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Que signifie l’intrigante marque « Z » inscrite sur les chars russes ?

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Elles suscitent de nombreuses interrogations. Des photos de chars russes marqués de la lettre « Z » intriguent sur les réseaux sociaux. Pour l’heure, aucune explication officielle n’a été fournie. Plusieurs experts spécialisés sur la Russie et les conflits internationaux affirment à TF1 n’avoir jamais vu cette inscription auparavant. Mais plusieurs hypothèses sont sur la table. Une source de Kiev a expliqué au journal « The Sun » que « les Ukrainiens ont des chars et des véhicules très similaires » à ceux des Russes. Cette marque permettrait ainsi à l’armée russe d’éviter les tirs amis, c’est-à-dire les frappes sur ses propres effectifs. Cette technique avait notamment été utilisée lors de la Seconde Guerre mondiale.

Des combats opposant les forces russes et ukrainiennes ont lieu en plein centre de Kiev

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De métropole européenne florissante, Kiev est devenue en quelques heures une zone de combat. La capitale ukrainienne se trouve sous les tirs de missiles russes, samedi 26 février au matin, et des combats se déroulent dans la ville. Toujours sur place, le président ukrainien a appelé son peuple à la lutte contre les troupes de Moscou, et a assuré que des armes occidentales étaient en route.

Au troisième jour du lancement d’une invasion par le président russe Vladimir Poutine, des combats opposant les forces russes et ukrainiennes ont eu lieu sur l’avenue de la Victoire, une des artères principales de Kiev. « Tout se passe à moins de deux kilomètres d’ici, dans une des principales avenues de la ville. Jusqu’à présent, on entendait des bombardements ciblés. Dorénavant, ce sont des échanges de tirs d’armes automatiques, extrêmement forts, extrêmement présents », a témoigné l’envoyée spéciale de France Télévisions dans la capitale ukrainienne, Dorothée Olliéric. « Ce qui est sûr, c’est que l’étau se resserre et que les autorités s’attendent à un assaut sur plusieurs parties de la ville pour tenter de faire tomber Kiev », a encore décrit la reporter.

Des rafales de tirs et des explosions ont retenti à travers la ville, y compris en son cœur, la place Maidan, où des manifestations avaient conduit en 2014 au renversement d’un gouvernement pro-Moscou, raconte le New York Times (article en anglais).

« A Kiev, de violents combats se poursuivent. L’armée ukrainienne repousse des saboteurs russes », a confirmé le Service ukrainien des communications spéciales vers 4h30 (heure de Paris). Sur Facebook, l’armée de terre ukrainienne a dit avoir détruit une colonne de cinq véhicules militaires russes, dont un char, sur l’avenue de la Victoire. Dans la nuit, les autorités avaient fait état d’une attaque russe contre une centrale électrique du quartier de Troieshchyna, dans le nord-est de Kiev.

Particulièrement surveillé, le quartier où se trouve la présidence ukrainienne fourmille d’hommes en armes. Un grand hôtel situé à quelques pas du palais Mariinsky, la résidence officielle du président ukrainien, a été investi samedi matin par des membres des forces de sécurité, rapporte Marc de Chalvron, envoyé spécial de France télévisions à Kiev.

Les traces des combats étaient déjà visibles dans la capitale ukrainienne, samedi 26 février. Des images diffusées sur Facebook par la municipalité de Kiev montrent notamment un haut immeuble résidentiel de la capitale, frappé par un tir de missile peu après 8 heures du matin (7 heures à Paris). Des évacuations sont en cours, a ajouté le maire de la ville. Un premier bilan des services d’urgence ukrainiens fait état de six personnes blessées, et de 80 évacués.

Sanctions : l’exclusion de la Russie du réseau Swift ne fait pas l’unanimité en Europe

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La France est favorable à l’exclusion de la Russie de Swift, un système de messagerie bancaire et financière permettant les règlements interbancaires, a affirmé vendredi 25 février le ministre français de l’économie Bruno Le Maire. « C’est l’arme nucléaire financière », a-t-il rappelé. La manier empêcherait en effet « tout paiement venu de la Russie ou à destination de la Russie ».

