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Et si on parlait du PRG…!?

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ChalonTV reçoit, ce mercredi 26 janvier 2022, Tristan Bathiard, Président départemental du Parti Radical de Gauche (PRG) 71

 

Christian Bathiard entre jeune en politique, au PRG, en 2006, à l’âge de 19 ans. Il est fils et petit-fils de mineur. C’est donc dans le bassin de Montceau qu’il a passé son enfance et sa jeunesse. Il est attaché territorial, secrétaire général de la commune de Ciry-le-Noble. Il rejoint St Rémy, où il vit, en 2014. Il se présente aux élections municipales avec Pierre Jacob (maire sortant) en 2014, époque où la ville revient à la droite. Il conduit la liste municipale d’opposition en 2014. Il perd avec un score honorable de plus de 40 %. Il est donc conseil municipal et communautaire du Grand Chalon depuis 2014. Il a succédé à la présidence du PRG, en 2021, à la célèbre conseillère générale puis départementale de Chagny, Claudette Brunet – Lechenault.

Il nous parle du PRG, parti issu du célèbre Parti de pouvoir, le Parti radical de la 3e et 4e république. Avant de devenir PRG, le parti a eu beaucoup d’autres noms (MRG…). Le moment le plus délicat est la scission du Parti Radical en 1972 en PRG (qui soutient François Mitterrand aux élections présidentielles de 1974) et Parti Radical Valoisien plus à droite. Il énonce quelques projets du PRG, parti humaniste, comme le désir de fonder une Europe fédérale.

Il croit beaucoup à la primaire populaire et citoyenne (plus de 467 000 votants). Le vote a commencé ce jeudi 27 janvier et finira dimanche 30. À cette primaire se présente Christiane Taubira, ancienne garde des Sceaux de François Hollande. Elle a été candidate aussi aux élections présidentielles de 2002. Elle n’est plus encartée au PRG depuis 2007. Le PRG et Tristan Bathiard, bien sûr, la soutiennent et espèrent qu’elle pourra rassembler la gauche (PS et Les Verts) pour gagner l’élection de 2022. Un espoir grand, que la division à gauche (Mélenchon…), un pays de plus en plus à droite voire à l’extrême droite, risquent de réduire à néant.

Après les élections présidentielles viendront les élections législatives. Tristan Bathiard espère que la gauche, hors de ses egos, pourra présenter des candidatures uniques. C’est la tâche qu’il se donne pour notre département 71.

Pour la 5e circonscription (Chalon-Montceau) devrait se présenter, comme en 2017, Le Républicain ou le Zémourien (plus de chance pour gagner dans la première solution mais tout dépendra du nom du Président)) Gilles Platret dont les rapports avec la Maire de Montceau Marie-Claude Jarrot (LDVD Divers droite) sont exécrables. Tristan Bathiard, originaire du bassin de Montceau, conseiller communautaire du Grand Chalon pourrait être un bon candidat de la gauche unie, trait d’union entre les deux cités de Chalon et de Montceau.

FB : https://www.facebook.com/tbathiard

le + de CTV

PRG 71 :  Hugo DELUCHEY, candidat remplaçant aux élections départementales sur le canton d’Hurigny dans le mâconnais devient secrétaire général. Arnaud BARRAS, Alain MAGNIER, Francine CHOPARD et Bénédicte SERVAIS complètent le bureau départemental.

Histoire du Parti radical d’après le site du PRG : https://www.partiradicaldegauche.fr/notre-histoire/

Histoire du parti Radical selon Wikipédia :

Le Parti radical est un parti politique français, fondé en 1901. Officiellement intitulé Parti républicain, radical et radical-socialiste, il est également appelé Parti radical valoisien à la suite de la scission de 1972, et abrégé en PRV ou RAD voire, selon une abréviation populaire, rad-soc. D’abord classé à l’extrême gauche de l’échiquier politique, il évolue progressivement vers le centre gauche, avant de se positionner au centre droit après le départ de son aile gauche en 1972.

Issu des républicains « radicaux » (extrême gauche sous la monarchie de Juillet) et du radicalisme, le parti est particulièrement influent pendant la Troisième République. Très attaché à la propriété privée et à la laïcité, partisan d’un régime douanier libre-échangiste, il devient un parti intermédiaire entre la gauche et la droite susceptible de s’allier aux socialistes ou aux conservateurs suivant les circonstances.

