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CP : Francis Mastrolia, membre de la liste Bien Vivre à Chalon meurt du Covid-19

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Conférence de presse de lancement de la liste "Bien Vivre à Chalon" - Francis Mastrolia à l’extrême gauche - PHOTO CTV

Tristesse… et sentiment de grande injustice.

Notre ami et colistier Francis MASTROLIA vient de nous quitter, emporté par le Covid-19 (touché le 16 mars puis hospitalisé – NDLR).
Francis était un concentré d’humanité et de convictions, engagé avec force dans des combats nobles.
Élu municipal en région parisienne avant de devenir Chalonnais, il était actif depuis et très investi dans des combats écologiques et sociaux.

Photo Bien Vivre à Chalon

Candidat aux élections de mars 2020 avec Bien Vivre à Chalon, il n’a pas ménagé sa peine pour voir émerger une alternative municipale à Chalon.
Francis était aussi animé d’une grande joie de vivre, qu’il savait partager.
Francis, tu nous manqueras. Nous perdons un ami et un compagnon.
Nos pensées les plus affectueuses vont à Denise et à ses enfants.
Pour l’heure, la famille tient à vivre son deuil discrètement. Nous rendrons hommage à Francis une fois sortis de la crise sanitaire. Prenez soin de vous.

La liste Bien Vivre à Chalon (1er mai 2020)

Voir l’Hommage de CTV à Francis Mastrolia

Un 1er mai sans manifestation, sans vendeurs de muguet, mais pas sans revendications….

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Une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette journée du 1er mai 2020 sera marquée par l’absence de cortèges syndicaux, mais aussi par la non-présence de vendeurs de muguet, dans les rues de nos villes.

Ces derniers respectent depuis longtemps l’indispensable « distanciation » tant prônée et d’actualité…

CHIFFON ROUGE ET REVENDICATIONS AU BALCON

Des syndicalistes ne manquent pas d’imagination, alors que ceux de la C.G.T d’Ajaccio ont prévu d’afficher leurs revendications sur des voitures, d’autres envisagent de les afficher au balcon, voire de crier des slogans ou encore de mettre un chiffon rouge au balcon. Ces initiatives sont largement relayées sur les réseaux sociaux, « Les citoyens engagés ne manquent pas d’imagination » tient à fait savoir, Bernard Cois, premier secrétaire de la fédération communiste de Saône-et-Loire en dénonçant « les répressions et dissuasions qui se poursuivent, comme à Toulouse » à propos d’une banderole intitulée « Macrovinus », sortie par une citoyenne en colère. Le mouvement ATTAC, a lancé une pétition en ligne dans le droit fil de ses revendications en exigeant plus de moyens pour les hôpitaux.

POUR LES PERSONNELS SOIGNANTS : RASSEMBLEMENT UNITAIRE A 20 h

Une autre initiative bien unitaire et spontanée, celle du soutien aux personnels soignants, les applaudissements à 20 h, « Je n’oublie pas celles et ceux, qui sont au volant de leur camion ou encore qui à cinq heures du matin sont dans les grandes surfaces pour assurer approvisionnement des rayons » a confié Martine, non-syndicaliste, mais infirmière dans une clinique chalonnaise.

 

Un conseil municipal en visioconférence, jeudi soir, une première à Autun

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Vincent Chauvet

Longue séance pour les élus municipaux d’Autun, jeudi soir 30 avril 2020, une réunion pas tout à fait ordinaire puisqu’il s’agissait d’un conseil municipal en visioconférence. Une première dans le département. (NDLR : CTV s’intéresse au Chalonnais mais l’expérience d’Autun nous a paru intéressante à vous décrire… C’est peut-être une bonne idée pour ailleurs…)

Le maire, Vincent Chauvet, était à la mairie avec quelques collaborateurs dont Sophie Bouquin en charge du réseau de retransmission « Zoom ». (NDRL, Zoom le logiciel très utilisé actuellement pour faire de la visio conférence)

DANS UN CONTEXTE DE CRISE SANITAIRE

Les conseillers municipaux, de leur bureau, voire de leur salon ont participé aux nombreux débats inscrits à l’ordre du jour. Chaque élu disposait d’un micro pour intervenir et pour les différents votes.
Une séance particulièrement chargée, d’une durée de 4 h 30 avec notamment le débat d’orientation budgétaire, mais aussi les comptes administratifs et le budget primitif.

