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Climat cyclonique au CS de l’Hôpital

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Ce lundi 15 octobre 14h, le Conseil de Surveillance (CS) de l’Hôpital se réunit sous la présidence de Gilles Platret, maire de Chalon et en présence naturelle de Christine Ungerer, directrice de l’Hôpital et de Jean-Luc DAVIGO, Directeur de l’organisation des soins à l’ARS, (Agence Régionale de Santé).

A côté de Gilles Platret, Christine Ungerer directrice de l’Hôpital

C’est ce moment idéal que les syndicats CGT et FO ont choisi pour se mettre en grève pour déplorer leurs conditions de travail et le plan santé du gouvernement, qui selon eux, n’est pas à la hauteur des enjeux de santé (Absence de la CFDT, minoritaire dans le CH). Après avoir écouté dans le hall de l’hôpital les représentants syndicaux, une grande partie des 600 présents, venant de l’hôpital et des EHPAD publics (dont l’EHPAD « Terre de Diane ») mais aussi des usagers, « envahissent », sous la haute bienveillance de Gilles Platret, le Comité de surveillance réuni au niveau -1.

La première revendication des syndicats est que Pierre Pribile, directeur général de l’ARS, soit présent pour répondre à leurs interrogations. Le Maire renchérit : « Cela fait un an qu’on l’attend, s’il ne vient pas, cela risque de mal se passer ».

Ceci étant dit, sans suite bien sûr, les représentants syndicaux lisent leur déclaration à plusieurs voix. Ils rappellent que la prise en charge et le soin du patient doivent rester la priorité. La politique d’austérité financière du gouvernement touche de plein fouet l’hôpital public. Toutes ces mesures ont un retentissement dévastateur sur leurs conditions de travail [suppression de 3 RTT par an, heures supplémentaires non payées, sous-effectif, pause-déjeuner écourtée, condition très difficile dans les EHPAD face à des patients qui demandent beaucoup d’attention].

Ils déplorent la profonde détérioration du dialogue social, d’être mis sur le fait accompli, d’un profond mépris à notre égard. Ils réaffirment qu’ils continueront de se battre et demandent à M. Pribile de venir éteindre l’incendie qu’il a lui-même allumé par ses directives. Ils posent ensuite 4 questions auxquelles ils somment la direction et l’ARS de répondre :

  • Préparez-vous l’arrivée du privé dans le GHT Nord 71 [Groupement hospitalier de territoires]*.
  • Quelles sont les mesures proposées par l’ARS dans le cadre du plan d’économie
  • Impact en ETP [Équivalent Temps Plein, traduire postes NDLR] de ce plan d’économie
  • Quid des nouvelles mesures d’économies avec le nouveau plan santé.
Au micro, Hervé Maillot, coordinateur régional Santé, Action sociale Bourgogne (membre du personnel du CH Chalon) et derrière l’ordinateur Alain Chalot, CGT, membre du CS

La suite de ce CS est un dialogue très tendu de sourds… D’un côté des patriciens hospitaliers et d’EHPAD qui crient leurs colères, leur ras-le-bol de leurs conditions de travail, leurs souffrances et celles des patients et d’un autre côté une directrice qui parle de restructuration, d’économies [certes nécessaires mais à quel prix !] et d’un directeur adjoint de l’ARS, très mal à l’aise, qui répond dans un flou artistique. Une gréviste dit qu’elle ne comprend rien dans les réponses de l’ARS, que nous sommes dans le village des bisounours, que l’ARS nous endort…

Jean-Luc DAVIGO, Directeur de l’organisation des soins à l’ARS, (Agence Régionale de Santé).

De nombreux salariés prennent la parole dont un usager – CGT…. Alain Mazuir, très démonstratif et plein d’humour.

Alain Mazuir, usager – CGT

Le dossier de l’angioplastie, qui a été très présent et très mobilisateur depuis plusieurs mois, plane dans le débat. Pour que l’angioplastie soit enfin installée à Chalon, comme c’était prévu et nécessaire, il faut que Dijon, Mâcon [qui ne veulent pas de cette installation – voir nos articles précédents] et Chalon collaborent. Le DR Jean-Luc Philipp, cardiologue, descendu au CS entre deux visites, affirme que Dijon et Mâcon disent publiquement qu’ils ne veulent pas de l’installation de l’angio à Chalon. La collaboration entre les 3 hôpitaux est bien mal parti pour ne pas dire finie. L’angio n’est pas prête dans ces conditions de voir le jour à Chalon. Le Maire de Chalon rappelle « nous sommes sortie de cette crise de l’angioplastie en voulant croire à la bonne volonté de l’Hôpital de Mâcon et du CHU de Dijon. On nous a laissé un tout petit filet de lumière que cela pouvait passer [l’installation de l’angio à Chalon NDLR]. Mais si jamais ON nous a trompés, cela ne se passera forcément pas bien du tout… Les cardios de Chalon ont été exemplaires… ». Le Docteur Arnaud Dellinger, meneur de cette « lutte », a dû apprécier le compliment.