À partir de l’apparition des socialistes (1905), les radicaux occupent une position plus centrale et prédominante sur l’échiquier politique. À la tête du bloc des gauches aux élections législatives de 1902, ils participent au gouvernement Émile Combes et réalisent notamment, après la chute de Combes, la séparation des Églises et de l’État.

La bipolarisation de la vie politique française entraînée par la Ve République conduit à une marginalisation du radicalisme, qui se divise en 1972. Le Parti radical désormais dit « valoisien » s’allie aux partis de droite et du centre pendant qu’est créé, par une minorité de ses membres, un nouveau parti ancré à gauche, signataire du programme commun avec le Parti communiste français et le Parti socialiste, le Mouvement des radicaux de gauche (MRG) et actuel Parti radical de gauche.

Le Parti radical, en tant que parti associé, fait partie de l’Union pour la démocratie française (UDF), entre 1979 et 2002, puis de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), entre 2002 et 2011. Ayant ensuite repris son indépendance, il participe à la création de l’Union des démocrates et indépendants (UDI).

En 2017, le Parti radical, devenu le plus ancien parti politique français, rejoint le Parti radical de gauche (PRG) au sein du Mouvement radical lors d’un congrès de « réunification des radicaux ». Après avoir été mis en sommeil, le Parti radical est relancé en 2021.

Y-a-il un pilote pour Chalon dans la Rue 2022 ?!

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ChalonTV reçoit, ce lundi 24 janvier 2022, les deux membres de l’opposition municipale « Pour Chalon Avec Vous », Alain Rousselot-Pailley et Didier De Carli. Les deux élus dénoncent « la main mise » du Maire de Chalon sur les associations, les maisons de quartiers… de la ville et s’inquiètent que, selon un des ex-codirecteurs, le festival n’a plus de direction depuis le 31 décembre 2021 !

Selon eux aussi, après la main mise sur le comité des fêtes et le carnaval, Gilles Platret récidive avec Chalon dans la rue au risque de conduire un des événements culturels majeurs de notre ville et de notre agglomération dans le mur !
Les élus demandent des informations claires et transparentes en tant qu’élus sur la situation du festival alors que celui-ci est financé à hauteur d’un million d’euros par l’État.
Gilles Platret doit rendre des comptes aux Chalonnais et aux élus qu’ils sont !
Quelles seront les prochaines structures et associations éligibles à la « balkanysation » de Chalon, la vague, les comités de quartier… ?

Didier De Carli (Président du Comité de bienfaisance du quartier Citadelle) répète le rôle essentiel des bénévoles dans les Comités de quartier, alors que le Maire s’attribue souvent le travail de ceux-ci. Il prend comme exemple les colis de Noël donnés par les Comités de quartier au plus de 65 ans et aux personnes handicapées.

Cette municipalisation pour assujettir aux décisions du maire toutes les structures et forces vives de Chalon est un étranglement de la culture chalonnaise et de l’esprit associatif chalonnais, c’est une entrave à la respiration démocratique et citoyenne de notre ville.

Et comme le dit, souvent, avec fougue et enthousiasme, le Maire (les Maires ?!), les associations sont le cœur de la Cité. Peut-être que bientôt, faute de tous ces gens qui passent de leur temps pour les autres, la ville n’aura plus de cœur.

Ukraine : Macron va proposer un «chemin de désescalade» à Poutine

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Le président français Emmanuel Macron va proposer «un chemin de désescalade» dans la crise ukrainienne à son homologue russe Vladimir Poutine, a annoncé lundi 24 janvier l’Elysée. «Le président s’entretiendra bientôt avec Vladimir Poutine pour au fond lui proposer un chemin de désescalade», a déclaré la présidence française, en précisant que l’échange aurait lieu «dans les prochains jours».

«Il pense qu’il y a de l’espace pour la diplomatie, pour la désescalade», a-t-elle ajouté, alors que les bruits de bottes se multiplient autour de l’Ukraine. Dans ce contexte, l’ambassadeur Pierre Vimont, représentant spécial d’Emmanuel Macron pour la Russie, se rendra mardi à Moscou, a précisé l’Elysée.

La France, l’Allemagne, la Russie et l’Ukraine tiendront ensuite une réunion mercredi à Paris sur l’Ukraine au niveau des conseillers diplomatiques. Elle associera les conseillers d’Emmanuel Macron et du chancelier allemand Olaf Scholz, le vice-premier ministre russe et émissaire du Kremlin pour les négociations de paix en Ukraine Dmitri Kozak, ainsi que le directeur de l’administration présidentielle du président Volodymyr Zelensky. Ce format quadripartite dit «Normandie» vise à mettre en oeuvre les accords de paix de Minsk de 2015, aujourd’hui au point mort, pour régler le conflit entre Kiev et les séparatistes ukrainiens prorusses dans le Donbass.