DANS L’ATTENTE DU SECOND TOUR

Philippe Christel

Une séance se déroulant dans un contexte électoral particulier, puisqu’au soir du premier tour la liste conduite par Vincent Chauvet (1) sur laquelle figure le député Rémy Rebeyrotte (LREM) a été devancée par celle de Frédéric Brochot, conseiller départemental (LR) de 58 voix. Si ce dernier ne siège pas au conseil municipal, deux de ses colistiers Philippe Christel et Martine Dufraigne sont intervenus à plusieurs reprises. Mme Dufraigne a décoché les premières flèches dès l’installation d’Alban Sylvas, nouveau conseiller municipal remplaçant Jacques Pallot, (2) élu le 15 mars dernier dans une commune de l’Ain.

RÉDUIRE LA VOILURE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

Actuel leader de l’opposition municipale, Rémy Chantegros et Bertrand Joly chef de file de la liste « Générations Autun » ont rejoint leurs collègues précités pour s’opposer notamment au vote du budget municipal. Au-delà des désaccords entre l’actuelle majorité et les oppositions municipales, un constat semble faire l’unanimité à propos des orientations et du fonctionnement de la communauté de communes, « il faudra faire des choix », a déclaré Vincent Chauvet, par ailleurs Vice-Président en charge des finances de cette entité.

(1) M.Chauvet est devenu maire en juillet 2017, succédant à Rémy Rebeyrotte, alors élu député. Il est le plus jeune maire du département.

(2) Jacques Pallot conduisait une liste devenue majoritaire à Cormoranche sur Saône. Depuis 2014. Il était également Vice-Président de la Communauté de Communes Grand Autunois – Morvan, en charge de l’économie.

Résultats 15 mars 2020 : Frédéric Brochot, 45,20 % des suffrages – Vincent Chauvet  (AUTUN, UNE VILLE DANS LE RYTHME) :  43,84 % des voix. – Bertrand Joly (Droite, 6,82%) sur laquelle figurait Rémy Chantegros – Simonne Pallant (Lutte Ouvrière, 4,12 %)

 

1er mai : Pas de manifestation, mais des revendications avec la L.D.H

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Aline et Philippe sont des citoyens san-rémois engagés, de longue date, pour de nombreuses causes féministes, laïques et sociales. Ils ont des responsabilités au sein de la section locale chalonnaise de la Ligue des Droits de l’Homme (L.D.H)

Bien que ne pouvant manifester ce premier mai, ils ont tenu à confectionner un panneau revendicatif exprimant des inquiétudes à l’égard des restrictions nombreuses prises dans le cadre de l’État d’urgence décrété. Ces restrictions perdureront bien après le 11 mai prochain, c’est ce qu’ils veulent dénoncer comme d’autres afficheront ce vendredi un morceau de chiffon rouge à leur fenêtre.

Photo : Capture d’écran -réseau social.

 

Les rites de la mort dépossédés

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La crise sanitaire actuelle reflète la disparition d’un certain nombre d’habitudes, mais aussi de Rites liés à la mort.

Les familles sont tenues à l’écart, éloignées du défunt, ne peuvent assister qu’en nombre restreint à une cérémonie rapide. Elles doivent différer les retrouvailles pour un adieu collectif.

Rangés au même titre qu’un parc, qu’un quai, les cimetières qui sont rarement des lieux de Villégiatures, ont été fermés au public. Et pourtant, ils sont non seulement des lieux de recueillement, mais aussi des espaces publics de Mémoire au même titre qu’un monument permettant de se réapproprier  des histoires collectives, individuelles et personnelles…

La mort déjà éloignée pour des raisons sanitaires, d’hygiène du domicile, de la famille s’éloigne encore un peu plus de la famille se trouvant ainsi dépossédée d’un accompagnement, d’un ultime au revoir.

Les croyants de confessions juive, musulmane ne peuvent retrouver la terre de leur origine en raison de la fermeture des frontières, provisoirement il est vrai, ils partagent celles de leur terre d’adoption !

