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Plaisirs et amour du chocolat

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Ce Week-end des 8 et 9 avril, à St Rémy, le Kiwanis club Doyen Chalon organise, le premier salon du chocolat et des produits de terroir. La période est particulièrement bien choisie, 8 jours avant Pâques qui est aussi le temps béni du chocolat. Ce type de manifestation existe, avec un succès évident, dans de nombreuses villes, mais pour la première fois dans le Chalonnais.

12 chocolatiers parmi 23 exposants sont présents. Tous travaillent le chocolat avec des approches bien différentes, mais toujours pour le plaisir des 1000 gourmands visiteurs, petits ou grands qui se sont déplacés malgré le beau temps.

Qui dit chocolat, dit pâte à tartiner. Attention ne comparez surtout pas avec l’italien Nutella. Ici tout est différent et naturel.

Les exposants artisans du Chocolat dans le Reportage

Le + photo de ChalonTV.info

Folie Amir au Leclerc

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Ce vendredi 31 mars en fin d’après-midi, plus de 1000 personnes, une vraie folie, attendent devant l’entrée du centre commercial Leclerc de Lux leur jeune idole Amir, vedette montante de la chanson française. Avant son concert en soirée à la salle Marcel Sembat de Chalon, le chanteur franco-israélien se prête très volontiers avec son merveilleux sourire à une séance de dédicace, plutôt de selfie. Le chanteur est connu depuis 2013 et sa place de 3e à la troisième saison de The Voice. Il finit 6e au concours de l’Eurovision 2016 et est nommé aux 32e Victoires de la Musique 2017.
Ces admirateurs, de tous les âges, viennent de partout, même du Haut Doubs…

Amir , une carrière pleine de promesse

Laurent Amir Khlifa Khedider Haddad est né dans le 12e arrondissement de Paris le 20 juin 1984 d’un père d’origine tunisienne et d’une mère marocaine juive. Il vit ensuite à Sarcelles dans le Val-d’Oise. Ils emménagent en Israël alors qu’il est âgé de huit ans, mais gardent des liens avec la France. Grâce à son bilinguisme, il fait son service militaire comme sergent-chef dans les renseignements de Tsahal.

Il se fait connaître en Israël en 2006, en atteignant la finale de Kokhav Nolad, la version israélienne du télé-crochet Nouvelle Star. Amir Haddad débute cette même année des études de dentisterie à l’université hébraïque de Jérusalem en parallèle avec la suite de son évolution musicale.

En 2011, il sort son premier album, Vayehi, enregistré en 2008 et qu’il a coécrit avec le musicien Omri Dagan alors qu’ils sont encore étudiants. L’album inclut la version en hébreu du titre J’te l’dis quand même de Patrick Bruel, ainsi qu’une collaboration avec DJ Offer Nissim, reprenant le tube de 1991 Désenchantée de Mylène Farmer.

En août 2013, il participe aux castings de la troisième saison de The Voice, la plus belle voix de TF1. Il est retenu pour participer à l’émission entre janvier et mai 2014. Il réussit à franchir l’étape des auditions à l’aveugle avec Candle in the Wind d’Elton John, au cours de laquelle les coachs Florent Pagny, Jenifer, Mika et Garou se retournent. Il choisit Jenifer comme coach, continue son parcours et atteint la finale. Faisant partie des quatre finalistes, il finit en troisième position, derrière Kendji Girac et Maximilien Philippe.

Après la fin de l’émission, le chanteur participe à la compilation Forever gentleman dans laquelle il interprète la chanson Le Soleil de ma vie avec Camille Lou.

Il prépare alors un premier album en français. Le 7 juillet 2014, Amir Haddad se marie en Israël avec Lital, sa compagne depuis trois ans.

L’interprète franco-israélien sera le représentant de la France au 61e Concours Eurovision de la Chanson à Stockholm le 14 mai 2016. Il représente la France avec son quatrième single J’ai cherché, présent sur son premier album sorti le 29 avril 2016, Au cœur de moi, dans une version remixée spécialement conçue pour le Concours.

Il termine sixième du concours, soit le meilleur classement de la France depuis 2002. Recevant 257 points, il bat le record du nombre de points obtenus par la France.

Le 6 novembre 2016, lors des MTV Europe Music Awards se déroulant à Rotterdam, aux Pays-Bas, il reçoit le trophée du meilleur artiste français. Le 12 novembre 2016, lors de la 18e édition des NRJ Music Awards 2016 se tenant à Cannes et retransmise sur TF1, il remporte deux récompenses : il est élu révélation francophone de l’année et son titre J’ai cherché est élu meilleure chanson francophone de l’année par le public.

Il est nommé aux 32e Victoires de la Musique 2017

En 2017, il intègre la troupe des Enfoirés avec Kendji Girac20.

Provocation à la sécurité routière

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À l’initiative de sa section logistique et transport, l’IUT de Chalon accueille dans son amphithéâtre, ce jeudi 23 mars, le boucher Gonzales venu avec tout son matériel à dépecer. Celui-ci se ravit de cette nombreuse et succulente chair fraîche présente sur les gradins. Il interpelle ces jeunes collégiens, lycéens, BTS, hélas futures victimes de la route. Il les incite à avoir des conduites à risque à scooter, en auto… Ainsi, ils finiront bientôt sur sa table à découpe.

Après le spectacle provocateur et efficace du boucher, vient le temps du témoignage de Bastien, 27 ans, ancienne victime de la route. Des paroles tragiques, émouvantes, mais si classiques : une soirée d’anniversaire, de l’alcool, des pétards, une petite route de campagne, de la vitesse si grisante, une ligne droite, un virage, des tonneaux, 2 jours de comas, une lésion à la colonne vertébrale et depuis 2 ans un fauteuil roulant à vie. Silence sur les gradins… !

 

A la fin de la présentation qui mêle rires, émotions, attentions, dégoûts, silences, les élèves sont amenés à écrire sur un papier un témoignage sur leur vécu routier. Ils reçoivent en échange individuellement le témoignage écrit d’un élève du groupe précédent. Un moyen pour que la parole, l’expérience continuent à circuler et que ce moment fort et inhabituel de prévention routière fasse changer leur pratique, souvent à risque, sur la route.

Cela fait 10 ans que l’IUT a pris cette initiative de sensibilisation à la sécurité routière pour ses étudiants, mais aussi pour un public jeune plus large.

Ce jeudi est l’acte 1 du projet de sensibilisation mené par les élèves dans le cadre d’un projet tutoré. L’acte 2 aura lieu, toujours à l’IUT, le 6 avril de 8 h à 17 h. Au programme : simulation d’un accident entre un deux roues et un véhicule (à 9 h 45), don du sang, stands divers sur la prévention, éléments de code de la route par une auto-école, mise en situation d’une conduite en état d’ébriété par l’intermédiaire de lunettes spéciales, simulation de choc à 5 km/h, de tonneaux..