DR Jean-Luc Philipp, cardiologue

Christine Ungerer défend, souvent en vain, les projets, parfois difficiles, mis en place ou qui vont l’être : « “Notre projet est ambitieux, nous sommes l’établissement de référence. C’est à nous de trouver des solutions pour l’ensemble des services et unités. C’est un défi difficile, notre démarche principale c’est de remplir les missions de références et de haute technicité” Elle rappelle que “notre objectif, c’est l’équilibre financier” (NDLR : un déficit de 5.5 millions d’euros). Répondant aux interpellations “Vous ne parlez que de chiffres, elle répond son attachement aux besoins des résidents des EHPAD mais aussi des personnes hospitalisées.

Christine Ungerer, directrice de l’Hôpital

Après le départ des grévistes, plus de deux heures après leur entrée, le CS continue normalement son cours…

Reportage vidéo avec l’interview d’Hervé Maillot

Peu de médecins sont présents à ce CS parmi les grévistes. Mais dans une lettre signée par 120 d’entre eux, ils rappellent que :  » Nous signataires, médecins du Centre Hospitaliser William Morey, souhaitons interpeller les instances de l’hôpital quant aux choix politiques et managériaux décidés pour notre établissement.
Notre mission et notre finalité en tant que médecins et soignants sont de proposer des soins adaptés, de qualité tout en garantissant la plus grande sécurité au patient.
Nous avons conscience que notre devoir institutionnel est d’essayer autant que possible d’être efficients, d’améliorer et d’optimiser les durées de séjour de nos patients afin de garantir des recettes suffisantes à notre établissement pour permettre sa pérennité [pour nous, mais aussi pour les usagers et la survie de l’hôpital public].
Mais des soins efficaces et de qualité nécessitent obligatoirement de garder, voire de renforcer la vraie force vive de notre établissement : le personnel soignant, au chevet du patient, et les équipes qui permettent aux soins d’être prodigués. Sans soignant, point de soins et point de recette !
Dilapider ce capital humain indispensable [raison d’être d’un établissement de santé] est donc un choix dangereux !  » suite de la lettre

  • Le GHT Saône-et-Loire Bresse Morvan (GHT Nord 71) s’étend du CH d’Autun à celui de Louhans avec parmi ses membres les CH de Chalon-sur-Saône et Montceau-les-Mines, Toulon-sur-Arroux, La Guiche, Chagny et le CHS de Sevrey.

Hôpital de Chalon, les médecins montent aussi au créneau

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Communiqué de Presse : lettre de 120 médecins de l’Hôpital de Chalon

Madame la Directrice,
Monsieur le Directeur délégué,
Mesdames et Messieurs les membres de la direction,
Chalon sur Saône, le 26/09/2018,

Nous signataires, médecins du Centre Hospitaliser William Morey, souhaitons interpeller les instances de l’hôpital quant aux choix politiques et managériaux décidés pour notre établissement.
Notre mission et notre finalité en tant que médecins et soignants sont de proposer des soins adaptés, de qualité tout en garantissant la plus grande sécurité au patient.
Nous avons conscience que notre devoir institutionnel est d’essayer autant que possible d’être efficients, d’améliorer et d’optimiser les durées de séjour de nos patients afin de garantir des recettes suffisantes à notre établissement pour permettre sa pérennité (pour nous, mais aussi pour les usagers et la survie de l’hôpital public).
Mais des soins efficaces et de qualité nécessitent obligatoirement de garder, voire de renforcer la vraie force vive de notre établissement : le personnel soignant, au chevet du patient, et les équipes qui permettent aux soins d’être prodigués. Sans soignant, point de soins et point de recette !
Dilapider ce capital humain indispensable (raison d’être d’un établissement de santé) est donc un choix dangereux !
Vous nous demandez de faire de plus en plus d’économies sur les dépenses et en particulier sur le personnel, donc de « rogner » sur les petites mains qui sont auprès du patient et qui font le boulot : plus de création de poste, suppression ou forte diminution des pools de remplacement, non remplacement des arrêts, suppression du nombre de cadre, suppression des temps de repos ou des RTT, etc. S’il faut faire des efforts, concessions et s’il faut réorganiser peut-être le temps de travail, n’oublions pas que le « produit final » de « l’entreprise Hôpital », puisque c’est comme cela qu’on veut actuellement gérer l’hôpital, c’est pourtant le soin donc le soignant ! Avez-vous déjà vu une usine tout faire pour diminuer la quantité et la qualité du produit ou service qu’elle veut vendre ensuite ?

Il y a en effet un seuil en dessous duquel, on ne peut pas espérer gagner sur tous les fronts : moins de soignant et moins de temps soignant engendrent détérioration de la qualité des soins, de la sécurité des soins et allongement de la durée de séjour des patients, aggravant ainsi ce cercle vicieux : moins d’efficience ? Alors encore plus d’austérité !?