Si cette sanction n’a pas été mise en œuvre, c’est bien à la demande de « certains États membres » de l’Union européenne « qui ont émis des réserves », a confirmé le ministre français, sans les nommer précisément.

Ces pays sont connus. Il s’agit de l’Allemagne, de l’Italie (NDLR : qui ont accepté ce samedi soir) et de la Hongrie, qui n’ont pas voté cette mesure requérant l’unanimité au Conseil extraordinaire, réuni jeudi 24 février dans la soirée. Or, pour être efficace, une exclusion de ce système supporte difficilement la demi-mesure.

« Si l’objectif est d’isoler la Russie du système, il faudra le faire tous ensemble, pour que le circuit des échanges soit bien fermé », confirme Jan Dunin-Wasowicz, avocat aux barreaux de Paris et de New York au sein du cabinet Hughes Hubbard Paris, expert des sanctions. Or, Berlin, Rome, Budapest se sont montrés prudents sur le bannissement de Moscou de Swift. L’Autriche, Chypre et la Lettonie se joignent aussi à leurs préoccupations.

Zemmour, Le Pen, Mélenchon : les ambiguïtés des candidats à la présidentielle face à la Russie de Vladimir Poutine

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Après l’invasion russe en Ukraine, les candidats à la présidentielle Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon sont critiqués pour leurs positions jugées prorusses et qui risquent d’être plus difficiles à assumer par temps de guerre. Ces trois prétendants à l’Elysée ont d’ailleurs récemment condamné la décision de Vladimir Poutine d’envahir son voisin ukrainien, prenant ainsi leurs distances avec le maître de Kremlin. Franceinfo revient sur les discours tenus jusque-là par les leaders du RN, de Reconquête ! et de La France insoumise, avant et après le début de cette guerre déclenchée jeudi 24 février.

Le candidat de La France insoumise a défendu, dans le passé, des positions sur la Russie qui divergent de celles de la majorité des candidats à l’élection présidentielle. En témoigne cette déclaration dans l’émission « On n’est pas couché » sur France 2 en 2016. Fin 2015, Vladimir Poutine avait décidé d’intervenir militairement en Syrie pour soutenir Bachar Al-Assad, le président du pays, au nom de la lutte contre le terrorisme. A la question posée par la journaliste Léa Salamé, « êtes-vous favorable aux bombardements russes en Syrie ? », Jean-Luc Mélenchon avait répondu par l’affirmative, expliquant que c’était la solution pour Vladimir Poutine « de régler le problème et d’éliminer Daech ».

Depuis le début de la campagne, le leader de La France insoumise a multiplié les sorties ambiguës à propos de la politique expansionniste de Vladimir Poutine. Sur France Inter, le 3 janvier, le député des Bouches-du-Rhône considérait la Russie comme « un partenaire ». Avant d’ajouter : « Je ne suis pas d’accord pour que l’on en fasse un ennemi, je ne suis pas d’accord avec le fait que l’on ait trahi la parole que l’on avait donnée aux dirigeants russes. »

Sur la mobilisation des troupes russes à la frontière ukrainienne, Jean-Luc Mélenchon est même allé plus loin, dans une interview accordée au Monde, le 18 janvier. « Les Russes mobilisent à leurs frontières ? Qui ne ferait pas la même chose avec un voisin pareil, un pays lié à une puissance qui les menace continuellement ? » avait-il lancé, en rappelant aussi, sur TF1, que la France devait être « non alignée, ce qui signifie que ni les Russes ne doivent entrer en Ukraine, ni les Américains ne doivent annexer l’Ukraine dans l’Otan ».