Cette journée est ouverte à tous. 1200 personnes sont attendues. Rendez-vous donc au 6 avril… en toute sécurité.

Le spectacle est interprété par la compagnie angevine Lez’Arts Verts. Le spectacle a été créé en 2005 et évolue bien sûr avec les nouvelles pratiques à risques sur la route, comme le téléphone portable. Cette compagnie est souvent présente à Chalon dans la Rue. Le rôle du Boucher est tenu Christophe Aubert. Un spectacle à recommander avec une efficacité forte comme le témoignent les écrits des élèves.

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Le coloriste du chocolat

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Chez les artisans chocolatiers, il y a, bien sûr, ceux qui fabriquent la matière première à partir des fruits des cacaoyers, les cabosses.  Ils sont peu nombreux.  De ces cabosses sont tirées les fèves de cacao, qui seront torréfiées. De leur pression, on obtient la matière grasse, le beurre de cacao.

Puis, il y a tous les autres, de l’artisan à l’industriel, du très bon, très imaginatif au moins bon, plus conventionnel.

Jean-Luc Genet, artisan chocolatier à Chalon, est de ces artisans qui ose les formes et les couleurs.

Pour réaliser cette centaine de ces chefs-d’œuvre colorés, deux étapes sont nécessaires, le moulage et l’assemblage. L’artiste chocolatier fait sa composition, sa mise en scène. Ses collaborateurs la reproduiront en série. Chaque année, notre artiste a de nouveaux modèles, son imagination est débordante.

Le chocolat est fondu à 30 degrés. Il est coulé par étapes dans des moules achetés ou fabriqués, thermoformés par l’artisan lui-même.

La couleur est pulvérisée en une très fine couche par un pistolet à peinture. Puis, on ajoute une fine couche de chocolat blanc et enfin le chocolat au lait ou noir, selon. L’opération dure une trentaine de minutes…il faut laisser du temps au chocolat de se refroidir entre chaque étape avant le démoulage.

La fontaine contenant 40 kilos de chocolat au lait sert à faire de grandes séries, Pâques oblige

Vient ensuite l’assemblage des pièces moulées pour constituer les imaginaires colorés de l’artiste. Les pièces sont plongées dans du chocolat qui sert de colle. On pulvérise du gaz à -15° degré pour accélérer l’assemblage. On pulvérise, enfin, sur la pièce terminée du vernis alimentaire qui protège le chocolat, lui préserve dans le temps son goût et empêche de tâcher les mains qui saisiront la pièce tant convoitée. Les pièces sont garnies de fritures dont certaines sont à l’huile essentielle d’orange. Les acheteurs, souvent admiratifs, hésitent à briser l’objet pour enfin déguster le chocolat et sa friture. On nous signale une grenouille qui est restée, ainsi, 3 ans avant de finir en bouche.

Entrez dans le monde féerique et coloré de notre artiste chocolatier. Osez donc la couleur et n’en ayez pas peur. Elle est en effet constituée par une très fine pellicule en colorant alimentaire naturel.

Première publication le 13 mars 2017

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Le chocolat, c’est quoi ?

Le chocolat, terme d’origine mésoaméricaine, est un aliment plus ou moins sucré produit à partir de la fève de cacao. Celle-ci est fermentée, torréfiée, broyée jusqu’à former une pâte de cacao liquide dont on extrait la matière grasse appelée beurre de cacao. Le chocolat est constitué du mélange, dans des proportions variables, de pâte de cacao, de beurre de cacao et de sucre ; on y ajoute éventuellement des épices, comme la vanille, ou des matières grasses végétales.

 

Juste après la récolte, la cabosse est généralement fendue avec une machette et vidée de ses fèves et de sa pulpe, le plus souvent à quelques mètres du lieu de récolte. Les fèves sont égrainées de l’axe central, triées, placées dans des bacs et recouvertes de feuilles de bananier. D’autres plantations laissent les graines en tas ou utilisent des paniers suivant les moyens qu’elles ont. La température varie de 40 °C à 50 °C. On les laisse reposer environ une semaine en les brassant régulièrement.

Trois fermentations vont débarrasser les fèves de leur pulpe, réduire le goût amer en acidifiant le milieu, solubiliser la matière grasse formant un film autour de la phase hydrosoluble, ce qui permet l’hydrolyse enzymatique qui développe les précurseurs d’arôme (acides aminés et produits de dégradation des glucides).

Une première fermentation alcoolique se déroule de façon anaérobie (= sans contact avec l’oxygène) sous les feuilles de bananiers. Des levures transforment la pulpe acide et sucrée des cabosses en éthanol durant cette phase. C’est la même fermentation que pour le moût de raisin.

Une seconde fermentation, dite fermentation lactique, se déroule très rapidement pendant deux jours : les bactéries lactiques transforment l’alcool en acide lactique qui favorise la conservation naturelle du cacao.

Une troisième fermentation, la fermentation acétique est favorisée par le développement de bactéries acétiques sur les jus qui s’écoulent et avec l’air qui pénètre dans les tas de fèves. La température élevée tue le germe de la fève de cacao. Durant cette phase, les fèves changent de couleur : pendant la récolte, elles sont blanches ou violettes et virent après la fermentation au violet-pourpre voire rouge à brun chocolat en profondeur. La fermentation acétique libère des hydrolases (notamment la protéase) transformant les protéines en acides aminés et les glucides complexes en glucides simples à l’origine des précurseurs d’arômes.

À ce stade, elles contiennent encore 60 % d’humidité qu’il faut réduire à 7 % pour assurer une conservation et un transport optimaux. Les fèves sont alors séchées au soleil (séchage naturel) ou dans des séchoirs pendant 15 jours (ce séchage apporte une odeur de fumée au chocolat) et parfois lavées (Madagascar). Elles sont retournées de façon régulière afin d’assurer un séchage homogène. Le séchage comme la fermentation joue sur les arômes du cacao. Elles sont ensuite expédiées et le reste du traitement se déroule en chocolaterie.

Torréfaction, concassage et broyage

Comme pour le café, les fèves sont torréfiées afin d’augmenter leur arôme. Cette phase se déroule après nettoyage des graines dans un torréfacteur. Les fèves sont cuites à cœur avec leur coque puis elles sont décortiquées. Elles sont ensuite broyées à l’aide d’une meule et transformées en éclats, que l’on appelle grué (ou nib en anglais). La torréfaction dure en général 40 minutes à 140 °C. Mais elle diffère suivant les variétés et les arômes que l’on désire obtenir. La torréfaction permet aussi de réduire l’humidité des fèves de 7 % à 2 %.

