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Le délice des Rois

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30 millions de galettes des Rois, Rois mages bien sûr, seront consommées pour cette quinzaine de l’Épiphanie. Il faut 3 jours pour fabriquer celle qui sera partagée par de nombreuses familles, couronne en prime.

La recette est simple : faire la pâte feuilletée, la laisser reposer une nuit, la passer au laminoir plusieurs fois, faire des disques pour 1, 4, 6, 8, 10 personnes à l’emporte-pièce, les placer une heure au frigo avant de les retravailler et de les garnie au pochoir de frangipane faite de poudre d’amande d’une épaisseur d’un centimètre. On insère 2 fèves, un santon, tradition oblige et une fève de collection dont le thème varie chaque année, des personnages de Walt Disney ou de bandes dessinées aux Smileys cette année. On recouvre le tout d’un couvercle de feuilletage et on appuie bien les bords pour que la frangipane ne ressorte pas de la galette. De nouveau, un petit tour en chambre froide pour raffermir le feuilletage puis un petit coup de dorure au jaune d’œuf pour donner une jolie couleur. Puis vient le temps de la décoration, ici une fleur au couteau. Petit temps de repos, puis notre galette passe au four à 200, 230 degrés pendant 35 à 40 minutes… À la sortie du four, on passe un petit coup de sirop de sucre pour la faire briller et on pourrait dire c’est fini…

Jean-Luc Genet, chocolatier, pâtisser, 40 rue Général Leclerc – 71100 Chalon/S

Pour faire une bonne galette, cela demande, comme souvent, de bons ingrédients, farine, eau sel beurre et pour 90 % des galettes de la frangipane faite de poudre d’amande, du temps, du savoir-faire, de la passion. Servir le tout avec du bon cidre.

Viendra ensuite les bugnes et enfin pour Pâques le chocolat, petite merveille ici très décorée qui fera l’objet d’un nouveau reportage

Reportage déjà publié le 7 janvier 2017

Des calories...

30 millions de galettes, autrement dit, l’équivalent d’une galette pour deux Français ! Il semble que ces derniers ne regardent pas à la calorie, dans la foulée des fêtes de Noël et de la Saint-Sylvestre : une part de 100 grammes de galettes des rois contient pas moins de 500 calories, dont 40 grammes de sucre et 30 grammes de graisse. L’équivalent d’un BigMac…
D’origine à la fois païenne et chrétienne, l’épiphanie et sa savoureuse galette se célèbrent dès cette semaine, plus précisément à partir de ce vendredi 6 janvier 2017. Si le calendrier place la tradition à cette date, la législation la fixe cette année au dimanche 8 janvier. Le 6 janvier tombant régulièrement en pleine semaine, après les voeux de bonne année, une réforme a transféré la date au second dimanche suivant Noël, soit, quasi-systématiquement, au premier dimanche après le 1er janvier. La galette des rois est donc découpée à cette date, en tout cas dans les pays qui n’ont pas de jour férié dédié à l’Epiphanie.

Dans l’imaginaire chrétien, la galette des rois fait référence aux trois rois mages qui, guidés par une étoile, se sont rendus à Bethléem, pour se recueillir devant la crèche où serait né Jésus, offrant à l’enfant de précieux présents. Mais on apprend vite, en se penchant sur la question, que l’Épiphanie (ou son équivalent) était déjà fêtée bien avant l’avènement de la religion chrétienne.

Mais ses recettes séduisent tellement les gourmands qu’ils la célèbrent de toute façon plusieurs fois.

sources : Linternaute.com .

Du Rififi au Conseil Municipal

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occupation de l'immeuble sur la place (simulation de Bernard Touzet)

Au conseil municipal du 21 décembre, le Maire de Chalon, traite, selon le communiqué ci-dessous d’EELV, l’écologie politique d’ « idéologie  crasse »

Communiqué

Face au refus, argumenté, du groupe Chalon Autrement de s’associer à un vœu (NDLR, voir ci après) consacrée au projet d’aménagement de la place Charles de Gaulle, le Maire a perdu son sang froid. Son expression violente est indigne d’un premier magistrat et démontre la fragilité du projet et la difficulté du maire à promouvoir ce projet voué à l’échec.

En qualifiant l’écologie politique d’ «  idéologie  crasse », le Maire a confirmé d’une part sa conception dégradée de la démocratie, d’autre part  l’absence d’ambition environnementale de son projet politique.

