sont mis à disposition des habitants. Dans ce jardin, les coccinelles sont reines. Trois composteurs sont en place. Des élèves de primaires observent avec une animatrice environnementale du Grand Chalon tous ces insectes, cloportes, perce-oreilles, vers… qui font gratuitement, discrètement, efficacement du terreau, réintroduit dans les parcelles.

Gérard Burqui, président de l’association, est fier de ce potager où il passe 1 heure tous les jours. Ce jardin montre bien, selon lui, que le quartier a changé et que l’on peut y faire beaucoup de choses.

Des animations, sont proposées au public et aux enfants : atelier senteurs…. Une soupe maison, faite avec les légumes du potager et préparée par Chantal, connaît un plein succès. Deux habitantes d’origine syrienne offrent le thé de leurs pays. La société Suez, partenaire du jardin, propose une dégustation d’eau à l’aveugle. L’objectif est de montrer que l’eau du robinet est aussi bonne (et moins cher) que l’eau en bouteille plastique.

Le député Raphaël Gauvin vient passer une heure dans ce potager, non pas pour faire, comme beaucoup, un coucou médiatique et électoral, mais pour écouter les habitants, le directeur de l’OPAC, le Maître composteur…

Le film sur ce Potager, palissades ouvertes

Bientôt un grand reportage vidéo sur les Aubépins avec l’OPAC, Marie-Louise, Solange et Monique

Inauguration de l’Espace des Arts

1

Après deux ans au théâtre du Port Nord pendant les travaux, l’Espace des Arts revient dans ses murs ce vendredi 28 septembre 2018. C’est devant plus de 600 personnes en attente sur le parvis de l’Espace que le Président du Grand Chalon, Sébastien Martin, lance, de façon originale, l’inauguration de ce bâtiment de culture. Pas de coupure de ruban, mais une danseuse qui emmène les Officiels* et le public au Grand Espace où auront lieu, pendant plus de 45 minutes les discours officiels (Voir sur notre page FB, les discours diffusés en live). Chacun retrace l’histoire de l’Espace depuis son inauguration en 1971 et les atouts du nouvel Espace. C’est aussi, de tous, une véritable ode à la Culture, fédératrice indispensable des Humains. Tous félicitent le directeur de l’Espace, Philippe Buquet, de sa ténacité, de son implication, de sa volonté aboutie de faire de l’établissement un lieu de culture ouverte à tous à dimension nationale, un lieu de création, un lieu où l’humain retrouve toute sa place, sa sérénité, son plaisir, sa culture (voir notre reportage vidéo : Le nouvel envol de l’Espace). Avant d’arriver au grand Espace, petite halte devant la plaque commémorative de remerciement à Daniel Petit, l’architecte des débuts, en présence de sa famille.

Des spectacles (Orchestre National de Lyon, création théâtrale d’Alexis Moati Happy Birthday Sam !, Origami sur le parvis, Bal à la rotonde) accompagnent cet air de fête. L’Espace s’offre à la découverte, à l’émerveillement tout ce week-end.

L’idée de ce lieu de culture date des années 60 où la ville de Chalon voulait construire au même endroit à la fois un centre culturel et de centre sportif. Les années 60, c’est bien sûr André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, et son idée de faire des Maisons de la culture dans les villes moyennes de toutes les Régions. Refusée par Dijon, c’est en 1971 que la Maison de la Culture de l’architecte Daniel Petit est inaugurée avec un engagement fort de l’état par le ministre Jacques Duhamel. Elle intègre un palais des Sports. En 1984, elle est totalement municipalisée sous Dominique Perben, maire de l’époque et prend le nom d’Espace des Arts. Sous l’impulsion de son directeur actuel, Philippe Buquet, arrivé en 2002, l’Espace devient scène nationale en 2005. L’état retrouve ainsi toute sa place. Le Grand Espace a été réaménagé en 1995 pour rénover les sièges vétustes et améliorer l’acoustique. La mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite, des petites fuites, des dégradations dues au temps ont entraîné les grands travaux actuels d’une rénovation exemplaire. Ceux-ci ont été financés par l’Etat, le Grand Chalon, la région, le Département pour une valeur de 9 millions HT. Le bâtiment est inscrit au patrimoine du 20e siècle.