Les grains de cacao sont broyés grossièrement (étape du décorticage séparant les cotylédons des coques et germes par un système de ventilation et de vibration) puis plus finement à chaud (50 à 60°C) pour fondre et obtenir une pâte visqueuse malaxée : la masse de cacao (en). Chauffée à 100-110°C, cette pâte devient liquide : c’est la liqueur de cacao. Le beurre de cacao est séparé de cette liqueur par pression (les résidus solides de ce broyage, les tourteaux, donnent par pulvérisation le cacao en poudre). Cette étape se déroule dans une broyeuse hydraulique constituée de plusieurs cylindres de plus en plus serrés et permettant d’affiner le broyage. Cet affinage permet de réduire la fève en grains très fins (18 μm) non décelables sur le palais de la bouche.

Ajout d’ingrédients et conchage

Les étapes précédentes ont permis d’obtenir une masse de cacao à laquelle on va ajouter différents ingrédients suivant le chocolat que l’on désire. Le chocolat noir est fabriqué en mélangeant beurre de cacao pour le fondant, cacao solide – également nommé « tourteau » – pour le goût, et sucre. Plus il y aura de sucre, moins le pourcentage de cacao sera élevé. Du lait en poudre est ajouté si on désire du chocolat au lait.

  • Pour obtenir du chocolat noir, on ajoute à la pâte de cacao du sucre et éventuellement du beurre de cacao pour le fondant (ou une autre graisse végétale).
  • Pour obtenir du chocolat au lait, on ajoute à la pâte de cacao du beurre de cacao (ou une autre graisse végétale), du lait en poudre et du sucre.
  • Pour obtenir du chocolat blanc, on ne garde que le beurre de cacao, et on ajoute du lait en poudre et du sucre.
  • Pour tous les chocolats, on ajoute souvent des arômes ou épices : très fréquemment de la vanille, mais aussi d’autres épices.

Le conchage est le fait de chauffer le cacao afin d’augmenter l’homogénéité, l’arôme et l’onctuosité du futur chocolat. Il dure environ 12 heures et se déroule à environ 70 °C dans une mélangeuse qui brasse lentement le mélange de chocolat. Durant cette étape, on peut ajouter des émulsifiants. Les chocolats industriels contiennent presque tous un émulsifiant sous forme de lécithine de soja, qui prolonge l’homogénéité du mélange.

 

Source Wikipédia
Photos libres de droit…

Histoires de place, de centre commercial…

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L’enquête, le Débat

 

 

Le centre-ville de Chalon, comme beaucoup de Centres de ville moyenne en France, ne va pas bien (voir notre précédent reportage du 28 décembre : Coeur de ville, coeur d’agglo). Il faut donc redynamiser ce cœur et attirer des anciens clients ou des nouveaux visiteurs hors périphérie grand Chalon….


Une des solutions, même s’il n’y a pas de solutions miracles, est l’implantation d’une grande enseigne comme l’est H&M. Celle-ci devrait jouer ce rôle attractif d’une jeune clientèle qui devrait ensuite parcourir les magasins de centre-ville et éventuellement y faire d’autres achats. Ce qui pose actuellement débat, voire polémique, à Chalon, ce n’est pas vraiment la venue de cette enseigne, mais l’implantation de cette surface commerciale de 3000 m2 (que H&M partagera avec une autre marque non connue à ce jour) sur la place du Général de Gaulle, dans un secteur sauvegardé et très bien situé. Le permis de construire a été déposé en juillet 2016.

ChalonTV.info vous propose de faire le point dans cette enquête fouillée et entreprise depuis début janvier avec ceux qui sont contre et se sont mobilisés dans deux collectifs, celui des riverains et celui d’un urbanisme responsable et ceux qui sont pour et qui ont pris le temps de nous répondre, en l’occurrence le Président de l’Union commerciale 3C (Commerce Chalon Centre).

Les opposants dénoncent aussi un manque de concertation entre les Chalonnais et la municipalité, porteuse du projet. A l’initiative du collectif d’un urbanise responsable,  ce dialogue semble commencer à naître. En effet le 11 mars, une réunion publique a eu lieu. Une centaine de personnes, dont une forte délégation municipale, menée par le Maire, ont entendu les arguments de chacun… Un début de démocratie participative, en somme. L’affaire n’est bien sûr pas fini… Le Centre commercial devrait ouvrir ses portes en 2018, si tout va bien et si l’issu du recours administratif ne vient pas tout chambouler…!

Etes-vous pour, contre, faites-vous votre opinion, regarder ce reportage audio visuel avec les acteurs suivants :

  • Jean Pierre Nuzillat, ancien adjoint au commerce de l’équipe précédente de Christophe Sirugue
  • Nathalie Leblanc – Chalon Autrement – opposition municipale
  • Benard Touzet – Pierre Sandrine – Dupla Régine – collectif des Riverains
  • Jacqueline Tribillon – porte-parole du Collectif Chalonnais pour un urbanisme responsable – Architecte – Ancienne directrice urbanisme de Chalon de 1996 à 2004
  • Jaime Da Costa – président de l’Union commerciale des 3C (Chalon Centre Commerce) -Cha’lon Bar
  • Pour la municipalité : L’adjoint au Maire ou le maire ont été sollicités . Personne ne s’est exprimé – voir les raisons en bas d’article

Synthèse du reportage

Jean-Pierre Nuzillat fait le point sur l’état du commerce des Centres-villes. Leurs déclins est lié à l’implantation, parfois massive, de centres commerciaux périphériques, mais aussi à la perte de pouvoir d’achat, le commerce en ligne. Il rappelle l’inertie entre les décisions prises et leurs réalisations. Le centre-ville de Chalon est pour lui agréable, des rues ont été refaites sous la précédente municipalité. Il fait remarquer aussi que le métier de commerçant est aujourd’hui très difficile. Pour lui la venue d’une grande (ou de deux grandes enseignes, comme cela est prévu) peut bien sûr faire venir une nouvelle clientèle en Centre, mais pas sûr que les clients ayant fait leurs courses dans ces enseignes aillent ensuite ailleurs dans les petits commerces. Il prend l’exemple de l’implantation de H & M à Châteauroux en avril 2016, implantation citée en référence par la Municipalité. Le bilan n’est pas aussi flamboyant que la revue municipale le fait entendre (à noter qu’à Châteauroux, H & M s’est installé dans un bâtiment existant)

Nathalie Leblanc dénonce l’opacité dans lequel ce projet, porté par la ville et le promoteur Somabi. Le groupe d’opposition municipale a découvert le projet par la presse ou à la dernière minute en conseil municipal ou communautaire. Elle signale que la ville n’a pas tenu compte de l’avis du commissaire enquêteur qui a émis sur des points précis un avis réservé. Elle regrette aussi le manque de concertation avec les Chalonnais, les commerçants, les riverains. 1,2 million d’argent public seront investis dans ce projet immobilier privé sur un espace public pour aménager les alentours.

