A onze jours du premier tour des élections municipales, le 15 mars, sept candidats à la mairie de Paris ont débattu de leurs projets pour la capitale sur le plateau de LCI – en partenariat avec 20 Minutes et RTL – lors de l’émission « La grande confrontation ». Propreté, sécurité, bilan de la mandature actuelle… On a vérifié certaines affirmations avancées pendant cette soirée qui a opposé Anne Hidalgo (socialiste), Rachida Dati (LR), Agnès Buzyn (LREM), Cédric Villani (ex-LREM), David Belliard (EELV), Danielle Simonnet (LFI) et Serge Federbusch (soutenu par le RN).

La soirée a commencé par des entretiens individuels. Sur LCI ce mercredi, les sept principaux candidats à la mairie de Paris se sont affrontés pour la première fois lors d’un débat télévisé. Avant d’être tous réunis sur le même plateau, chaque impétrant a présenté sa vision de la capitale et de son avenir.  Le dissident La République en marche Cédric Villani a ouvert le bal. Selon lui, les Parisiens « souffrent de problèmes d’embouteillage et souffrent de la pollution, des rues qui ne sont pas propres et qui » ne sont pas sécurisées.

La maire sortante socialiste Anne Hidalgo, qui s’est un peu emmêlée les pinceaux sur la ligne de métro qu’elle a pris pour se rendre aux studios de TF1, a promis « une ville où on respire, où on peut lâcher la main de nos enfants, on peut se promener, (…) une ville apaisée ».

Bombardée candidate LaREM à la suite de la chute brutale de Benjamin Griveaux, Agnès Buzyn a affirmé que cela faisait « longtemps » qu’elle souhaitait être candidate à la mairie de Paris. Durant les premiers échanges avec ses adversaires, l’ex-ministre des Solidarités et de la Santé a été visée en particulier par Anne Hidalgo et Rachida Dati, chef de file de la droite – et accessoirement en tête dans les dernières enquêtes d’opinion.

Pour la candidate Les Républicains, « c’est l’anarchie partout, (…) dans tous les domaines: partout dans la circulation dans les travaux dans l’espace public, y compris dans le logement ». D’où l’accent mis sur la sécurité, premier thème du débat. Notamment autour de la mise en place d’une police municipale. Anne Hidalgo en souhaite une, mais non armée, contrairement à Rachida Dati qui entend les équiper d’armes.

Idem pour Agnès Buzyn, qui cherche à faire concurrence à l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy sur ce terrain. « Les policiers non armés seraient la cible immédiatement d’agressions », estime la candidate LaREM, qui a adressé une pique à Rachida Dati en rappelant les baisses d’effectifs policiers à l’échelle nationale entre 2007 et 2012.  Critique vis-à-vis d’Anne Hidalgo, la tête de liste La France insoumise Danielle Simonnet a également reproché à la droite d’avoir permis à la police de « faire de la politique du chiffre ». Rachida Dati, elle, veut mettre en place une police municipale ne serait-ce que pour que la police nationale « se reconcentre sur ses missions ». À savoir enquête judiciaire, grand trafic et terrorisme.

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