Après Jean Castex, lundi soir, qui a annoncé un nouvel assouplissement du protocole sanitaire dans les écoles afin de rassurer les parents d’élèves et les personnels submergés par la vague Omicron, Jean-Michel Blanquer a tenté à son tour d’éteindre l’incendie. Alors que les syndicats enseignants maintiennent leur appel à la grève du jeudi 13 janvier, l’estimant d’autant plus légitime après ce troisième changement de protocole en l’espace d’une dizaine de jours.

« Je sais qu’il y a beaucoup de fatigue, beaucoup de nervosité, donc moi j’en appelle à la fois au sang-froid, à l’unité de la Nation autour de son école, mais aussi à ne pas confondre les sujets, on est en campagne présidentielle, certains opposants essaient d’en faire un thème », a regretté ce mardi matin le ministre de l’Éducation sur BFMTV.

Quelques heures plus tard à l’Assemblée, Jean-Michel Blanquer s’est défendu d’avoir pris des mesures trop légères : « Nous avons transposé ce que nous demandait le Haut conseil pour la santé publique », a-t-il souligné, pointant du doigt ceux qui veulent faire de la polémique. « Dans une situation de crise, on voit ceux  qui ont le sens des responsabilités et ceux qui cherchent à les exploiter », a-t-il poursuivi.

L’ensemble des syndicats représentatifs dénoncent « une pagaille indescriptible » dans les écoles en raison du protocole Covid-19 mis en place et « un sentiment fort d’abandon et de colère parmi les personnels ». Mais pour Jean-Michel Blanquer, « c’est dommage d’avoir une journée qui va perturber davantage le système », a-t-il dit. « Il y a des problèmes, je suis le premier à le reconnaître, c’est difficile, mais c’est difficile dans tous les pays ».

« Comme je formule l’espoir que c’est notre dernière vague, ça serait dommage de se diviser dans cette dernière ligne droite qui est très dure, très compliquée pour tous les acteurs », a-t-il ajouté, avant de lancer : « C’est pas une grève qui résout les problèmes, on ne fait pas une grève contre un virus ». 

Désormais, trois simples autotests sont demandés pour les cas contact à l’école, sans obligation de test antigénique ou PCR. Jean-Michel Blanquer voit dans cette « adaptation » du protocole une façon de « simplifier la vie des familles, mais aussi la vie des professeurs et des directeurs d’école, essentiellement à l’école primaire ». L’idée est « de simplifier la vie de tout le monde, des familles, pour éviter les queues à la pharmacie et des directions d’écoles primaires qui sont beaucoup concernées (…), tout en maintenant une exigence sur le sujet des tests. C’est donc une responsabilisation de tout le monde, pour des contraintes le plus faible possible », a-t-il estimé.

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