Les réactions de la communauté internationale se sont multipliées ce dimanche, condamnant unanimement les nouvelles menaces de Vladimir Poutine qui a annoncé la mise en alerte de la « force de dissuasion nucléaire de son armée« . Les États-Unis ont immédiatement dénoncé une escalade « inacceptable » par Moscou et accusé Vladimir Poutine de « fabriquer des menaces qui n’existent pas ».
Cette annonce de Moscou « signifie que le président Poutine continue l’escalade dans cette guerre, d’une manière qui est totalement inacceptable », a déclaré sur CBS l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. « Nous devons continuer à dénoncer ses actions de la façon la plus sévère qu’il soit », a-t-elle ajouté.
Vladimir Poutine « fabrique des menaces qui n’existent pas », a pour sa part dénoncé dimanche la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, interrogée sur la question sur ABC. « Il s’agit d’un schéma répété que nous avons observé de la part du président Poutine durant ce conflit, qui est de fabriquer des menaces qui n’existent pas afin de justifier la poursuite d’une agression », a dénoncé Jen Psaki.
« À aucun moment la Russie n’a été menacée par l’Otan ou l’Ukraine (…) Nous allons résister à cela. Nous avons la capacité de nous défendre », a-t-elle ajouté.
Les forces de dissuasion russes sont un ensemble d’unités dont le but est de décourager une attaque contre la Russie, « y compris en cas de guerre impliquant l’utilisation d’armes nucléaires », selon le ministère de la Défense russe.