Au début de la conception de la structure dans les années 60, l’architecte Daniel Petit n’a pas prévu de parking. L’explosion de l’automobile a imposé un parking en rez-de-chaussée. Dans le nouvel Espace, il disparaît et le rez-de-chaussée fait place directement à une nouvelle rotonde, accueil, bar, espace convivial -, une accessibilité plus facile et pour un public plus large, un volume plus grand…on revient donc au projet initial…Un espace au niveau de la Saône, de la ville… Le bar au premier étage reste quant à lui en place avec un promontoire qui ouvre sur la ville.

Le principe architectural du bâtiment est minéral : béton, verre… Pour respecter ce principe, les grandes verrières retrouveront leur rôle premier et perdront leur fonction de support d’affichage. Ce dernier, toujours nécessaire, sera plus discret et placé ailleurs, notamment au niveau zéro et à la billetterie.

Le projet de rénovation et la modernisation été confié à un groupement d’architectes belges (Pierre Hebbelinck et Pierre De Wit) et français (l’Atelier Hart Berteloot), spécialistes de la transformation patrimoniale et théâtrale. Parmi leurs principales références : le tout nouveau Théâtre de Liège (2013), le Mac’s, le Musée d’Art contemporain du Grand Hornu (2002) site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et le Théâtre du Manège Mons (2002) à Mons, capitale européenne de la culture 2015.

* Les Officiels 

Sébastien Martin, Président du Grand Chalon – Gilles Platret, Maire de Chalon – Jean-Jacques BOYER, sous-préfet de Chalon – André ACCARY, Président du département de Saône-et-Loire – Laurence Fluttaz, 2e vice-présidente de la Région Bourgogne Franche Comté, en charge de la culture et du patrimoine – Les 3 sénateurs du département : Marie Mercier, Jérôme Durain et Jean-Paul Emorine – le deux députés « Grands chalonnais  » Cécile Untermaier (4e) et Raphaël Gauvin (5e) – les élus de Chalon, du Grand Chalon – Des représentants du ministère de la Culture et de la Drac…

COÛT DE L’OPÉRATION : 9 millions d’euros HT

  • Dont : 3 millions € du Grand Chalon (maître d’ouvrage),
  • 4 millions € du Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC
  • 1 million € de la Région Bourgogne Franche-Comté
  • 1 million € du Département de Saône-et-Loire
oznor
Happy Birthday Sam !
Crédit photo : Espace des Arts

 

Saône, le plaisir de ramer…!

1

En ce dimanche très ensoleillé du 16 septembre, la Saône prend sa robe multicolore aviron. Ce sont, en effet, de 9h à 16h30, 90 bateaux (360 rameurs) qui partent du pont de Bourgogne, pour parcourir 400 mètres. Ce 32e challenge de l’aviron, organisé par le Cercle d’aviron chalonnais (CAC), connaît de nouveau un plein succès.

Le temps de midi est celui du repas en commun.  500 repas sont servis avec tri immédiat des déchets pour recyclage. C’est aussi le temps des animations. 6 équipes, plutôt des rameuses (une seule équipe masculine) y participent. Les équipages réalisent une chorégraphie, avec un accompagnement musical, devant un jury de personnalités. La durée du défilé n’excède pas 1 min 30 s. Un concours d’ergomètre*, ouvert à tous, est aussi proposé. Le but est de réaliser 300 m le plus rapidement possible…

Voir notre reportage écrit « Les rameurs de la Saône » plus complet avec plus de 640 photos en 5 diaporamas

Voir notre article précédent sur l’entraînement des rameurs, le sport nautique aviron et le cercle d’aviron de Chalon et ses champions

Voir aussi l’article consacré au don du Cercle d’aviron Chalonnais à l’association LouXis

Résultats du Challenge 2018 (PDF) : 1er Mixtes : Etudiants EGC 2e année – Hommes : Framatome 10 – Femmes Framatome 6…le classement dans le PDF