Dépossédée la mort ou presque, demeure le choix du montant du contrat de la compagnie d’assurances, ces dernières semaines, certaines d’entre elles n’ont pas manqué de relancer de futurs clients…..Ainsi la vie…

 

Du côté des pompes funèbres

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Yannick et Alexiane Paccaud

En première ligne de la pandémie Covid-19, le monde funéraire a toute sa place, «Des décès plus nombreux depuis deux semaines », constate Alexiane Paccaud

Installée à Saint-Martin en Bresse, depuis 1939, l’entreprise de pompes funèbres Paccaud, demeure une structure de type familiale. Yannick et Alexiane, ne gèrent pas moins de trois funérariums à Saint Marcel, Mervans et Saint-Martin et comptent cinq bureaux, dont l’un, dans notre ville de CHalon. Maître de cérémonie dans l’entreprise, Alexiane a accepté de répondre à nos questions, ce 24 avril 2020, et de faire le point sur le regard porté par la profession se trouvant en première ligne de la crise sanitaire.

Avez-vous pris des dispositions particulières depuis le début de la crise du covid 21 ?

  • Nous disposons de masques (F.F.P.2), de gants pour les cérémonies. La sous-préfecture, au nom de l’État, a pris contact avec nous, et dernièrement la mairie d’Oslon, a effectué un don de gants, c’est un geste important. Nos personnels ont des combinaisons spécifiques pour les premières interventions se déroulant à la morgue.

Les cérémonies sont particulières en cette période ?

  • Elles sont plus courtes et limitées aux seules proches que nous soutenons et accompagnons. Elles ont droit à l’écoute, au respect et à la dignité. Au début de la crise, les prêtes ne venaient qu’aux cimetières (qui demeurent fermés au public), maintenant, il y existe des cérémonies religieuses.

Habituellement votre secteur d’activité est surtout la Bresse, le val de Saône et la région chalonnaise.

  • Nous emmenons et ramenons des corps dans toute la France et à l’étranger.
  • En une semaine nous sommes allés en Isère, dans les Ardennes et dans le haut du Jura pour inhumer des personnes ou aller les chercher pour les inhumer dans notre région.

Avez-vous constaté une progression des décès ces dernières semaines ?

  • Oui et notamment depuis deux semaines, il y a une augmentation dans les hôpitaux et maisons de retraite de la région. Ce sont principalement des personnes âgées de plus de 70 ans qui meurent.

 

CP Préfecture Covid-19 : 16 personnes hospitalisées de moins que le 23

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Mâcon le 25 avril 11h

Le 24 avril, selon l’Agence régionale de santé Bourgogne-Franche-Comté, 214 personnes (-16 par rapport au 23 avril) étaient hospitalisées dans les hôpitaux et cliniques de Saône-et-Loire. Vingt-cinq d’entre elles (-2) sont prises en charge en réanimation. 74 personnes (+1) sont prises en charge en soins de suite et de réadaptation dans la continuité de leur hospitalisation. 392 personnes (+22) sont retournées à domicile après hospitalisation..

Depuis le début de l’épidémie, 146 personnes sont décédées en Saône-et-Loire en milieu hospitalier, soit 5 personnes depuis le 23 avril.

Selon Santé Publique France (SPF), à la date du 22 avril, en Saône-et-Loire, 57 établissements d’hébergement pour personnes âgées et dépendantes (EHPAD) avaient procédé à un signalement d’au moins un cas Covid-19 confirmé ou possible entre le 1er mars et le 21 avril. Sur cette même période, 333 résidents et 237 personnels étaient des cas confirmés ou possibles de Covid-19. Ils étaient 306 résidents et 223 personnels lors du précédent point de SPF du 16 avril. 62 résidents, soit 11 personnes de plus, étaient décédés dans les EHPAD de Saône-et-Loire.