Des positions qui ont radicalement changé depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Le député a en effet fustigé cette attaque dans un communiqué, critiquant avec virulence une opération militaire « de pure violence manifestant une volonté de puissance sans mesure ». Et d’ajouter : « La Russie prend la responsabilité d’un recul terrible de l’histoire. Elle crée le danger immédiat d’un conflit généralisé qui menace toute l’humanité. »

L' »insoumis » continue toutefois de pointer la responsabilité supposée de l’Otan dans le conflit : « Si vous me demandez de détailler les causes qui nous ont conduits à cette situation, alors je vous dirai que le refus obstiné de discuter de cette présence de l’Otan à la porte de la Russie est la cause profonde du sentiment qu’a eu Monsieur Poutine du sentiment que nous nous apprêtons à l’agresser », a-t-il déclaré jeudi 24 février sur France 2, en mettant au défi quiconque de « prouver qu'[il] avai[t] déjà soutenu Poutine ».

« Je condamne sans réserve l’intervention militaire russe en Ukraine », affichait le pupitre d’Eric Zemmour, jeudi, lors de sa conférence de presse. Avec ce message explicite, le candidat d’extrême droite a cherché à contrer ses ambiguïtés sur un éventuel revirement de position au moment où les chars russes s’approchaient de la frontière ukrainienne. Le polémiste pariait encore en décembre sur France 2 que « la Russie n’envahirait pas l’Ukraine », tout en dénonçant la « propagande » américaine.

Lors de sa conférence de presse de jeudi, il a concédé avoir « cru que Vladimir Poutine ne franchirait pas cette ligne rouge ». Le candidat s’est peut-être laissé tromper en raison de ses positions russophiles et de son admiration pour le président russe. « Je rêve d’un Poutine français », avouait-il en 2018 lors d’une interview à L’Opinion. « Je suis pour l’alliance russe. Je pense que c’est l’allié qui serait le plus fiable », ajoutait-il en septembre dernier sur CNews. « Vladimir Poutine est un patriote russe. Il est légitime qu’il défende les intérêts de la Russie », estimait encore début février le candidat de Reconquête ! sur France Inter.

Si Eric Zemmour condamne aujourd’hui l’usage de la force russe contre les Ukrainiens, il n’a pas pour autant tourné le dos à la Russie. Lors de sa conférence de presse, il a une nouvelle fois réclamé un « traité consacrant la fin de l’expansion de l’Otan ». « Nous sommes tous responsables, nous devons comprendre les revendications russes contre l’expansion », a-t-il dit. Il faut se souvenir que le polémiste a parfois nié l’existence même de l’Ukraine dans ses écrits. Dans son livre Un quinquennat pour rien, publié en 2016 et qui rassemble ses chroniques diffusées sur RTL, il assure que « l’Ukraine n’existe pas », estimant que « l’Ukraine moderne est un pays de bric et de broc ».

Marine Le Pen est l’une des dernières candidates à avoir réagi à l’invasion russe en Ukraine. Dans un communiqué publié jeudi en milieu de matinée, la prétendante à l’Elysée assure qu' »aucune raison ne peut justifier le lancement d’une opération militaire contre l’Ukraine par la Russie qui rompt l’équilibre de la paix en Europe. Elle doit sans ambiguïté être condamnée. » Et la députée du Pas-de-Calais d’insister en appelant « à la cessation immédiate des opérations russes en Ukraine ». Un message qui tranche avec les propos et postures de la dirigeante d’extrême droite qui en 2011, disait, par exemple, dans le journal russe Kommersant, qu’elle « admirait » Vladimir Poutine.

L’homme fort du Kremlin avait reçu, fin mars 2017, Marine Le Pen lors de la campagne présidentielle. La candidate du RN s’était exprimée à cette occasion sur les sanctions infligées à la Russie dans le cadre du conflit ukrainien après l’annexion de la Crimée en 2014. Le ton était alors tout autre que celui utilisé aujourd’hui.

Elle avait également réitéré son « point de vue sur l’Ukraine qui coïncide avec celui de la Russie », répétant sa volonté de faire lever les sanctions. Le Monde rappelle qu’en janvier 2017, elle estimait que « la Crimée n’a jamais été ukrainienne », dans un entretien à un journal russe.