Vous nous annoncez la non réduction des postes de titulaires. Mais en mode « dégradé », si il y a moins de personne dans les pools de remplacement et en l’absence de nouvelles embauches pour ces remplacements, qui va combler les postes vides ?
Il y a un risque important à ne pas reconnaitre le travail et la motivation du personnel soignant qui s’investit quotidiennement pour le bien être des patients, mais aussi sa souffrance !
Nous le voyons tous les jours dans tous les corps de métiers : la souffrance est globale !
Pénurie de médecin dans certaines disciplines (par défaut de candidat mais aussi par départs
en raison de conditions de travail insatisfaisantes ou de projets qui n’aboutissent pas),
engendrant difficultés, tensions, fermeture de lits ou d’UF temporaires ou non, ras-le bol du
personnel restant, embauche d’intérim à prix d’or exaspérant et aggravant nos budgets etc.
Pénurie d’aide soignantes et d’infirmières, pools de remplacement utilisés quasi en continu pour pallier aux effectifs manquant alors que la lourdeur des soins et la charge de travail sont toujours plus élevées… et bientôt encore plus dans certains services avec le
redimensionnement à 15 lits. Nous sommes incités à la fois à continuer d’être dans le soin, à être à l’écoute du patient, à évaluer sa douleur, son moral, ses besoins etc. à prendre le
temps de lui expliquer et de le faire participer aux soins, et en même temps à faire toujours plus de tâches administratives et de gestion, à valider ce que l’on fait, à évaluer nos pratiques, à valider nos évaluations auprès des instances, certifications, projets etc. ce qui nous éloigne encore un peu du soin au chevet du patient, seul réellement productif ! Les équipes changent, le personnel ne reste plus sur le même poste, cherchant peut être un peu mieux ailleurs ! Tous les étés, certains services sont obligés de fermer non pas par justification médicale mais pour permettre aux équipes soignantes de prendre leurs congés.
Et demain on nous demandera de ne plus fermer du tout … comment alors organiser les
congés d’été : de février à Novembre ?
Pénurie de cadres : réduction drastique et imposée du nombre de RTT, non remplacement et diminution du nombre de cadres de santé qui se retrouvent parfois à prendre en charge de
manière prolongée voire pérenne plusieurs services avec une mission toujours plus large.
Quid en cas d’arrêt maladie et de congés… Pourtant le lien du cadre avec son personnel
soignant médical et paramédical, et avec les patients et leurs familles est non seulement
indispensable mais représente à notre sens le cœur de métier avant même la gestion de planning ou de projets. Le cadre est la valeur-ajoutée qui fait qu’un service est attractif,
dynamique, que les relations médicales et paramédicales sont bonnes et qui permet surtout
de fluidifier la prise en charge du malade avec les différents intervenant : plateaux
techniques, assistante- sociales, familles, équipes médicales et paramédicales, etc. Fluidifier c’est permettre aussi d’améliorer ou d’optimiser la durée de séjour. L’hôpital a tout à gagner de la présence des cadres dans les services. On leur demande de se réorganiser, de se « recentrer sur leur activité de cadre », d’arrêter de faire ce qu’elle font actuellement, mais c’est au risque de laisser tout un pan de travail fondamental au bon fonctionnement des services, qui ne sera réalisé par personne (sans recrutement dédié), et aura pour seul effet l’augmentation des durées de séjour.
Pénurie de secrétaires : il suffit de voir le nombre d’appels qui n’aboutissent pas, le retard de frappe de courrier, des secrétariats qui fonctionnent en mode dégradé depuis plusieurs mois comme la RCP d’hémato sans que le problème de fond ne soit résolu.
Dans tous les cas c’est la qualité de l’accueil, de l’écoute et de la prise en charge des patients qui est en jeu.

Au-delà des beaux discours venant du ministère ou de l’ARS qui, même au milieu de l’été malgré des urgences débordant et des patients continuant d’aggraver leurs escarres sur les brancards, continuaient à dire que tout fonctionne pour le mieux dans nos hôpitaux, il est temps de se recentrer sur le véritable enjeu : quelle médecine et hôpital public veut-on pour nos patients et pour nous même !?
Arrêtons cette hypocrisie de vouloir à tout prix diminuer le déficit des hôpitaux le temps d’un mandat politique alors que constitutionnellement le législateur organise lui-même le déficit de tous nos hôpitaux de France en diminuant toujours un peu plus la valorisation des séjours et des actes, tandis que l’innovation et la démographie des patients et des maladies chroniques ne font qu’augmenter. Chaque année il faut faire toujours plus avec toujours moins pour espérer avoir autant que l’année dernière…. Ceci n’est pas tenable dans le temps. A activité constante on perd chaque année un peu plus et le déficit s’agrandit !
Réduire la force vive qui fait tourner un hôpital et qui permet aux patients d’être soignés, revient à se tirer une balle dans le pied… et les belles améliorations des EPRD à court terme seront vite oubliées par un hôpital pivot qui s’écroule doucement, des projets qui patinent voire qui ne seront peut-être jamais réalisés alors qu’ils étaient attractifs et motivant pendant des années. Le personnel part ou réfléchit à partir…
Enfin indépendamment du fond, et des réformes à mener, nous pouvons aussi déplorer la forme de ces renégociations des conditions de travail avec une impression de non concertation, de décisions prises au préalable en catimini et qui sont finalement présentées aux instances comme acquises sans véritable discussion.
Le bruit monte dans de nombreux hôpitaux. Des reportages sont réalisés et passent en prime time….

