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Dimanche soir rock dans la cour de l’évêché

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Le petit film du dimanche soir, tranquille dans le canapé ? Ou plutôt une soirée rock dans la cour de l’évêché ? Les festivaliers fatigués auront choisi la première option, et les « vrais de vrai » ont fini le festival sur les « good vibes » de « Mark Enbatta’s Tribe »

Le groupe est constitué de Mark Enbatta (Guitare chant), d’Éric Lenoir (Batterie), Erik (Basse), et de Peter Mcconnel (Guitare, chant). « C’est la première fois qu’on joue tous ensemble, on a répété cet après-midi », et ils assurent !

Mark n’en est pas à son coup d’essai, en effet il est à l’origine du groupe chalonnais les Vietnam Vétérans (crée en 1982).  Après quelques soucis de son et guitare pour Mark, Peter nous interprète un titre solo. Et ainsi ils entament 2 heures de concert ! On en a pour nos oreilles, et comme d’habitude, ils ont du mal à quitter la scène. Ils aiment trop cela !

Ambiance « psychédélique rock, balançant des fois vers le rockabilly ou le hippie seventie’s », grâce au clavier tenu de main de maître par le frère de Lucas Trouble (membre des « Vietnam Vétérans », décédé il y a 2 ans) et la rythmique assurée par Éric Lenoir, en compagnie de Erik (le gendre de Mark) à la basse. La deuxième guitare du groupe conforte tout cela grâce à Peter Mcconnel (originaire du Vermont-Usa « tombé en panne à Chalon, et jamais reparti »).

En tous cas ce groupe « d’anciens » (Mark est tombé dedans en 1971 pour son premier groupe), a clôturé le festival Chalon dans la Rue, en grande pompe. Et de surcroît ils sont tous chalonnais ou quasi.

Final rock’n’roll : la bouteille de whisky, frottant contre la guitare de Peter, donnera les dernières notes. Il prépare un nouvel album, après en avoir produit 8 albums.

The Wild Emanation

Pour ma part la soirée continue, entraîné par Doumé, le roadis de 68 ans, qui a toujours suivi Mark et ses acolytes. En coulisses, ils se retrouvent tous, sous leur grande tente, et sont rejoints par Franck et Jano de Lipstown (association qui a fourni le plateau technique à la Chapka du Dahut qui a réaménagé la cour de l’évêché.). Et ils sont également membres des Scremin’monkeys (passé la veille) son primitif et orgue liquide, ainsi que The Wild Emanation (le soir même) rock primitif, avec comme devise « Planquez les femmes et les enfants et sortez la bière ». Pour ces 2 concerts, le bassiste était YANIS, bassiste suisse rencontré récemment, qui a joué pour les premières fois avec eux.

À noter également la présence d’un groupe dijonnais, représenté par Punk (alias Aurélien) Guitariste et chanteur de « 11 Louder » (Punk rock).

Bref, pas mal de groupes recomposés, qui ont assuré leurs prestations de bout en bout !

D’âge et d’horizons différents, ils ont trouvé la bonne cause pour laquelle s’accorder : le ROCK.

JOEL LEGER

 

 

La cruelle vérité vue par une drôle de fée

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De bon matin (11h50), eh oui une fée, ça se lève plus tôt que les autres), une gentille fée a réussi à rameuter une foule énorme sur « le bout de terrain vague » (sic) des granges forestières, et elle va expliquer au petit Ludovic la dure réalité de la vie.

Tout y passe, ou en tout cas pas mal de choses : les punks à chien, le haschich, la bière, la prison, les Arabes, les juifs, les noirs, les Chinois, les prêtres, les femmes, l’argent, la guerre, etc.

La fée ouvre grand les yeux au petit Ludovic ! Voire très grand !

Tous ces thèmes sont traités de façon burlesque, à la sauce Didier Super, de son vrai nom Olivier Haudegond, devant un public hilare !

Si le petit Ludovic, et nous avons les yeux grands ouverts, préparons aussi nos oreilles ! Fous rires garantis !

Didier interpelle la foule à multiples reprises. Comme il le fait pour ces « vieux » assis sur des chaises, qui gênaient le public derrière. Il leur demande, aidé par le public entraîné dans le délire, de s’asseoir par terre malgré leurs rhumatismes. Et ça écoute au doigt et à l’œil !

Démarrage de tronçonneuse au milieu de la foule ! Pour ceux qui ne comprennent pas l’humour, et bien maintenant ils n’ont plus le choix !