Le point épidémiologique de Santé Publique France pour la Bourgogne-Franche-Comté, spécial Covid-19 du 23 avril 2020, présente des données précises sur la situation sanitaire notamment celle des établissements médico-sociaux : https://www.santepubliquefrance.fr/regions/bourgogne-franche-comte/documents/bulletin-
regional/2020/covid-19-point-epidemiologique-en-bourgogne-et-franche-comte-du-23-avril-2020

L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) diffuse le nombre total de personnes décédées quotidiennement et par département : https://www.insee.fr/fr/information/4470857
Respectons le confinement tout comme la distanciation physique et sociale. Ce n’est qu’ensemble que nous nous
protégerons tous et que nous freinerons l’épidémie.

Au 46, Grande Rue, les poissons de l’aquarium municipal n’ont pas faim… Joël Petit, veille sur eux

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Comme d’autres structures municipales et associatives, l’aquarium se trouvant au cœur de la grande rue est fermé au public, depuis le début du confinement. Néanmoins, trois fois par semaine, Joël Petit, responsable de l’entretien assure la nourriture, le changement d’eau des aquariums et la gestion au quotidien de cette structure en coopération avec les membres de l’association d’aquariophilie chalonnaise.

UNE VOCATION ÉDUCATIVE OUVERTE AU PUBLIC DEPUIS 45 ANS DÉJÀ

Joël Petit

Chaque année, les visiteurs sont nombreux à se rendre au 46, grande rue, c’est à la fois le siège et le lieu d’exposition de l’association d’aquariophilie, cette dernière a été créée en 1971 (1). À l’origine, une double vocation pour les passionnés, se retrouver bien sûr, échanger des conseils, mais aussi montrer au public. C’est ainsi qu’en étroite coopération avec la ville et les élus de l’époque est ouvert en 1975, une exposition quasi permanente comptant actuellement une douzaine d’aquariums dont la capacité est de 450 à 2000 litres d’eau.

DES MOULES, DES COURGETTES, DES VERS DE VASE

« C’est de la nourriture fraîche que j’apporte aux poissons, ces derniers sont herbivores et carnivores comme les piranhas » précise Joël. La nourriture se compose de moules, courgettes, vers de vase. Outre la nourriture, M. Petit assure également l’entretien des filtres, le changement de l’eau et l’entretien des locaux.

L’an dernier, l’aquarium a reçu pas moins de 5000 visiteurs

En cas de coupure d’électricité, plusieurs membres de l’association, sont immédiatement prévenus par S.M.S et peuvent intervenir rapidement.

Site de l’association chalonnaise d’aquariophilie

(1) Parmi les fondateurs de l’association se trouvaient notamment Jean Pierre Nuzillat (alors vice-président) et Claude Souchon,  premier président. Lui ont succédé notamment M.Combe (également de Saint Rémy), Alain Gizardin, Daniel Dard, Patrick Goin, etc…L’association est présidée depuis bientôt deux ans par Jacques Isabey (qui remplace de temps à autre Joël Petit).Jacques Isabey a pris le relais de   Gérard Séjourné, actuel vice-président.

Images du site de l’association

CP : Cultivons Chalon souhaite plus de soutien et d’empathie pour les Chalonnais

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Communiqué de presse Cultivons Chalon – 21 avril 2020

Dans le cadre de la crise sanitaire que nous traversons et de la crise économique et sociale qui se dessine, de nombreuses collectivités locales ont pris des mesures fortes pour accompagner leurs concitoyens et aménager leur territoire afin de répondre aux nouveaux enjeux.

Il serait intéressant qu’elles inspirent les décideurs de Chalon et du Grand Chalon.

Certaines collectivités ont été proactives sur l’accompagnement des familles et des enfants, en instaurant notamment des aides alimentaires. A Chalon, rien de tel n’a été proposé. Pourtant, on sait que les familles sont de plus en plus impactées et que l’absence de restauration scolaire est préjudiciable pour certaines.

Ainsi, on pourrait envisager la mise en place d’aides substantielles orientées vers les familles, dont celles qui souffrent de l’arrêt des restaurants scolaires. Les budgets consacrés à ce domaine pourraient être réorientés dans ce sens.

Concernant les mobilités, de nombreuses collectivités ont renforcé les modes de déplacement doux par l’installation de nouvelles pistes cyclables sur les voiries. Ici, nulle piste ou voie cyclable ajoutée pour faciliter les déplacements en vélo, pourtant autorisés par la loi et répondant aux exigences sanitaires.