Il est temps de faire remonter à l’ARS et au ministère notre refus de cautionner un tel sabotage de notre établissement et de l’hôpital public.
« Soigner » c’est « prendre soin » ! L’Hôpital public doit un être un lieu où l’on prend soin des patients, donc de chacun de NOUS car aujourd’hui ou demain nous en sommes tous de potentiels utilisateurs !
En espérant que ce texte permette à nouveau des échanges et décisions plus respectueux de tous.
Cordialement,
Les médecins signataires

Lettre à l’administration

Jeudi matin, c’est marché… au stade !

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Ce jeudi matin, c’est marché au quartier du stade à Chalon. Ça sent bon la menthe, les épices, les galettes de semoule encore chaudes. Les couleurs des tapis, des vêtements enchantent l’œil des visiteurs venus en nombre.

Bouchra vient sur ce marché parce qu’il est à proximité de son domicile. Elle s’y rend depuis longtemps et connaît bien les stands et les prix y sont très attractifs. Stéphanie et Anne viennent souvent sur ce marché pour l’accueil très sympathique et les prix aussi très bas.

Macron rend hommage à Aznavour en Arménie

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Accompagné de plusieurs personnalités – écrivain, compositeur, sportif, responsables politiques – le chef de l’État vient principalement pour participer au 17e Sommet de la francophonie. Emmanuel Macron rendra également hommage une nouvelle fois à Charles Aznavour. Emmanuel Macron est arrivé mercredi soir en Arménie où il participera au 17e Sommet de la francophonie et célébrera la mémoire de Charles Aznavour, mort le 2 octobre à 94 ans, dans le pays de ses parents.

Le président est accompagné de son épouse Brigitte, du chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian et de la ministre de la Culture Françoise Nyssen, a annoncé son entourage. Il avait quitté Paris en pleins préparatifs du remaniement du gouvernement à la suite de la démission du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.

Jeudi matin, il participera à l’ouverture du sommet de la francophonie, qui réunit une cinquantaine de dirigeants dont le Canadien Justin Trudeau, le Belge Charles Michel et les présidents sénégalais, tchadien et libanais. Il aura une série de rencontres bilatérales avec plusieurs de ces dirigeants jusqu’à la clôture du sommet vendredi après-midi. Dans un discours prévu pour jeudi en fin de matinée, il devrait de nouveau défendre son approche « décrispée » de la francophonie dans le contexte du « plurilinguisme » mondial. Il est accompagné à Erevan de Leila Slimani, sa représentante pour la francophonie, de l’écrivain Erik Orsenna et de plusieurs personnalités ayant des origines arméniennes comme le compositeur André Manoukian, le producteur Alain Terzian, l’ex-footballeur Youri Djorkaeff et le maire de Lyon Georges Kepenekian.

Il se rendra jeudi après-midi au Centre Aznavour, sur les hauteurs de la capitale, pour une rencontre avec des proches du chanteur, dont son fils Nicolas, très impliqué dans la Fondation créée par son père. Le soir, les époux Macron assisteront au concert hommage à l’auteur de La Bohème, qui sera célébré par des artistes arméniens et internationaux, comme Zaz, Angélique Kidjo, Serge Lama et le pianiste du chanteur, Erik Berchot. Ce concert, offert par le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, se déroulera place de la République, en plein centre d’Erevan.

Par ailleurs, le président français se recueillera jeudi matin au mémorial dédié aux victimes du génocide arménien de 1915-16.

La startup France toujours en panne de gouvernement

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Alors que le remaniement était attendu ce mardi soir, le chef de l’État est apparu détendu et à l’écoute devant les entrepreneurs du numérique réunis à la Station F, à Paris. Musique de fond branchée, moyenne d’âge entre trente et quarante ans, costume élégant avec baskets de couleur vive ou tee-shirt bien taillé, veste à l’épaule et verre en main, quelques centaines de startuppers ont longuement attendu Emmanuel Macron mardi après-midi à la Station F, présentée comme le plus grand campus d’entrepreneurs au monde. Situé dans le XIIIe arrondissement de Paris, dans l’ancienne Halle Freyssinet, l’immense bâtiment industriel a été transformé en une mine de créativité par l’entrepreneur Xavier Niel. En raison du remaniement attendu, ce dernier aurait proposé à Emmanuel Macron d’annuler ou de reporter l’événement du jour, organisé avec le secrétaire d’État chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi.

Mais le chef de l’État, comme si de rien n’était, s’est propulsé vers 17h45 sur une immense estrade toute en longueur, posée au centre de la Station F et dotée de quatre pupitres blancs. De quoi lui permettre, tel un artiste, d’être au plus près de sa foule. Les acteurs de la «French Tech» se sont passé le micro dans une ambiance plutôt «cool», et le chef de l’État s’est montré attentif à leurs interrogations sur l’intelligence artificielle, la croissance technologique, les «effets de rentes», les «business angels» mais aussi «la réforme de l’ISF» ou… le glyphosate.

