Franc succès, ce dimanche 23 septembre à Lans (71) pour la 4e édition de Lans’fer. Ce sont plus de 1000 participants qui se sont précipités, à partir de 10 heures 30 sur le terrain de cette course à obstacles déjantés. 3 temps, 3 catégories sont proposés aux sportifs ou non sportifs. Le matin, le challenge du Grand Chalon, propose aux 72 équipes de 4 personnes, 26 obstacles et 7 km. Ces équipes représentent une entreprise, une association, une ville. Elles sont mixtes ou monogenre. L’après-midi, à 13 h, avec la course Héros, on revient à une épreuve individuelle sur le même schéma. Enfin, à 15 h 30 et 16 h, en deux départs, place aux 400 enfants avec leurs familles sur un parcours de 1,5 km bien sûr très adapté avec une dizaine d’obstacles. L’enfant, de 6 à 15 ans, part avec un adulte souvent le papa ou la maman. Une nouveauté cette année, la présence de véhicules militaires sous lesquels on doit ramper… Ils sont amenés par une structure boot camp*…
nombreuses photos (1245) à la fin, en 7 diaporamas par catégorie
Pour les deux premières catégories, les obstacles font honneur à l’eau et à la boue (le trou d’eau, le ventrigliss », les sables mouvants, la benne infernale…)., à l’escalade (le mur incliné, le saute-mouton, pyramide de bottes de paille…), au « rampage » (la toile maléfique, les bâches infinies…), aux pneus… La plupart des obstacles sont depuis cette année dans un grand champ qui devient une grande aire de jeu où l’on vient se défouler, s’entraider pour la course par équipe notamment, tester ses limites. Pendant cette trentaine de minutes, voire plus pour les plus lents, on court, on rampe, on escalade, seul ou aidé par les autres, on se mouille, on plonge, on combat contre l’équipe de football américain les Centurions, on en bave, mais on relève le défi et au final on s’amuse bien les vêtements pleins de boue… Les plus petits prennent aussi plaisir à l’eau, à la boue et parfois à laisser leurs parents derrière eux… Ce parcours du combattant demande de l’effort, de la ténacité, mais amène le sourire, la joie de s’être dépassé et d’être arrivé au bout malgré les difficultés.
Avant le départ, comme pour tout effort physique, une quinzaine de minutes d’échauffement est assurée par les animateurs de L’Appart.
On vient à Lans’fer pour s’amuser, se mesurer, voir ses limites et non pas pour gagner de l’argent. Les prix sont donc des cadeaux, des bons d’achat remis souvent par les partenaires.
Ce dimanche original, sportif, ludique, familial, heureux est organisé par l’association Lans’fer. Aux 7 membres de l’association avec son président Romain Guillemenet s’ajoutent environ 70 bénévoles. A eux, de construire les obstacles, de baliser le parcours, d’accueillir les participants, de ravitailler, de surveiller les obstacles, de secourir, d’assurer la buvette, la remise des dossards de faire en sorte que tout se passe bien, en toute sécurité et avec un max de joie, de bonne humeur et de plaisir déjanté… Pari réussi. Le Maire, Gilles Desbois, non seulement remet les prix, mais aussi participe sur le terrain au bon déroulement de la fête déjantée.
Les bénéfices servent bien sûr à la vie de l’association pour l’achat de matériel (de nouveaux obstacles…), mais aussi aux écoles de Lans (l’année passée 2000 euros environ). La présence de nombreux sponsors est un atout pour Lans’fer.
Bientôt notre reportage Vidéo
Résultats : (merci à la Belette bleue)
- Par équipe : 1er : Full Combat Academy – Hommes – 30.04
- Individuel : 1er : HERBIN ALEXIS – 24:55
- Lansfer-2018-Résultat total par équipes – Challenge Grand Chalon
- Lansfer-2018- Résultat total individuel – Héros
Le bootcamp est devenu en quelques années l’une des attractions phares du monde du fitness.. Ce terme recouvre en fait une certaine variété de séances d’entraînement physique. Le Bootcamp désigne à l’origine des séances d’entraînement extrêmes des forces armées américaines, par exemple les fameuses Marines, qui durent sur plusieurs jours.
Les premières déclinaisons du Bootcamp dans le domaine « civil » reprenaient ce concept avec des stages de plusieurs jours, souvent dans des sortes de camps d’entraînement ou en mode camping en pleine nature. Les participants y passent des journées intenses, à coup d’alternance entre séances hyper cardio et courtes périodes de repos. Le coach se faisait appeler « instructeur » (pour rester dans le wording militaire) et tout le monde y allait habillé en treillis !
Depuis, tout ça a bien évolué et aujourd’hui le bootcamp s’est démocratisé et adapté. On a conservé les 2 points essentiels, qui sont des séances intenses, plutôt de type fractionné avec des exercices cardiovasculaires et du travail en poids de corps (très efficace pour une perte calorique maximale).
Le coach est maintenant plutôt sympa et n’insulte habituellement pas trop ses élèves, mais est tout de même là pour les pousser à leurs limites et bien plus loin qu’ils ne l’auraient fait seuls dans une salle de sport.
Le bootcamp se déroule habituellement dans un parc, avec des grands groupes (de 10 à plusieurs centaines parfois !) encadrés par un ou plusieurs Coachs, où les participants ne se connaissent pas forcément, ce qui a aussi ce côté social sympathique de rencontrer du monde et de souffrir tous ensemble pendant 1 heure ou deux !
source : www.weedoo-it.fr/blog/mais-en-fait-cest-quoi-un-bootcamp/