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Pour une 5e circonscription verte

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Après les 2 tours des présidentielles, viennent, ce que certains appellent le 3e tour, les législatives qui auront lieu les 12 et 19 juin. CTV va vous présenter les candidats pour cette 5e circonscription, celle de Raphaël Gauvin qui ne se représente pas, celle qu’on appelle souvent la circonscription Chalon-Montceau.

Annick Bourbon Rochette, retraitée de l’éducation nationale, habitante de St-Loup de Varennes et David Lefort (suppléant), philosophe, artisan vigneron bio et ébéniste designer à Rully, porteront les couleurs écologistes. Ils sont les représentants de Génération Ecologie de Delphine Batho et de EELV (Europe Ecologie Les Verts).

Dans cette interview vidéo, ils se présentent. Ils expliquent, ensuite, pourquoi ils sont entrés dans l’écologie, David en tant que pratiquant et Annick en tant que militante de  Génération Ecologie depuis plusieurs années. Enfin, chacun explique ce qu’il fera pour cette 5e circonscription si les électeurs leur font confiance en juin.

Jean Messiha, ex-porte-parole de la campagne de Zemmour, quitte Reconquête

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Jean Messiha, ancien du Rassemblement national, devenu porte-parole de la campagne d’Éric Zemmour, a annoncé jeudi sur CNEWS qu’il quittait Reconquête! pour reprendre ses activités antérieures. « Je suis plus utile pour les idées du camp national ailleurs », a affirmé l’ancien porte-parole d’Éric Zemmour sur le plateau de Jean-Marc Morandini.

« La campagne étant terminée, je reprends mes activités antérieures », a-t-il ajouté.  « Éric Zemmour a allumé une espérance, c’était une belle aventure » mais « je veux reprendre mon activité médiatique, intellectuelle » dans son think tank Apollon, a-t-il ajouté. Avant lui, Antoine Diers, ex-porte-parole de Reconquête et directeur adjoint de la stratégie, avait quitté le parti peu après le premier tour où Éric Zemmour a récolté 7,07% des voix.

« Les gens partent, chacun à ses raisons », a commenté Jean Messiha, en assurant qu’Éric Zemmour « restera un ami bien au-delà de cette campagne présidentielle ». Jean Messiha, 51 ans, ancien délégué aux Études du Rassemblement national, avait quitté ce parti en novembre 2020 en l’accusant de refuser tout « courant » en son sein. Cet habitué des plateaux de CNews avait rejoint le candidat de Reconquête! à la fin de l’année 2021

Présidentielle 2022 : Jean Lassalle « demande pardon » aux habitants de sa commune de Lourdios-Ichère

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Jean Lassalle, candidat malheureux à l’élection  présidentielle, « demande pardon » aux habitants de sa commune de Lourdios-Ichère, dont les suffrages ont été annulés par la Conseil Constitutionnel parce qu’il y a mis en scène publiquement son abstention au 2e tour dans un bureau de vote. Dans une lettre à Laurent Fabius, président du Conseil Constitutionnel, publiée jeudi sur les réseaux sociaux, le député des Pyrénées-Atlantiques se dit même prêt à « répondre de (son) acte et à en payer les éventuelles conséquences prévues par la loi : peine de prison, retrait de mes droits civiques, amendes… », pour peu que le Conseil lève ses sanctions contre le village béarnais dont il a été maire pendant quatre décennies.

En annonçant mercredi l’annulation des votes de Lourdios-Ichère, le Conseil constitutionnel avait en effet dit envisager d’«éventuelles poursuites pénales».

Jean Lassalle, qui avait remporté plus d’un million de voix et 3,13 % des suffrages lors du premier tour sous l’étiquette de son mouvement Résistons !, avait mimé devant l’urne au 2e tour le geste du vote avant de glisser son « bulletin blanc » dans sa poche, se déclarant « abstentionniste devant l’urne ». Il avait ensuite posté sur les réseaux sociaux la vidéo, filmée par son fils, de ce qu’il appelle « l’un des actes les plus importants » de sa vie.

CP Union populaire : RDV place de Beaune DIM 1er mai à 10h

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L’élection présidentielle est terminée. Dans un océan d’abstention et à la faveur d’un vote contraint en barrage à l’extrême droite, Emmanuel Macron a été réélu.

Nous avons évité le pire du pire. Mais il reste le président le plus mal élu depuis 50 ans en dépit du chantage à la peur.