Le ton est donné par cet artiste décalé à souhait. On ne s’en lasse pas. Et Didier Super, en fin de spectacle, demandera au public de lui « donner toute sa tune ».

Eh oui, un vrai artiste de rue, à qui on donne la pièce à la fin de la prestation.

L’INTERVIEW

 Combien de fois es-tu passé à CHALON ? :

 « De 1999 à 2004 avec 3 spectacles dont “Les Têtes de vainqueurs”, et puis c’est tout… ; puis en 2012 la comédie musicale (et si Didier Super était la réincarnation du Christ), et là en 2018 avec ta vie sera plus moche que la mienne (crée en 2015) »

 Que penses-tu de l’ambiance CHALON dans la rue ?

« Un peu comme le festival d’Aurillac, en version un peu plus TELERAMA. Pour un artiste vieillissant comme moi, c’est beaucoup plus agréable. Tu n’es pas trop bousculé par le public. Ça reste bien aussi pour faire du black, la manche, le spectacle de rue où on donne la pièce (ou le billet) à la fin. »

Qu’est-ce qui t’a emmené vers ce métier et quelles sont tes inspirations ?

« J’ai découvert Aurillac en 1997. C’est là que j’ai découvert des artistes qui pouvaient être marrants, sans passer à la télé et parfois beaucoup plus marrants.

C’est vrai ! Je regardais un spectacle sur la place de l’hôtel de ville, et je me disais : “mais putain, Bigard ne tiendrait pas 10 minutes à la place de cet artiste”.

Et là j’ai commencé de me poser la question, c’est quoi le show-business ? Puis voilà »

Je te trouve proche de Desproges dans le sarcasme philosophique et humoristique ?

« Je l’ai peut-être pompé » la même finesse de verbe, et de pensées (voir les pensées sur le site de Didier Super)

 Tu as un message particulier dans le spectacle ?

« Oh non, pas de message ! Si je venais avec un message, c’est que j’ai l’impression de détenir une vérité que les autres n’ont pas. Ce qui reviendrait à prendre les gens pour des cons ».  « C’est fou ! C’est de moins en moins évident de faire comprendre que mes propos sont décalés ! ». Dans la tête de beaucoup de gens, si tu fais une blague raciste, c’est parce que t’es soi-disant raciste, alors qu’au contraire je me moque du racisme ». « C’est le principe du bien-pensant : qui pense bien, qui pense mal ? Le raciste ou l’anti raciste ? »

L’interview stoppe net au passage d’une demoiselle qui court telle une gazelle. Olivier lui indique le chemin des w.c. : « Dépêche-toi d’aller faire pipi ».

Comment penses-tu que le public perçoive Didier Super ? En effet tu parles de sujets sensibles, de façon « brute de décoffrage », en les tournant en dérision.

« J’ai l’impression que les gens, ça les rassure de penser ce qu’ils pensent. Ils se sentent moins seuls à voir les autres rire, sur les sujets sensibles de notre société » D’ailleurs durant le spectacle, les blacks, les beurs, les blancs, etc., rigolaient tous

Tu as fait plusieurs albums par le passé, tu fais toujours de la musique ? :

« La musique je m’en fous. C’est 12 notes, et ça fait 15 ans qu’on vend plus de disques. Bref on s’en fout, les 12 notes on en a fait le tour ».

 Tu parles des punks dans ton spectacle, un passé punk peut-être ?

 « Les punks, ils m’aiment bien, je tournais avec un groupe de rock, et je suis venu tourner au clos bourguignon en 2011, avec mon groupe Disco Mobile show maxi musique ».

Pourquoi le petit enfant du spectacle s’appelle Ludovic ? Une vieille rancœur ?

 « Il s’appelle toujours Ludovic, un Ludovic tous les jours » Ce pauvre petit Ludovic, il prend le monde de pleine face.

 Olivier, es-tu le même que Didier ? :

« Je n’espère pas, c’est comme pierre Richard dans la vraie vie, j’espère qu’il est pas maladroit »

Des choses a rajouter ? :

« Non, si t’as d’autres questions, je suis là encore 20 minutes ! ».

Bref, merci à Didier SUPER, et Olivier, franche partie de rigolade, à consommer sans modération !

