Accueil Blog Page 88

Ecole maternelle du confinement à la rentrée

0

Ce 2 juin, à Chalon, c’est le Grand jour pour les enfants des écoles. En confinement depuis le 16 mars, une partie des élèves va retrouver les bancs de l’école.

Sophie Lartaud est directrice de l’école maternelle Romain Rolland aux Aubépins. Elle s’occupe des plus petits, ceux qui ont de 2 à 3 ans. Son école comporte 4 classes. Sa classe compte 16 enfants dont beaucoup sont des enfants de migrants, hébergés au foyer ADOMA Aubépins et dont certains sont anglophones. Ce jour, pour le respect des barrières sanitaires et la protection des enfants, elle accueillera, avec grand plaisir, 5 enfants dont les parents ont été volontaires pour que leurs bambins, qui ont vécu souvent confinés dans des espaces extrêmement réduits, retrouvent Romain Rolland. Ces 5 enfants ont été choisis soit parce que les parents travaillent tous les deux, mais surtout pour leur situation sociale et d’isolement et éviter un décrochage lourd de conséquences. Elle justifie ce retour à l’école pour seulement un mois, expliquant le rôle de socialisation de l’école et notamment de l’école maternelle.

Elle nous explique comment s’est passée la continuation pédagogique pendant le confinement avec ses tout petits. Elle s’est portée aussi volontaire pour prendre en charge, pendant un temps limité, les enfants des soignants qui se rendaient eux à l’école maternelle Lurcat à Bellevue. Donc la gestion des enfants dans une situation de confinement, elle en a, avant cette rentrée du 2 juin, une certaine expérience.

Fin avril, début, arrive la bonne nouvelle : les écoles vont rouvrir le 11 mai, mais seulement avec un certain nombre réduit d’élèves pour des raisons sanitaires. Sophie et son équipe, le recueil des consignes à respecter, émanation du ministère de l’Éducation, préparent son école pour ce grand moment. Elle n’aura que 4 élèves dans sa classe au lieu des 16… distances de séparation de 1 mètre entre chaque enfant, lavage des mains, nettoyage des jouets utilisés par les enfants… Un travail fastidieux. Mais à Chalon, la rentrée n’aura lieu que le mardi 2 juin pour protéger au maximum les enfants. Une équipe dirigée par le Directeur de cabinet du maire va « inspecter » chaque classe, chaque école, pour aménager les lieux d’accueil avec une grille sanitaire encore plus stricte. Enfin tout est prêt. Le vendredi 29 mai, Sophie réunit le Conseil d’école pour présenter aux parents les mesures prises pour l’accueil des enfants volontaires. Beaucoup de parents n’enverront pas leurs enfants par peur de la maladie, malgré les mesures prises.

Ce vendredi 29 mai à midi, elle reçoit, comme les autres directeurs, un mail d’Amelle Deschamps, nouvelle adjointe aux affaires scolaires, l’informant que la mairie pour accueillir plus d’enfants a changé le nombre d’élèves par classe, ce qui change tous les plans établis et discutés pendant de longs jours. La nouvelle est accueillie avec fort mécontentement par les enseignants. Changer le vendredi, 3 jours avant la rentrée et pendant le week-end de Pentecôte a énervé et inquiété beaucoup de maîtres. Sophie accueillera 5 enfants au lieu de 4, ce qui a obligé de changer, ce qu’ont fait les employés municipaux samedi, l’organisation de la classe dans des moments tendus pour tous.

Mais, c’est confiante, jouyeuse et sereine que Sophie se rend ce matin à Romain Rolland pour accueillir ses petits bouts de chou, impatients de retrouver maîtresse et copains… et la vie en somme…

 

Les parcs des Aubépins confinés

0

Les parcs des Aubépins sont des parcs privés dans la cité des Aubépins (Chalon Nord)
Ils sont gérés par l’OPAC. Comme les parcs publics pendant le confinement (11 mars 1 juin 2020), ils étaient interdits au public même si aucun panneau ne le signalait.
L’interdiction a été globalement respectée.

Quelques promeneurs de chien, joggeurs quelques retraités, quelques enfants,
des masques… Aucun rassemblement de masse. A la fin des pécheurs, et dimanche
31 mai un petit barbecue avec 6 hommes….  Une nature tranquille aussi…!