Des sujets passionnants et cruciaux, mais situés à mille lieues du renouvellement de son équipe gouvernementale, qui occupe son esprit depuis plusieurs jours. À peine a-t-il laissé apparaître quelques signes, nourrissant les attentes impatientes, comme lorsqu’il a insisté sur son goût de la «provocation». «Je ne crois pas dans le cynisme mais dans l’esprit de responsabilité de ceux qui ont des ambitions», a-t-il assuré. Seul signe tangible du contexte politique, le petit conseil de Xavier Niel adressé au chef de l’État à la fin de l’évènement: «Vous devriez prendre la direction de l’Élysée»…

Manifestation chalonnaise contre la politique macronienne

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« Emploi, salaires, service public, retraites : C’est le moment de se mobiliser ». De 800 à 1000 grands Chalonnais (on ne connaît pas les chiffres de la police) ont entendu cet appel syndical. Ce mardi 9 octobre, après-midi, ils se sont donc mobilisés dans les rues de Chalon. C’est à 14h30 que salariés, fonctionnaires, retraités et Lycéens se sont réunis devant la maison des syndicats, place Mathias à Chalon-sur-Saône à l’appel des syndicats Solidaires, CGT, FO, CNT et FSU. Le cortège s’est rendu devant la permanence du député LREM Raphaël GAUVAIN, la vitrine de sa permanence a été recouverte d’affiches et d’auto-collants.

Ensuite, les manifestants se sont rendus devant la gare, où les syndicats, chacun à leur tour, ont pris la parole. Si les revendications peuvent être légèrement différentes, toutes convergeaient contre le Gouvernement et contre la politique d’Emmanuel Macron. Passage obligé au siège du MEDEF, où, là aussi, le portail a été recouvert d’affiches. La manifestation s’est terminée devant l’hôtel de ville, elle aura duré 3 heures dans les rues de Chalon-sur-Saône.

Les syndicats FO, Solidaires, CGT, FSU… rappellent dans leur tract, dans leurs slogans que ce « qui coûte un pognon de dingue », ce sont les exonérations, les cadeaux au patronat et l’évasion fiscale ! Ils réclament l’augmentation des salaires, du point d’indice et des pensions, des allocations et des minima sociaux et la diminution de la CSG, dont l’augmentation de 1,7 % en janvier touche fortement les retraités. Ils veulent une défense et une reconquête du service public. De nombreux agents hospitaliers sont en marche pour défendre l’Hôpital qu’ils jugent très menacé et dangereux, dans l’avenir, pour les patients… sans parler de l’angioplastie. Ils s’opposent aux privatisations, à la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Ils revendiquent un droit à la retraite à 60 ans pour tous et toutes à taux pleins. Ils sont contre au régime de retraite unique par point. Ils se sentent portés par le fait que, selon eux, plus de 70 % désapprouvent la politique de M. Macron, président des riches.

Photos : Marie, Helga – Vidéos : Marie – Texte : Dominique et Yves

Remaniement ministériel de grande ampleur imminent

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Ministres et majorité attendent le verdict, probablement mardi, de l’Élysée et de Matignon, qui s’apprêtent à remanier le gouvernement après la démission de Gérard Collomb. Un remaniement dont l’ampleur des changements est l’une des principales inconnues. Selon plusieurs sources concordantes, Édouard Philippe doit annoncer la démission de son gouvernement mardi matin et présenter une nouvelle équipe dans la journée. En tous cas avant le Conseil des ministres de mercredi, qui sera suivi du départ du président pour le Sommet de la francophonie en Arménie.

Qui part ? Qui arrive ? « Je pense que tout le monde est vraiment dans le flou. Quand le président et le Premier ministre ne veulent pas faire fuiter une conversation, ils savent le faire », a confié lundi un ministre à l’AFP : « C’est l’attente. Les cabinets sont quasiment tous à l’arrêt. » « On n’a aucune information fiable dont la durée de vie dépasse quatre heures », se désolait lundi soir un parlementaire LREM habituellement bien informé. Ni le chef du gouvernement, ni le président de la République, n’ont, contrairement à l’usage, publié leurs agendas de cette semaine.

Mais ils ont déjeuné ensemble, comme quasiment tous les lundis. Et le ballet des ministres et responsables de la majorité pour former le nouveau gouvernement s’est poursuivi toute la journée à l’Elysée. Edouard Philippe, qui assume l’intérim du ministre de l’Intérieur, s’est rendu lundi soir à Lyon, au dîner de travail des ministres de l’Intérieur des six plus grands pays de l’UE mais il devait être à Paris dès mardi matin.

Emmanuel Macron est lui apparu en public lundi après-midi, pour la première fois depuis trois jours en accueillant, tout sourire, le président chilien Sebastian Pinera sur le perron de l’Élysée.

