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Des généraux à la retraite signent une tribune polémique dans Valeurs Actuelles

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Une tribune publiée dans le journal d’extrême-droite Valeurs Actuelles pour prévenir le « délitement de la France » fait polémique. Elle est signée par 1 500 militaires, dont vingt généraux à la retraite, qui appellent Emmanuel Macron à « défendre le patriotisme ». « Si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre (…) provoquant au final une explosion (…) dans une mission périlleuse de protections de nos valeurs ». Jean-Luc Mélenchon demande au procureur de Paris d’engager des poursuites. « Appeler à faire un putsh, c’est pas une petite chose ! (…) c’est plus de la politique, c’est un coup d’État » s’étonne le président du groupe France Insoumise à l’Assemblée nationale.

La Ministre des Armées, Florence Parly, fait actuellement vérifier l’identité des signataires, et parle de sanctions. « C’est une insulte jetée à la figure de milliers de militaires (…) des sanctions tomberont » assure-t-elle. Cette tribune est publiée 60 ans après le putsch des généraux à Alger, tentative ratée de coup d’État contre le général De Gaulle. Marine le Pen apporte un soutien isolé à cette tribune. « Je partage leur affliction, leur constat, je pense que ces problèmes se règlent par un projet politique validé par les Français dans un cadre démocratique », déclare la femme politique. Cependant, ces 1 500 signataires constituent une minorité dans les 270 000 personnels du Ministère des Armées.

Une semaine après la publication de la tribune controversée de militaires français dans Valeurs Actuelles, le chef d’Etat major des armées François Lecointre a dit, dans les colonnes du journal Le Parisien qu’il souhaitait que les généraux signataires soient « mis à la retraite d’office ». Il a aussi fait savoir que 18 militaires d’active allaient passer devant un conseil militaire.

« C’est une procédure exceptionnelle, que nous lançons immédiatement à la demande de la ministre des Armées », a fait savoir le général Lecointre. « Ces officiers généraux vont passer chacun devant un conseil supérieur militaire. Au terme de cette procédure, c’est le président de la République qui signe un décret de radiation.

[ PART.2 ] Danser avec les mots (feat. LETO PUNK POESIE)

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[ PART.2 ] Beaucoup de secteurs sont en arrêt, mais pas au poing mort. Parmi eux, la culture, l’art, le spectacle vivant.
On accueille sur le plateau de ChalonTV un artiste : Pierre Janicot plus connu sous le nom de Leto Punk Poésie. En résidence à LaPéniche le 11 et 12 AVril 2021, Leto danse avec les mots. Professeur de sport au lycée Thomas Dumorey, sa musique est « inclassable » inspirée du rap, de la chanson française, du hip hop ainsi que la danse.

Ses parents sont professeurs de sport, cela l’a aidé dans la gestion de son corps et de ses mouvements dansés et non dansés.

Le clip « Mal au Monde » (sorti le 26 Mars 2021) annonce la suite de son prochain parcours artistique. Le texte a été écrit l’année dernière. Les danseurs Fleur et Alexis accompagnent en mouvement le clip. Ils ont fait une résidence pour monter la chorégraphie avec le réalisateur du clip CHIM S.

LaPéniche apporte un soutien technique et artistique. L’équipe programme le chanteur pour ses concerts, donne des conseils précieux tels que la tenue du microphone, la gestuelle sur scène.

Son album est prêt. Composé de tous ses titres chantés durant ces 4 ans, l’album marque un point final. Leto finalise cette aventure pour se diriger vers l’écriture et d’autres projets encore gardés secrets.

💽 Disponible sur les plateformes (dates indéterminées)

📺 À découvrir l’émission : Danser avec les mots (partie 1)

Cri pour la Culture

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Depuis quelques semaines, comme ce 16 avril matin, des citoyens se réunissent tous les vendredis à 11 h 30, en centre-ville, dans le secteur piéton en particulier, pour crier, jouer de la musique et évoquer leurs vécus, leurs angoisses, leurs attentes… dans ce monde confiné depuis si longtemps, ce monde de salles de culture vides…

Cette action fait partie du Mouvement Occupons Chalon,71, mouvement qui ne concerne pas que la Culture, mais aussi les autres luttes, comme celles des étudiants, des personnels soignants…, mais aussi la place de la femme dans notre société… Cette action hebdomadaire culmine lors d’un énorme cri…!