Mis en difficulté, le Maire a donc exprimé son mépris des valeurs humanistes, de solidarité et de respect du vivant qui sont le socle d’une société du bien vivre. Avec cette expression, c’est toute sa politique d’exclusion sociale et de discrimination qui s’est illustrée : suppression du repas de substitution à Chalon, arrêté anti-mendicité, expulsion Glaneurs du Chalonnais du centre ville, recours contre le centre d’accueil des demandeurs d’asile, etc.

Chalon mérite mieux que ce projet de vie. Je reste résolument mobilisé face à tant de mépris parce que les chalonnaises et chalonnais méritent une ville réconciliée qui favorise les fraternités et le mieux vivre ensemble.

Mourad LAOUES -Conseiller municipal EELV (signataire du communiqué)

CONSEIL MUNICIPAL DU 21 DÉCEMBRE 2017 VŒU PRÉSENTÉ PAR LES MEMBRES DE LA MAJORITÉ (Municipale NDLR)

Considérant que l’implantation au cœur du centre-ville de deux enseignes de renom, à savoir H&M et la FNAC, constitue pour Chalon-sur-Saône une opportunité à saisir en termes de dynamisation commerciale de notre cité.

Considérant que ces deux enseignes souhaitent réaliser leur implantation Place Charles de Gaulle.

Considérant qu’aucun autre emplacement en centre-ville n’est de nature à permettre la poursuite de ce projet essentiel pour l’attrait de Chalon-sur-Saône.

Considérant que la déontologie inhérente à la fonction d’élu municipal imposerait que l’opposition contribue activement à la réalisation d’un projet d’intérêt supérieur pour la Ville  aux côtés des élus de la majorité, sans parti pris et pour le bien de la population.’

Considérant qu’au contraire, il apparaît que des membres de l’opposition mènent un combat juridique dilatoire contre le projet d’aménagement de la Place Charles de Gaulle afin de tenter d’en repousser la réalisation.

Considérant que cette attitude qui consiste à jouer contre l’intérêt des Chalonnais à des fins de  polémique politicienne constitue un manquement et une faute.

Le Conseil municipal de Chalon-sur-Saône demande solennellement aux membres du groupe « Chalon autrement » de revenir sur leur posture idéologique d’opposition systématique et de soutenir aux côtés des élus de la majorité le projet d’implantation des deux enseignes nommées ci-dessus.

 

NLR : Les propos d’un communiqué de presse n’engagent que le rédacteur de ce communiqué…! Bien sûr, dans notre souci de tendre au maximum à une objectivité rédactionnelle, nous passerons le Communiqué du Maire de Chalon si ce communiqué existe et si on nous l’envoie…

Corono…la pétition devient nationale…!

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Une pétition nationale de soutien au centre d’angioplastie a été lancée à l’initiative du bureau du  Collège  National  des  Cardiologues  des  Hôpitaux  auprès  des  deux  mille  cardiologues hospitaliers  français  le  19  décembre  2017. Le Collège National demande que la cardiologie interventionnelle puisse être réalisée à l’hôpital de Chalon-sur-Saône.

Coronarographie-angioplastie au Centre Hospitalier de Chalon-sur-Saône

Communiqué de presse du 22 décembre 2017

La Commission Médicale d’Etablissement  communique :

Le Professeur Emmanuel Vigneron, géographe de la santé et professeur d’aménagement sanitaire à l’Université de Montpellier, autorité des plus reconnues en matière de territoires de santé, a accepté d’apporter son expertise scientifique à ce dossier, à la demande des praticiens hospitaliers du Centre Hospitalier de Chalon-sur-Saône. Son travail a débuté le 21 décembre 2017 et ses conclusions seront rendues publiques début janvier 2018

Par ailleurs, une pétition nationale de soutien au centre d’angioplastie a été lancée à l’initiative du bureau du  Collège  National  des  Cardiologues  des  Hôpitaux  auprès  des  deux  mille  cardiologues hospitaliers  français  le  19  décembre  2017.