Le collectif des 3 riverains a commencé par un recours gracieux auprès du Maire et de la Somabi, deux mois après la publication du permis de construire, fin juillet 2016. Ce recours gracieux ayant été rejeté par la municipalité sans aucun justificatif, le collectif a alors déposé un recours en annulation auprès du tribunal administratif de Dijon. Bien sûr la première raison bien naturelle de leur opposition est que ce projet va être construit devant leurs fenêtres, à 16 mètres. Ils auront alors, au lieu d’avoir une place, une perspective, un mur d’acier et de verre de plus de 12 mètres de haut. Outre cela, l’implantation va défigurer le paysage urbain dans un secteur historique, les arbres vont être coupés. La place va perdre son marché du vendredi. Ils craignent aussi la nuisance sonore de la climatisation qui va fonctionner 24 h sur 24 h. Ils ne comprennent pas que la ville apporte de l’argent sur un projet privé. Ils craignent aussi que si H & M ferment ses portes, ce bâtiment de 3000 m2 devienne une friche commerciale. Rappelons que la ville a cédé le terrain pour 70 ans. A cause de ce recours administratif qui n’est pas suspensif, le projet est reculé en attente de réponse du tribunal , semble-t-il en octobre 2017.

Une quinzaine d’autres Chalonnais ont créé au mois d’août le collectif chalonnais pour un urbanisme responsable. Ce collectif a pour vocation de donner la parole aux gens sur tous les projets qui concernent l’urbanisme de la ville.

Actuellement plus de 2200 personnes ont signé la pétition lancée début janvier. Elle est remise au Maire de Chalon, le 10 mars.

D’après le permis de construire, faute de mieux, le collectif s’oppose à cette implantation pour 4 raisons principales :

  • Le manque de concertation.
  • La pertinence économique de ce projet commercial. En effet, l’offre marchande du centre ainsi construit, pour des raisons de zone inondable, est au premier étage, ce qui n’est pas favorable à l’attrait commercial. Il y a un autre exemple de centre commercial en ville, celui des Galeries Lafayette… mais là on rendre directement dans l’enseigne par le rez-de-chaussée.
  • Le projet architectural est dépassé et non intégré dans son contexte. Il va amener un effet de masse très dur pour les riverains et empêcher la fluidité entre le Boulevard de la République et les rues piétonnes. Il faudrait aussi renforcer le rôle piéton de cette place. C’est un projet des années 80.
  • On a confisqué un espace public pour un projet privé.

Une réunion publique organisé par le collectif a lieu le 11 mars salle de la citadelle.  Devant une centaine de personnes dont une forte délégation municipale emmenée par le Maire, le collectif a fait l’historique de sa création et de son opposition, non pas à l’implantation d’ H&M à Chalon, mais de l’implantation d’une surface de 3000 m2 sur la Place Général de Gaulle, opposition notifiée par pétition par 2200 Chalonnais ou Grands Chalonnais. Un dialogue a commencé entre ceux qui sont contre et ceux qui sont pour, notamment le Maire, porteur du projet. C’est ce que souhait le collectif…le dialogue, associer les Chalonnais aux grandes décisions qui les concernent. Bien sûr, pas d’évolution dans les positions, mais un début de démocratie participative…A suivre (C’est réunion apparaît peu dans le reportage, celui-ci étant quasiment bouclé ce samedi – NDLR)

L’implantation de cette surface commerciale va supprimer des places de Parking, même si la ville affirme que le rez-de-chaussée accueillera bien un parking. La difficulté de stationnement, voire la circulation, à Chalon, en centre-ville est souvent évoquée pour expliquer les problèmes de désintérêt commercial pour ce cœur de la cité.

Pour Jean-Pierre Nuzillat, le problème de parking est un faux problème, Chalon ne manque pas, par rapport aux autres villes de même taille, de place de stationnement, en surface, couvertes, payantes ou gratuites. Il reconnait cependant que l’accès aux parkings couverts est un peu compliqué. Et que le prix est aussi un frein certain.

Si des réductions sont accordées pour un temps, un jour ou une occasion donnée, il faut que la ville ou les commerçants compensent. Cet aménagement est demandé par certains commerçants et il a déjà été expérimentée autrefois. Les parkings Q-Park sont, quant à eux,  gratuits les 30 premières minutes.

Des Contre cette implantation place Général de Gaulle, mais aussi des Pour, des individus, des commerçants à titre personnel, une union commerciale…

Jaime Da Costaprésident de l’Union commerciale des 3C (Chalon Centre Commerce) -Cha’lon Bar, est favorable au projet. Quitte à amener du monde par l’implantation d’une nouvelle enseigne (voire deux), autant l’amener en centre-ville, le cœur de ville dépérissant. Ce projet va habiller la place, place qui n’est qu’un parking actuellement, ce qui n’est pas visuellement très accueillant à l’entrée des rues piétonnes. Il croit vraiment que des marques dites d’appel vont amener du monde, clientèle qui va bénéficier aussi, selon lui, aux autres commerces des rues piétonnes. L’une des enseignes H & M est une enseigne d’habillement plutôt orienté pour les jeunes. Qui dit population jeune, dit population accompagnée souvent par des parents… Aux commerçants de faire ce qu’il faut pour les faire entrer, et acheter, dans leurs boutiques.

Pour lui, H & M attire du monde, il attirera aussi du monde hors Chalon, des clients de Montceau, du Creusot, de la Bresse, de Mâcon, ce qui bénéficiera à Chalon. Pour lui, l’implantation de la surface commerciale sur la place n’entrainera pas, selon ce qu’il a pu voir, des pertes de places de parking. On va retravailler cette place qui pour lui est « moche », peu attrayante dans un cadre d’alentour esthétique avec notamment le Palais de justice. L’entrée du cœur commerçant sera, après les aménagements prévus, plus belle, plus incitative à se promener dans les rues piétonnes et autres. Il espère que sera créé un flux de circulation entre le nouveau Multiplex qui sera ouvert en 2018, de l’autre côté de la Saône, dans la zone de Carrefour Sud, Castorama… et le nouveau centre commercial qui abritera, en autres, H & M. Ce flux passera forcément alors dans le centre-ville qui retrouvera de la vie… commerciale et autre.