Aux Aubépins, le jardin du bonheur

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Samedi 29 septembre, le potager des Aubépins reçoit de la visite. Après plus de 4 ans d’existence l’association le Jardi’Bohneur des Aubépins qui le gère, a décidé de faire découvrir, par des palissades ouvertes, aux autres habitants tous les bienfaits de ce lieu unique écologique. C’est un lieu où la nature est respectée, mais aussi un espace de lien social. Des animations ont permis aux enfants et aux plus grands de mieux appréhender la biodiversité.

C’est le bailleur social OPAC qui est à l’origine du projet de jardin partagé. 20 parcelles sont ainsi proposées.

Voir l’article écrit complet et les nombreuses photos

Petite tique… grosse maladie…Lyme

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Pour mieux connaitre ce fléau sournois et si peu connu et reconnu, venez, le 22 oct, à la conférence  du Professeur Perronne à la salle Marcel Sembat de Chalon (voir infos en bas d’article)

L’association France Lyme a été créée suite à un constat sur la grande méconnaissance de la part de la population des maladies transmises par les tiques. Les campagnes de prévention à destination du grand public sont trop peu nombreuses ou mal ciblées, peu de personnes connaissent les dangers d’une morsure de tique lors de sorties en plein air.
Les malades atteints de la maladie de Lyme souffrent, sans reconnaissance médicale ni sociale.

Quels sont les objectifs de l’association ?

France Lyme est une association nationale loi 1901 qui a vu le jour en janvier 2008, après une période de concertation de 4 mois, en vue de monter une association française autour des Maladies Vectorielles à Tiques, avec une ouverture à l’international. Elle a pour objet d’échanger et de diffuser des informations sur les maladies transmises par les tiques et d’en assurer la prévention. Elle vise également à faciliter les contacts entre les malades et les différentes institutions médicales, sanitaires et sociales. Elle a été fondée pour diffuser de l’information objective autour de ces pathologies, créer un lien entre les malades et mener des actions de prévention autour des maladies à tiques.

L’association France Lyme agit au service des malades et de la société. Elle propose :
– du soutien personnalisé aux malades
– des actions de prévention auprès de tous les publics : grand public, enfants, professionnels, sportifs, etc. à organiser selon vos souhaits.

L’association collabore avec différents médecins et groupes de médecins français et internationaux, qui lui apportent leur confiance.

Son siège social est à Arcueil (Val-de-Marne). De nombreux sections régionales et départementales prennent en charge les malades de toute la France et souvent de l’étranger.

France Lyme fait partie des associations fondatrices de la Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques créée en septembre 2015

Notre marraine est la championne du monde de course d’orientation

http://francelyme.fr/notre-marraine-sandra-olivier/

Actions

Des actions de prévention sont réalisées partout en France par les bénévoles des sections locales : séances de prévention auprès d’adultes, prévention durant des manifestations.

De nombreux hôpitaux, entreprises, associations, etc. nous demandent des actions de prévention et de la documentation.

Actions auprès des enfants :

France Lyme met à la disposition des enseignants, des centres de loisirs, des colonies de vacances etc. différents matériels
contact
section.bourgogne@francelyme.fr

La section Bourgogne a, cette année , participé à de nombreux événements; elle tient une permanence toutes les 6 semaines à la maison des associations à Chalon le samedi à 14h30

Symptômes de Lyme :

La maladie de Lyme est complexe ! symptômes variés et très larges selon les personnes et l’ancienneté de l’infection.

L’infection peut être silencieuse. Une personne sur 10 avec des symptômes deviendra un malade chronique. ce peuvent être des symptômes localisés, symptômes disséminés et symptômes tardifs.

Premiers symptômes

L’incubation peut aller de 1 à 36 jours. Quelques heures voire quelques semaines après une morsure de tique, une rougeur peut apparaître sur la peau, de la forme d’un anneau. Cette rougeur qui tend à s’étendre à partir du point central constitué par la morsure de la tique est appelée erythema migrans ou érythème migrant (EM).

Je précise que je n’ai jamais eu d’érythème migrant et que j’ai eu la tique 4 heures , et qu’elle m’a bien infectée ; je suis porteuse de borrelia burgdorferi , de borrelia garinii , souche neurologique , de babesia ( piroplasmose chez l’animal ) et de bartonella .

Si aucun traitement n’est prescrit, l’EM persiste quelques semaines ou quelques mois, puis disparaît.   La moitié des patients au moins n’ont pas eu d’EM. D’autres types de rougeurs plus banales pourraient donc signer une morsure infectée. Il faut aussi dire qu’une rougeur de type EM peut être provoquée par des piqûres d’insecte, sans rapport avec une infection.
Chez certaines personnes, l’EM ou les manifestations cutanées de l’infection s’accompagnent de symptômes de type grippal, avec de la fièvre, des douleurs articulaires et musculaires, des maux de tête, un malaise, une fatigue, une nuque raide et douloureuse mais aucun des signes respiratoires de la grippe.

Quelques semaines ou quelques mois plus tard, et parfois même jusqu’à deux ans après l’infection, peuvent apparaître de nouveaux symptômes. Ces symptômes varient selon le type d’organisme infectieux. Les douleurs articulaires de type arthrose sont fréquentes chez les patients européens. Ce sont des douleurs intermittentes, avec ou sans gonflement articulaire. Elles peuvent durer des mois ou même des années.