Rue de Strasbourg, les restaurateurs se préparent à rouvrir… à compter de Mardi

0
dav

Dans la perspective d’une réouverture fixée légalement au 2 juin 2020, les restaurateurs de l’île Saint-Laurent s’activent. C’est le cas de Yoan Romain, de « L’épicurieux », l’établissement se trouve au 43, de la rue de Strasbourg. L’ouverture est fixée à mardi, pour le déjeuner, capacité de 24 personnes au lieu de 32.

Yoan Romain (L’épicurieux)

CERTAINS NE RE-OUVRIRONT QUE JEUDI

Attention, les restaurants ne seront pas tous ouverts mardi, certains attendront jeudi, c’est le cas de « Tout le Monde en Parle », au 3, rue de Strasbourg. Installé depuis cinq années déjà, Alain Rodriguez relève, « Durant la période du confinement, j’ai effectué un relooking à l’extérieur et l’intérieur ». Nouvelles couleurs donc. Une réouverture liée aussi à l’approvisionnement et à la mise en place de tables (environ une dizaine) en terrasse.

Alain Rodriguez (Tout Le Monde En Parle)

UN PARTAGE DE L’ESPACE PUBLIC

Il va falloir partager l’espace public en coopération avec les voisins et laisser un passage pour les piétons dans la rue.

À l’ïlotabac, le seul café-tabac de la ville, il ne sera pas question de boire un petit noir au bar, une nouvelle disposition est prévue, Séverine et Stéphane, les maîtres des lieux, ont prévu de tout mettre en place dans la journée de lundi, jour de fermeture exceptionnel pour une réouverture annoncée pour mardi dès 6 h 30.

Photo de UNE CTV : La terrasse du restaurant Tout Le Monde en Parle en 2019

Mardi : Réouverture du camping du Pont de Bourgogne… 

0

Mathieu Bérard, propriétaire-gérant du camping du pont de Bourgogne, s’active également. Les lieux seront également ouverts mardi 2 juin 2020. La réouverture coïncide avec le cinquantième anniversaire des lieux.

UN CINQUANTENAIRE

C’est en effet en juin 1970 que les premiers touristes ont été accueillis, « au camping de la butte », la dénomination n’a pas manqué de changer, et d’évoluer avec l’apparition voisine du pont de Bourgogne et la cession du camping à un privé. Il avait été créé par décision municipale prise lors d’une séance, le 28 février 1967.

Le tourisme de plein air a connu au fil des années une évolution se traduisant notamment par la présence de mobil-homes, tentes et par une présence plus importante de cyclistes, venant découvrir notre ville et la Bourgogne.

PLUSIEURS MÉTIERS EN UN

Afin de respecter les règles et normes sanitaires, un protocole a été établi par la fédération nationale de l’hôtellerie de plein air, ce document est la référence sur laquelle se repose Mathieu Bérard. Le gérant du camping est confronté à plusieurs missions, il y a bien sûr, celles inhérentes à l’accueil des touristes, à l’entretien des plus de 3 Hectares d’espaces. Mathieu gère également un bar et la restauration pour la clientèle, à chaque fois, ce sont des règles et normes différentes qui s’appliquent.

UN FONCTIONNEMENT TRÈS PARTIEL DURANT LE COVID

Fermé le 17 mars dernier, le camping a bénéficié d’une autorisation préfectorale, quelques semaines plus tard pour accueillir uniquement dans quelques mobil-homes, des salariés travaillant notamment à l’entretien du pont de Bourgogne et quelques autres dans des entreprises de la région chalonnaise.

« J’ai déjà enregistré des réservations » a confié M.Bérard, mais elles sont nombreuses que les années précédentes, là encore, l’annulation entre autres du festival des arts de la rue, aura des conséquences….

 

Vie municipale : le fils sort, le père entre

0
Le nouveau M°Christian Guigue

Vie municipale : Jean Vianney, fils arrête, Christian père arrive… M°Guigue est le nouveau maire de St Germain du Plain

M° Christian Guigue, dans la vie publique, est un avocat chalonnais, il a été un temps bâtonnier et président de la conférence des avocats du grand est. Depuis mardi soir, celui qui avait pour habitude de présider un bureau de vote à l’hôtel de ville de Chalon, est le nouveau maire de Saint Germain du Plain.