Joël LEGER

 

Une bonne initiative

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L’ancien panneau est là depuis fort longtemps

Depuis quelques jours les rives des deux « points d’eau » des Aubépins (c’est un territoire privé appartenant à l’OPAC) se sont ornées de superbes panneaux rouges «Baignade interdite ». Bien sûr cette baignade interdite était déjà signalée par un panneau… mais là c’est encore plus visible et c’est bien… Bien sûr personne ne se baigne dans ces endroits vu la qualité de l’eau, bien sûr cela n’empêchera pas des inconscients en plein de temps de canicule de vouloir se rafraîchir, bien sûr nul n’est censé ignorer la loi… Bien sûr… Mais ce qui est dit et répété est toujours plus clair et plus efficace…!

Il a été complété, il y a quelques jours, par 4 panneaux rouges très significatifs (autour du 2ème « point d’eau » (vers la rue Jules Renard)

Mais cette initiative est très heureuse et rappelle que danger il y a, comme sur les routes, dans des agglomérations, on rappelle que la limitation de vitesse est de 50.
Une initiative, prise par l’OPAC, semble-t-il, à suivre et à généraliser…

Voir après le diaporama la législation sur les baignades (source préfecture de Côte d’Or)

 

 

Le + de ChalonTV

Les différents type baignades 

Les baignades dangereuses, interdites

Lorsqu’elles présentent un danger particulier pour la sécurité des baigneurs en raison de la
qualité de l’eau, ou de tout autre raison particulière (forte pente, rochers, boue…). Un arrêté municipal ou préfectoral doit être pris pour l’interdiction de cette baignade.

Les baignades non aménagées, non interdites et non surveillées

Toute personne qui se baigne dans un plan d’eau n’ayant pas fait l’objet d’autorisation, de
restriction ou d’aménagements particuliers, le fait à ses risques et périls. Il en sera de même si une personne se baigne dans une baignade classée dans les catégories ci-dessous, mais hors des zones et des périodes arrêtées par le maire

Les baignades aménagées, ouvertes au public et faisant l’objet d’accès gratuit

Ce sont les baignades qui ont fait l’objet d’une autorisation d’ouverture par l’autorité compétente, dont l’accès est gratuit. Ces baignades sont obligatoirement surveillées.

Les baignades aménagées, ouvertes au public et faisant l’objet d’une entrée payante

Les établissements de baignade d’accès payant sont les établissements d’activités physiques et sportives mentionnés à l’article L. 322-2 du code du sport dans lesquels sont pratiquées des activités aquatiques, de baignades ou de natation ou dans lesquelles ces activités font partie de prestations de services offertes en contrepartie du paiement d’un droit d’accès qu’il soit ou non spécifique (art. D322-12 du CS)

Définition d’une baignade

« Toute partie des eaux de surface dans laquelle la commune s’attend à ce qu’un grand nombre de personnes se baignent et dans laquelle l’autorité compétente n’a pas interdit la baignade de façon permanente. Ne sont pas considérés comme eau de baignade les bassins de natation et de cure ou les eaux captives soumises à un traitement ou utilisées à des fins thérapeutiques ou celles séparées des eaux de surface et des eaux souterraines. »
Il convient cependant de prendre en compte les baignades interdites dans la mesure où des mesures préventives, notamment concernant l’information du public, doivent être prises.

Les pouvoirs de police du maire

Art. L2213-23 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT)

Le maire exerce la police des baignades et des activités nautiques pratiquées à partir du rivage avec des engins de plage et des engins non immatriculés. (…)
Le maire réglemente l’utilisation des aménagements réalisés pour la pratique de ces activités. Il pourvoit d’urgence à toutes les mesures d’assistance et de secours.
(…) Il détermine des périodes de surveillance. Hors des zones et des périodes ainsi définies, les baignades et activités nautiques sont pratiquées aux risques et périls des intéressés.
Le maire est tenu d’informer le public par une publicité appropriée, en mairie et sur les lieux où elles se pratiquent, des conditions dans lesquelles les baignades et les activités nautiques sont réglementées.
Si l’autorité de police municipale doit en premier lieu s’assurer que les règlements qu’elle a édictés sont appliqués, il lui appartient également de prendre toutes les mesures pour éviter les accidents dans les piscines municipales, stations balnéaires et autres lieux de baignades.
….

