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Les pompiers sonnent-ils toujours deux fois… ?

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Ce 12 novembre 2018, rue Boichoit, cela papote fort entre voisins. Au programme, le Beaujolais nouveau que l’on va partager entre voisins… Rien de très particulier, mais une ambiance bon enfant. Celle-ci est troublée par le débarquement des pompiers. C’est la deuxième fois en une semaine. Ils étaient intervenus, après les incidents de la chaudière étouffée dans une maison inhabitée, juste pas loin (voir notre article). Tout le monde se pose la question « suite de la chaudière » ?

En fait l’affaire semble plus compliquée. Le voisin d’en face ne répond plus au téléphone. C’est « le monsieur qui transporte souvent ses packs de lait. ». Les infirmiers qui le suivent ont appelé le 18. Les pompiers étaient déjà intervenus quelques semaines avant.

Une grande échelle se déploie, tout le monde craint le pire… ! Et a priori, le pire est là…

Les pompiers sont sur place… Ils maîtrisent la circulation avec l’aide de la police municipale, même le cantonnier qui balaye la rue, s’arrête. Le carreau de la fenêtre est démonté à coup de hache pour vérifier et sauver le monsieur de 57 ans… Les pompiers engagés gèrent et finissent par appeler la police et un médecin… ! Mauvais signe… ! Le Monsieur de la rue est « parti »…vers d’autres horizons… !

Les voisins restent admiratifs du courage moral des pompiers, eux qui côtoient trop souvent la mort, les morts et la douleur des proches.

Les Pompiers sonneront-ils trois fois, espérons que non sauf pour les calendriers… !

70 chefs d’Etat à Paris pour le centenaire de la fin de la Grande Guerre

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« Faisons une fois de plus le serment de placer la paix au-dessus de tout. » L’air grave, Emmanuel Macron a rendu hommage aux soldats de la Première Guerre mondiale, ce dimanche, à l’Arc de Triomphe. « Durant ces quatre années, l’Europe manqua de se suicider », a rappelé le chef de l’Etat dans un discours d’une vingtaine de minutes, face à 70 chefs d’Etat et de gouvernement. Vladimir Poutine, Donald Trump, Angela Merkel, Recep Tayyip Erdogan… Tous étaient là pour commémorer le centenaire de la Grande Guerre, côte à côte et protégés de la pluie par une structure transparente installée pour l’occasion. Autre temps fort de la cérémonie, empreinte de gravité et d’émotions : les lectures de lettres de Poilus ou les mélodies du Boléro de Ravel, joué par l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne.

Dans son discours, Macron s’est aussi montré offensif en évoquant le temps présent. « Le patriotisme est l’exact contraire du nationalisme », a-t-il mis en garde, visant sans le nommer Donald Trump, mutique sur son siège. « Additionnons nos espoirs au lieu d’opposer nos peurs », a-t-il lancé, faisant l’éloge de « l’amitié forgée entre l’Allemagne et la France », de l’Union européenne, ou de l’ONU, autant d’instances visées par le président américain.

De quoi donner le ton de la seconde partie de journée. Après le déjeuner à l’Eysée, au cours duquel le chef de l’Etat était assis entre Merkel et Trump, Emmanuel Macron a ouvert le Forum de Paris sur la Paix, à la grande halle de la Villette. Ce rendez-vous, que ses concepteurs veulent rendre annuel, doit servir à débattre la gouvernance mondiale au sens large et à prôner le multilatéralisme. Sauf que l’édition 2018 a eu lieu en l’absence remarquée de Trump qui avait boycotté le rendez-vous.

Voulant s’afficher unis malgré l’isolationnisme du président américain, Macron et Angela Merkel ont ouvert le Forum avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Dans une prise de parole de cinq minutes, le président français a fustigé les « passions tristes » qui remettent en cause la paix, citant « le nationalisme, le racisme, l’antisémitisme, l’extrémisme ». Merkel, que Macron a fait applaudir, a enchaîné en rendant hommage à l’amitié franco-allemande. « Une chance nous est offerte de construire un monde meilleur, nous devons la saisir », a exhorté sous les applaudissements la chancelière allemande.

Alerte au colis suspect !