Le précédent quinquennat a fracturé la France comme jamais dans son histoire. Une politique libérale que l’on subit depuis 30 ans n’a fait qu’augmenter les inégalités : Les 5 personnes les plus riches possèdent autant que 27 millions de personnes. On compte10 millions de pauvres, 8 millions de personnes inscrites à l’aide alimentaire, 12 millions de personnes qui ont froid chez elles, 300 000 sans abris. Voilà le véritable bilan du quinquennat qui se termine.

Le rapport du GIEC nous donne encore 3 années maximum pour éviter une catastrophe écologique irrémédiable. La France pendant ces 5 dernières années a pris un énorme retard sur la bifurcation écologique et ce sont nos enfants qui en subiront les conséquences.

Cette politique libérale provoque un véritable dégoût des français pour la chose politique et fait le jeu de l ‘extrême droite.

Emmanuel Macron vas s’employer pendant ce nouveau mandat présidentiel à continuer de détruire notre système social, nos services publics, démanteler notre école laïque. Si besoin, il passera en force avec la mis en œuvre du 49-3 pour éviter des discussions. Tout cela pour faire plaisir à ses copains de la finance et obéir aux diktats de Bruxelles.

Le fait marquant de cette élection, c’est la constitution d’un pôle populaire autour d’un programme écologique, social.et radical car les 22% de Français qui ont voté pour le programme L’avenir en commun, porté par le mouvement de l’Union Populaire, ont exprimé un besoin de rupture face à cette quette de toujours plus de profits, ou le vivant, l’écologie ne sont plus que des marchandises.

A toutes et à tous, je dis « Ne vous résignez pas ». Nous pouvons encore gagner et appliquer notre programme ! Pour éviter 5 ans de plus de casse sociale macroniste, plus que jamais l’élection législative sera un véritable 3e tour . Les 12 et 19 juin, un autre chemin est possible, un autre monde est possible.

Nous sommes favorables à élargir la stratégie de l’Union Populaire en y associant toutes les forces de la gauche traditionnelle, en commençant par celles qui ont eu un candidat à l’élection présidentielle. Il s’agit pour nous, au niveau national de convaincre, dans plus de la moitié des circonscriptions, d’élire un député de cette nouvelle majorité.

Nous appelons les Chalonnaises et les Chalonnais à rejoindre le rassemblement prévu Place de Beaune le 1er mai à 10 h.

Eric Riboulet – Fatima Kouriche

Chef(fe)de file France Insoumise 5eme Circonscription de Saône-et-Loire

Législatives: négociations à gauche autour de la France Insoumise

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Fort de ces 21,95 % au premier tour, Jean-Luc Mélenchon a appelé les Français à le faire « élire » Premier ministre en se mobilisant massivement pour les législatives. Imposer une cohabitation politique à Emmanuel Macron nécessiterait une vague rouge aux législatives qui se tiendront les 12 et 19 juin prochains. Et pour ce faire, la France insoumise a besoin de nouer des alliances avec les autres partis de gauche. Des négociations sont déjà en cours avec le PCF, les Verts et les communistes.

Le chef d’EELV Julien Bayou a dénoncé ce mercredi le « poker menteur » de La France insoumise lors de leurs négociations pour un accord aux législatives, alors que la formation de Jean-Luc Mélenchon demande à EELV de la « clarté ». « Nous croyons qu’il est encore possible d’arriver à un accord », a déclaré Julien Bayou, le secrétaire national d’EELV, lors d’une conférence de presse au siège du parti. Mais « là on est bloqués », a-t-il regretté.

Les insoumis et les socialistes vont se revoir. Après une première rencontre ce mercredi, les responsables de La France insoumise et du Parti socialiste vont échanger de nouveau d’ici ce week-end pour établir de nouvelles avancées dans les négociations pour les élections législatives de juin 2022. »Nous avons eu des discussions sérieuses. Notre proposition n’est pas l’union de la gauche mais bien d’élargir l’Union populaire », expliquait ce mercredi Manuel Bompard, le négociateur en chef de LFI.

Dans Le Figaro, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, indique ce mercredi soir une des exigences du PS pour un accord national. « Il faut un candidat unique de la gauche dans la centaine de circonscriptions ou l’extrême droite peut l’emporter », dit le socialiste.

Conseil stratégique chez LR : le parti réaffirme son indépendance face à Macron

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Ce mardi matin, les cadres des Républicains avaient rendez-vous pour un conseil stratégique. Le parti est fragilisé depuis la lourde défaite de Valérie Pécresse. Durant cette « réunion », les élus ont ressorti un texte qui réaffirme l’indépendance. En clair, entre LR et le camp Macron, il faudra choisir. Une ligne qui ne fait pas l’unanimité, puisque plusieurs cadres comme Damien Abad et Philippe Juvin ont refusé de signer.