Le  texte  indique :  « Le  maillage  territorial  des  hôpitaux publics permet aux services de cardiologie de prendre en charge la santé de la population française dans  des  contextes  parfois  difficiles.  Le vieillissement de la population  majore  le  recours  à  ces services,  souvent  en  situation  d’urgence.  Le Collège National  des  Cardiologues  des  Hôpitaux  a  la mission  de  soutenir,  développer  et  défendre  la  cardiologie  dans  les  hôpitaux.

Le manque  de cardiologues  et  la  difficulté  de  la  pratique  de  la  cardiologie  hospitalière  amènent  les  services  de cardiologie des hôpitaux à faire face à une grave crise de maintien de leur activité. Comme cela est vrai aussi dans les autres spécialités, les plus petits centres de Saône-et-Loire ont d’ailleurs disparu ou sont en grande difficulté. Les pouvoirs publics ont la volonté de maintenir l’attractivité médicale des hôpitaux.  Le  maintien  d’une  pratique  médicale  dans  certaines  régions  reste  pourtant  un  défi.  Nous pensons  que  cette  attractivité  nécessite  aussi  et  surtout  la  possibilité  pour  les  médecins  de  pouvoir accéder  à  une  qualité  de  pratique  optimisée.  En  cardiologie,  le  développement  des  plateaux techniques est une part importante de cette démarche. Au-delà de l’offre de soins induite, les effets collatéraux  de  ces  développements  sur  l’ensemble  de  l’activité  et  de  l’attractivité  du  service,  voire d’un  hôpital  doivent  être  compris.  S’il  répond  à  une  nécessité,  si  les  besoins  de  la  population  le justifient et si les circonstances locales le permettent, il faut tout faire pour permettre aux hôpitaux d’accéder  à  ces  plateaux  techniques  et  par  là  même  aider  les  centres  à  recruter  les  cardiologues.

L’hôpital de Chalon-sur-Saône est l’hôpital « pivot » d’un Groupement Hospitalier de Territoire de 8 hôpitaux  et  dessert  une  population  de  plus  de  350  000  habitants.  L’éloignement  de  Dijon  de  70 kilomètres au nord et de Macon de 60 kilomètres au sud laisse une grande partie de la population du territoire à plus de 90 mn d’une table de cardiologie interventionnelle. La pratique de la cardiologie interventionnelle  à  l’hôpital  de  Chalon-sur-Saône  est  nécessaire,  ce  développement  est  possible  en complément  de  l’unité  de  soins  intensifs  cardiologiques  actuelle,  en  respectant  le  centre  de cardiologie interventionnelle de l’hôpital de Macon et en renforçant la place fondamentale de recours du CHU de Dijon. Nous demandons que la cardiologie interventionnelle puisse être réalisée à l’hôpital de Chalon-sur-Saône ».

 

Cardiologie et ARS…la tension monte

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Coronarographie-angioplastie au Centre Hospitalier de Chalon-sur-Saône

Communiqué de presse du 20 décembre 2017

L’équipe de rythmologie interventionnelle du Centre Hospitalier de Chalon sur Saône tient à exprimer son incompréhension face à la réponse « indignée » de l’Agence Régionale de Santé (ARS) du 18 décembre 2017, qui conditionne un éventuel nouveau dépôt de demande d’autorisation d’angioplastie à « la complète tenue des objectifs sur le renforcement de la rythmologie interventionnelle à Chalon ». Pourquoi conditionner la prise en charge des syndromes coronariens aigus à « une complète tenue des objectifs sur le renforcement de la rythmologie interventionnelle à Chalon » ? De quels objectifs parle-t-on?

Le Centre Hospitalier de Chalon sur Saône a développé la rythmologie interventionnelle de niveau 2 depuis son accréditation en 2009, avec une qualité reconnue, des seuils d’activité largement au-dessus de ceux exigés par l’ARS, une collaboration exemplaire entre les secteurs public et privé de Chalon comme avec les autres centres du Groupement Hospitalier de Territoire, avec pour corollaire une réduction considérable des « fuites » historiques vers la région Rhône Alpes. L’ARS le sait.

Nous voyons dans cette attitude une nouvelle manœuvre pour justifier une position intenable et retarder encore la décision qui s’impose après la reconnaissance du besoin exceptionnel en angioplastie de 2016, voire une tentative de diviser l’équipe en cherchant à opposer les médecins en charge de la rythmologie interventionnelle et ceux en charge du projet d’angioplastie.