La guerre dans l’est de l’Ukraine, qui a fait plus de 13.000 morts, a éclaté au printemps 2014 après une révolution pro-occidentale à Kiev et l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou. «Ce soir ou demain la Rada ukrainienne reviendra sur la loi de transition», a précisé l’Elysée. Ce texte, préparé à l’été 2021, reconnaît la Russie comme «Etat agresseur et Etat occupant», ce que Moscou rejette totalement, et est jugé contraire aux accords de Minsk. «Nous pourrons ensuite négocier des mesures humanitaires» telles qu’échanges de prisonniers et ouverture de checkpoints, a ajouté l’Elysée. «Et nous essaierons d’obtenir une date» pour des négociations entre Kiev et les séparatistes sur «le statut du Donbass», a-t-il poursuivi.

La France a insisté sur la nécessité de ne pas ajouter de volatilité à la crise, en plein escalade entre Occidentaux et Russes autour de l’Ukraine. «Nous sommes préoccupés, nous sommes aussi très attentifs à ne pas créer d’ambiguïté, de volatilité supplémentaire», a insisté l’Elysée. Le Royaume-Uni a accusé samedi la Russie de «chercher à installer un dirigeant prorusse à Kiev» et d’«envisager» d’«occuper» l’Ukraine, au lendemain de pourparlers américano-russes qui semblaient avoir amorcé une détente. Washington, Londres et Canberra ont aussi annoncé le rappel de leurs diplomates en Ukraine en invoquant la perspective d’une invasion russe «à tout moment».

Maltraitance dans les Ehpad : « Les Fossoyeurs », le livre qui fait trembler le géant français Orpea

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Quelques « bonnes feuilles » dans Le Monde et c’est un colosse qui vacille. Le groupe de maisons de retraite et de cliniques privées Orpea est dans la tourmente, mardi 25 janvier, au lendemain de la publication de premiers extraits du livre-enquête Les Fossoyeurs, signé du journaliste indépendant Victor Castanet. Cet ouvrage, à paraître mercredi aux éditions Fayard, fait état de « dysfonctionnements » généralisés au sein des Ehpad (Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) français du groupe, accusé d’avoir mis en place « un système qui maltraite nos aînés ». L’entreprise, qui s’affiche comme « un leader mondial » du secteur de la dépendance, a démenti en bloc et déploré une « volonté manifeste de nuire ». Malgré cette défense, son titre s’effondre à la Bourse de Paris et le gouvernement exige des explications.

Dans Les Fossoyeurs, fruit de trois ans d’enquête et de 250 entretiens, Victor Castanet décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale et les repas des résidents sont parfois « rationnés », du fait d’une « politique de réduction des coûts » visant à améliorer la rentabilité du groupe. Une ancienne auxiliaire de vie raconte à quel point elle devait « se battre pour obtenir des protections » pour les résidents, qui vivaient dans une « odeur de pisse ».

A la tête de 65 500 collaborateurs dans 23 pays, le groupe Orpea revendique 372 établissements en France, dont une grande majorité de maisons de retraite. Certaines sont de « haut standing », comme la résidence Les Bords de Seine, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). C’est dans cet établissement qu’est morte l’écrivaine et comédienne Françoise Dorin, en 2018, des suites d’une escarre mal soignée. « La vérité, c’est que cet établissement à plus de 7 000 euros le mois n’est pas un organisme de santé, mais une entreprise à but lucratif », déplore un petit-fils de la romancière, compagne du comédien Jean Piat.

A la tête de 65 500 collaborateurs dans 23 pays, le groupe Orpea revendique 372 établissements en France, dont une grande majorité de maisons de retraite. Certaines sont de « haut standing », comme la résidence Les Bords de Seine, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). C’est dans cet établissement qu’est morte l’écrivaine et comédienne Françoise Dorin, en 2018, des suites d’une escarre mal soignée. « La vérité, c’est que cet établissement à plus de 7 000 euros le mois n’est pas un organisme de santé, mais une entreprise à but lucratif », déplore un petit-fils de la romancière, compagne du comédien Jean Piat.