Non Présence du Maire dans le reportage

 

Dès le 17 janvier, nous contactons le service communication de la ville pour avoir l’opinion de l’adjointe au Maire Sophie Landrot en charge du commerce ou du Maire Gilles Platret, la ville étant l’initiatrice de l’implantation de cette surface place Général de Gaulle. La venue d’une grande enseigne en ville est, pour sa part, un projet récurrent depuis longtemps. Malgré des relances et des échanges téléphoniques et par mail, aucune date commune d’enregistrement d’interview n’est trouvée. Le temps du reportage devait être réparti à part égale entre les contre et les pour. Nous Dont acte

Le 15 février, le Maire tient, en présence d’une dizaine de dirigeants de commerces comme le Bar à jeans, le Cha’lon bar, le directeur des Galeries Lafayette une conférence de presse. Prévenus, la veille, nous ne pouvons nous y rendre.

Selon nos confrères, le Maire de Chalon signale que la démarche des frondeurs, des opposants au projet, est pilotée par l’opposition. Il confirme que pour sortir de la désertification des cœurs de ville moyenne, il faut implanter une locomotive commerciale telle que H & M. La place de Gaulle est un lieu stratégique, lieu de passage d’un flux de clientèle qui va du Boulevard aux rues piétonnes. D’autres implantations pour H & M ont été envisagées, comme l’ancien cinéma Vox, ou les étages de la Poste. Cette solution a été rejetée par l’enseigne qui ne veut que la place du Général de Gaulle. Pour le manque de concertation et la rapidité de la mise du projet, ce que lui reprochent les opposants, le maire aurait souhaité que cela aille plus vite… Quand il y a une hémorragie, on la stoppe.

L’ouverture est prévue au printemps 2018.

Autres absents

Nous avons aussi contacté la CCI (Chambre de commerce et d’Industrie) pour avoir son avis sur le sujet, mais aussi sur le commerce en cœur de ville. Pour le premier point, la CCI n’ayant pas été consultée sur ce sujet, elle ne peut répondre. Pour le deuxième point, elle n’a pas souhaité communiquer.

Il en est de même pour le directeur des Galeries Lafayette, surface commerciale de 3 étages sur le Boulevard de la République.

Crédit Photos : Plans, esquisses de la Surface Commerciale (Kiosk architecte) et site de la ville. Simulation de l’emplacement sur la place : Bernard Touzet – Autres photos : ChalonTV

 Dans le cadre de la parole à tous…  
 Contributions extérieures (Hors reportage vidéo) 

Le Parti communiste du grand Chalon, quant à lui, propose pour redynamiser le Centre-ville :

  • De préempter les baux commerciaux (loi de juillet 2015). La société d’économie mixte missionnée par la ville peut acheter des locaux, les remettre en état et les proposer à la location à des conditions intéressantes.
  • Créer une halle alimentaire permanente inscrite dans le champ de l’économie sociale et solidaire, approvisionnée en circuits courts
  • Faire de la culture une priorité en créant un espace dédié à la lecture et au multimédia, en lien avec les quartiers et les associations
  • Se propose d’animer un atelier citoyen composé de chalonnais, de riverains, de commerçants, d’usagers de l’espace public et de toutes les personnes motivées.

Dans le projet d’implantation place Général de Gaulle, le PCF voit la transformation du cœur de ville en une vaste zone commerciale faisant fi de l’ancrage local. Exit le commerce indépendant, exit toute autre forme d’attractivité

D’après le PCF, dans les conclusions du commissaire enquêteur on peut lire   » C’est un projet monté en hâte, dans l’opacité et sans avoir consulté la population (…) qui présente plusieurs aspects très négatifs pour une économie locale faiblement rentable.  »

Pour lui, la rénovation urbaine doit améliorer la qualité des espaces publics et préserver les espaces verts en tenant compte de ce qui se vit et s’exprime à Chalon. C’est ainsi que la ville gagnera en attractivité.

Il dénonce le coût excessif des 5 parkings du centre-ville gérés par Qpark.

Il rappelle que le pouvoir d’achat des Chalonnais se réduit, ici comme ailleurs. On ne peut pas dépenser, même dans un H & M, ce que l’on n’a pas…

(sources : Tract du PCF de novembre 2016, distribué dans les rues piétonnes)

Salon du chocolat

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Le Club KIWANIS CHALON DOYEN organise pour la toute première fois le Salon du CHOCOLAT & PRODUITS du TERROIR.

Cet évènement aura lieu les 8 et 9 avril 2017 dans la salle Georges BRASSENS de St REMY (71).
Des exposants venus de toute la France nous présenteront des produits autour des plaisirs sucrés (chocolats, nougats, macarons, confiseries, confitures, miels, pâtes à tartiner, …) du terroir (vins, foie gras, épices …), et sans oublier les arts de la table et accessoires de cuisine.

Cette  action  a  pour  but  de  récolter  des  fonds  pour  nos  œuvres  sociales.  Ces recettes  seront  utilisées  pour  accompagner  les  enfants  ayant  des  maladies orphelines ou des familles ayant des enfants en grande souffrance.

Animations

  • Ateliers culinaires
  • Expositions de pièces en chocolat
  • Accords vin & chocolat
    Jean Jacques DALMAZ (vin) ancien sommelier chez Lameloise, chroniqueur mets et vins sur France bleu Bourgogne avec Pascal GERVAIZE et le Journal L’Echo des Com, rubrique « miam miam, glou glou ».
    Laurence RADOUAN chroniqueuse culinaire et astuces produits d’antan sur France bleu Bourgogne et chroniqueuse culinaire sur radio Bresse.Ci-contre : Le couple infernale de chroniqueurs Lolo (cuisine) et Jean Jacques (vin) en accord mets et vin durant de nombreuses années !

LIEU : Salle Georges BRASSENS – place Jean Jaurès – SAINT REMY (71100)
HORAIRES D’OUVERTURE : Samedi 8 avril de 10h à 19 h
Dimanche 9 avril de 10h à 18 h

PRIX D’ENTREE : Plein tarif : 3 €
Gratuit : personne en situation de handicap
Enfant moins de 16 ans

ORGANISATEUR KIWANIS CHALON DOYEN :
Paul ALEXANDRE 06 85 43 53 05- palexandrechalon@yahoo.fr

Contact commercial :
Comité des foires et salons -03 85 46 37 27 – contact@foire-salons-chalon.com

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Le Rendez-vous des Piccolis 2017

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Des spectacles pour les petits et les moins grands du 6 au 17 mars. Une initiative de l’Espace des Arts de Chalon : Sur la Corde raide – Les Inséparables (Théâtre) – Suivez les instructions – La petite casserole d’Anatole – L’enfant et les sortilège (Musique) – Les mercredis des Piccolis