Jean Vianney Guigue

Une alternance presque tranquille dans l’ex chef-lieu de canton qui n’a pas manqué de réjouir l’élue départementale du secteur, Élisabeth Roblot mais aussi Jean-Vianney Guigue, élu municipal de notre ville de Chalon durant 12 ans (il n’était pas présent, en 2020, sur la liste En Avant Chalon de Gilles Platret) et conseiller départemental de Chalon 2. Le fils, toujours vice-président Grand Chalon (jusqu’au renouvellent du Conseil communautaire après les élections des 3 maires dont les communes jouent un second tour le 28 juin) n’a pas hésité à donner quelques conseils au père qui ce jeudi matin accueille une ministre, Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’État à la transition écologique. Une grande première pour le tout nouveau maire.

UNE ALTERNANCE SEREINE

Les 19 conseillers municipaux étaient présents, à 20 H, ils ont été accueillis par Alain Doulé, maire de Saint Germain du plain, depuis mars 2001 (1). M. Doulé a accompli ses dernières missions de premier magistrat en procédant à l’installation des nouveaux conseillers et en laissant le doyen d’âge, M. Guigue, lui-même présider à l’élection du maire. Seul candidat, Christian Guigue a obtenu 17 suffrages, il y a eu 2 Bulletins blancs.

L’ancien maire : Alain Doulé

L’INTÉRÊT GENERAL ET UN HOMMAGE A L’ANCIEN MAIRE

Avant l’élection des cinq adjoints, le nouveau maire a rendu hommage à ses colisitiers. il a salué Stéphanie Gandré (Tête de liste Bien vivre à Saint Germain du Plain) en formulant les vœux « d’une collaboration loyale et transparente » . M°Guigue a rappelé « La confiance manifestée lors du premier tour (Rappel près de 62% pour la liste Ensemble pour Saint Germain). C’est un encouragement et un engagement loyal. Nous mènerons une gestion non partisane et l’intérêt général est une notion fondamentale ».

Stéphanie Gandré ( Tête de liste Bien Vivre à St Germain du Plain)

*Le nouveau maire a rendu un hommage à Alain Doulé, maire depuis mars 2001, et conseiller municipal depuis 1995.

CINQ ADJOINTS

Avec 16 Voix et 3 bulletins blancs, Anne Charet, Michel Woog, Aline Gauthier, Jean Michel Vion et Lætitia Gacon ont été élus adjoints. Ils sont issus de la liste « Ensemble pour Saint Germain » que conduisait M° Christian Guigue. Ce dernier vient de souffler ses 67 Bougies. Il partage sa vie entre Chalon (en qualité d’avocat) et Saint Germain du Plain. Pécheur et chasseur, désormais, il est donc maire de cette localité de 2200 habitants, qui n’est plus chef-lieu de canton depuis 2015. Une trentaine de personnes assistaient à cette séance qui a eu lieu à la salle des fêtes de la commune et qui a duré une heure.

(1) Alain Doulé a succédé en 2001 à Daniel Aymard, maire de 1995 à 2001. Ancien ingénieur à Framatrome-Areva, M.Doulé a été conseiller prud’homale, engagé au sein de la C.F.D.T, il a été conseiller général de 2004 à 2015. Il a été proche d’Arnaud Montebourg.

 

 

 

Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’État à la transition écologique rencontre, à Dracy le fort, artisans et élus

0

Ce jeudi matin 28 mai 2020, Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’État à la transition écologique rencontre, à Dracy le fort, artisans et élus. Elle quittera ensuite Dracy pour St Germain-du-Plain pour la visite d’un chantier de rénovation chez un particulier.

Ci-dessus, la visite en vidéo sans commentaires, en dessous, l’article écrit

« Les échanges avec la ministre et le représentant de l’État ont été excellents » ont confié Sandrine et David Eudo, co-gérants de l’entreprise éponyme, une société artisanale spécialisée dans la vente et l’installation de poêles, cheminées et effectuant le ramonage, comptant une dizaine de salariés. Cette entreprise est installée depuis une vingtaine d’années à la Zone artisanale « La Tuilerie » en bordure de la route Chalon-Autun.