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Ce lundi 12 novembre 17h30, il est compliqué de circuler dans le quartier de la gare, en effet, les forces de l’ordre ont procédé à l’interruption de toute circulation place de la gare à Chalon sur Saône. Le déploiement de la police nationale et municipale est causé par la découverte d’un colis suspect au sein d’un établissement bancaire. Il s’agit d’une valise oubliée vers 16h dans le Sas de la Caisse d’Epargne de la place Sémard.

A l’heure où nous écrivons (18h) les policiers attendent un déminage du colis. A 18h30, le périmètre de sécurité est levé.

Un 17 novembre jaune

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https://www.facebook.com/events/1061086977399519/

Un peu partout, depuis quelque temps, ça boue, ça frémit et là ça explose… Une hausse des prix du carburant de trop… et les réseaux sociaux bougent, se croisent, cogitent, échangent… et en octobre, du côté de Clermont paraît-il, un mouvement de protestation national est lancé, le mouvement du refus de la hausse du carburant et plus généralement des prix. La mobilisation couve après des années de détresse, de sentiment de vivre moins bien. Elle s’organise par département. et prend de l’ampleur de façon exponentielle !

En Côte d’Or (21), elle s’appuie, en autres, sur 4 personnes motivées et convaincues : Gérald Gourdon, Pascal Rossi, Annie Gambon, Vincent Guinet. Ils créent la page Facebook  Stop à la hausse du prix du Carburant !!!. En quelques semaines 1900 participent, et 3000 sont intéressés. Le Rendez-vous est donné le samedi 17 novembre à 14 heures. Le jaune devient le symbole du front du refus.

Nos 4 révoltés font plusieurs apparitions télévisuelles : France 3 régionale et nationale.

Ils éditent une affiche symbole :

Ce dimanche Vincent Guinet au nom de Manif Taxe & Carburants participe à 11h25 à l’émission de France3  Bourgogne Dimanche en Politique Bourgogne avec Vincent Martin, Président de la fédération des Travaux Publics BFC, et Rémi Rebeyrotte (Député LREM du 71) et Claire Mallard (co-secrétaire régionale EELV). L’émission est animée par Lilian Melet. (Voir l’émission)

Les motivations de mobilisation de Vincent sont nombreuses : “Un ras le bol, global, dans la vie de tous les jours, des revendications partagées, parce qu’on sent toute la pression financière, chaque jour et depuis d’années, on parle de carburant (moteur indispensable pour vivre, travailler) mais en même temps on est taxé de plus en plus sur tout et n’importe quoi et au quotidien”.

Sur la question des sollicitations, notamment politiques, pour freiner le mouvement ou pour le faire avancer, voire le récupérer, Vincent est affirmatif : “Non, aucune sollicitation directe. On a eu les accords préfectoraux pour la manif. On est apolitique, on est juste là pour ouvrir les yeux et sinon en dehors de ça, des fois des commentaires Facebook, genre ‘bobo écolo’ même si on n’a rien contre. Mais surtout (comme ils diraient les écolos) un moteur électrique engendre plus de dégâts qu’un vieux diesel à 200 000 km ; on ne sait pas recycler une batterie lithium, qu’on nous vend à la place du diesel”. Il poursuit : “On nous a inculqué DIESEL à la place de l’ESSENCE, puis on a donné des primes pour économiser, mais pour finalement dépenser plus vers l’ÉLECTRIQUE”. Pour conclure cet interview, Vincent lance : “Pensons à nos générations futures, pour leur confort, et pensons surtout aussi à nos aînés, qui ont bossé toute leur vie, et on ne fera pas l’aumône, pour 20 euros de transport, alors qu’on nous ruine”

Macron au terme d’une itinérance mémorielle compliquée

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Ces derniers jours n’ont pas été faciles pour le chef de l’État, après une polémique qu’il aurait pu esquiver et des comités d’accueil parfois houleux. Alors que cette « itinérance mémorielle » consacrée au centenaire de la fin de la Grande Guerre était censée le remettre en selle, son parcours s’est finalement transformé en chemin de croix.

Pour autant, pas question pour Emmanuel Macron de se focaliser le négatif. « J’ai jamais pensé que c’était facile », a-t-il expliqué : « J’ai été élu en me faisant secouer et ça continuera jusqu’au bout, parce que notre pays ne peut pas, depuis trente ans, être dans le chômage de masse, et considérer que ça va bien. Je suis très heureux de cette itinérance(…). Je capte plein de choses, de messages, d’enseignements dont je ferai mon miel ».