Signes neurologiques: Les plus fréquents sont : méningite, paralysie faciale, radiculite (inflammation d’un nerf), mais aussi et plus rarement myélites, inflammation des nerfs crâniens,  encéphalite. Certains signes peuvent persister plusieurs mois et entraîner des séquelles.

Des signes cardiaques – palpitations, vertiges, douleurs thoraciques – sont aussi observés

Les symptômes tardifs

Plusieurs mois, voire plusieurs années après l’infection initiale, certains patients passent à un troisième stade de la maladie, avec une arthrose chronique, des troubles neurologiques ou une affection de la peau appelée acrodermatite atrophiante chronique, et qui apparaît surtout sur les membres. Il s’agit d’une décoloration rouge ou violacée de la peau, souvent accompagnée de gonflement et suivie d’une atrophie progressive dans les zones touchées. Les femmes sont plus atteintes que les hommes.
les borrélioses peuvent conduire à des complications neurologiques : méningo-encéphalites (chez moins de 5% des patients avec signes neurologiques), ou encore vasculite cérébrale.

Parmi les symptômes tardifs les plus fréquemment observés chez les personnes souffrant de maladie de Lyme, on trouve :

  • un syndrôme de fatigue chronique (SFC),
  • la fibromyalgie(fatigue, douleurs musculaires, problèmes de sommeil, troubles digestifs…),
  • des maux de tête permanents , tête dans un étau  et le sentiment d’avoir le « cerveau dans le brouillard »,impossibilité de se concentrer
  • des troubles visuels,
  • des picotements dans les yeux,
  • des troubles du sommeil,
  • des douleurs migrantes, qu’aucun antalgique ne calme
  • des acouphènes, de l’hypersensibilité au bruit , une baisse d’audition
  • des crampes et des sueurs nocturnes, ou diurnes
  • des troubles cardiaques et respiratoires, sensation d’étouffement
  • un paralysie faciale,
  • une dépression chronique,
  • des douleurs articulaires, notamment dans les genoux, le dos, le cou (cervicales)
  • des inflammations ligamentaires,
  • des maux d’estomac et d’intestins,
  • les troubles métaboliques du foie,
  • des alternances diarrhée-constipation,
  • la sensation de « jambes qui s’effondrent » , des difficultés à la marche, des douleurs sous les pieds
  • des inflammations ganglionnaires qui apparaissent sans raison ici et là,
  • des difficultés d’élocution, oublis de mots , mélange de mots
  • des difficultés de concentration, impossibilité de lire , écrire ou comprendre
  • des sautes d’humeur chroniques, de l’anxiété
  • une hypersensibilité à tout contact sur la peau, etc.

Actions 2018 de la section Bourgogne

  • peut-être en faire une diapo ,ce serait bien pour le public de voir ce que nous faisons
  • prochaines permanences à la maison des associations de chalon :
    10/11/18
    15/12/18
  • 11 mars 18 article : http://handigolf.fr/sante-au-golf-mefie … e-de-lyme/
  • 17 mars réunion / bénévoles
  • – café Lyme 21 /03 /2018
  • -semaine du 19 au 24 : réunion avec la responsable du salon essentiel
  • 30/31 mars et 1er avril : forum http://www.lesalon-essentiel.fr/ parc des expositions Chalon sur Saône
    2 conférences avec le diaporama samedi et dimanche + stand 3 jours
  • Portes ouvertes à la chèvrerie à Russilly , samedi 21 avril , stand
  • Aide apportée aux lycéens en France ayant un projet sur le thème de Lyme pour le baccalauréat
  • 3 et 4 mai déplacement au lycée de Nevers département 58 avec 1 bénévole afin d’aider les élèves ayant choisi Lyme comme thème au baccalauréat
  • 19/20 mai week end entier GAEC du grand coppis Chatenoy le Royal , stand
  • 22 mai réunion des associations avec la mairie , le soir , en vue du forum des associations le 1 er septembre
  • 23 mai formation des élèves infirmières à Dijon au CHU
  • 26 mai Lyme Protest à Lyon
  • Animaliades 5 août 2018 à Montceau les Mines, stand
  • 1 septembre Forum de la Vie Associative et Sportive Chalonnaise , stand
  • 18 sept Saulieu , documentaire  » Quand les tiques attaquent  » de Chantal Perrin et explications sur la maladie de Lyme , suivi d’un débat
  • Naturalies Brogélienne 30 septembre au Creusot , stand
  • 22 oct conférence  du Professeur Perronne à la salle Marcel Sembat
  • 15 dec 2018 nous interviendrons après une conférence sur les plantes toxiques avec la société d’horticulture et ferons un diaporama et de la prévention auprès des membres
  • La section a apporté de l’aide  à près de 300 personnes sur la Bourgogne par mail ou téléphone ou lors de manifestations extérieures

Pour 2019
ce seront à peu près les mêmes interventions , sauf si nous avons des demandes extérieures et possibilité d’un Lyme protest à Chalon
je souhaiterais que les établissements scolaires nous contactent pour des interventions de prévention, les CHU, et les mairies afin que nous formions jardiniers et autres personnes exposées aux tiques