Déguisement et Chorégraphie (PDF) : 1er Chats Boatés

http://www.cercle-aviron-chalon.fr/

  • L’ergomètre est une machine d’exercice physique qui consiste à faire reproduire à l’utilisateur un mouvement qui le ferait se déplacer s’il n’était pas sur la machine. Il peut prendre diverses formes : le tapis roulant qui reproduit la marche ou la course à pied, le rameur, qui reproduit l’aviron…

Macron « champion de la Terre »

1

Emmanuel Macron a reçu le prix de « champion de la Terre » des mains d’Erik Solheim, le directeur du Programme des Nations unies de l’environnement (PNUE). Tous les ans depuis 2005, cette émanation de l’ONU récompense cinq à sept personnes reconnues comme « leaders environnementaux exceptionnels ». Emmanuel Macron rejoint ainsi une liste de quelques dizaines de récipiendaires, dont l’ex-présidente chilienne Michelle Bachelet, l’ex-candidat à la présidentielle américaine Al Gore ou le documentariste français Yann Arthus-Bertrand.

Un titre qui témoigne de la haute estime en laquelle est tenu le président français à l’international sur les questions environnementales depuis l’organisation fin 2017 du « One Planet Summit » et son fameux slogan « Make our planet great again » (redonnons sa grandeur à notre planète). Ce sommet avait abouti à plusieurs annonces fortes, dont l’engagement de la Banque mondiale de ne plus financer des projets d’exploitation de pétrole et de gaz d’ici 2019. Emmanuel Macron organise d’ailleurs ce mercredi, dans un hôtel new-yorkais, le deuxième sommet du genre en compagnie de chefs d’entreprise et d’acteur du monde financier.

« L’action d’Emmanuel Macron est jugée beaucoup plus positivement à l’étranger qu’ici car il a amené un regain d’énergie positive autour des engagements sur le climat après la sortie de Trump », souligne auprès du « Parisien » le député LREM Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot.

Sauf qu’en dehors de ce rôle diplomatique, la France est loin d’être irréprochable sur le plan climatique. Difficile pour le pays de prétendre donner l’exemple lorsque ses émissions de gaz à effet de serre repartent à la hausse : or, en 2017, celles-ci dépassent de 6,7% l’objectif de budget carbone fixé selon un rapport du Réseau Action Climat.

Le paradis de Lans’fer

1

Franc succès, ce dimanche 23 septembre à Lans (71) pour la 4e édition de Lans’fer. Ce sont plus de 1000 participants qui se sont précipités, à partir de 10 heures 30 sur le terrain de cette course à obstacles déjantés. 3 temps, 3 catégories sont proposés aux sportifs ou non sportifs. Le matin, le challenge du Grand Chalon, propose aux 72 équipes de 4 personnes, 26 obstacles et 7 km. Ces équipes représentent une entreprise, une association, une ville. Elles sont mixtes ou monogenre. L’après-midi, à 13 h, avec la course Héros, on revient à une épreuve individuelle sur le même schéma. Enfin, à 15 h 30 et 16 h, en deux départs, place aux 400 enfants avec leurs familles sur un parcours de 1,5 km bien sûr très adapté avec une dizaine d’obstacles. L’enfant, de 6 à 15 ans, part avec un adulte souvent le papa ou la maman. Une nouveauté cette année, la présence de véhicules militaires sous lesquels on doit ramper… Ils sont amenés par une structure boot camp*…

nombreuses photos (1245) à la fin, en 7 diaporamas par catégorie

Pour les deux premières catégories, les obstacles font honneur à l’eau et à la boue (le trou d’eau, le ventrigliss », les sables mouvants, la benne infernale…)., à l’escalade (le mur incliné, le saute-mouton, pyramide de bottes de paille…), au « rampage » (la toile maléfique, les bâches infinies…), aux pneus… La plupart des obstacles sont depuis cette année dans un grand champ qui devient une grande aire de jeu où l’on vient se défouler, s’entraider pour la course par équipe notamment, tester ses limites. Pendant cette trentaine de minutes, voire plus pour les plus lents, on court, on rampe, on escalade, seul ou aidé par les autres, on se mouille, on plonge, on combat contre l’équipe de football américain les Centurions, on en bave, mais on relève le défi et au final on s’amuse bien les vêtements pleins de boue… Les plus petits prennent aussi plaisir à l’eau, à la boue et parfois à laisser leurs parents derrière eux… Ce parcours du combattant demande de l’effort, de la ténacité, mais amène le sourire, la joie de s’être dépassé et d’être arrivé au bout malgré les difficultés.