Au cinquième jour de ce périple, il s’est efforcé de mettre un point final à une polémique sur un hommage à Pétain, qui parasite son long déplacement depuis la veille. Le chef de l’État a assumé ses propos de mercredi, où il a jugé légitime d’inclure implicitement Philippe Pétain dans un hommage rendu samedi au maréchaux de la Grande guerre, mais sans hommage individuel.

« Je ne crois pas à la police de l’Histoire, aux manuels d’histoire qu’on biffe », a-t-il lancé sur l’édition régionale de France 3. « Dans nos maréchaux, il y avait Pétain. Il a été un grand soldat, c’est la vérité historique » avant de prendre « au nom de l’Etat français, des décisions impardonnables », a-t-il plaidé. La polémique sur Pétain, ainsi que la colère des Français contre la cherté des carburants, a perturbé son périple.

Pétain héros de Macron

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« Le déroulement de la cérémonie ne prévoit aucunement un hommage à Philippe Pétain », souligne-t-on à l’état-major. Cinq maréchaux sont inhumés aux Invalides – Foch, Lyautey, Maunoury, Fayolle et Franchet d’Esperey – et seront les seuls à être nommément cités, précise-t-on. Des gerbes seront successivement déposées sur les tombeaux du maréchal Foch et du maréchal Lyautey, puis au caveau des gouverneurs, où sont inhumés les maréchaux Maunoury, Fayolle et Franchet d’Esperey. Outre Pétain, les autres maréchaux sont Joffre, enterré à Louveciennes (Yvelines), et Gallieni, inhumé à Saint-Raphaël (Var).

« Le samedi 10 novembre ne seront honorés que les maréchaux présents aux Invalides : Foch, Lyautey, Franchet d’Esperey, Maunoury et Fayolle », avait souligné sur Twitter l’Elysée au terme d’une journée dominée par la polémique suscitée par les propos du président, en marge de son périple « mémoriel » pour marquer le centenaire de la Grande Guerre.

« Le maréchal Pétain a été pendant la Première Guerre mondiale un grand soldat, c’est une réalité de notre pays, c’est aussi ce qui fait que la vie politique, comme l’humaine nature, sont parfois plus complexes que ce qu’on pourrait croire, on peut avoir un grand soldat et avoir conduit à des choix funestes durant la Deuxième » Guerre mondiale, a dit le chef de l’Etat à la presse à Charleville-Mézières (Ardennes). « Je considère qu’il est tout à fait légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit aussi l’armée à la victoire et que cet hommage soit rendu, comme il l’est d’ailleurs chaque année par l’armée française », a-t-il plaidé.

« Je ne fais aucun raccourci mais je n’occulte aucune page de l’Histoire. »

Place G. De Gaulle : Toujours mobilisé !

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Communiqué du Collectif Chalonnais pour un Urbanisme Responsable

Le Tribunal Administratif de Dijon par son jugement en date du 6 novembre 2018 a rejeté notre requête en autre parce qu’il considère que les trois requérantes, habitantes du Centre Ville mais non riveraines, n’avaient pas intérêt à agir. Il a rejeté également les conclusions de la commune de Chalon-sur-Saône et de la société SOMABI visant à demander des sanctions financières aux trois requérantes (article L. 761-1 du code de justice administrative). C’est la preuve que le Tribunal Administratif a porté attention au contenu de notre travail et que notre demande n’était pas abusive.

Nous prenons acte de la décision de la justice. Nous réfléchissons aux possibilités qui nous sont offertes pour continuer à nous battre. Face à nous, simples citoyens sans avocat, nous avons les représentants d’un promoteur immobilier puissant ainsi que ceux de la Ville payés par l’argent des contribuables. Contribuables qui sont loin d’être tous favorables à ce projet de construction d’un bâtiment sur la Place de Gaulle. Rappelons que plus de 3000 personnes ont signé une pétition contre ce projet.