Blog d’Annie Okrzesik ,+ de 12 000 articles sur Lyme
http://droopyyoupi.blogspot.fr

Le 12 octobre conférence du professeur Christian Perronne

Le professeur Christian Perronne dénonce depuis plusieurs années le déni des autorités sanitaires françaises face à la maladie de Lyme. Chef du service d’infectiologie à l’hôpital universitaire Raymond- Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), le médecin-chercheur vient faire une conférence le 22/10 à  Chalon sur Saône ,à 19 h 30 salle Marcel Sembat

Le Pr. Perronne déplore le manque d’efficacité des tests actuels de dépistage de la maladie de Lyme. Et les erreurs de diagnostics. « Certains médecins disent aux patients « vous n’avez pas la maladie de Lyme, vous avez une paralysie faciale dûe à un coup de froid ou une sclérose en plaque« .

Depuis de nombreuses années, le Pr. Perronne milite pour une reconnaissance de la forme chronique de la maladie de Lyme comme c’est le cas au Canada et dans plusieurs Etats américains.

Quand le médecin n’arrive pas à faire rentrer le patient dans une case, il va dire « c’est psychosomatique » et malheureusement aujourd’hui beaucoup de gens sont enfermés en psychiatrie avec d’authentiques maladies de Lyme.

Quelques infos du lien ci dessous , son livre sera en vente lors de la conférence et il le dédicacera à l’issue de la conférence

https://michelbrignot.com/2017/04/25/la-verite-sur-la-maladie-de-lyme-du-professeur-christian-perronne/

Lien d’inscription pour la conférence et affiche
http://francelyme.fr/conference-pr-perronne-la-maladie-de-lyme-chronique-lundi-22-octobre-2018-19h30-chalon-sur-saone/

Les médecins sont gracieusement invités mais doiventimpérativement envoyer leurs coordonnées, lieu d’exercice et spécialité à section.bourgogne@francelyme.fr afin qu’un badge leur soit remis à l’entrée; ils pourront ainsi rencontrer le Professeur Perronne à l’issue de la conférence.
Annie Okrzesik

ASSOCIATION FRANCE LYME
SECTION BOURGOGNE
Annie OKRZESIK

Petite tique, GROSSE MALADIE!

Photos : association et photos libres de droit, téléchargées sur le net

Les articles consacrés à la maladie de Lyme par ChalonTV

Ateliers participatifs « De Gaulle…et après »

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Dans le cadre du mois de l’architecture en Bourgogne 2018, plusieurs événements étaient programmés à Chalon et coordonnés par la Maison de l’Architecture de Bourgogne et son président très dynamique Marc Dauber. Ces événements ont l’ambition d’être des moments privilégiés pour faire découvrir aux habitants les richesses architecturales de notre région.

Dans notre ville c’est la projection du film (2012) « Les bruits de Recife » à la Bobine qui a fait l’ouverture de ce mois d’architecture, ce jeudi 4 octobre, ensuite c’était l’exposition sur « Histoires d’eau » à l’Espace Patrimoine (jusqu’au mois de mars 2019) et les ateliers participatifs « De Gaulle… et après », organisés en associant le Collectif pour un Urbanisme Responsable et le Collectif Clic-Clac, qui regroupe des architectes, des paysagistes et urbanistes du Chalonnais.

Ces ateliers ont eu lieu ce samedi matin, 6 octobre, à l’Abattoir de Chalon. Une quarantaine des personnes ont participé en total a ces ateliers dont 25 habitants chalonnais dans ce lieu qui inspire la création et l’alternatif.

En ouverture la réflexion sur des questions comme :  » Qu’est-ce que l’espace public ?  On le trouve ou exactement et comment est-il limité ?  Par qui est-il fréquenté et de quelle manière il est occupé de jour ou de nuit ?  »

Ensuite il fallait noter sur des incontournables post-its jaunes bien connus par tous ceux qui ont déjà participé à des brainstormings, les idées individuelles concernant l’état actuel de la Place de Gaulle et dans un deuxième temps comment chacun imagine cet emplacement dans un futur proche. Les participants ont rempli leur post-it avec beaucoup de zèle et dans une multitude d’idées tout à fait réalistes et réalisables.

A la fin le groupe s’est divisé en 3 ateliers travaillant avec des architectes présents pour imaginer des projets intéressants et concrets pour la place tant convoitée.

Le collectif pour un Urbanisme Responsable du Chalonnais envisage de proposer d’autres ateliers/ conférences sur d’autres thèmes concernant la vie urbaine du Chalonnais d’ici quelques mois.

Le 12 octobre aura lieu une conférence de Marc Dauber sur «  l’Eau et l’architecture » à 19h au Studio 70

Réaction d’un participant aux ateliers

Gaël Perron

« Ces ateliers participatifs sont une démarche intéressante qui manquait jusqu’à maintenant à Chalon. C’est un temps de réflexion ou on peut s’exprimer librement et/ou d’idée nouvelle peuvent émerger. »