Les maisons de retraite, même privées, bénéficient d’importants financements de la part de l’Etat et des conseils départementaux, rappelle l’auteur. « Au moins de manière indirecte, une partie de cet argent public ne va pas au bénéfice des personnes âgées », estime-t-il. Le journaliste appelle l’Etat à revoir ce système et les modalités de contrôle de tels mastodontes. L’ouvrage révèle aussi des liens entre Orpea et Xavier Bertrand, ministre de la Santé de Jacques Chirac de 2005 à 2007 et de Nicolas Sarkozy de 2010 à 2012. Victor Castanet rapporte un échange avec un ancien directeur médical du groupe : « Vous comprenez maintenant, Victor, pourquoi on se sentait tout-puissant, chez Orpea ? On avait le ministre de la Santé de l’époque dans notre poche. » Interrogé, Xavier Bertrand affirme qu’il n’était « pas question d’aider qui que ce soit ».

Macron en campagne dans la Creuse

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Une campagne peut en cacher une autre. Emmanuel Macron reprend son tour de France dans le Limousin. Après le Cher et l’Allier mi-décembre, puis l’Aisne et le Nord, le chef de l’État se rend dans la Creuse ce lundi 24 janvier, puis en Haute-Vienne le lendemain. Mais avec quels habits: ceux de président de la République ou ceux de candidat à sa réélection?

Le programme s’annonce en tout cas chargé pour cette nouvelle tournée régionale. Emmanuel Macron, qui ne s’est pas encore officiellement lancé dans la course, va sillonner le coin, de Bourganeuf (2700) à Ahun (1400 habitants), en passant par Saint Léonard-de-Noblat (4600) ou Oradour-sur-Glane (2500), avec cinq ministres dans ses valises. Au menu: une table ronde dans une maison de santé pluridisciplinaire, une rencontre avec des jeunes dans un lycée agricole ou la visite d’espace collaboratif et partagé. Le tout, avec un fil rouge: “S’intéresser aux problématiques de la ruralité”, selon les mots de l’Élysée.

Pour ce déplacement, Emmanuel Macron sera ”à l’écoute” des territoires pour “faire un point sur les différents dispositifs mis en place” au fil du quinquennat, expliquait la présidence de la République en fin de semaine dernière, en se targuant d’un “bilan inédit en matière de rapport à la ruralité.” Parmi les réalisations, l’Élysée met en avant l’ouverture de maisons “France services” – 2000 sur le territoire- ou la création de postes d’emplois aidés, des “volontaires territoriaux en administration”.

Plus concrètement, s’il ne prévoit pas d’annonce en particulier (ni sur les dossiers ni sur sa candidature) le chef de l’État pourra surtout balayer de nombreux sujets prégnants, comme en témoigne la ribambelle de ministres qui l’accompagne (Olivier Véran, Jacqueline Gourrault, Amélie de Montchalin, Julien Denormandie et Joël Guiraud).“Il va concentrer sa réflexion, ses échanges, sa prise de pouls autour de trois axes de priorités et de préoccupations, selon l’Élysée qui cite: la jeunesse, la démographie médicale et l’accès aux services publics”. On pourrait ajouter à ce triptyque, les zones blanches numériques, ou les difficultés du monde agricole… autant de thématiques et points sensibles deux mois et demi de l’élection présidentielle.

La Creuse, là où le président de la République pose ses valises ce lundi, possède une des densités médicales les plus faibles de la région et le nombre de généralistes a diminué de 13% en 2017. Un sujet qui sera évidemment abordé par le chef de l’État. Tout l’enjeu, ici, reste de convaincre les jeunes médecins diplômés, qui préfèrent le plus souvent s’installer en ville. “Le président posera la question de passer à des étapes supplémentaires” pour les inciter à s’installer sur place, car “les efforts faits pour créer des maisons de santé ne comblent pas le gap démographique”, indiquent ses conseillers. Une façon de s’emparer d’un sujet, attendu par les électeurs, sur lequel les principaux candidats déclarés se sont déjà positionnés. Quatre jours avant cette visite, Valérie Pécresse, l’une de ses adversaires les plus dangereuses pour le printemps prochain, proposait par exemple de créer une 4e année obligatoire dans les déserts médicaux pour les étudiants en médecine

Présidentielle: Caron se rallie à Mélenchon, Collard rejoint Zemmour

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L’ancien journaliste Aymeric Caron, fondateur du parti Révolution écologique pour le vivant (REV), annonce ce dimanche dans les colonnes du JDD son ralliement à Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) pour la présidentielle 2022: « Le camp de la gauche et des écologistes est un champ de ruines. La candidature de Jean-Luc Mélenchon est la seule à être porteuse d’espoir. Pour baisser le CO2, pour enrayer la perte de la biodiversité, on ne peut plus tergiverser: l’urgence, c’est maintenant. »

