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CP Mairie : Hommage à Y. Guelon, ancienne directrice des bibliothèques de la ville

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C’est avec une profonde émotion que le Maire de Chalon, Gilles Platret, a appris le décès d’Yvette Guelon, ancienne directrice emblématique des bibliothèques de Chalon. Elle a été notamment à l’origine de la création de la bibliothèque jeunesse et du bibliobus.

Yvette Guelon est née le 2 août 1938. Après une licence et un D.E.S. d’histoire, elle embrasse le métier d’enseignante. Puis, ne se voyant pas rester enseignante toute sa carrière, elle tente, et obtient, le Diplôme Supérieur des Bibliothèques. Ce choix l’amène à côtoyer l’univers merveilleux de la Bibliothèque Nationale de Paris, avec ses innombrables ouvrages et ses multiples collections ! Son avenir commence à se dessiner…

Passionnée, elle tente le concours d’entrée des Bibliothèques d’État et est reçue brillamment à la 3e place. Cette réussite l’amène, en 1964, à faire ses premières armes à la bibliothèque Universitaire de Dakar, la plus grande bibliothèque de l’Afrique de l’Ouest.

Deux ans plus tard, elle demande à être détachée dans le circuit municipal et postule à Chalon-sur-Saône. Elle explique ce choix par le fait de vouloir renouer avec ses racines, mais surtout pour connaître un poste directement lié au service public !

Femme de caractère et passionnée de livres, mais aussi fervente défenseuse du service public, elle gravit rapidement les échelons. Elle est intégrée Conservateur de bibliothèque de 2e classe le 1er janvier 1967 puis nommée Conservateur de bibliothèque de 1re classe le 21 décembre 1974 avant d’être promue Conservateur en Chef le 1er janvier 1989.

Pendant 25 ans, Yvette Guelon assure la direction de la bibliothèque municipale et a accompagné de nombreuses transformations et évolutions du service : rénovation de la bibliothèque à son arrivée (rangement, classement, modernisation), inauguration en 1968 des travaux importants après deux ans de fermeture, création de la section jeunesse en 1971, mise en place du bibliobus en 1975, création d’une bibliothèque au centre social des Prés-Saint-Jean (ancêtre de la bibliothèque des Prés saint-Jean) en 1973, restauration des globes en 1974… Pendant toutes ces années, les collections patrimoniales sont fortement enrichies par des dons, des prêts ou des achats (fonds Saint-Pierre et fonds Gros, notamment) ce qui a nécessité en 1978 l’extension de la bibliothèque dans l’Hôtel de Ville (chapelle des Carmes).

C’est également Yvette Guelon qui obtient en 1972 le classement de la bibliothèque (seule 54 bibliothèques en France sont classées) et qui entame le vaste chantier de l’informatisation du service concrétisé en 1993.

Yvette Guelon quitte la bibliothèqe municipale de Chalon le 1er septembre 1992 pour rejoindre le service documentation de l’Université de Dijon.

Gilles Platret rend hommage à ce grand serviteur du service public, à qui notre bibliothèque municipale doit tant. Par son travail assidu, Yvette Guelon a permis aux lecteurs chalonnais de s’adonner à leur passion dans de très bonnes conditions, tout en conservant pour l’avenir l’extraordinaire fonds patrimonial de la bibliothèque.

A sa famille, à ses proches, le Maire de Chalon-sur-Saône présente ses condoléances attristées.

La Primaire Populaire se cherche un candidat de Gauche

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L’initiative citoyenne lancée à l’automne 2020, a franchi la barre symbolique des 250 000 personnes inscrites. Cet électorat doit départager les sept candidats retenus avec ou sans leur consentement entre les 27 et 30 janvier lors d’une élection en ligne en un tour. L’initiative citoyenne et indépendante de tout parti politique vise à désigner « la personnalité la plus à même de porter les valeurs écologiques, démocratiques et sociales. »

La spécificité de cette Primaire Populaire repose sur son mode de scrutin particulier : un vote par valeur. Inventé en 2002 par deux mathématiciens français, Rida Laraki et Michel Balinski, le jugement majoritaire est un mode de scrutin « qui modifie certes nos habitudes de vote, mais a l’avantage de favoriser une issue plus proche d’une prise de décision délibérative que le mode de scrutin actuel, le scrutin uninominal à deux tours », explique les organisateurs de la Primaire Populaire. Le but est d’évaluer les programmes en attribuant une mention.