Quel centre d’angioplastie en France accepterait de voir conditionner son activité à celle de la rythmologie ? Quel patient comprendrait qu’un cardiologue lui dise « Désolé, nous ne pouvons pas traiter votre infarctus car mon collègue doit d’abord poser cinquante stimulateurs cardiaques »?

Nous n’acceptons pas les arguments de l’ARS impliquant la rythmologie interventionnelle dans ce dossier.

Pour de nombreux patients, la rythmologie et la coronarographie sont liées, si bien que les fuites résiduelles de rythmologie du Nord Saône et Loire sont induites par l’absence de coronarographie sur place. Nous préférons transférer des patients relevant d’acte de rythmologie niveau 2, patients qui pourraient être pris en charge à Chalon, mais dont le bilan nécessite la réalisation d’une coronarographie, sur des centres disposant des deux activités, angioplastie et rythmologie, afin de limiter des transports itératifs et fastidieux pour le patient, l’intérêt du patient devant prévaloir. Un tel centre n’existe pas en Saône et Loire. Il s’agit donc de « fuites d’activité » induites mécaniquement par les décisions de l’ARS. Cette situation a été expliquée à de très nombreuses reprises à celle-ci.

Le Centre Hospitalier de Chalon sur Saône a réussi le pari d’une collaboration forte entre les secteurs public et privé pour développer la rythmologie interventionnelle, avec la participation des cardiologues libéraux à l’activité de rythmologie interventionnelle de niveau 2 : ce qui a été possible pour la rythmologie le sera pour l’angioplastie, raison pour laquelle les cardiologues libéraux de Chalon soutiennent sans hésitation le projet d’angioplastie au CH de Chalon et ne conçoivent pas qu’un territoire comme le Nord Saône et Loire soit dépourvu de coronarographie.

Les tergiversations de l’ARS nuisent clairement aux recrutements cardiologiques attendus en Saône et Loire et mettent en cause le maintien de nos activités. Cela concerne notamment la rythmologie, qui ne peut continuer à se développer avec une Unité de Soins Intensifs (USIC) menacée de disparaître. L’ARS miserait-elle sur le renoncement des cardiologues candidats à renforcer notre équipe ? Parmi eux, deux sont des rythmologues confirmés qui ne nous rejoindront que si nous avons des engagements clairs sur la pérennité de la cardiologie en Nord Saône et Loire et sur la possibilité d’offrir aux patients du territoire les soins du 21ème siècle. L’ARS a reconnu par le passé que le développement de la rythmologie ne permettrait pas de garantir le fonctionnement d’une USIC privée des patients coronariens. L’objectif de l’ARS est-il vraiment de développer la rythmologie en Nord Saône et Loire ?

L’équipe de rythmologie interventionnelle de Chalon sur Saône est solidaire du mouvement et soutient l’arrivée de l’angioplastie coronaire à Chalon sur Saône en réponse à un besoin de santé reconnu pour la population du Nord Saône et Loire.

Docteur Cédric NGUYEN, Docteur Pascal SAGNOL, Docteur Clotilde BILLARD, Docteur Christophe GIRARDOT (cardiologues rythmologues au Centre Hospitalier)

Le + ChalonTV

Rythmologie : définition
La rythmologie est une spécialité de la cardiologie. Elle concerne l’étude des troubles du rythme cardiaque, tels que la tachycardie ou la bradycardie.
L’électrocardiographie
Cet examen permet une représentation graphique (appelée électrocardiogramme) des courants électriques générés par le cœur. Il permet, de cette façon, de détecter d’éventuelles troubles du rythme cardiaque.
Enregistrement ECG Holter
L’enregistrement en continu de l’électrocardiogramme sur 24H selon la méthode de Holter détecte des anomalies du rythme cardiaque ou d’origine coronarienne au cours des actes de la vie courante en dehors de toute hospitalisation.

Un lecteur aide à l’analyse de tous les événements anormaux ayant pu survenir au cours des 24H.

Le test d’effort
Il permet d’enregistrer l’activité cardiaque durant une activité physique (test sur tapis roulant ou bicyclette ergométrique).

Cardiologie interventionnelle

La cardiologie interventionnelle consiste à traiter les maladies cardiaques par les méthodes de la cardiologie invasive.

La cardiologie invasive consiste à explorer le cœur en introduisant des sondes directement dans les cavités cardiaques. Ces sondes sont montées à travers la peau par le réseau veineux ou artériel.