Ce vote continue d’entretenir le flou sur l’avenir de la droite. Et si le parti réaffirme sa ligne : Ni Macron, ni Le Pen. L’incertitude demeure quant au sort réservé aux élus favorables à un rapprochement avec Emmanuel Macron. Christian Jacob refuse pour l’instant d’envisager une quelconque exclusion. « Il y a toujours eu des sensibilités différentes », se défend le président du parti, pour qui LR reste un parti de gouvernement.

« On n’est pas l’extrême gauche et la France insoumise, on n’est pas le Front national, c’est-à-dire qu’on n’est pas là pour organiser la révolution et pour bloquer le pays. Donc nous serons force de proposition et quand des textes vont dans le bon sens, on est capable de les voter, mais en toute indépendance », explique-t-il. Christian Jacob, qui rappelle également que chaque candidat investi par LR s’engagera à siéger dans le groupe des Républicains à l’Assemblée. Un engagement censé protéger le parti de potentiels futurs défections, mais qui peine à dissiper les doutes. Damien Abad, Philippe Juvin et une vingtaine d’autres élus sont toujours tentés de franchir le pas, soit en bénéficiant du soutien explicite d’En Marche, soit en gardant l’étiquette LR, mais en faisant preuve d’une coopération renforcée avec la future majorité.

Macron prépare un grand nettoyage de printemps au gouvernement

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Emmanuel Macron prépare le casting de la future équipe gouvernementale. Parmi les rôles principaux à trouver: celui de chef du gouvernement. Le président réélu, face à Marine Le Pen, Jean Castex va donner sa démission dans quelques jours, comme le veut la tradition. L’heure est donc, pour le chef de l’État, aux grandes réflexions. Plusieurs noms circulent pour entrer à Matignon, de la ministre du Travail Elisabeth Borne aux “ex” ministres Christine Lagarde et Nathalie Kosciusko-Morizet, en passant par le “premier flic de France” Gérald Darmanin. Un choix qui déterminera, en partie, l’orientation du nouveau quinquennat.

“Plus les noms sortent, moins ils ont de chance d’être retenus”, s’amuse un proche du chef de l’État quand on l’interroge sur le ou la future heureuse élue, “Jean Castex, personne ne l’a vu venir, Édouard Philippe était peu connu aussi quand il a été nommé.” Une pirouette qui cache un fait: personne ne s’impose à l’heure actuelle et le président lui-même n’a sans doute pas encore tranché. En revanche, la fiche de poste s’affine peu à peu. Et elle est aussi dense que difficile.

Premier critère: l’écologie. Emmanuel Macron n’a cessé, pendant l’entre-deux-tours de s’adresser aux électeurs soucieux du changement climatique. Au point d’y consacrer son dernier meeting de campagne à Marseille, le 16 avril, et d’annoncer la nomination d’un Premier ministre chargé, directement, de la planification écologique. Difficile, dans ces conditions, d’imaginer un profil climato-sceptique débarquer à Matignon.

Le chef du gouvernement sera “forcément tourné vers l’écologie”, confirme au Huffpost un proche du président de la République, “c’est l’impératif.” Plusieurs de nos interlocuteurs évoquent effectivement cette “case à cocher”, cette “fibre écologiste” ou “cette conscience écolo”, comme une priorité.

Marine Le Pen perd la présidentielle pour la troisième fois

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Veste sombre, mine grave, Marine Le Pen est montée sur scène, dimanche 24 avril à 20 h 10, pour reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle. La candidate du Rassemblement national (RN) perd avec un écart de plus de seize points, à 41,2 % contre 58,8 % pour Emmanuel Macron, selon les premières estimations. Elle atteint, toutefois, un niveau inédit pour l’extrême droite – elle avait obtenu 33,9 % des suffrages en 2017. Quelque 500 militants ont crié « Merci ! » et « Marine ! », serrés entre les colonnades du Pavillon d’Armenonville, à la lisière du bois de Boulogne, dans le 16e arrondissement de Paris, au milieu de quelque 500 journalistes accrédités.

Emmanuel Macron fête sa victoire au Champ-de-Mars

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La mise en scène de la soirée électorale d’Emmanuel Macron, grandiose, tranchait dimanche soir avec la tonalité de son court discours d’une dizaine de minutes, tout en sobriété et modestie recherchées. Au pied de la tour Eiffel, le chef de l’Etat, fraîchement réélu président de la République avec 58,5% des voix selon les estimations de l’Ifop, l’assure : « J’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir. » Car sa victoire est aussi portée par les voix des artisans du barrage à l’extrême droite.