Seront utilisées les mentions « très bien », « bien », « assez bien », « passable » et « insuffisant. » Tous les candidats disposent du même nombre de votes. Pour départager les différents candidats, les organisateurs du scrutin calculent la mention majoritaire ou mention médiane de chaque candidature. Celle rassemblant la meilleure mention majoritaire remporte le scrutin.

Les inscrits devront départager les sept candidats de gauche :

  • Anna Agueb-Porterie
  • Anne Hidalgo
  • Yannick Jadot
  • Pierre Larrouturou
  • Charlotte Marchandise
  • Jean-Luc Mélenchon
  • Christiane Taubira
    La mise en œuvre de la Primaire Populaire est confiée à la société Neovote, une entreprise spécialiste du vote électronique qui a déjà œuvré à l’organisation et à la réalisation des primaires d’EELV et LR. L’inscription au vote est gratuite et ouverte à tous les citoyens et toutes les citoyennes « se reconnaissant dans le Socle Commun » et qui a plus de seize ans.

Une initiative qui divise

Seulement, il y a un hic, l’initiative ne suscite pas l’adhésion de tous les participants. Trois des sept prétendants refusent de s’y engager et annoncent qu’ils seront candidats à l’élection présidentielle qu’importe le résultat de la primaire. L’écologiste Jadot et Jean-Luc Mélenchon ont été rejoints dans leur opposition à ce projet par la maire de Paris, Anne Hidalgo qui avait dans un premier temps, accepté le principe d’une primaire pour désigner une candidature unique. Les candidats d’extrême gauche sont quant à eux absents du scrutin. Ni Fabien Roussel, ni Nathalie Arthaud, ni Philippe Poutou n’ont été sélectionnés.

Les autres candidats engagés dans la Primaire Populaire, Christiane Taubira, Pierre Larrouturou, Anna Agueb-Porterie et Charlotte Marchandise, se sont engagés à respecter les règles du scrutin et de faire campagne pour le candidat remportant l’investiture.

Scolarisation des enfants handicapés : Éric Zemmour crée la polémique

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« Pitoyable », « impardonnable »: Eric Zemmour s’est attiré une bronca générale, samedi, après avoir dénoncé « l’obsession de l’inclusion » des enfants handicapés et défendu des « établissements spécialisés » pour les scolariser, avant de nuancer ses propos. Vendredi, lors d’une discussion avec des enseignants acquis à sa cause à Honnecourt-sur-Escaut, dans le Nord , le candidat d’extrême droite a expliqué « penser qu’il faut effectivement des établissements spécialisés, sauf pour les gens légèrement handicapés évidemment ».

« Pour le reste, oui, je pense que l’obsession de l’inclusion est une mauvaise manière faite aux autres enfants et à ces enfants-là, qui sont, les pauvres, complètement dépassés par les autres enfants. Donc je pense qu’il faut des enseignants spécialisés qui s’en occupent », a-t-il estimé. Des propos qui ont fait polémique . La secrétaire d’Etat chargée du Handicap Sophie Cluzel a fustigé samedi sur Twitter « une déclaration pitoyable ». « Très en colère » sur BFMTV, elle a critiqué une « vision misérabiliste » et « excluante » du handicap. « Bien sûr que c’est compliqué, mais c’est vraiment l’honneur de la France de pouvoir scolariser ces enfants avec les autres, au milieu des autres », a-t-elle ajouté.

Le chef de file des députés LR, Damien Abad, lui-même en situation de handicap, a dénoncé des propos « scandaleux » d’Eric Zemmour et une « ségrégation à tous les étages ». « Oui, nous devons avoir l’obsession de l’inclusion. Je demande des excuses publiques », a-t-il lancé sur Twitter. La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, a pour sa part jugé « impardonnable » de « s’attaquer aux enfants fragilisés par un handicap ». « Mon projet, c’est plus d’inclusion pour les enfants fragiles », a embrayé Valérie Pécresse en marge d’un déplacement en Grèce, fustigeant « la brutalité » des propos d’Eric Zemmour.

Même ton des candidats à gauche: « Il est comme toujours dans l’outrance, la violence et l’injure », a cinglé la candidate désormais déclarée Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon fustigeant « une vision du monde opposée » à la sienne. Et le communiste Fabien Roussel s’est dit « révulsé par la proposition » d’Eric Zemmour, en le comparant à une « société d’apartheid ».