La cardiologie interventionnelle regroupe tous les actes thérapeutiques réalisés par voie endovasculaire en cardiologie. Ces techniques ont connu un essor spectaculaire au cours des trente dernières années. Elles concernent tous les domaines de la spécialité : pathologies coronaires, troubles du rythme, malformations congénitales, insuffisance cardiaque et cardiomyopathies, pathologies valvulaires… Les actes sont réalisés par des médecins cardiologues interventionnels sur des plateaux techniques dédiés et font appel à des technologies sophistiquées.

 Sources :www.rythmologie.com – Wikipédia – www.em-consulte.com/en/article/743982

La Rythmologie Interventionnelle expliquée aux patients – vidéo Dailymotion

Cela plante aux Aubépins

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Une des dernières phases des travaux rue Théodore de Foudras et place Louis Pergaud est en cours par la plantation de lauriers et de rosiers autours des espaces piétonniers dans le cadre du programme de résidentialisation des Aubépins par l’Opac

Viendront ensuite la construction des abris poubelles et la matérialisation des places de Parking.

Mais les les travaux vont se poursuivre dans le même esprit rue Louis Pergaud et suivantes.

Cardio Chalon, rien ne va plus…!

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Cela fait des mois que les cardiologues, les médecins, les personnels hospitaliers, les élus et les citoyens sont mobilisés pour que le Centre hospitalier William Morey de Chalon puisse prendre en charge les patients en situation de détresse cardiaque grave par l’implatation d’un plateau d’angioplastie,  au lieu d’être urgentés à Mâcon ou Dijon. Cette mobilisation forte s’est concrétisée, par la signature de 35 000 pétitions, l’envoi de 20 000 cartes au Président de la République, l’interpellation par les élus, toutes tendances confondues, du ministre de la Santé et récemment du premier ministre. Le centre hospitalier a reçu le soutien de 2 500 cardiologues hospitaliers.

Le docteur Arnaud Dellinger, Président de la Commission Médicale d’Établissement et le Maire de Chalon, Gilles Platret, Président du Conseil de surveillance (de gauche à droite)

Ce lundi 18 décembre, avant le Conseil de surveillance, le docteur Arnaud Dellinger, Président de la Commission Médicale d’Établissement et le Maire de Chalon, Gilles Platret, Président du Conseil de surveillance, font le point, et l’avenir n’est guère prometteur pour l’implantation d’un plateau d’angioplastie à Chalon.

Le centre hospitalier de Chalon n’a pas ce plateau d’angioplastie malgré des cardiologues formés et compétents. En 2016, l’ARS (L’agence Régionale de Santé) valide le fait que cette implantation est indispensable, il y a va en effet de la vie de patients. On sait en effet que dans ces situations de complications coronaires aiguës, le temps est compté…!

3 des cardiologues du centre hospitalier

Mais rien n’a vraiment avancé depuis 2016 malgré la mobilisation citoyenne et des discussions, des négociations avec les différentes parties concernées.

Les cardiologues demandent donc la fermeture de l’USIC (Unité de Soins intensifs de cardiologie) pour le 8 janvier. La cardiologie ordinaire sera toujours assurée, mais on peut craindre une baisse du nombre de cardiologues, donc des rendez-vous encore plus longs pour les habitants du Nord du département.

Catherine Pillon, de FO,

Le Maire de Chalon, Gilles Platret, se pose la question du pourquoi de cet acharnement à priver Chalon et le nord du département de ce service vital. Alain Chalot de la CGT a la nausée de cette situation. C’est une décision inique au regard des enjeux de santé publique, des vies sont en jeu. Catherine Pillon, de FO, est aussi très en colère. Elle invite la population à porter plainte contre l’état en cas de mort de patients qui auraient pu être sauvés à Chalon.

La non-création du plateau d’angioplastie à Chalon ferait des habitants du nord du département une sous-population au niveau cardiologique, ce qui est inacceptable.

Voir article texte complet et photos : Corono : alerte générale

Corono à Chalon : alerte générale

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La cardiologie d’intervention dans le cadre de l’USIC (Unité de Soins Intensifs de cardiologie) est-elle proche de sa fermeture ? C’est ce que laissent craindre les différents propos tenus par le docteur Arnaud Dellinger, Président de la Commission Médicale d’Établissement, lors de la conférence de presse de ce lundi 18 décembre au centre hospitalier William Morey de Chalon. L’alerte rouge danger est lancée.