Sur la corde raide

Mike Kenny / Martine Godard

      LUNDI 6 MARS À 19H – MARDI 7 MARS À 10H – MARDI 7 MARS À 14H30 – MERCREDI 8 MARS À 19H- JEUDI 9 MARS À 10H – JEUDI 9 MARS À 14H30 – MARDI 14 MARS À 14H30 – MARDI 14 MARS À 18H30 – MERCREDI 15 MARS À 10H – JEUDI 16 MARS À 10H – JEUDI 16 MARS À 14H30

Les vacances au bord de la mer de la petite Esmé ne seront pas celles qu’elle a toujours connues. À ce qu’en dit Papy Stan, Mamie Queeny aurait rejoint un cirque de passage, réalisant enfin son rêve funambule… Mais il suffira d’une paire de lunettes oubliée que découvrira Esmé – comment sans lunettes mamie pourrait-elle marcher sur la corde raide ? – pour que l’on comprenne qu’il s’agit là d’un départ plus lointain. En marionnettes et en musique, détournant le grincement d’une manivelle pour en faire un cri de mouette, dressant d’un rien un chapiteau où les objets s’amusent à ne pas être ce qu’ils sont, la Compagnie Arts et Couleurs réussit l’exploit, poétique et combien émouvant, de dire aux enfants ce que les adultes peinent souvent à dire, sans larmes ni pathos.

« Comment dire à un enfant qu’un être cher a disparu sans provoquer un chagrin submergeant ? C’est ce à quoi Mike Kenny tente d’apporter une réponse à travers un récit sensible, agrémenté d’humour et assaisonné des fantaisies de la Cie Arts et Couleurs. » Rue du Théâtre

Les Inséparables

Colas Gutman / Léna Bréban

      LUNDI 6 MARS À 14H30 – MARDI 7 MARS À 10H – MARDI 7 MARS À 14H30 – MERCREDI 8 MARS À 10H – MERCREDI 8 MARS À 19H –

THÉÂTRE PORT NORD

Simon – petit frère – et Delphine – pré-adolescente tourmentée – ont conclu un pacte : « Faire en sorte que papa se sépare de Pierrette, deuxièmement, remettre papa avec maman. » Vu par les yeux vifs et irrévérencieux de ces deux petits drôles, le divorce et la vie des familles recomposées prennent des allures de comédie aussi grinçante que désopilante. Cette adaptation théâtrale du roman de Colas Gutman, auteur phare de l’École des loisirs, emprunte volontiers ses codes à la bande dessinée. « Papa est parti avec Pierrette Piechaux, une grosse vache qui veut acheter notre amour avec de la mousse au chocolat pourrie » dit Simon. Le ton est donné… Entre anecdotes de cour de récré, péripéties imaginées et émotions vécues, demi-frère bigleux et belle-maman accro à la choucroute, cet épatant quatuor de comédiens familialement désaccordé mais théâtralement magistraux fait entendre une petite musique singulière où la fraîcheur et la lucidité désarmante de l’enfance tiennent le premier rôle.

« Rythmée façon comics, la mise en scène de Léna Bréban garde le ton vif et l’humour du récit. L’interprétation des quatre comédiens, l’habillage sonore et la scénographie concourent à la réussite de cette comédie tendre. Un régal ! » Télérama

La Petite casserole d’Anatole

Isabelle Carrier / Cyrille Louge / Cie Marizibill

      MARDI 7 MARS À 09H30 – MARDI 7 MARS À 10H45 – MARDI 7 MARS À 14H30 – MERCREDI 8 MARS À 10H  -MERCREDI 8 MARS À 15H30 – MERCREDI 8 MARS À 17H30 – JEUDI 9 MARS À 09H30 – JEUDI 9 MARS À 10H45 – JEUDI 9 MARS À 14H30 – VENDREDI 10 MARS À 10H – VENDREDI 10 MARS À 14H30  – VENDREDI 10 MARS À 19H

CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON | AUDITORIUM

Dès 3 ans ! 

[REMERCIEMENTS AU CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON]

Anatole ? Imaginez un petit sac de toile tout plein de graines, tout doux et mou, coiffé d’une drôle de petite tête, pas vraiment ronde. C’est lui, Anatole. Celui qui ne se sépare jamais de sa casserole, loin derrière-lui, au bout d’une ficelle ou tout près, en guise de chapeau. Cette casserole, c’est la différence d’Anatole. Ce spectacle, d’une poésie et d’une drôlerie émouvantes, traite d’un sujet grave avec une légèreté qu’on ne croyait pas possible. Né d’un album d’Isabelle Carrier, Anatole a trouvé la vie, et le monde en trois dimensions, sous les doigts de Francesca Testi, et bouge sur une presque chorégraphie de Cyrille Louge : car Anatole rêve de devenir danseur, et bien sûr, avec une casserole, ce n’est pas facile… Un conte initiatique, où la musique tient lieu de langage et où le bonheur est autrement beau.

​« Très peu de mots, mais des tableaux en mouvement (deux interprètes manipulent à vue), entre réalité et rêve, qui permettent de suivre, dans un monde empli de musique, le parcours du petit personnage. Un spectacle d’une belle poésie pour « réaliser qu’un défaut est souvent une qualité mal aimée ». Télérama

L’Enfant et les Sortilèges

Colette / Maurice Ravel / Bénédicte Budan

      MARDI 14 MARS À 14H30 – MERCREDI 15 MARS À 10H – MERCREDI 15 MARS À 19H

THÉÂTRE PORT NORD

[ EN CORÉALISATION AVEC LE CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON ]

Enfermé dans sa chambre parce qu’il n’a pas voulu faire ses devoirs, l’enfant brise une théière, martyrise la pendule, déchire rideaux et papier peint, persécute chat et écureuil en cage… Jusqu’à ce que le sortilège opère et que tout ce petit monde s’anime pour réclamer justice. Du livret de Colette, mi conte initiatique mi fable morale, Maurice Ravel a tiré une fantaisie lyrique dans laquelle le merveilleux musical est à la hauteur de la liberté du rêve. Avec humour et poésie, non sans clin d’œil au surréalisme qui serpente entre les lignes et les notes, musiciens et chanteurs d’exception, tous emmenés par Nicolas Humeau, redonnent vie et parole à l’une des plus inventives partitions de Maurice Ravel. Les décors et costumes de Luca Antonucci, prodigieux d’astuces et de couleurs, sont à la hauteur du défi.

​Entre comédie musicale et opéra, chacun viendra tour à tour faire son numéro et l’enfant, conquis, retrouvera le chemin de la sagesse et le sourire de sa mère.