CP Maire : Port du masque à Chalon

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Port du masque obligatoire à Chalon
Le Préfet doit revenir sur son arrêté disproportionné !

Après l’ordonnance du tribunal administratif de Paris qui vient de casser l’obligation générale et disproportionnée de port du masque dans la capitale, je demande ce jour au préfet de Saône-et-Loire de revenir à la raison et de modifier son arrêté sur Chalon car il est lui aussi trop général et disproportionné.
Protéger nos concitoyens en imposant le masque là où c’est nécessaire oui, les harceler par
des mesures générales et inutiles non !
Si le préfet ne veut pas entendre raison, je serai dans l’obligation de saisir dès la semaine
prochaine le tribunal administratif de Dijon.

Gilles Platret,
Maire de Chalon-sur-Saône

La Maison du dessin de presse ne sera pas à Limoges, mais à Paris

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À Limoges et Saint-Just-le-Martel, il ne restera plus que les crayons pour esquisser des larmes de rage. Selon des sources concordantes, la Maison du dessin de presse, promise par Emmanuel Macron, ne s’implantera pas en Haute-Vienne, mais à Paris. Le président de la République doit l’annoncer ce mardi. Mais l’information a déjà circulé auprès des élus locaux, qui risquent de ne pas décolérer.

Premier à réagir, le président du Département, le socialiste Jean-Claude Leblois, a « dénoncé un camouflet, un mépris de plus envers les territoires ruraux ». La candidature commune de Limoges et Saint-Just avait, selon lui, « rencontré un très large consensus, que ce soit de la part des élus locaux, mais aussi de la part de dessinateurs qui n’ont pas manqué, au cours de ces derniers mois, de faire valoir leur soutien au projet ».

Si les élus politiques de tous bords, du républicain Guillaume Guérin au socialiste Alain Rousset, en passant par les députés LREM, s’étaient mobilisés derrière le projet haut-viennois, certains dessinateurs, tels Xavier Gorce, ou encore Maryse Wolinsky, avaient fait savoir leur volonté de voir la structure s’implanter à Paris.

Lancé il y a quasiment quatre décennies par Gérard Vandenbroucke, ancien maire de la commune et président de la région Limousin, le salon de Saint-Just-le-Martel avait ancré localement la culture de la caricature et du dessin de presse. Alors que l’on célébrait ce week-end les sept ans de l’attentat de Charlie Hebdo, la nouvelle constitue un coup dur pour les bénévoles de cet événement.

Blanquer aux enseignants : « On ne fait pas une grève contre un virus »

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Après Jean Castex, lundi soir, qui a annoncé un nouvel assouplissement du protocole sanitaire dans les écoles afin de rassurer les parents d’élèves et les personnels submergés par la vague Omicron, Jean-Michel Blanquer a tenté à son tour d’éteindre l’incendie. Alors que les syndicats enseignants maintiennent leur appel à la grève du jeudi 13 janvier, l’estimant d’autant plus légitime après ce troisième changement de protocole en l’espace d’une dizaine de jours.

« Je sais qu’il y a beaucoup de fatigue, beaucoup de nervosité, donc moi j’en appelle à la fois au sang-froid, à l’unité de la Nation autour de son école, mais aussi à ne pas confondre les sujets, on est en campagne présidentielle, certains opposants essaient d’en faire un thème », a regretté ce mardi matin le ministre de l’Éducation sur BFMTV.

Quelques heures plus tard à l’Assemblée, Jean-Michel Blanquer s’est défendu d’avoir pris des mesures trop légères : « Nous avons transposé ce que nous demandait le Haut conseil pour la santé publique », a-t-il souligné, pointant du doigt ceux qui veulent faire de la polémique. « Dans une situation de crise, on voit ceux  qui ont le sens des responsabilités et ceux qui cherchent à les exploiter », a-t-il poursuivi.

L’ensemble des syndicats représentatifs dénoncent « une pagaille indescriptible » dans les écoles en raison du protocole Covid-19 mis en place et « un sentiment fort d’abandon et de colère parmi les personnels ». Mais pour Jean-Michel Blanquer, « c’est dommage d’avoir une journée qui va perturber davantage le système », a-t-il dit. « Il y a des problèmes, je suis le premier à le reconnaître, c’est difficile, mais c’est difficile dans tous les pays ».