Rappelons aussi que « le respect du droit » que revendique aujourd’hui notre maire ne tient parfois qu’à un fil : le permis de construire du projet de la Place de Gaulle a été délivré le 27 juillet 2016, soit un jour, un seul jour, avant l’adoption du nouveau Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) le 28 juillet 2016. Or ce nouveau plan classe la place De Gaulle dans une zone inondable à fort risque d’inondation où les constructions recevant beaucoup de public, comme un centre commercial, sont interdits pour cause de sécurité publique. Autrement dit, dès le 29 juillet, aucun permis ne pouvait être délivré pour la construction du bâtiment commercial à cet endroit.

Les actions juridiques sont une chose, les actions citoyennes en sont une autre. Notre collectif reste très présent sur le terrain. Cette déconvenue juridique ne fait que renforcer notre mobilisation. Dès le samedi 17 novembre de 14 à 16 heures, nous serons Place de Gaulle (sous le panneau du permis de construire que nous contestons).

Et nous serons constructifs !

En effet, aux côtés du Collectif Clic-Clac, nous avons co-animé le 6 octobre des ateliers participatifs intitulés « De Gaulle, et après ? ». 25 personnes de la société civile ont répondu à cette invitation et ont mis en commun leurs idées autour de trois tables rondes qui ont permis d’imaginer trois rêves urbains pour la Place et son environnement. Ces propositions riches, inventives et non exclusives ont fait l’objet d’une synthèse qui sera exposée et restituée par les acteurs de ces ateliers et les membres des deux collectifs organisateurs des rencontres d’octobre.

 

Les guerriers du Stade

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Deux fois par semaine, le mardi et le vendredi, à la prairie Saint-Nicolas, sous les projecteurs d’un terrain homologué, les Centurions casqués et vêtus de leurs protections s’entraînent pendant deux heures. Ils se préparent à la dizaine de rencontres de la Division 4, division régionale, de football américain, on pourrait mieux dire de rugby américain. Le club, fondé en 2011, affilie 54 personnes, dont 3 filles et 8 juniors.

Le football américain compte une dizaine d’équipes en Bourgogne – Franche-Comté, dont celles de Mâcon et Dijon. Au niveau local, les Centurions sont de plus en plus reconnus et soutenus par de nombreux sponsors. On a fait appel à eux pour animer Lans’fer, la course d’obstacles déjantée de septembre à Lans. Un excellent moyen pour eux de promouvoir leur sport. Au niveau national, 50 000 licenciés sont répartis dans 200 clubs.

Dans ce reportage, images vidéos de l’entraînement, interview de Jessy  Demassey, Président des Centurions et de Maxime Lequin, joueur de défense, Linebacker (secondeur), cornecback (demis de coin), safetie (ultime défenseur).

Voir aussi l’article Texte/Photos sur ce sujet et les règles du Football américain.

 

Hausse des carburants: nouveau coup de pompe pour Macron

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Emmanuel Macron « assume parfaitement » la hausse de la taxation sur le diesel tout en comprenant les doutes des Français sur la question du pouvoir d’achat…

Les « gilets jaunes » seront-ils les «bonnets rouges» d’Emmanuel Macron ? Depuis quelques semaines, la colère monte chez certains automobilistes, qui dénoncent la hausse du prix des carburants. Le chef de l’Etat ne devrait d’ailleurs pas échapper aux interpellations sur le pouvoir d’achat lors de son « itinérance mémorielle » cette semaine.

Face au rejet de la fiscalité écologique, le président de la République demeure stoïque. «J’assume parfaitement que la fiscalité due au diesel soit au niveau de celle de l’essence et je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail», a-t-il affirmé dans un entretien aux journaux du groupe Ebra paru lundi. « Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant, réclament aussi qu’on lutte contre la pollution de l’air parce que leurs enfants souffrent de maladies ».

Mais la gronde s’intensifie et s’organise. Un appel à bloquer les routes le 17 novembre a été lancé sur Internet, où se multiplient aussi pétitions et « coups de gueule » contre le prix à la pompe. « Ce type de mouvements, initié sur Internet, est généralement plus suivi que les mots d’ordre politiques ou syndicaux. La journée du 17 sera un succès : elle va cristalliser beaucoup de mécontentements, qui n’auront d’ailleurs pas forcément à voir avec la question du prix des carburants. Mais ça ne veut pas dire qu’il y aura une coagulation derrière », nuance un proche du chef de l’Etat.

