Valérie Pécresse a plaidé ce lundi soir pour une « banque des jeunes » leur octroyant des prêts garantis par l’Etat « pour financer leurs études ou créer leur entreprise« . « C’est la banque du droit à l’échec » et ainsi, « je permets de redonner le goût du risque à notre jeunesse et de réduire les inégalités de départ », a assuré la candidate LR à la présidentielle sur LCI. Cette banque « ne se remboursera que si le jeune gagne un certain niveau de salaire »: « Vous vous lancez dans des études, si ça ne marche pas, c’est l’Etat qui garantit », a-t-elle ajouté.

Valérie Pécresse a aussi plaidé pour « un plan tout à fait révolutionnaire sur l’école avec du soutien scolaire pour tous ». Dénonçant une « politique de gribouille, de clientélisme électoral » en matière énergétique, elle a fustigé sur la laïcité un gouvernement « qui accepte de communautariser » et « recule par rapport aux principes de la République ». Face à six abstentionnistes exprimant leur conviction que « nos politiques sont à côté de la plaque » ou « pour moi, vous êtes tous pareils », la candidate LR a répondu à leurs questions sans détour sur le vote blanc, les maisons médicales ou la lutte contre la fraude. Jugeant ce type de débats « extrêmement productifs », elle a expliqué: « je veux essayer de travailler cela dans le reste de la campagne » et « plutôt que de faire un grand meeting, essayer d’aller sur le terrain, en immersion rencontrer des Français dans un territoire » pour « parler avec eux de leur vie », peut-être en « changeant de méthode ».

Élire une femme présidente devrait selon elle « changer quelque chose », car « la parole des femmes sera entendue, respectée quand elles sont victimes mais aussi ont des choses à dire ». Mais « je ne suis pas une idéologue du féminisme ou qui va déconstruire les hommes », a-t-elle assuré. Sur l’immigration, elle a expliqué que « nous avons des Français qui viennent de partout » et « je veux que toutes ces racines aient un tronc qui s’appelle la fierté d’être français ». « Ma France n’est pas multiculturelle, elle est française », a-t-elle lancé.

Interrogée sur ses revirements passés sur la PMA ou le mariage pour tous, Valérie Pécresse a souligné que « la vie vous fait évoluer » mais « sur la GPA c’est viscéral. Je ne peux pas être pour et je ne le serai pas ». Sur la fin de vie, elle s’est dite « très prudente », car « il y a une éthique de la vulnérabilité et le rôle de l’Etat est de protéger » ces personnes vulnérables, selon elle.

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