« Comme je formule l’espoir que c’est notre dernière vague, ça serait dommage de se diviser dans cette dernière ligne droite qui est très dure, très compliquée pour tous les acteurs », a-t-il ajouté, avant de lancer : « C’est pas une grève qui résout les problèmes, on ne fait pas une grève contre un virus ». 

Désormais, trois simples autotests sont demandés pour les cas contact à l’école, sans obligation de test antigénique ou PCR. Jean-Michel Blanquer voit dans cette « adaptation » du protocole une façon de « simplifier la vie des familles, mais aussi la vie des professeurs et des directeurs d’école, essentiellement à l’école primaire ». L’idée est « de simplifier la vie de tout le monde, des familles, pour éviter les queues à la pharmacie et des directions d’écoles primaires qui sont beaucoup concernées (…), tout en maintenant une exigence sur le sujet des tests. C’est donc une responsabilisation de tout le monde, pour des contraintes le plus faible possible », a-t-il estimé.

Les anti Passes toujours en marche

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Malgré la pluie, ce samedi 8 janvier, ils sont plus nombreux que les autres samedis (350 selon les organisateurs) à manifester contre les passes sanitaire et vaccinal. Nul doute que les paroles  du Président qui veut « emmerder » les non vaccinés a dû jouer un rôle certain. (Photo Marie)

COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF CHALONNAIS ANTI PASSES ET POUR LA LIBERTE VACCINALE (4 janv)

Le gouvernement continue à mentir et à mener une politique de restrictions dures alors même que TOUTES LES DECISIONS qu’il a prises n’ont pas permis d’enrayer l’épidémie. Comme le disait notre chère DALIDA : « Paroles et paroles […] et encore des paroles. »

La vaccination et le passe sanitaire devait nous emmener à l’enrayement de l’épidémie. M. VERAN disait le 13/07/2021 à Apolline de Malherbe : « On n’a jamais eu de vaccin aussi efficace que celui-ci. Si nous étions tous vaccinés, le virus ne pourrait plus cheminer ! »

  1. VERAN a menti ! Autoriser un vaccin sous AMM conditionnelle et interdire la prescription de médicaments comme l’Ivermectine est de la folie pure, de la tyrannie ! Rappelons que ce traitement est aujourd’hui plébiscité par des études scientifiques étrangères !

Jusqu’où le gouvernement CASTEX, sous la pression d’Emmanuel MACRON, ira-t-il ? Jusqu’à quand les citoyens français paieront-ils les conséquences d’un illogisme sanitaire d’Etat ?

Après avoir fermé 5700 lits en 2020, en pleine pandémie et plus de 12000 sur le quinquennat, alors qu’OMICRON annonce la fin proche de l’épidémie selon le Danemark, le gouvernement et son zélé ministre de la santé veut que le Parlement vote le passe vaccinal, outil de division supplémentaire.

Le passe vaccinal rend la vaccination obligatoire – même pour les enfants – pour accéder à certains lieux et enfreint – en dehors de toute éthique et morale – l’article 225-1§1 du Code Pénal où est indiqué que la discrimination est « toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de […] leur état de santé. » Cela est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende quand cela subordonne la fourniture d’un bien ou d’un service.

La question n’est pas de nous diviser encore, les pouvoirs publics le font assez. Il est question de notre avenir, de celui de nos enfants. Voulons-nous qu’un régime d’APARTHEID soit généralisé ? Ne voyons-nous pas que notre devise nationale est bafouée ? Des acteurs médiatiques, politiques et des médecins insinuent tout de même que les personnes non vaccinées ne MERITENT PAS d’être soignées !

Enfin, rappelons-nous, que tous les 4 mois, le « GRAAL » sanitaire ou vaccinal est à renouveler !

C’est pour toutes ces raisons, que nous, le collectif chalonnais contre les passes et pour la liberté vaccinale, nous en appelons à l’Union Sacrée du peuple français, vaccinés ou non, et nous invitons tous les citoyens à se mobiliser le 8 janvier 2021 à 15h, Place de Beaune à Chalon/Saône !

Yoann JANET et Pascal POYEN

@Les Chalonnais Contre Le Pass Sanitaire (groupe public)

CP Maire : Mariages blancs

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Mariages Blancs : Gilles Platret : « Je ne participerai pas au détournement des lois qui fondent notre République »

Ce n’est pas aux Maires de se rendre complices du laxisme d’une République qui proclame à tout-va qu’elle veut lutter contre les mariages blancs, mais qui fait le contraire sur le terrain.