Fin janvier 2022, à Madrid, lors d’un rassemblement avec des partis alliés, Marine Le Pen avait refusé de valider un paragraphe sur l’Ukraine d’une déclaration commune avec ses partenaires. Le texte assurait que « les actions militaires de la Russie à la frontière orientale de l’Europe nous ont conduits au bord de la guerre » et appelait à la « solidarité » face à de « telles menaces ». Début février, la candidate du RN ne croyait d’ailleurs « pas du tout » à une offensive russe en Ukraine.

Interrogée vendredi sur BFMTV au sujet de ses liens avec la Russie, et notamment sur le prêt russe de 9 millions d’euros obtenu en 2014 par le RN, Marine Le Pen s’est vigoureusement défendue d’être un relais quelconque du pouvoir de Poutine en France. « J’ai été l’une des seules responsables politiques à essayer de conserver une équidistance entre les Etats-Unis et la Russie (…) Le simple fait de conserver cette équidistance entraîne cette accusation », a rétorqué la candidate, fustigeant ces responsables politiques « extrêmement dépendants de la vision américaine ».

Sommet de l’Otan: la France va envoyer 500 soldats en Roumanie et 200 en Estonie

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Si l’envoi de troupes en Ukraine ne semble pas à l’ordre du jour, la France va déployer des soldats dans les pays voisins de l’État dans le cadre des missions de l’Otan, a appris BFMTV de l’Élysée à l’issue du sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan). Mi-mars, un groupement tactique de 500 soldats et leur matériel, vraisemblablement des chars blindés de type AMX 10 et des Griffons, vont être déployés en Roumanie, État-membre de l’Otan qui partage plusieurs centaines de kilomètres avec l’Ukraine.

Début mars, ce seront 200 soldats d’infanterie de montagne qui seront déployés en Estonie, également État-membre de l’Otan. Limitrophe de la Russie, ce pays est séparé par la Lettonie et la Biélorussie de l’Ukraine. L’armée de l’air va assurer la police du ciel dans les pays baltes avec quatre avions de chasse Mirage 2000.

Deux missions de deux Rafale et avion ravitailleurs vont s’élancer de manière imminente afin de survoler en permanence l’espace UE.

Sur l’appui militaire à l’Ukraine, l’Ukraine envoie chaque jour des demandes de matériel mais des difficultés ont pu être soulevées. Par exemple, si la France envoie un certain type de missiles, il est possible que les Ukrainiens n’aient pas le système de lancement qui correspond. Pour cela, il faudrait donc envoyer des missiles avec le lanceur adéquat et former les soldats ukrainiens à leur utilisation, ce qui prendrait trop de temps.

D’ores et déjà, la France a cédé – et non pas vendu – des équipements individuels de protection et du matériel de déminage et coopère avec les autorités ukrainiennes au plan cyber.

Quel est « l’état final recherché », selon l’expression militaire, par Poutine? S’agit-il d’obtenir une continuité territoriale jusqu’à la Transnistrie ? De s’attaquer aux institutions ukrainiennes et aux personnes qui les dirigent ? De poursuivre vers la Moldavie ? À date, les autorités françaises ont encore une incertitude.

Guerre en Ukraine: Poutine assure n’avoir « aucun autre moyen » pour défendre la Russie

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La Russie n’avait « pas d’autre moyen » pour se défendre que de lancer ses forces en Ukraine, a affirmé jeudi le président Vladimir Poutine, au moment où l’armée russe est en train de mener une invasion de ce pays voisin. « Ce qui se déroule actuellement relève de mesures contraintes car on ne nous a laissé aucun autre moyen de procéder autrement », a déclaré Vladimir Poutine lors d’une réunion télévisée avec des hommes d’affaires à Moscou.

« Les risques de sécurité créés étaient tels qu’il était impossible de réagir autrement », a poursuivi Vladimir Poutine, mettant en cause l’intransigeance de Kiev et des Occidentaux sur les exigences de sécurité de la Russie. »Ils auraient pu nous faire courir de tels risques que nous n’aurions pas su comment le pays aurait survécu », a poursuivi le président russe, dont le pays a exigé pendant des semaines la promesse que l’Ukraine n’intègrerait jamais l’Otan.