Bientôt notre reportage vidéo

3 des cardiologues du Centre hospitalier : Jean-Luc PHILIP cardiologue (à droite) et Maxime Fayard (à gauche)

Cela fait plusieurs mois que les cardiologues, les médecins, les personnels hospitaliers, les élus et les citoyens sont mobilisés pour que l’Hôpital de Chalon ait dans le cadre de l’USIC, un plateau d’angioplastie, ce qui permettrait de sauver des vies. En effet, les cas cardiologiques graves ne peuvent être traités à Chalon, faute non pas de spécialistes, mais du matériel adéquat. Ils sont transportés à Dijon ou à Mâcon, hôpitaux eux équipés, avec des coûts de transport à prendre aussi en compte à un moment il faut faire des économies. Il ne faut pas oublier que dans ces cas, le temps compte énormément : 90 minutes entre le constat et les soins adéquats (déboucher l’artère…) avant que le patient subisse des dommages graves voire mortels. (voir notre reportage vidéo complet sur l’angioplastie avec l’Itw du Dr Maxime Fayard)

Pétitions

Lors de la mobilisation de la fin de printemps, 35 000 pétitions ont été signées (10 % de la population potentiellement concernée du nord de la Saône et Loire), 20 000 cartes ont été envoyées au Président de la République, les élus de gauche du centre et de droite ont interpellé la ministre de la Santé et dernièrement le Premier ministre. 2 500 cardiologues hospitaliers de toute la France soutiennent cette implantation nécessaire à Chalon. Le temps est ensuite venu des discussions, des négociations avec l’ARS (Agence Régionale de santé), les Hôpitaux de Dijon et de Mâcon, le CNOSS, le Comité National d’Organisation Sanitaire et Sociale, et les structures concernées.

3 des médecins cardiologues, Gilles Platret et Arnaud Dellinger

Lors de cette conférence de presse de ce lundi 18 décembre, Le Président du Conseil de surveillance du centre hospitalier, Gilles Platret et le docteur Arnaud Dellinger, Président de la Commission Médicale d’Établissement font le point. Et le point n’est pas bon, pas du tout.

L’ARS n’a pas pris de décision réelle et l’on peut dire qu’elle n’est pas très favorable pour cette implantation. … donc le plateau d’angioplastie ce n’est pas pour maintenant… Pas vraiment pour maintenant. Le Maire de Chalon, Gilles Platret, pose donc la question du pourquoi de cet acharnement à priver Chalon et le nord du département de service vital. Pour lui, le CHU de Dijon n’a pas, pour des raisons à préciser, facilité le dossier, voire plus, alors que la création de l’angioplastie à Chalon ne mettait pas en péril ni Dijon, ni Mâcon. Chalon ne peut être le vassal du CHU de Dijon. Il lance un cri d’alerte avant l’erreur fatale du refus du ministère.

Catherine Pillon, de FO

Alain Chalot de la CGT a la nausée de cette situation. C’est une décision inique au regard des enjeux de santé publique, des vies sont en jeu, dit-il. L’état doit répondre aux besoins de santé de la population partout en France. Catherine Pillon, de FO, est aussi très en colère. Elle rappelle qu’en juillet 2016, l’ARS avait reconnu l’utilité de l’installation de l’angioplastie à Chalon et donné son accord. Elle invite la population à porter plainte contre l’état en cas de mort.., s’il est démontré que la prise en charge du patient à Chalon aurait pu le sauver.

Jean-Luc PHILIP cardiologue

Devant ce constat pitoyable, l’équipe de cardiologues du Centre Hospitalier constate donc que l’indécision de l’ARS (Agence Régionale de Santé) bloque tout recrutement de cardiologue dans les hôpitaux du GHT (Groupement Hospitalier de Territoire). Elle considère, avec beaucoup de tristesse et de colère, aussi que l’USIC (Unité de Soins intensifs de cardiologie) actuelle n’a plus de sens s’il n’y a pas de possibilité d’intervention et d’angioplastie. Ce type d’Intervention concerne pas loin de 50 % des patients qui viennent en cardiologie. L’USIC n’a plus donc d’avenir en l’absence de clarification immédiate des intentions du Ministère sur l’autorisation d’angioplastie coronaire à Chalon. Elle a donc demandé au Directeur la fermeture de l’USIC le 8 janvier 2018 à 9 h.