En parallèle, la fréquence des transports en commun a été diminuée, la gratuité temporairement mise en œuvre puis annulée. Et les bancs des arrêts de bus ont été retirés, sans prendre en compte les difficultés des personnes ayant des problèmes de santé et qui ne peuvent plus s’assoir pour attendre, parfois longuement, le bus.

Nous demandons que les transports doux et collectifs soient mieux organisés et que les problématiques des personnes à mobilité réduite prises en considération.

Enfin, certaines collectivités ont mis en place des systèmes d’information renforcés. A Chalon, le Maire et le président communiquent peu, hormis par voie de publications sur Facebook. Or, il serait intéressant que nos concitoyens puissent avoir accès à des informations précises, relayées sur les sites officiels des collectivités : accès aux droits, services proposés par les commerçants, accès aux circuits courts.

Nous demandons une communication institutionnelle renforcée à destination de toutes les Chalonnaises et Chalonnais ainsi que des élus.

L’ouverture de l’Office de Tourisme à des producteurs locaux est méritoire mais loin de répondre aux attentes de la population, surtout dans les quartiers éloignés du centre-ville. Et contrairement à d’autres villes de Saône-et-Loire, Chalon n’a pas réouvert de marché.

Nous demandons que soient reprises sérieusement les études pour ouvrir au moins un marché.

Après plus d’un mois de confinement, sans nouvelles du Maire de Chalon-sur-Saône et du Président du Grand Chalon, nous les avons sollicités afin de connaître les mesures prises par les deux collectivités. Une réponse partielle vient de nous être faite. Elle ne répond pas à tous les enjeux de cette crise, tant économiques que sociaux, et aucune enveloppe financière globale n’est annoncée.

En cette période de crise extrême et porteuse d’inquiétudes, plutôt que des sermons, nous attendons de nos collectivités locales davantage de concertation et des mesures plus fortes face aux enjeux.

Francine Chopard, Sébastien Lagoutte, Nathalie Leblanc et l’équipe Cultivons Chalon

Image libre de droits, ajoutée par CTV

Edouard Philippe esquisse son plan pour le déconfinement

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Édouard Philippe et Olivier Véran ont détaillé, en conférence de presse ce dimanche, les grandes règles qui devront s’appliquer. « En l’absence de vaccin, nous considérons que cette méthode est la seule que nous soyons en mesure de mettre en oeuvre pour limiter la circulation du virus », a expliqué le Premier ministre.

Premier point clef: l’augmentation de la capacité de tests. La France réalise aujourd’hui 25.000 tests par jour, selon Olivier Véran, soit 150.000 tests par semaine. Le gouvernement prévoit de multiplier au moins par trois ces tests avant le 11 mai: « 500.000, c’est le nombre de tests par semaine que nous souhaitons être en mesure de faire », explique le ministre de la Santé. « Il faut pouvoir casser les chaînes de transmission du virus », rappelle-t-il. « Vous avez un symptôme, vous pouvez être testé… dans un drive, sur un parking, dans un laboratoire de ville ou à l’hôpital. Vous devez être testé! »

Pour les personnes testées « positif » lors de ces tests débutera alors une phase d’isolement pour éviter les contaminations. « L’idée ce sera de dire dès que des symptômes apparaissent: ‘test’. Si vous êtes porteur du virus, vous aurez le choix entre un isolement à domicile ou un lieu qui n’est pas votre domicile, comme un hôtel mis à votre disposition, avec un suivi médical », a détaillé le Premier ministre. « Après cette période d’isolement et un examen médical, vous pourrez évidement reprendre une vie normale. »

Le confinement à domicile impliquera des « obligations assez strictes de ne pas sortir » pour la personne contaminée mais également pour les proches qui vivent avec elle, afin d’éviter tout risque de propagation du coronavirus. Cette stratégie d’isolement des personnes contagieuses va mobiliser énormément de personnel, a tenu à préciser Olivier Véran. « Il va falloir énormément de personnes formées (…) pour faire du tracing, c’est-à-dire pour identifier les cas contacts », a-t-il expliqué, précisant que ce ne serait pas forcément des soignants qui seront en charge de cette partie logistique.