Les 100 jours de Biden au pas de charge

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Il a vu grand. Il a bougé vite. Il a surpris ses détracteurs et certains de ses partisans. En 100 jours, Joe Biden, 46e président des Etats-Unis, a imprimé sa marque. Sans effets de manche, fidèle au ton empathique et volontiers familier qu’il affectionne, celui qui avait d’abord été élu sur une promesse de calme après la tempête Trump avance à grandes enjambées. Moqué pour ses hésitations et ses gaffes? Il se montre discipliné, communication soigneusement calibrée à l’appui. Il tient tête à Vladimir Poutine et Xi Jinping avec des formules qui font mouche (« Il n’a pas une once de démocratie en lui », lâche-t-il à propos de son homologue chinois).

Accusé de manquer de coffre? Le plus vieux président de l’histoire met en avant records après records sur la vaccination (plus de 200 millions de doses administrées). Il fait adopter en quelques semaines un plan de soutien de l’économie de 1.900 milliards de dollars et en propose dans la foulée un autre sur les infrastructures d’un montant équivalent. « Il a été sous-estimé, mais cela s’explique en partie par son parcours. Durant sa carrière de sénateur, il a toujours privilégié le pragmatisme et les changements par petites touches », explique à l’AFP Julian Zelizer, professeur d’histoire à l’université de Princeton. « Même durant sa campagne, il faisait l’éloge de la modération et de la normalité. D’une certaine manière, il a changé de stratégie en optant pour plus d’audace. C’est une stratégie qui, d’un point de vue politique, a payé ».

Symbole d’un style simple qu’il revendique, il sort régulièrement de sa poche de costume une petite fiche sur laquelle sont inscrits les principaux indicateurs de la pandémie, dont le nombre de morts. Entouré d’une équipe jusqu’ici unie, il offre le spectacle d’une présidence sans drames ni scandales. Le déchirement annoncé du Parti démocrate n’a pas eu lieu. L’aile gauche a montré quelques signes d’impatience mais a jusqu’ici soutenu « Joe ».

Au quotidien, la Maison Blanche donne l’image d’une « machine bien huilée », pour reprendre la formule utilisée par Donald Trump pour décrire, dans une étrange pirouette, le chaos qui régnait dans les couloirs de la prestigieuse West Wing durant son mandat. Sur le front international aussi, Joseph Robinette Biden Jr s’est rapidement positionné. Son « sommet climat » – virtuel mais bien orchestré – a marqué de façon spectaculaire le retour des Etats-Unis (« America is back ») dans ce jeu diplomatique dont son prédécesseur s’était retiré avec fracas. Cette grand-messe à peine achevée, il a tenu samedi une promesse de campagne emblématique: il a prononcé le mot « génocide » pour parler de la mort d’un million et demi d’Arméniens massacrés par l’Empire ottoman en 1915. Aucun de ses prédécesseurs n’avait osé, craignant la vive réaction de la Turquie: Barack Obama s’était, lui aussi, engagé à le faire, mais avait reculé une fois installé dans le Bureau ovale.

En vieux routier de Washington, il sait cependant que le plus dur est à venir. Sa majorité étriquée au Congrès est une vulnérabilité: elle place une poignée de sénateurs démocrates – tel Joe Manchin – en position d’arbitres surpuissants. Son plan d’investissement dans les infrastructures n’est à ce jour qu’un projet. Les discussions s’annoncent âpres, l’issue du combat législatif est incertaine. Sur les armes à feu, comme sur les lois électorales, son impuissance pourrait bientôt apparaître de manière flagrante. Sur l’épineux dossier de l’immigration enfin, Joe Biden est, depuis son arrivée au pouvoir sur la défensive. Tâtonnements, rétropédalages: tiraillée entre la promesse d’une politique migratoire plus « humaine » et la crise à la frontière mexicaine, avec des arrivées par milliers de migrants, la Maison Blanche est à la peine.

Mercredi, à la veille de l’anniversaire symbolique des 100 jours, il prononcera son premier discours de politique générale devant le Congrès, en prime-time. Sa porte-parole Jen Psaki a promis une allocution centrée sur l’enfance, l’éducation, la santé, « les priorités de la classe moyenne ». Avec, au coeur du dispositif, une hausse des impôts pour les Américains plus riches.