Suivez les instructions

Denis Plassard

      JEUDI 16 MARS À 14H30 – JEUDI 16 MARS À 19H – VENDREDI 17 MARS À 10H – VENDREDI 17 MARS À 14H30

CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON | AUDITORIUM

EN CORÉALISATION AVEC LE CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON

Quel enfant n’a jamais rêvé d’interpréter les consignes de travers ? Suivez les instructions commence par une sorte de « Jacques a dit ». Une voix off donne donc des ordres à cinq danseurs qui les exécutent chacun à leur manière. Finalement, trois mondes parallèles se superposent : un couple qui ne se comprend pas, deux personnes qui se chamaillent et une femme qui tente péniblement de monter une table en kit genre « suédois ». Les « instructions » valent pour tout le monde. Ce qui donne lieu à de savoureux télescopages puisque les uns transcrivent en mouvements ce que l’autre traduit en tentant de monter son meuble. Rusée, la pièce permet de découvrir le travail du chorégraphe qui donne des indications à ses danseurs (et c’est bien la voix de Denis Plassard que l’on entend !), tout en questionnant la notion de manipulation et de respect de la règle. C’est cocasse, ludique et impertinent à souhait.

« Suivez les instructions, [un] marathon chorégraphique, ludique, comique et impertinent. » France 3 Alpes

Les Mercredis des Piccolis

8 et 15 mars 2017

Dans un monde lancé à toute vitesse, baladez-vous autrement entre les lieux du festival, pas forcément en ligne droite ! Une invitation à prendre le temps avant et à l’issue des spectacles, à découvrir ou redécouvrir tous ces espaces, à les habiter, les partager. Peu importe la destination, seul le voyage compte !

THÉÂTRE PICCOLO

• Le théâtre « Té Merveille » [Avec le service animation du Patrimoine ville de Chalon-sur-Saône]
Glissez vos pas dans ceux du guide et arpentez couloirs, salle, scène, balcons de ce petit théâtre à l’italienne.

>> 8 et 15 MARS À 14H, 15H30, 17H Gratuit sur réservation / 60 min / Jauge réduite informations et réservations Espace des Arts 03 85 42 52 12

CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON 

• Les Petites pépites
Les libraires vous invitent à partager leurs découvertes, une montagne d’ouvrages jeunesse.

>> 8 MARS DE 15H À 18H30
[Avec la librairie La Mandragore]

THÉÂTRE DU PORT NORD

• Le Bibliobus en balade
Le Bibliobus pose l’ancre au Port Nord, et l’univers des auteurs de théâtre et de littérature jeunesse s’entremêlent. Prenez place à bord, que de livres à croquer !

>> 8 et 15 MARS DE 17H30 À 19H | Entrée libre
[Avec la Bibliothèque municipale de Chalon-sur-Saône]

• Exposition photo-chorégraphique Hors sol
Cie Propos – Denis Plassard
Coup d’œil sur ce travail signé Denis Plassard, chorégraphe du spectacle Suivez les Instructions, sur sa galerie de portraits Hors sol.

>> 8 et 15 MARS DE 18H À 19H | ENTRÉE LIBRE | COURSIVES – THÉÂTRE DU PORT NORD

POUR LES PLUS GOURMANDS !

On met la table au Petit Moulin ?

La Maison de quartier des Près Saint-Jean s’occupe des plaisirs gustatifs ! Le public pourra déguster des gourmandises salées et sucrées au Petit moulin ou les emporter.
La recette des ventes financera une sortie culturelle de fin d’année pour les habitants des Près St-Jean.

>>  8 et 15 MARS DE 17H30 À 20H30 – PETIT MOULIN

Le serviteur du 7e Art

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Dans les salles obscures des cinémas, le numérique a aussi révolutionné le 7e art, adieu les bobines, vive le disque dur. Le métier de projectionniste est donc devenu aussi polyvalent.

Réceptionner les films qui arrivent sous forme de disque dur, faire des playlists (annonces, pubs, film) pour chaque salle à partir d’une unité centrale, vérifier que tout se passe bien pendant la projection, parfois accueillir les clients, vérifier l’état de propreté du cinéma…telles sont les tâches de Guillaume projectionniste au cinéma Axel de Chalon.

Après s’être formé sur le tas, Guillaume a passé son CAP de projectionniste en auditeur libre. Il a une petite nostalgie du temps de la bobine, du 35 mm.  Il recevait à l’époque, le lundi, le film sous forme de bobines, souvent 7. Il assemblait ces bobines pour faire un seul film, ce qui lui prenait 45 minutes. Certes, il fallait ensuite courir de salle en salle, lancer la projection, vérifier la netteté et le cadrage, le volume sonore, réparer des bobines qui avaient cassé ou brûlé.. Mais à cette époque révolue, l’image était plus chaude…et il y avait un savoir-faire.

L’Axel a encore un projecteur de film de 35 millimètres. Il sert 1 fois par an environ en association avec La Bobine, souvent pour un vieux film qui n’a pas été numérisé.

L’Axel s’est aussi lancé dans des projections alternatives avec une image de très bonne qualité qui arrivent par internet sur une connexion internet dédié et de haut débit.

 

 

 

 

 

Le + photo de ChalonTV

Le 7e Art en court

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Pour la première fois, le conservatoire à rayonnement régional de Chalon accueille le festival de court métrage Chalon Tout court. Tout commence, pour cette 8e édition, jeudi à 18h par un pot d’accueil. Il est suivi à 19h30, comme tous les soirs du festival, par la projection des courts métrages devant plus de 120 personnes. Plus de 500 films ont été envoyés provenant de 42 pays comme l’Allemagne, la Belgique, le Japon, le Canada, la Russie, la France, Suisse… 40 sont sélectionnés pour la compétition. Ce sont des films d’école de cinéma, d’université, d’école d’art.

La présidente du festival : Cynthia Mottier

Ce festival est organisé par 14 bénévoles, des professionnels, des professeurs, des étudiants de l’IUT de Chalon en particulier de la section TAIS (Technique et Activités de l’Image et du Son)

Les courts métrages sont classés par catégorie. Il y a 4 catégories : fiction, animation, documentaire, expérimental.

Le jury du festival

Le jury est composé de 3 collèges : celui des professionnels, celui des étudiants de l’IUT et des lycéens de la section audiovisuelle du lycée Mathias et enfin celui des membres de la Bobine. Aux lauréats sont remis des trophées, des caméras mais c’est aussi une fabuleuse chance de voir son court métrage sur grand écran. C’est aussi un bon tremplin pour poursuivre une carrière dans le cinéma.

Mais le festival, c’est aussi des ateliers de son, des projections hors compétitions à Nicéphore cité, des rencontres, un masterclass de présentation de l’école de Théâtre Cours Florent, une conférence « Jump Cuts : pour une histoire elliptique » de Marie Brugerolle, des rencontres entre réalisateurs, un ciné goûter samedi à 14h pour les plus petits.