Vladimir Poutine a aussi assuré ne pas vouloir porter atteinte au système économique et ne pas vouloir en être exclu, alors que son invasion de l’Ukraine a pétrifié les marchés et expose la Russie à des sanctions occidentales dévastatrices. « La Russie continue de prendre part à l’économie mondiale », a-t-il indiqué, ajoutant que Moscou « ne compte pas porter atteinte au système dans lequel elle se trouve elle-même ».Il a affirmé que la Russie s’est « préparée » à l’adoption de nouvelles sanctions contre son économie, appelant les entrepreneurs à être « solidaires » du gouvernement russe.

Poutine lance l invasion de l’Ukraine

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Le président russe, Vladimir Poutine, a lancé, dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 février, une « opération militaire » en Ukraine. En fin de journée, les troupes russes avaient pris le contrôle de plusieurs parties du pays, dont la centrale nucléaire de Tchernobyl, située sur la route de Kiev, et l’aéroport militaire de Hostomel, à quelques dizaines de kilomètres de la capitale ukrainienne.

Dans une déclaration publiée à l’aube, jeudi, Vladimir Poutine a déclaré s’efforcer « d’arriver à une démilitarisation et une dénazification de l’Ukraine », assurant pour cela ne pas avoir « dans [ses] plans une occupation des territoires ukrainiens ». « Nous ne comptons imposer rien par la force à personne », a-t-il affirmé, appelant les militaires ukrainiens « à déposer les armes ».

Peu de temps après, l’autocrate russe a donné le signal des hostilités en lançant une invasion de l’Ukraine, avec des frappes aériennes à travers le pays, notamment à Kiev. Des forces terrestres russes sont également entrées sur le territoire ukrainien, depuis le nord, l’est et la Crimée annexée.

L’armée russe qui, selon des agences de presse russes, vise les sites militaires ukrainiens avec des « armes de haute précision », a affirmé avoir détruit les systèmes de défense anti-aérienne ukrainiens et mis « hors service » les bases aériennes à travers le pays, sans donner plus de détails. La Russie a affirmé jeudi soir qu’elle avait rempli « avec succès » tous les objectifs fixés au premier jour de son invasion

Présidentielle 2022 : Le Pen, Mélenchon et Zemmour auront-ils leurs 500 parrainages?

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(Dessin du 24 avril 1h du matin avant l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine) La course contre la montre est lancée. Les candidats à la présidentielle ont jusqu’au 4 mars pour faire valider par le Conseil constitutionnel leur candidature. Mais à quelques jours de la date fatidique, certains n’ont toujours pas recueilli les 500 signatures d’élus nécessaires. Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, ayant respectivement validé ce mardi soir 393, 350 et 442 parrainages, ont lancé ces dernières heures des appels aux maires pour éviter ce qui s’apparenterait, selon eux, à « un scandale démocratique majeur ».

« Je lance un appel aux maires : si vous ne m’aidez pas, des millions d’électeurs seront privés d’élection », a prévenu, inquiète, Marine Le Pen dans une vidéo publiée lundi sur son compte Twitter. Ce mardi, son entourage a fait savoir que la candidate du Rassemblement national suspendait sa campagne et annulait ses déplacements pour se consacrer à cette tâche.

« On n’arrête pas, c’est épuisant, on perd notre temps à tenter de convaincre les maires plutôt qu’à faire campagne », regrette le député RN Sébastien Chenu. « Avec la fin de l’anonymat, ce système est devenu ridicule, on a des maires qui votent pour nous, dans des communes où on fait 60 %, mais ils ne veulent pas nous parrainer face aux pressions ou pour éviter d’avoir des ennuis dans leur commune », ajoute le porte-parole de la candidate, alors que le Conseil constitutionnel publie chaque semaine les noms des différents parrains.