Départementales : Chalon 1 : Une équipe ( majorité présidentielle) pour dépasser les clivages

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Françoise Budin et Alexandre Morin (candidats remplaçants) accompagnent Sylvain Dumas et Saadia El Hayani, candidats titulaires dans le canton Chalon 1, regroupant les quartiers du nord de la ville et les communes de Champforgeuil, Crissey, Farges, Fragnes -La Loyére et Virey le Grand.

MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE… ET SOUTIEN A ANDRE ACCARY

Le quatuor, issu de la majorité présidentielle, bénéficie du soutien des députés Rémy Rebeyrotte, Raphaël Gauvain, mais aussi des maires d’Autun (Vincent Chauvet), de Saint Désert (Daniel Christel) et de celui de Gueugnon (Dominique Lotte). Ce dernier sans renier un ancrage à gauche a pris des distances avec le groupe socialiste au conseil départemental. Après avoir dévoilé les grands axes d’un projet axé autour d’une relance sociale, de la transition écologique et de l’attractivité territoriale, les candidats ont affirmé se reconnaître dans les grandes orientations portées par le président sortant du conseil départemental, André Accary. Les candidats mettront l’accent pour l’accueil, l’accompagnement et le soutien aux personnes âgées.

Sylvain Dumas

QUI SONT LES TITULAURES 

Sylvain Dumas : 45 ans, élu de Farges depuis mars 2008 – Maire depuis 2014 – Conseiller Communautaire, membre du bureau du Grand Chalon. -Actuel principal adjoint d’un collège après avoir été directeur des écoles. Formateur dans le secteur de l’éducation populaire.

Sadia El Hayani : 46 Ans : Chargée de clientèle- maman de deux enfants

REMPLAÇANTS

Françoise Budin : 72 ans – A été professeur des écoles, puis de collège – S’intéresse au patrimoine – membre de la « Maîtrise Chalonnaise ».

Alexandre Morin : 24 ans : Responsable commercial

Alexandre Morin et Sadia El Hayani

UNE CAMPAGNE PAS TOUT À FAIT COMME LES AUTRES

Les candidats ont déjà amorcé des rencontres dans le cadre de la future campagne électorale.
Cette dernière, en raison de la crise sanitaire ne sera pas tout à fait comme les autres, les réunions publiques sont pour l’heure interdite. Les régionales se déroulant le même jour pourront peut-être stimuler les électeurs, ces derniers.

Lors de la présentation des candidats

 

Covid-19: la réouverture des écoles, un « pari » risqué pour Macron?

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La réouverture des établissements scolaires risque-t-elle de faire repartir l’épidémie? Ce lundi 26 avril marque la rentrée en présentiel pour les élèves de maternelle et de primaire, trois semaines après leur fermeture annoncée par Emmanuel Macron. Les collégiens et les lycéens doivent suivre une semaine plus tard. Le président a à cette occasion adressé sur Twitter un message d’encouragement aux enfants et aux parents dans lequel il plaide pour cette réouverture des établissements scolaires « avec un protocole strict », les écoles permettant « de lutter contre les inégalités sociales et de destin ».

La volonté de l’exécutif est marquée, ou presque. Dans les colonnes du Parisien, un fidèle du président explique qu’il s’agit « à nouveau » d’un « pari » pour le gouvernement avant de se corriger et d’évoquer « une volonté farouche » du président. Le terme « pari » a depuis longtemps été banni dans le vocabulaire des ministres, notamment chez Olivier Véran. Reste qu’au sein des cabinets, la reprise des cours en présentiel a tout d’une nouvelle prise de risque à en croire les confidences de certains. « Il ne faut pas se louper », « on est dans un équilibre subtil », « on jette une pièce en l’air »… Les précautions sont de mises pour les conseillers et proches de l’exécutif cités dans la presse, la situation sanitaire étant loin d’être sous contrôle.