La remise des prix a lieu samedi soir à 22h30. Le festival, dont l’entrée est gratuite, se déroule du jeudi 2 au samedi 4 mars pour un budget de 7000 euros.

Le Palmarès

  • GRAND PRIX DU JURY/Great Price
    « Liste » de T.Beaufils, F.Graff, A.Hamain, P.Tiprez » – Animation – EMCA / CREADOC (France)
  • Mention spéciale / Special mention
    « Alphonsine » de Matthieu Raulic – Documentaire – IAD (Belgique)
  • Prix du meilleur film étranger / Best Foreign Film
    « Mayday relay » de Florian Tscharf – Fiction – Filmakademie Baden-Württemberg (Allemagne)
  • Mention spéciale / Special mention
    « My milk cup cow » de Yantong Zhu – Animation – Tokyo University of the Arts (Japon)
  • Prix Découverte / Innovation Awards
    « Elisa » de Kristina Shtubert – Fiction – dffb (Allemagne)
  • Prix du Jury Étudiant / Student Jury Prize
    « Milimeterle de Pascal Reinmann – Fiction – ZHdK (Suisse)
  • Prix de l’association La Bobine / La Bobine Prize
    « La nuit d’Émile » de Camille Picquet – Fiction – La Fémis (France)

Les filmés primés suivants sont visibles ci-dessous : Mandalay relay – My milk cup cow – Milimeterle

Le + photo de ChalonTV

Quelques courts métrages

Les films sont projetés sous-titrés

Mayday Relay de Florian Tscharf – Fiction – Allemagne – Prix du meilleur film étranger du Festival Tout Court

My Milk cup cow de Yantog Zhu – Animation – Japon – Mention spéciale du festival Chalon Tout Court

Norma’Coulours de Florence Kennard – Documentaire – GB

Milimeterle de Pascal Reinmann – Fiction – Suisse – Prix du jury étudiant du Festival Tout Court

 

Carnavalez tranquille…

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Carnaval

Tradition1 du Moyen-âge avec la fête des fous, ce 97e carnaval de Chalon se déroule sous un très beau soleil. Cette cavalcade déambule avec pour thème un retour à la ferme, à la clé des champs. Dimanche 26 février, Sa Majesté Carnaval, le roi Cabache, des chars en carton-pâte colorés et animés, des grosses têtes, des goniôts2 nombreux déguisés, maquillés et actifs en confettis, des musiques locales, toulousaine ou internationales notamment mexicaine, chinoise et ukrainienne, sans oublier les Reines du Carnaval, défilent dans les rues de Chalon.

Le circuit a été réduit, vu l’état d’urgence. Le Carnaval, c’est aussi des animations, un festival international de musique de parade, le Carnaband’s show, un thé dansant, une grande soirée bavaroise… et une fête foraine avec de nombreux manèges à sensations fortes, des attractions pour les petits et les grands, sans oublier de quoi régaler les gourmands avec pommes d’amour, churros, frites et bien d’autres plaisirs de bouche.

Cette fête, cette bonne humeur ne peut exister, dans un moment de tensions terroristes, sans une prise en compte forte de la sécurité de tous.

Un contingent important de policiers de la police nationale épaulée par la police municipale assure la sécurité de tous. Ils sont aidés par une section d’une trentaine de militaires du dispositif sentinelle. En plus 2 patrouilles de 3 hommes de la Bac (Brigade anti criminalité), une très visible équipée du nouveau fusil d’assaut allemand le HK G36, l’autre très discrète, sont prêtes à intervenir de façon rapide et efficace. 25 caméras municipales de surveillance complètent ce dispositif. L’ensemble rassure le nombreux public présent sur les trottoirs et à la fête foraine. Les spectateurs ne sont pas fouillés, contrainte jugée inutile par le pôle sécurité. Il est demandé aux participants de ne pas venir avec des déguisements pouvant induire en erreur les forces de l’ordre ou les spectateurs. La sécurité des autres événements de la semaine est aussi assurée par des vigiles privés.

Les rues d’ accès au défilé, donc à la foule, sont bloqués par des poids lourds ou des plots en béton

Sont aussi mobilisées des équipes de la croix rouge pour venir en aide aux personnes en petite difficulté médicale. L’association départementale des radios amateur assure le bon déroulé du défile et renforce le dispositif de transmission.

Pour ceux qui ont loupé le premier tour, rendez-vous dimanche 5 mars où plus de 60 000 personnes sont attendues

Site officiel du Carnaval

1- Le Carnaval de Chalon est dérivé de la « Fête des Fous » qui se célébrait, au Moyen-âge, au milieu des pires extravagances, dans notre bonne ville de Chalon. Dès le 15 décembre, on élisait dans la Cathédrale Saint-Vincent, parmi les membres du clergé, et de préférence parmi les enfants de chœur, un « évêque des fous » qui officiait pontificalement, distribuait des bénédictions, ordonnait des processions publiques, et touchait même des redevances. Cloches carillonantes, il était promené sur un âne, entouré d’un clergé burlesque, avant de dîner en public sur une estrade dressée devant les portes de la Cathédrale.

Beaucoup plus tard, Cyrus de Thiard, un évêque, réussit à interdire ces fêtes païennes dans les églises. Ainsi, elles continuèrent dans la rue, et nos fêtes de Carnaval en sont la continuation atténuée.

Sous François 1er, à Chalon-sur-Saône, une Confrérie qui s’intitulait « L’Abbaye des Enfants », dirigée par un chef permanent nommé « l’Abbé de la Grande Abbaye », élisait à l’époque du Carnaval, un autre dignitaire, qui lui, était éphémère et s’appelait « Le Roi des Enfants ». On rapporte que son élection causa de violentes bagarres en 1598.

Sources : site officiel du Carnaval – En savoir plus – suite

2- Les « Gôniots » : c’’est ce qui différencie le Carnaval de Chalon sur Saône de tous les autres Carnavals de France et de Navarre.

Descendants des joyeux drilles moyenâgeux, les « Gôniots », déguisés, maquillés ou masqués, représentent un état d’esprit qui date de plusieurs siècles. Ils savent trouver l’évènement local, national ou international sur lequel peut s’exercer leur verve burlesque.

Le « Gôniot » vrai, celui qui émane des couches sociales diverses, se métamorphose à l’occasion des festivités et plus particulièrement lors de la journée des « Gôniots » qui lui est consacrée (depuis 1910, un concours récompense les meilleurs groupes). (sources site Carnaval)

 

 

 

 

 

 

Le + photo de ChalonTV