Poutine reconnaît l’indépendance de Donetsk et Lougansk en Ukraine

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(Dessin 23 février) Vladimir Poutine a décidé, lundi 21 février, de reconnaître l’indépendance des séparatistes prorusses en Ukraine, et a signé dans la foulée des accords « d’amitié et d’entraide » avec ces territoires. « Je juge nécessaire de prendre cette décision qui était mûre depuis longtemps : immédiatement reconnaître l’indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk », a dit le président russe dans une allocution télévisée.

Il a demandé au Parlement russe « d’approuver cette décision puis de ratifier les accords d’amitié et d’entraide avec les deux républiques ». Il a signé dans la foulée les accords avec les dirigeants de ces deux territoires, parrainés depuis huit ans par la Russie dans la guerre qui les opposent à Kiev. Le contenu n’a pas été dévoilé.

Une reconnaissance russe des séparatistes vient court-circuiter le processus de paix issu des accords de Minsk de 2015, signé par la Russie et l’Ukraine, sous médiation franco-allemande, et qui visait justement un retour sous souveraineté ukrainienne de ces zones. Cette décision ouvre la voie à un appel à l’aide à la Russie de la part de ces territoires en tant qu’États souverains et donc l’entrée de forces russes dans ces régions. Le scénario a un précédent : en 2008, le Kremlin a reconnu l’indépendance de deux « républiques » séparatistes prorusses en Géorgie, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, après une guerre éclair contre Tbilissi, ex-république soviétique qui, comme l’Ukraine, ambitionne de rejoindre l’Otan.

Dans son discours long de 65 minutes, Vladimir Poutine a passé en revue l’histoire des relations russo-ukrainiennes depuis des siècles et exposé une thèse selon laquelle l’Ukraine est une nation créée de toute pièce à l’époque soviétique avec des territoires essentiellement pris à la Russie. « L’Ukraine contemporaine a été entièrement et totalement crée par la Russie bolchévique et communiste », a-t-il dit, lui qui a déjà écrit un long article exposant cette idée et sa théorie selon laquelle l’Ukraine et la Russie ne sont en fait qu’un pays et qu’un peuple. Durant l’allocution, il est apparu visiblement remonté voire menaçant à l’égard des autorités ukrainiennes, accusées de s’en prendre aux Russes et russophones du pays, les accusant une fois encore d’orchestrer « un génocide qui touche quatre millions de personnes ».

Macron espère négocier la tenue d’une rencontre entre Poutine et Biden

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(Dessin 21 février) Vladimir Poutine et Joe Biden ont accepté de se rencontrer lors d’un sommet proposé par Emmanuel Macron, s’est félicité l’Elysée dans un communiqué, lundi 21 février. Elle précise les pourparlers seront dans un second temps élargis à « toutes les parties prenantes » à la crise ukrainienne. Cette annonce surprise est intervenue alors qu’une guerre était donnée pour imminente.

Le Kremlin a néanmoins jugé lundi « prématuré » de parler d’un sommet des présidents. « Il y a une entente sur le fait de devoir continuer le dialogue. Parler de plans concrets d’organisation de sommets est prématuré », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il estime toutefois qu' »une rencontre est possible si les chefs d’Etat le jugent utile ».

Par ailleurs, tout sommet « ne pourra se tenir que si la Russie n’envahit pas l’Ukraine », a mis en garde la présidence française. Le président des Etats-Unis rencontrera son homologue russe « si une invasion n’a pas eu lieu », a confirmé la Maison Blanche.

Les Etats-Unis « s’engagent à poursuivre la diplomatie jusqu’au moment où une invasion débutera », a expliqué dans un communiqué la porte-parole de la Maison Blanche. « Nous sommes également prêts à infliger des conséquences rapides et sévères si la Russie choisit la guerre à la place », a mis en garde Jen Psaki. Le contenu d’un éventuel sommet sera préparé par le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov lors de leur rencontre prévue jeudi prochain, d’après l’Elysée.