L’ex-chroniqueur de l’émission On n’est pas couché dénonce le manque « de radicalité » d’Europe Ecologie-Les Verts, qui « s’est embourbé dans d’innombrables compromissions politiques »:  Le soutien d’Aymeric Caron à Jean-Luc Mélenchon va se manifester par des actions concrètes dans les prochaines semaines. Il envisage ainsi de se présenter aux élections législatives. « Chacun doit s’engager. On ne peut plus se cacher », insiste-t-il. Et de conclure: « Aujourd’hui, une délégation de la REV dont je fais partie entre dans le parlement de l’Union populaire, le parlement de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Pour les législatives, nos candidats REV partiront sous la bannière de l’Union populaire. La volonté est celle d’une alliance sur le long terme ».

En meeting à Cannes samedi soir, Eric Zemmour en a profité pour exhiber sa nouvelle prise au sein des troupes du RN. L’Eurodéputé, Gilbert Collard était ainsi présent au Palais des Victoires, une salle de 4.000 places pleine pour le candidat à la présidentielle, en conclusion de son déplacement dans les Alpes-Maritimes. L’avocat de 73 ans, qui était relativement marginalisé au RN, a souligné n’avoir « rien contre Marine Le Pen. Je ne dirai jamais rien contre elle », avant de faire l’éloge de son nouveau champion. Eric Zemmour a quant à lui multiplié les appels à « l’union des droites » entre électeurs du RN et de LR, pour « stopper immigration et assistanat ».

Après plusieurs affaires de « squats » fortement médiatisées dans la région, le candidat Reconquête ! a aussi dénoncé le « scandale » des « violations de domiciles » et promis « l’expulsion immédiate des squatteurs sans passer par les tribunaux ». « Je ne veux pas de kebab dans tous les villages de France ! », a-t-il également lâché sous les vivats. Samedi matin, le candidat a déambulé deux heures durant au marché Forville de Cannes, recevant un accueil favorable. Il était entouré de deux transfuges du RN : l’eurodéputé Jérôme Rivière et l’ancien membre de Génération identitaire Damien Rieu. De sensibilité proche de Marion Maréchal, ils ont en commun d’invoquer « l’union des droites », l’identité catholique de la France, et de juger que Marine Le Pen s’est « ramollie » dans son discours anti-immigration.

CP : « Chalon dans la rue est en roue libre ? »

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L’ex-codirecteur de Chalon dans la rue s’exprime librement et nous apprend par une interview accordée à un magazine régional que le festival n’a plus de direction depuis le 31 décembre 2021 !
« On a un maire qui a une main mise sur Chalon dans la rue… »
Après la main mise sur le comité des fêtes et le carnaval, Gilles Platret récidive avec Chalon dans la rue au risque de conduire un des événements culturels majeurs de notre ville et de notre agglomération dans le mur !
Nous demandons des informations claires et transparentes en tant qu’élus sur la situation du festival alors que celui-ci est financé à hauteur d’un million d’euros par l’Etat.
Gilles Platret doit rendre des comptes aux Chalonnais et aux élus que nous sommes !
Quelles seront les prochaines structures et associations éligibles à la « balkanysation » de Chalon, la vague, les comités de quartier… ?
Cette municipalisation pour assujettir aux décisions du maire toutes les structures et forces vives de Chalon est un étranglement de la culture chalonnaise et de l’esprit associatif chalonnais, c’est une entrave à la respiration démocratique et citoyenne de notre ville.

Alain Rousselot-Pailley
Didier De Carli
Pour Chalon Avec Vous

Francine Chopard, portrait engagé

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Le 12 janvier 2022, Francine Chopard jette l’éponge non pas de la politique, mais du Conseil municipal de Chalon où elle siège dans l’opposition depuis 2014 (Cultivons Chalon pour le deuxième mandat). Elle se semble peu utile, peu efficace pour les Chalonnais. Dans cette interview, elle nous parle de ses valeurs humanistes, de son entrée en politique au Parti Radical de Gauche, de son engagement dans la cité. Elle parle de sa ville où le Maire Gilles décide de tout de façon autoritaire, où les conseillers d’opposition n’ont pas la parole, ne sont pas informés de ce qui se passe dans la commune, des ces conseils municipaux qui ne sont souvent que des conseils d’enregistrement et où les conseillers de la majorité sont bien muets…