Selon les dernières données officielles, on recense en moyenne 30.000 contaminations confirmées chaque jour. Un indicateur certes en baisse mais qui reste élevé trois semaines après la fermeture des écoles. « Nous sommes sur un plateau qui peut évoluer dans les deux sens », note pour sa part William Dab dans le JDD. L’ancien directeur général de la Santé reproche aux autorités de ne pas assurer un suivi suffisant des contaminations, rendant de facto impossible de déterminer quelle conséquence exacte aura la réouverture des écoles: « La fermeture a un double effet: elle limite les contacts entre les enfants et les personnels et conduit les parents à rester davantage chez eux. Mais on ignore le rôle de ces deux éléments », note l’épidémiologiste. En l’absence de données fiables sur l’importance ou non des école dans la circulation du virus, William Dab considère qu' »on pilote à l’aveugle ». Le professeur Éric Caumes considère quant à lui que cette reprise en présentiel « n’est pas très raisonnable » alors que les chiffres ne sont « pas encourageants ». « Cette décision est donc une expérimentation grandeur nature: si l’épidémie repart dans dix jours, on aura la preuve que ce rôle est réel », poursuit William Dab.

26 000 manifestants ont défilé partout en France pour réclamer la « justice pour Sarah Halimi »

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Plus de 25 000 personnes, dont 20 000 à Paris, ont protesté ce dimanche dans plusieurs villes de France pour dénoncer l’absence de procès du meurtrier de Sarah Halimi, a relevé le réseau France Bleu. Une décision de la Cour de cassation, le 14 avril dernier, a confirmé le caractère antisémite du meurtre de Sarah Halimi, sexagénaire juive, en 2017 à Paris. Mais elle a aussi entériné l’irresponsabilité pénale du meurtrier, qui ne sera donc pas jugé. Selon les experts qui l’ont examiné, il était en proie à une « bouffée délirante » lorsqu’il a tué sa voisine, après la consommation de stupéfiants.

À Paris, 20 000 personnes se sont retouvées, sur la place du Trocadéro, pour dénoncer l’absence de procès du meurtrier de Sarah Halimi, selon la préfecture.

À Marseille, plusieurs milliers de personnes se sont ainsi rassemblées sur le parvis du tribunal judiciaire pour rendre hommage à Sarah Halimi, peut-on voir dans une vidéo captée par France Bleu Provence. À Strasbourg, près d’un millier de manifestants s’est aussi réuni, rapporte France Bleu Alsace. Comme le veut la tradition juive, les participants ont déposé des pierres devant le monument aux morts de la place de la République.

À Bordeaux, environ 300 personnes, selon les organisateurs, se sont rassemblées près du palais de justice, indique France Bleu Gironde. A Nice, au moins 500 personnes se sont mobilisées devant le Palais de Justice. Le maire Christian Estrosi a pris la parole. A Montpellier, un « rassemblement de colère » a réuni plusieurs centaine de personnes place de la Comédie.

Christophe Castaner, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, était présent. Il a expliqué qu’il soutenait ce rassemblement et que la loi allait changer. Le ministère de la Justice a en effet annoncé ce dimanche le dépôt fin mai d’un projet de loi « pour combler le vide juridique apparu dans l’affaire Sarah Halimi. Cette histoire tragique qui nous a tous marqués va faire avancer notre droit », écrit Éric Dupond-Moretti sur Twitter

CP Régionales : pour un deuxième mandat, Marie-Guite Dufay candidate

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Réunion publique avec Pierre Moscovici (vendredi 22 février à 18h à la Salle des fêtes à Belfort) : Marie-Guite Dufay.

Première présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay a confirmé, ce jour, qu’elle sera candidate à un second mandat lors des prochaines élections régionales de 20 et 27 juin.

Elle mènera une liste de gauche, s’appuyant sur les forces du Parti socialiste, du Parti radical de gauche et du Parti communiste français. Une large place sera réservée à la société civile.

Après avoir réalisé la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté, Marie-Guite Dufay est depuis plus d’un an mobilisée pour sauvegarder les emplois, amplifier les actions de solidarité et protéger les Bourguignons-Francs-Comtois face à la crise sanitaire et économique sans précédent provoquée par l’épidémie de COVID-19.

« Il est essentiel de poursuivre une action régionale ambitieuse, en faveur des emplois et de l’économie, de l’environnement et de la biodiversité, des territoires et de la solidarité : c’est dans ce contexte que je souhaite solliciter à nouveau la confiance des Bourguignons-Francs-Comtois.

Alors que les populismes exacerbent les haines et les peurs, je souhaite à l’inverse fédérer autour des axes qui ont toujours structuré mon action : la fraternité, l’innovation, l’écologie.