Si le Directeur refuse cette fermeture, la collaboration avec la Croix-Rouge qui construit un bâtiment en face de l’hôpital, Mardor, Autun… sera réduite, il y aura moins de consultations aussi et des délais plus longs. Chalon perdra en partie son potentiel médical de qualité et d’expérience en cardiologie.

Rien n’est encore totalement perdu, la ministre peut prendre la décision de cette implantation. La menace de la fin de l’USIC et de la cardiologie d’urgence semble cependant s’approcher… ce qui ferait des habitants du nord du département une sous-population au niveau cardiologique. Ce qui est inacceptable

Le service a une activité de cardiologie générale (21 lits), une USIC de 7 lits en commun avec une USINV de 5 lits, un hôpital de semaine à forte orientation de rythmologie et un plateau technique complet. Par ailleurs le service assure une présence cardiologique dans un service de réadaptation cardiaque de la Croix Rouge et dans un hôpital voisin.

L’activité du centre est en pleine expansion, avec un bassin de population important
(450 000 habitants) et une forte attractivité. Le centre dispose de l’autorisation de rythmologie interventionnelle et ouvrira en 2018 l’angioplastie coronaire.

L’équipe actuelle est déjà conséquente avec 7 cardiologues (plus 2 angiologues), 2 assistants et 3 internes.

Source Centre hospitalier

Début de la fin de l’angioplastie à Chalon…!?

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Blocage pour la Coronarographie-angioplastie au Centre Hospitalier de Chalon-sur-Saône.

L’équipe de cardiologues du Centre Hospitalier constate que l’indécision de l’ARS (Agence Régionale de Santé) bloque tout recrutement de cardiologue dans les hôpitaux du GHT (Groupement Hospitalier de Territoire). Elle considère que l’USIC (Unité de Soins Intensifs de cardiologie) actuelle n’a plus de sens et n’a plus d’avenir en l’absence de clarification immédiate des intentions du Ministère sur l’autorisation d’angioplastie coronaire à Chalon. Elle a donc demandé au Directeur la fermeture de l’USIC le 8 janvier 2018 à 9h.

Le Communiqué de Presse du Centre Hospitalier

Depuis mai 2017, un débat public concernant l’autorisation d’angioplastie coronaire à Chalon-sur-Saône pour le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Nord Saône et Loire a rassemblé des milliers de personnes dans différentes actions.

Des consultants ont conduit, en septembre et octobre 2017, un travail d’analyse du bien-fondé du centre et de la situation de la cardiologie en général sur les trois GHT de Macon, Chalon et Dijon. Un séminaire de médiation les 7 et 8 novembre 2017 a analysé les objectifs et les scénarios d’une coopération cardiologique et a permis des avancées qui faisaient espérer une sortie négociée de la crise avec reconnaissance claire de l’angioplastie coronaire à Chalon et mise en place d’une coopération structurée dans un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) de cardiologie.

Le 24 novembre 2017, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Bourgogne Franche Comté a publié une nouvelle version du Plan Régional de Santé 2 qui régira l’organisation sanitaire pour les années qui viennent. De nouveau, l’ARS refuse de se prononcer de façon claire et délaisse sa responsabilité en la confiant au GCS. Voici un extrait : « Pour cette raison, le PRS ouvre la possibilité d’implanter un centre d’angioplastie supplémentaire sur le Nord Saône-et-Loire, dans l’hypothèse où les travaux du groupement de coopération sanitaire le conduiraient à endosser cette demande dans le cadre de la réorganisation de la filière cardiologique en Côte d’Or et en Saône-et-Loire ». Le paragraphe des objectifs quantifiés de l’offre de soins confirme l’indécision avec un « nombre d’implantations prévues pour Saône et Loire Bresse Morvan : 0 à 1 ». L’ARS a donc maintenu l’indécision et a étouffé
les pistes de coopération créées par le séminaire des 7 et 8 novembre !

Le 12 décembre 2017, au Ministère des Solidarités et de la Santé, s’est réunie le Comité National d’Organisation Sanitaire et Sociale (CNOSS), chargé de donner un avis consultatif à la Ministre sur le recours hiérarchique déposé le 7 août 2017. Le CNOSS a donné un avis défavorable au recours, par un vote hésitant.