Elections municipales 2020 – Liste Cultivons Chalon – Francine Chopard – Nathalie Leblanc (tête de liste)

Elle se veut toujours utile pour les citoyens et préfère donc passer plus de temps dans son mandat de Conseillère régionale dans le groupe majoritaire de Marie-Guite Dufay (Union de la gauche et des écologistes). Elle est, en autre, Conseillère régionale en charge du sanitaire et social. Elle est membre de deux commissions, celle d’appel d’offres, des jurys et l’autre de l’apprentissage et formation professionnelle – sanitaire et social – lycées – enseignement supérieur – recherche.
Là, elle se sent efficace pour les Chalonnais, mais aussi pour tous les habitants de la Région Bourgogne Franche-Comté. Elle rappelle l’importance, en région des commissions où tous les 4 groupes sont représentés. Elle souligne qu’en assemblée plénière, contrairement à Chalon, on débat.

Covid-19 : Castex annonce une levée des restrictions

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Lors d’une conférence de presse, Jean Castex a annoncé ce jeudi soir 20 janvier un calendrier de levée des restrictions prises pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Si « la vague exceptionnelle n’est pas terminée », le Premier ministre a toutefois listé plusieurs « évolutions encourageantes » et dit « envisager un allègement des contraintes dès les premiers jours de février ». Le passe vaccinal entrera en vigueur lundi. Le même jour, la dose de rappel sera ouverte à tous les 12-17 ans, sans obligation. Pour les prochaines semaines, trois dates sont à retenir. Les voici.

Le mercredi 2 février
abandon des jauges le 2 février dans les lieux recevant du public, port du masque toujours obligatoire le télétravail ne sera plus obligatoire, mais « recommandé » fin de l’obligation du port du masque en extérieur

Le mercredi 16 février
la consommation dans les stades, cinémas et transports sera de nouveau autorisé la consommation sera également à nouveau possible dans les bars réouverture des discothèques

Après les vacances de février
Le Premier ministre, Jean Castex, a évoqué pour la fin des vacances scolaires (au plus tard le 4 mars, selon le calendrier de la zone C, la dernière) un possible « allègement du protocole scolaire », concernant notamment la levée du port du masque en primaire et le nombre de tests ou autotests à réaliser.

Présidentielle 2022 : Arnaud Montebourg acte l’échec de sa candidature

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Il n’ira, finalement, pas jusqu’au bout. Alors qu’il était entré en campagne le 4 septembre 2021 en faisant de la « remontada de la France » son cheval de bataille, Arnaud Montebourg a annoncé, mercredi 19 janvier, son retrait de la course présidentielle 2022. Une décision prévisible, qui avait été annoncée quelques jours plus tôt par ses équipes et qui intervient après quatre mois tourmentés de campagne. Faute d’alliance, il a affirmé qu’il ne soutiendrait aucun autre candidat.

L’ancien ministre socialiste de l’économie et du redressement productif (2012-2014) a annoncé sa décision dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, mercredi à 11 h 30, alors qu’Emmanuel Macron prenait au même moment la parole depuis l’hémicycle du Parlement européen pour une déclaration très attendue. La tête haute, le ton solennel et le regard plongé dans la caméra, M. Montebourg s’est adressé directement aux Françaises et Français, perché sur un flanc de la colline verdie du mont Beuvray, lieu symbolique de l’histoire de France, surplombant le site archéologique de Bibracte. Le mont Beuvray est devenu au fil de son parcours politique un rendez-vous habituel pour Arnaud Montebourg, enjambant son département de naissance de la Nièvre et la Saône-et-Loire, au cœur du Morvan.

Reconnaissant que sa campagne n’a pas réussi à imprimer, Arnaud Montebourg affirme dans sa vidéo : « Je crois inutile et désespérant d’ajouter du désordre à la confusion d’un trop grand nombre de candidatures. Et, en mon âme et conscience, je ne souhaite pas participer à la dévalorisation de la démocratie dont nous avons besoin pour construire le futur. »

Comme il le souligne dans son message, l’entrepreneur devenu le chantre du made in France avait fait de la réindustrialisation du pays, du nucléaire, de l’aide au « retour à la terre pour aider les Français à quitter les métropoles », d’une vision de la laïcité intransigeante et d’une « politique exigeante de l’immigration » le cœur de son programme présidentiel, déroulé au gré de ses interventions médiatiques.