Lecture-Spectacle « Chers Parents 1914-1919 »

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Ce soir mardi 6 novembre au Studio 70, on assiste à un Lecture-Spectacle « Chers Parents 1914-1919 » d’après les lettres d’un poilu Louis Menand. Ce moment est organisé dans le cadre des festivités du Centenaire de l’Armistice de 1918 de la Ville de Chalon. C’est la responsable des Archives de Chalon, Estelle François qui a invité Madame Lieby à présenter son spectacle en ouverture et dans le cadre de la programmation 1918-2018 Chalon dans la Grande Guerre.

Ce spectacle est écrit, mis en scène et joué par sa petite-fille Emmanuelle Lieby, bien connue des Chalonnais comme une conteuse talentueuse des histoires pour enfants et aussi de notre patrimoine. Le soldat Louis Menand, (décédé en 1986 à 93 ans), raconte à travers de la correspondance échangée avec ses proches, le vécu quotidien d’un soldat de la Première Guerre mondiale.

Mais c’est quoi un au fait un POILU ?

La première mention officielle du terme » poilu » date de 1761 (Dictionnaire grammatical). Dans le secteur militaire ce terme voulait dire que c’était un soldat combattant, qui n’avait pas le temps de se bichonner, raser et laver, car il avait des choses plus importantes à accomplir et dans ce sens c’était un brave, qui méritait toute l’estime de la société ! Dans le langage familier, le mot poilu désignait aussi à l’époque quelqu’un de courageux et viril.

Dans les casernes, le poilu était soit l’homme d’attaque, qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court.

Depuis 1914 on a commencé à donner ce surnom aux soldats français de la Première Guerre mondiale qui étaient dans les tranchées. Ils avaient le droit de correspondre régulièrement avec leurs familles et c’est grâce à ces lettres, 700 au total, d’un poilu de chez nous, que nous pouvons aujourd’hui avoir une idée plus précise des événements le plus souvent tragiques, qui se sont déroulés dans les tranchées il y a 100 ans maintenant.

La petite-fille de louis Menand Emmanuelle Lieby

La vie dans les Tranchées de 1914 à 1919 selon Louis Menand et les nouvelles de sa famille.

Comment commencer et résumer une histoire de plus de 700 lettres ? Comment écrire la petite histoire dans la Grande Histoire ? L’actrice et conteuse Emmanuelle Lieby, nous raconte avec émotion la découverte de ces lettres dans une grande armoire au grenier à Mercurey (Bourgneuf-Val d’Or à l’époque). Elle nous lit certaines de ces lettres, plusieurs fois elle chante des chansons du temps de la Grande Guerre et elle implique aussi les spectateurs dans la lecture de cette correspondance.

Les lettres que Louis écrivait à sa famille commençaient toujours par « Chers parents ». D’une manière chronologique, Emmanuelle nous raconte les petites histoires d’une famille bourguignonne, à travers la famille Menand, touchée comme toutes les familles à l’époque par la séparation, la maladie, les blessures, les permissions avec ses retrouvailles. Elle conte les incertitudes quant à la fin de cette guerre sans fin !

Louis décrit d’une manière très directe ce qu’il vit là-bas dans le Nord-est : « ses corvées, « nous sommes 3 dans 2 lits », « la soupe au bœuf était excellent », sa première marche de 16 km, ses 2 camarades malades de la grippe espagnole, un autre qui a la rougeole ! » Suivent très régulièrement des lettres et des colis des parents de Louis morts d’inquiétude : « Ne prend pas froid, ici au village un tel est décédé, les hommes se font rares dans la vigne, etc. ». Nous les spectateurs pouvons suivre mois par mois l’évolution de ce poilu dans les tranchées, les bombardements, les repas froids, les marches et les attentes immobiles, ses camarades blessés ou tués, les boches qui s’approchent et lancent des obus, les étés très chauds, les hivers bien froids. Nous souffrons avec lui et espérons à une fin heureuse pour lui et sa famille.

En 1917 on se dit « la paix sera bientôt là ». Mais avant la fin de la guerre, notre poilu Louis sera blessé, mais sauvé par l’épaisseur de sa correspondance sur sa poitrine. Le 11/11 l’Armistice est signé, bientôt Louis et ses camarades peuvent rentrer et commencer enfin la vie dont ils avaient rêvé !