La réforme des retraites a été adoptée ce mardi 3 mars au soir en première lecture à l’Assemblée nationale. Une adoption logique après l’usage de l’article 49.3 de la Constitution par le Premier ministre. Sans surprise, les motions de censure déposées par l’opposition ont été rejetées.

Mais l’objectif de la droite comme de la gauche était de prendre date et de cibler le gouvernement à 11 jours du premier tour des élections municipales. « Ce 49.3 aura un coût politique, il vous fera très certainement perdre dans un avenir proche votre majorité absolue à l’Assemblée nationale, a expliqué au Premier ministre Damien Abad, chef de file des députés Les Républicains. Ce sera votre Waterloo politique. »

De son côté, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un 49.3 décidé « sournoisement ». Sans groupe à l’Assemblée, Marine Le Pen a soutenu la motion de gauche. « Vous déposez deux motions de censure, a répondu Édouard Philippe, droit dans ses bottes. C’est parfaitement votre droit. Chacun l’assumera devant les Français. »

« Mais cela ne nous empêchera pas de réparer notre modèle social pour l’adapter à d’autre défi, a ajouté le Premier ministre. Nous devons le réparer lorsqu’il fonctionne moins bien pour le transmettre à nos enfants. » La réforme des retraites poursuivra son chemin au Sénat en avril avant de revenir à l’Assemblée pour adoption définitive prévue avant l’été.

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