Avant le départ, comme pour tout effort physique, une quinzaine de minutes d’échauffement est assurée par les animateurs de L’Appart.

On vient à Lans’fer pour s’amuser, se mesurer, voir ses limites et non pas pour gagner de l’argent. Les prix sont donc des cadeaux, des bons d’achat remis souvent par les partenaires.

Ce dimanche original, sportif, ludique, familial, heureux est organisé par l’association Lans’fer. Aux 7 membres de l’association avec son président Romain Guillemenet s’ajoutent environ 70 bénévoles. A eux, de construire les obstacles, de baliser le parcours, d’accueillir les participants, de ravitailler, de surveiller les obstacles, de secourir, d’assurer la buvette, la remise des dossards de faire en sorte que tout se passe bien, en toute sécurité et avec un max de joie, de bonne humeur et de plaisir déjanté… Pari réussi. Le Maire, Gilles Desbois, non seulement remet les prix, mais aussi participe sur le terrain au bon déroulement de la fête déjantée.

Les bénéfices servent bien sûr à la vie de l’association pour l’achat de matériel (de nouveaux obstacles…), mais aussi aux écoles de Lans (l’année passée 2000 euros environ). La présence de nombreux sponsors est un atout pour Lans’fer.

Bientôt notre reportage Vidéo

Résultats : (merci à la Belette bleue)

 

 

Le bootcamp est devenu en quelques années l’une des attractions phares du monde du fitness.. Ce terme recouvre en fait une certaine variété de séances d’entraînement physique. Le Bootcamp désigne à l’origine des séances d’entraînement extrêmes des forces armées américaines, par exemple les fameuses Marines, qui durent sur plusieurs jours.

Les premières déclinaisons du Bootcamp dans le domaine « civil » reprenaient ce concept avec des stages de plusieurs jours, souvent dans des sortes de camps d’entraînement ou en mode camping en pleine nature. Les participants y passent des journées intenses, à coup d’alternance entre séances hyper cardio et courtes périodes de repos. Le coach se faisait appeler « instructeur » (pour rester dans le wording militaire) et tout le monde y allait habillé en treillis !

Depuis, tout ça a bien évolué et aujourd’hui le bootcamp s’est démocratisé et adapté. On a conservé les 2 points essentiels, qui sont des séances intenses, plutôt de type fractionné avec des exercices cardiovasculaires et du travail en poids de corps (très efficace pour une perte calorique maximale).
Le coach est maintenant plutôt sympa et n’insulte habituellement pas trop ses élèves, mais est tout de même là pour les pousser à leurs limites et bien plus loin qu’ils ne l’auraient fait seuls dans une salle de sport.

Le bootcamp se déroule habituellement dans un parc, avec des grands groupes (de 10 à plusieurs centaines parfois !) encadrés par un ou plusieurs Coachs, où les participants ne se connaissent pas forcément, ce qui a aussi ce côté social sympathique de rencontrer du monde et de souffrir tous ensemble pendant 1 heure ou deux !

source : www.weedoo-it.fr/blog/mais-en-fait-cest-quoi-un-bootcamp/

Le + de ChalonTV de très très nombreuses photos

Échauffement  – Challenge du Grand Chalon – Course par équipe 

Challenge Grand Chalon, Lans’fer par équipe

Échauffement Course Héros – individuel 

Course Héros – individuel – 13h

Échauffement et Remise des Dossards – Parcours famille 

Course Famille – – 15h30 et 16h

Après la boue, l’effort… la douche fraîche 

 

Manuel Valls réfugié politique à Barcelone

0

En se lançant à l’assaut de la mairie de Barcelone et en abandonnant son ultime mandat de député, Manuel Valls tourne (définitivement?) la page d’une carrière politique française mouvementée. Le futur ex-député de l’Essonne, parti d’Evry pour se hisser jusqu’au ministère de l’Intérieur puis à Matignon, avait pourtant, malgré sa défaite cinglante à la primaire socialiste, réussi à échapper à la vague « dégagiste » de 2017 qui a emporté nombre de dirigeants politiques de premier plan.