Source préfecture de la Côte-d’Or

 

Le Théâtre de la Toupine fait son show

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Au sein du Jardin des Kids, pendant toute la durée de Chalon Dans La Rue, se trouve un Vache de Lieu. En effet, le Théâtre de La Toupine est en place pour ce festival « #Être Bête-Point d’Interrogation »
Cette compagnie créée en 1977 par , à Evian, nous propose un village au sein du village des Kids, on y trouvera de quoi occuper nos chers bambins, de quoi se désaltérer (après avoir notamment promené les enfants dans les fameux Zanimal), en laissant les enfants paisiblement jouer au sein de Monstre Jeux.
Le maître du carrousel éclaté Zanimal installera vos enfants dans ces mini manèges colorés, articulés et surtout propulsés par vous ! (d’où le nom scientifique de Manège Théâtral Ecologique A Propulsion Parentale), et de vous habiller de la tenue rouge incontournable avec ses gros boutons dorés.
Au retour, la terrasse vous accueillera et vous découvrirez ainsi Monstres Jeux, où le savant fou, vous assistera dans la découverte de ses bizarreries en bois.
Bref, lieu incontournable pour le plaisir des grands et des petits, grâce à cette compagnie heureuse d’être présente à Chalon et cela se ressent !
A savoir également qu’ils sont présents dans beaucoup de manifestations, tant au niveau national qu’international (consulter leur programme).

Vivez l’oddysée de Boate

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Cirque Rouages : Boate , Odyséee migratoire

 

Oussama ce héros, un spectacle haut en couleur

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La vie est quelque chose de complexe et c’est ce que vont expérimenter Gary et les habitants de son quartier, lorsque celui-ci décide de réaliser un oral sur Oussama Ben Laden. Cet acte sera l’élément déclencheur des passions qui animent les différents protagonistes et les emmènera jusqu’au bout de l’aventure. Une aventure servie par un jeu de lumière étonnant et riche, qui mérite que l’on s’y intéresse.
Reportage vidéo.

Compagnie : Le Bourdon- création 2018

Croisière sur les mots avec Art&Co

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Le slam, un moment de partage avant tout.
En passant par le parking de l’ancien Hôpital sur l’île St-Laurent, vous entendrez sûrement les slams d’Arthur Ribot avec la compagnie Art&Co. Objectif : pendant une heure, improviser des textes et des musiques grâce au public qui participe en donnant les paroles et qui peut même se lancer dans l’exercice.

Quand le corps est un instrument…!

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BPM (de la Compagnie POC) est un concert pour deux body-percussionnistes-jongleurs et un musicien multi-instrumentiste. Les musiciens transforment leurs objets et leurs corps en instruments de musique, les balles et les rebonds en notes, les vibrations en rythmes, les trajectoires en roulements de tambour et les chutes en silence.
BMP nous emporte le temps d’une partition de musique jonglée dans une quête musicale et humaine où la musique se regarde et le mouvement s’écoute !
Texte : Chalon dans la Rue.

Voir le reportage Texte Photos

Les créatures de Bonom envahissent la nuit du festival

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Vivez un rêve éveillé avec the Human brush outdoor. La nuit, d’étranges dessins apparaissent sur la façade de l’église St Pierre, place de l’hôtel de ville. Rassurez-vous il ne s’agit que d’un spectacle, le fascinant Human brush outdoor.

« Carnage » (productions) dans la Cour du Centre

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Pendant la durée du festival, la compagnie CARNAGE productions investit la cour de l’école du centre. La Compagnie existe depuis 29 ans et demi et souhaite fêter cet anniversaire décalé avec le public chalonnais. Et c’est un anniversaire en grande pompe ! Une déco très poussée ! Amateurs d’ambiances lugubre et morbide bienvenus !
En effet, le public ère entre brancard, tombe, couronnes de fleurs, et plaques du souvenir décalées. Et une atmosphère très « gotique » voire vampirique, en croisant ce piano noir vers la scène, ou bien ces grands lustres majestueux sous le hall hébergeant le bar.
Et ils savent nous prendre à contrepied. Des coins fleuris, les plaques de souvenir sont pleines d’humour et de messages de personnes bien vivantes ! Et surtout Bonnes Vivantes avec de l’humour.
La chose se confirme lorsqu’on se rapproche du fond de la cour, où les spectacles se déroulent, on passe devant le stand restauration où le rythme bat son plein, pour arriver enfin sur le coin spectacles.
Ce soir-là les demi-frères Grumeaux (cascadeurs humoristes loufoques), qui savent faire rire les foules, et envoient du lourd !
Bref une compagnie délirante et décalée, dans un endroit habituel que beaucoup de Chalonnais ont connus de génération en génération !
Cela vaut le détour !
Visitable tous les jours de 11h à 02h dans la cour de l’école du Centre – (programme complet sur place) – Compagnie Carnage Productions – Zéro Killed – Création de 2017 – 1h – 120 personnes – à partir de 12 ans