En tant que Présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, j’ai poursuivi des objectifs basés sur mes convictions et mon expérience. Foi inébranlable dans la recherche, car là se trouvent les innovations futures de nos entrepreneurs et donc les emplois de demain. Un investissement massif pour la formation, cardinale pour chacun puisse, tout au long de sa vie professionnelle, adapter ses compétences. Engagement clair pour la protection de l’environnement, avec des moyens consacrés aux transitions nécessaires, pour l’agriculture, l’habitat, les mobilités, car il y a urgence à agir et à changer d’échelle. Foi inébranlable dans le service public, notre patrimoine commun.

Nous aurons besoin de tous et toutes, pour continuer à bâtir une Bourgogne-Franche-Comté forte, écologique, solidaire. Une région-stratège qui innove, qui crée, qui entreprend. Une région qui agit, qui protège »

Contact presse : Nicolas Soret – 06 85 30 33 18 – marieguitedufay2021@gmail.com

Photo de Une ajoutée par CTV – Photographe : Bresson Thomas – Libre de droits

Un sauveur de la vigne

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Benoît Raclet (1780-1844), inventeur de l’échaudage de la vigne, est mort dans la commune St-Germain-en Brionnais*.

Un Vin rouge de Beaujolais, France. Obtenu à partir de Gamay.

Il épousa la fille du propriétaire du Château des Gimarets à Romanèche-Thorins. Greffier au tribunal civil de Roanne (mais démis de ses fonctions en 1815) et propriétaire viticole à Romanèche-Thorins, il découvrit le remède pour se débarrasser du « ver coquin », la pyrale, insecte qui dévasta les vignes dans la première moitié du XIXe siècle, surtout dans le Mâconnais.

Dans son hameau de La Pierre, la treille verte et vigoureuse était arrosée quotidiennement d’eau de vaisselle chaude venue de la cuisinière des Raclet. Il fit donc des essais d’échaudage qui firent rire mais des experts conclurent que le « procédé Raclet » était le plus économique, le plus efficace et le seul susceptible d’être appliqué en grand dans les vignobles.

Il mourut dans l’oubli à Saint-Germain-en-Brionnais en 1844. Une statue fut édifiée en son honneur le 2 octobre 1864 à Romanèche-Thorins.

Reconnaissants envers Benoît Raclet, les vignerons de Saône-et-Loire honorent tous les ans sa mémoire en organisant la fête Raclet, à la fin du mois d’octobre, à l’occasion de l’exposition-marché des vins du Mâconnais et du Beaujolais. C’est la première « grande sortie » de toutes les appellations beaujolaises. Elle permet de voir ce que donneront les vins du millésime.

À Romanèche-Thorins se trouve la maison de Benoît Raclet, « docteur de la vigne ». Depuis 1980, la place principale de Romanèche-Thorins porte le nom de place Benoît Raclet.

Léon Foillard alors maire de Romanèche-Thorins, publia en 1934 une monographie intitulée  »Un sauveur de la vigne Benoît Raclet ; Histoire d’une grande découverte en Beaujolais et Mâconnais ».

  • Comme son nom l’indique, Saint-Germain, situé à 387 mètres d’altitude, fait partie du Brionnais. Dyo, au sud-ouest de la commune est à 2 km, La Clayette à 10 km (gare SNCF), Charolles à 12 km. La commune compte en 2018, 189 habitants

Source Wikipédia

 

 

A St Germain, les parcelles, délimitées par des murs en pierres. Benoît Raclet les vendait pour payer ses créanciers.

La campagne, les fleurs dans les rues piétonnes

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En ce temps de mesures sanitaires dues au Covid, seuls les commerces essentiels restent ouverts. C’est le cas des fleuristes. En effet, comment vivre, faire plaisir sans le parfum, la couleur, la beauté des bouquets de fleurs.

Viviane Bruley, passionnée par les fleurs et les plantes, a créé son magasin de fleuriste, un été à la campagne*, en 2002.

Elle nous explique son métier, ce qu’elle y trouve, comment avec des plantes, des fleurs, elle crée de belles harmonies de couleurs, que les fleurs soit sèches ou fraîchement coupées. D’où proviennent ces fleurs, comment s’en occuper ? Nous vous proposons donc de nous suivre dans ce voyage à travers un étalage coloré. A noté que le magasin cherche un.e fleuriste pour agrandir son équipe.

Photos tirées du film