Réélu de justesse dans sa circonscription aux dernières législatives, Manuel Valls s’était fait adouber par le groupe de La République En Marche à l’Assemblée sans toutefois jamais véritablement y trouver sa place. C’est donc de l’autre côté des Pyrénées que cet hidalgo, passé de chouchou des sondages au statut de grand brûlé, a demandé l’asile politique pour tenter de se réinventer.

Le lieu de ce transfert, inédit dans l’histoire de l’Union européenne, n’a certes rien d’un hasard. « Depuis ma naissance (…) ma relation avec Barcelone a été intime, constante », a confié l’ancien premier ministre depuis le Centre de culture contemporaine de la deuxième ville d’Espagne où il est né il y a 56 ans. Elevé à Paris par un père artiste catalan et une mère italo-suisse, cet enfant terrible de la gauche, admiré autant que méprisé pour sa laïcité intransigeante et son goût pour les questions sécuritaires, a exprimé sa reconnaissance envers sa patrie d’accueil. « J’aime la France. Ce pays a permis à un fils de Barcelone naturalisé seulement à 20 ans d’être maire, député, ministre et premier ministre de la France grâce à l’école publique et à mon engagement politique, c’est incroyable et unique », a-t-il déclaré en guise d’adieux.

Des mots qui n’effacent pas les déchirements et les rancoeurs qu’il laisse dans son sillage. « C’est grâce à la France qu’il a pu vivre de la politique jusqu’à présent. Il a trahi son pays et maintenant il trahit sa patrie tout simplement », lui a répondu son adversaire de la France Insoumise Farida Amrani.

Darmanin présente son Budget 2019

0

Lundi 24 septembre, Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics a annoncé six milliards de baisses d’impôts dans le budget 2019 et le quasi-gel des pensions de retraite (2 milliards et demi d’euros) sur le plateau du 20 heures de France 2. Quand on interroge le ministre au sujet des retraités, il répond : « Merci aux retraités pour le travail qu’ils ont fait pour la France ». Il relativise leur taxation en assurant que « les retraités vont bénéficier, comme tous les Français, de la baisse de la taxe d’habitation ». Il affirme également que « les pensions de retraite ne sont pas gelées ».

Une affirmation que contredit Anne-Sophie Lapix en soulignant les « 2 milliards et demi de perte de pouvoir d’achat à cause du quasi-gel des pensions de retraite » et « la colère des retraités », rappelle-t-elle. Au sujet de la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), Gérald Darmanin assure que « les retraités touchent en moyenne entre 1 500 et 1 700 € de pensions et que ces gens-là ne sont pas concernés aujourd’hui par les sujets de fiscalité évoqués ».

Gérald Darmanin assure favoriser le travail. « Il y a aussi 4 milliards d’euros de cadeaux faits aux ménages les plus riches […] Que sont devenus ces 4,5 milliards ? », interroge Anne-Sophie Lapix. « C’est cette année que les Français, notamment ceux qui payaient ces impôts, ne les paieront pas. Donc ce n’est que l’année prochaine que l’on verra le pari réussi du gouvernement », relate le ministre.

Le déficit budgétaire devrait être de 2,8% du PIB en 2019, contrairement aux prévisions du gouvernement de 2,4%. « Nous avions prévu 2,9 dans le projet de loi de finances l’année dernière, nous avions prévu 2,4 quand on a vu qu’il y avait un sursaut de la croissance, la croissance s’est un petit peu rabaissée donc on a prévu 2,8 », détaille Gérald Darmanin.