Aussitôt élu maire, en 2014, j’ai institué le principe d’une audition individuelle des futurs époux lorsque nous avions des raisons de craindre un défaut d’intention matrimoniale réelle et libre, laissant présager un mariage qui serait contracté dans le seul but de faire bénéficier l’un des deux conjoints des avantages que donne la loi aux époux. Face au doute que nous avions, nous avons ainsi procédé cet automne à l’audition d’un homme de nationalité turque âgé de 42 ans, et d’une femme de nationalité française âgée de 20 ans, déclarant être dans l’intention de se marier. Cette audition a permis de recueillir un certain nombre de réponses contradictoires et d’imprécisions faisant porter un doute sérieux sur la réalité de l’intention matrimoniale :

– l’adresse du « domicile conjugal » donnée à la Mairie de Chalon n’est pas la même que celle donnée aux autorités turques ;

– des courriers adressés en lettre recommandée à Madame reviennent avec la mention « destinataire inconnu à l’adresse » ;

– Madame indique résider avec Monsieur depuis mars 2020, Monsieur indique mars 2019 ;

– Madame indique avoir demandé Monsieur en mariage en décembre 2020, Monsieur indique que la demande a été faite en août 2019 ;

– Madame indique vouloir des enfants, Monsieur n’en veut pas ;

– Madame précise être dépressive, s’être déjà fait du mal et être une personne fragile. Monsieur est par ailleurs bien connu des services de l’Etat puisqu’il est à ce jour en situation irrégulière sur le territoire national et fait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire Français (OQTF) signée le 15 décembre 2020 et confirmée par le Tribunal administratif de Dijon le 1er juin 2021. Il a également été déchu de son autorité parentale sur ses deux filles à la suite d’un jugement de divorce prononcé en 2013 faisant état de violences conjugales et menaces de mort à l’encontre de son ex-épouse.

Au vu de ces éléments, nous avons saisi le Procureur de la République de Chalon-sur-Saône qui, reconnaissant l’existence d’indices sérieux faisant douter de la réelle intention matrimoniale des futurs époux, a alors décidé de surseoir pendant un mois à la célébration du mariage, le temps de procéder à une enquête civile approfondie.

L’affaire était restée en l’état et, dans le silence des motivations du Procureur, le mariage programmé ce samedi 8 janvier. Or, en prenant connaissance du dossier en vue de la célébration des différents mariages que je dois assurer ce samedi, il m’est apparu que le droit n’avait sans doute pas été respecté. En effet, après vérification par le conseil juridique de la Ville de Chalon, il ressort qu’à l’issue du délai de sursis d’un mois fixé par le Procureur, aucune décision motivée ne m’a été notifiée de sa part, en contradiction avec les dispositions de l’article 175-2 du Code civil. Par conséquent, en mon âme et conscience, au vu des éléments présents dans ce dossier et estimant que les institutions de notre République ne peuvent se rendre coupables de complicité dans le détournement évident des règles qui la fondent, je ne célèbrerai pas cette union. J’écris ce jour au Procureur de la République de Chalon pour l’informer de ma décision et attend désormais un avis motivé de sa part interdisant cette union. Il est clair à mes yeux que ni le Procureur ni ses services ne sont en cause en tant que tels. Je sais en effet la surcharge de travail qui est la leur, laquelle ne sera absorbable que par des moyens humains supplémentaires qu’il appartient à l’Etat d’allouer au parquet chalonnais.

Pour autant, les lois de la République ne peuvent être dévoyées par des individus qui n’ont rien à faire sur notre sol. Je ne participerai pas à de telles manœuvres. Tout au contraire, j’estime de mon devoir d’agir pour que la République ne devienne pas complice de ce qui apparaît en l’occurrence, avec une très forte présomption, comme un mariage blanc.

La loi confortant les principes républicains, votée et promulguée l’été dernier, a réaffirmé la nécessité d’une telle vigilance. Je l’exerce aujourd’hui et continuerai plus que jamais à le faire demain.