Nul triomphalisme dans la voix d’Emmanuel Macron , quand l’antenne la plus célèbre du monde illumine le noir de la nuit, encore transpercé, quelques minutes plus tôt, des lueurs orangées du soleil couchant. « Je suis dépositaire de leur sens du devoir, de leur attachement à la République et du respect de la différence qui se sont exprimés ces dernières semaines », a-t-il insisté en référence à ses électeurs « par défaut ». Humilité, toujours, parce qu’il lui faudra « répondre » d’une part, au « refus de choisir » exprimé par le silence des abstentionnistes (28,3 % des Français ont préféré ne pas se rendre aux urnes) ; d’autre part « aux colères » notamment signifiées dans le vote en faveur de son adversaire du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a recueilli  41,5 % des suffrages.

« Ça n’est pas une victoire triomphale parce que c’est contre le RN », décrypte un ministre ; même si plusieurs macronistes appelaient à saluer le caractère inédit de cette réélection au suffrage universel direct et hors cohabitation. Autour du chef de l’État, son public, drapeaux français, européens et « Emmanuel Macron avec vous » agités à bout de bras, semble étrangement calme, presque éteint malgré le DJ chargé d’assurer l’ambiance jusqu’au discours présidentiel, qui avait lancé « One More Time » (« Une fois de plus ») quelques minutes après l’annonce des résultats.

Le grandiose était pourtant au rendez-vous pour l’arrivée du héros du soir : celui-ci avait rejoint la scène à pied, main dans celle de son épouse, Brigitte Macron, tous deux entourés d’enfants de bénévoles et membres de l’équipe de campagne, la Neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven, mise en musique de l’Ode à la joie, hymne de l’Union européenne retentissant sur le Champ de Mars. À l’issue de son discours, la mezzo-soprano égyptienne Farrah El Dibany, membre de l’Opéra national de Paris, entonne la Marseillaise. « Le Président a toujours considéré que c’est un moment d’images de la France à l’international, un message que la France est une grande démocratie », explique l’un de ses proches.

Des élus LR dans les startings blocks pour rejoindre Macron

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[Dessin du 23 avril]

À droite, le séisme provoqué par la défaite cuisante de Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle 2022 connaît déjà des répliques. Et le risque d’une (nouvelle) implosion des Républicains semble bien réel. En cause, les désaccords en interne sur la stratégie à adopter vis-à-vis d’Emmanuel Macron, qui tend la main aux parlementaires LR qui souhaiteraient venir renforcer sa majorité en cas de réélection ce 24 avril.

Des divisions dont le communiqué portant sur la position à tenir au deuxième tour portait les germes, puisqu’il visait davantage à masquer les désaccords qu’à se positionner clairement sur le duel opposant Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le tout, dans un contexte où à la déroute électorale pourrait s’ajouter la banqueroute financière. Une période délicate que la Macronie compte bien exploiter pour finir d’assécher le parti de Christian Jacob. Ce qui commence sérieusement à agacer les partisans d’un cordon sanitaire entre la droite et la majorité.

“Les candidats Les Républicains aux législatives qui s’engagent dans une coalition de soutien à Emmanuel Macron doivent être débarqués immédiatement et des candidats LR investis contre eux”, s’emporte sur Twitter le député LR Julien Aubert, militant du “ni-ni” pour le second tour. “Halte à cette ambivalence hypocrite, qui prend nos électeurs pour des imbéciles”, poursuit-il.

Dans son viseur, ceux qui apportent un peu trop bruyamment leur soutien au chef de l’État dans son duel face à l’extrême droite. À l’image du trésorier du parti Daniel Fasquelle qui, après avoir dédouané Emmanuel Macron dans l’annulation d’implantation d’éoliennes au Touquet, a publié un communiqué pour appeler à voter en faveur du président sortant. Un document qui a le bon goût d’imiter la charte graphique de LREM et sur lequel le maire du Touquet apparaît tout sourire aux côtés du chef de l’État.

Dans un deuxième tweet, Daniel Fasquelle (identifié par la majorité comme comptant parmi les élus “Macron-compatibles”) a fait une mise au point, qui ne devrait pas forcément rassurer les partisans d’une ligne hostile au chef de l’État. “Que les choses soient claires: ce soutien exigeant et attentif n’est pas un ralliement mais marque une volonté d’agir dans le dialogue avec le Président de la République pour, demain, redresser le pays”, a précisé. Une situation qui fait sourire le président de la Région Sud, Renaud Muselier. Sur le même réseau social, cet ancien membre fondateur de l’UMP et de LR ironise sur les “inquisiteurs de carnaval” qui “ressortent leur réflexe du bunker, en interdisant de rassembler, d’additionner”.