Dans ces conditions, l’équipe de cardiologues du Centre Hospitalier constate que l’indécision de l’ARS bloque tout recrutement de cardiologue dans les hôpitaux du GHT. Elle considère que l’USIC (Unité de Soins Intensifs de  cardiologie) actuelle n’a plus de sens et n’a plus d’avenir en l’absence de clarification immédiate des intentions du Ministère sur l’autorisation d’angioplastie coronaire à Chalon. Elle a donc demandé au Directeur la fermeture de l’USIC le 8 janvier 2018 à 9h.
Communiqué de Presse de Centre Hospitalier de Chalon.

Aubépins, c’est enrobé

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Les travaux de résidentialisation de l’OPAC avancent vite place Pergaud et rue Thèodore Foudras aux Aubépins (Chalon). L’enrobé et la mise en béton du chemin piétonnier sont terminés. Début janvier, la signalisation au sol des places de parking sera effectuée. Des végétaux et arbustes seront aussi mis en place rapidement. Reste à installer bancs et tables de convivialité dans les espaces dédies et construire les 2 nouvelles structures pour les containers poubelles, constructions à accès avec badge. Le tout commence à prendre forme. Les autres tranches de travaux doivent suivre.

Ne doutons pas qu’avec le soleil et l’arrivée du printemps, l’effet sera du meilleur goût.

Centre commercial place de Gaulle : mobilisation des opposants

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Ce samedi 16 décembre, le Collectif Chalonnais pour un Urbanisme Responsable est de nouveau présent place Général de Gaulle. Il veut ainsi rappeler, en ces moments de grande fréquentation du centre-ville, que l’arrivée, sur cette  place, du Centre commercial de 3000 m2 et de 12 m de hauteur n’est pas aussi imminente que le dit la municipalité.

Quelques membres du collectif

Un de leurs arguments forts est que le nouveau PPRI (Plan de Prévention du Risque Inondation) adopté le 28 juillet 2016 englobe la Place de Gaulle dans une zone à risque d’inondation.

Alors que H&M, numéro deux mondial du prêt-à-porter , qui devrait occuper ces locaux vient de voir chuter son action de 33% et entend en 2018 fermer des magasins, le collectif doute que cette enseigne soit vraiment une locomotive pour le commerce de centre-ville.

Pour l’instant, rien n’avance, deux recours administratifs étant toujours en cours auprès des tribunaux…

Le collectif en profite aussi pour continuer à faire signer sa pétition qui a recueilli, en ligne ou sur le papier, déjà 3000 signatures.

Le collectif continue donc sa lutte et rappelle qu’il est prêt à travailler en concertation avec la ville et les Chalonnais sur les projets d’urbanisme.

Le collectif ne se prononce pas sur l’enseigne ou les enseignes qui vont occuper ce Domaine public (H&M et la Fnac, comme il se dit) mais sur la construction à cet endroit d’un immeuble commercial très important, qui va occuper une grande partie de la place… sans réelle consultation des Chalonnais…et qui risque d’être inondé…

Signer la pétition

https://www.mesopinions.com/petition/social/construction-batiment-commercial-place-gaulle/27380

Voir notre reportage dossier complet du 17 mars 2017 (26 minutes) 

Le + de ChalonTV

Les ventes du numéro deux mondial du prêt-à-porter H&M ont baissé ce dernier trimestre de 4% provoquant une chute de son action, qui a perdu 33 % de sa valeur depuis le début de l’année. Un bilan que M. Persson, dirigeant du groupe depuis 2009, explique par les mauvais résultats des « boutiques physiques » de la marque, « qui subissent les contrecoups d’un marché toujours difficile, avec une affluence des clients réduite, en raison des changements subis par l’industrie ». Le groupe possède 4 553 magasins dans le monde.

L’autre problème, plus profond, est le retard pris par H&M dans le déploiement de sa stratégie digitale. Distancé par ses homologues, l’état-major de la firme suédoise veut s’adapter à la nouvelle tendance et devrait fermer plusieurs magasins et développer la vente de sa marque en ligne  avec le géant chinois du commerce électronique Alibaba Group Holding.

Sources Le Monde / Forbes

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