Gilles Platret, Maire de Chalon

Conférence autisme le 7 mai

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Anthony (polo bleu) et Pierre (premier plan) à l’émission de France 2 « Ca commence aujourd’hui » de Faustine Bollaert (2020) consacré à l’autisme (Autisme, un monde à part)

Le Monde bleu, association qui aide, notamment, les enfants et adultes autistes et leurs parents continue, malgré ces temps difficiles de Covid, ses actions. Anthony de Magalhaes, son bien connu président et journaliste à CTV sur l’autisme (Les interviews d’Anthony) présente dans cette interview ZOOM les projets de l’association pour 2022. Bien sûr, l’association sera présente pour la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme le 2 avril. Anthony continue toujours ses séances de formation à la sensibilisation de l’autisme. Il demande audience au Président du département, M. André Accary pour l’entretenir de la création d’une maison médicale départementale spécialisée pour la prise en charge des personnes handicapées. Mais le plus grand événement est la conférence organisée le 7 mai à St-Léger-sur-Dheune sur l’autisme avec des intervenants connus dans le monde l’autisme. Elle sera animée par Dominique Copreaux, présidente de l’association Le soleil bleu – l’autisme et la neurodiversité en chalonnais -, qui essaie de fédérer toutes les associations grandes chalonnaises de l’autisme. Anthony racontera la vie de Pierre qui a maintenant 9 ans et qui est à l’IME de Virey. Les autres intervenants seront Djéa Saravane (Praticien spécialiste de la douleur, Centre régional douleurs et soins somatiques en santé mentale et autisme), Daoud Tatou (fondateur du Relais Île-de-France, une structure ouverte depuis 2000 qui prend en charge des jeunes autistes à partir de l’âge de 14 ans et qui sont « Scated, c’est-à-dire les Situations complexes en autisme avec trouble envahissant du développement » – Voir le superbe film Hors Normes), Peter Patfawl (dessinateur et auteur, il s’est spécialisé dans le combat pour l’aide au handicap et à l’autisme). L’entrée est gratuite. Inscription obligatoire (places limitées à environ 380) et Pass sanitaire.
Autre information, encore discrète, la sortie, fin mars, d’un livre édité au Québec… Vous en saurez plus bientôt.

A ne pas manquer le film :

Faute de nucléaire, EDF va faire fonctionner ses centrales au charbon cet hiver

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Elles sont facilement mobilisables mais très néfastes pour le climat. Face au risque de pénurie d’électricité, les centrales à charbon françaises vont augmenter leur production cet hiver. Le ministère de la Transition écologique a mis en consultation un projet de décret qui doit permettre d’augmenter, temporairement, le plafond de temps de production de ces centrales.

Ce sont les centrales de Cordemais, en Loire Atlantique et de Saint-Avold, en Moselle, les deux dernières en activité qui vont être mises à contribution. À elles deux, elles représentent 1% de la production électrique française. Elles sont surtout utiles en appoint, notamment lors des pics de consommation hivernaux, quand il fait froid et en cas de manque de vent pour faire tourner les éoliennes. Le projet de décret mis en consultation jusqu’au 20 janvier permet de faire tourner ces centrales jusqu’à 1 000 heures, rien que sur les mois de janvier et de février et durant 600 heures pour le reste de l’année 2022. Au total, Cordemais et Saint Avold vont pouvoir fonctionner au-delà du double de la limite légale (700 heures par an).

La promesse d’Emmanuel Macron de fermer d’ici 2022 les dernières centrales à charbon est-elle remise en cause ? Non, assure le ministère de la Transition écologique. Ce relèvement du plafond d’utilisation est provisoire, précise les équipes de Barbara Pompili. La centrale de Saint-Avold est toujours censée fermer au printemps et celle de Cordemais en 2024. Mais avec ce décret, c’est un million de tonnes supplémentaire de CO2 qui seront rejetées dans l’atmosphère. La France en émet déjà 450 millions par an.

Alors pourquoi ce besoin d’augmenter la production des centrales à charbon ? À cause, principalement, de l’arrêt simultané de 15 réacteurs nucléaires, au dernier pointage d’EDF. Une situation inédite due à la perturbation des opérations de maintenance lors des confinements et à la mise à l’arrêt des quatre plus puissants réacteurs de France pour raisons de sûreté. Dans ces conditions, le gestionnaire du réseau d’électricité, RTE, a alerté sur la sécurité de l’approvisionnement électrique cet hiver. Les politiques de sobriété énergétique et les importations d’électricité risquent de ne pas suffire à compenser la baisse de production. RTE n’exclut pas des coupures de courant si nécessaire.