Plusieurs responsables politiques pointent la responsabilité du ministre de l’Intérieur et de la préfecture, qui n’ont pas « suffisamment anticipé » les débordements. On n’avait pas assisté à ce genre de scène depuis le 16 mars dernier. Des dizaines de personnes, dont des gilets jaunes, sont parvenues à investir les Champs-Élysées dans un face-à-face tendu avec les forces de l’ordre, à l’issue du défilé militaire de ce dimanche 14 juillet.
Des dizaines de manifestants ne portant pas de chasuble fluo ont occupé dimanche après-midi le haut des Champs-Élysées, ouvert au public après le défilé, et ont mis à terre de nombreuses barrières métalliques au milieu de la chaussée. Au total, 175 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police de Paris. D’abord en marge du défilé militaire, où des « gilets jaunes » avaient appelé à manifester, puis lors des échauffourées de l’après-midi.

Des poubelles ont été incendiées. Les forces de l’ordre ont tiré à plusieurs reprises des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, parfois mêlés aux badauds et pour certains les visages dissimulés. Durant la nuit, la fête après la qualification de l’Algérie pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations a fini par dégénérer.

Des critiques se sont élevées sur la gestion de cette crise. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner est pointé du doigt.  L’opposition juge insuffisant le dispositif policier mis en place. «Il n’a pas su gérer ce 14 juillet, ni le matin, ni le midi, ni le soir», a affirmé le député RN, Sébastien Chenu, sur CNEWS.  «Les scènes de violence après la victoire de l’Algérie étaient attendues. Comment Christophe Castaner a-t-il pu se laisser déborder une nouvelle fois ?» a, de son côté, réagi sur Twitter, le député Les Républicains, Eric Ciotti.

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