ÉCHANGES DIRECTS AVEC LA MINISTRE

Des propos ci-dessus ont été tenus à l’issue de la réunion (1) avec Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’État à la transition écologique. Cette dernière en présence du préfet du département, Jérôme Gutton, de Rémy Rebeyrotte député, d’Olivier Grosjean, maire de Dracy a échangé durant plus d’une soixantaine de minutes avec des artisans et les responsables de la C.A.P.E.B (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtimentsyndicat patronal de l’artisanat du bâtiment) Patrick Liebus et Tony Spinasse, respectivement président national et départemental de la Chambre des artisans et des petites entreprises du bâtiment ont évoqué la situation liée à la rénovation, à la reprise des chantiers, à la formation dans le cadre de la relance après la crise du Covid.

« CE N’EST PAS DANS NOTRE A.D.N DE RECEVOIR DES AIDES DE L’ÉTAT ».

Artisan, installé à Saint-Martin en Bresse, Pascal Fragassi a évoqué « Nous avons des difficultés liées à l’approvisionnement notamment. La pose de gestes barrières nécessite du travail supplémentaire ». Denis Guigue, artisan à Menetreuil a lui rappelé « Nos chantiers ont été stoppés le 16 mars afin de protéger les salariés. Par ailleurs, un certain nombre de communes donneurs d’ordres ainsi que les bailleurs sociaux ont stoppé leurs commandes. La remise en route des chantiers est très dure pour des raisons de sécurité ». Tony Spinasse, électricien à Paray-le-Monial, président de la CAPEB a déclaré « Ce n’est pas dans notre A D.N de recevoir des aides de l’État ». Artisan chauffagiste, installé à Saint Rémy, Pascal Bosquet a regretté « L’arrêt de la poste est un manque vital, elle n’était pas là, cela a entraîné des coûts de paiements »

MIEUX SUR LES CHANTIERS QUE LE CONFINEMENT

« Nous avons été blessés et choqués par les propos de la ministre du Travail. Nous sommes mieux sur les chantiers que confinés, tout le monde n’a pas manqué de travailler durant le confinement » a souligné en introduction de cette rencontre M. Spinasse. Ce dernier a remarqué « Le département avec M. Accary a fourni 10 000 masques, nous sommes 4500 entreprises dans le département et 6000 salariés ». « À Dracy le Fort, notre budget avait été voté fin février, c’est près de 400 000 euros pour les investissements » a mis en avant, Olivier Grosjean Maire.

(1) Non invitée, pour des raisons sanitaires, la sénatrice Marie Mercier a tenu à rappeler « le peuple est représenté par deux assemblées, l’Assemblée nationale et le Sénat. Instituer une différence de traitement entre les parlementaires n’est pas digne du gouvernement et du respect dû à notre constitution ».

Nos photos : durant la rencontre avec la Secrétaire d’État, en présence du Préfet Jérôme Gutton

Vie municipale : Il n’y a plus d’élus communistes au conseil municipal, une première depuis 43 ans…

1
Actuel siège fédéral et local du PCF

Vie municipale chalonnaise : Il n’y a plus d’élus communistes au conseil municipal, une première depuis 43 ans… D’opposant résolu le P.C.F était devenu un allié exigeant pour ses alliés PS

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les communistes chalonnais étaient des opposants résolus aux maires « sociaux-démocrates » que furent Julien Satonnet et Georges Nouelle. Absent de l’arène municipale de 1959 à 1977, en raison du mode de scrutin, le P.C.F a été un allié exigeant de Roger Lagrange entre 1977 et 1983 et de Christophe Sirugue entre 2008 et 2014. Cette force politique ancrée à gauche, entend continuer de peser dans le débat public, pour preuve une pétition pour la réouverture des espaces publics a été lancée. (1).

LES CICATRICES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le P.C.F, est l’une des principales forces politiques du pays, il le demeurera jusqu’en 1969. À l’échelon chalonnais, les communistes chalonnais furent des opposants souvent résolus aux maires (ex-socialistes devenus sociaux-démocrates) d’après-guerre, une attitude sans concession à l’égard de Julien Satonnet, mais aussi et surtout de Georges Nouelle…

André Faivre, actuel vétéran du P.C.F de Saône-et-Loire, il a conduit les listes du P.C.F dans notre ville en 1965 et 1971. Par la suite, il a été conseiller général de Montceau-les-mines, élu municipal de 1977 à 2001 et adjoint au maire entre 1995 et 2001.

Une attitude qui a même durée jusqu’en mars 1965, au second tour des municipales la liste conduite par Victor Ponsot (2) et André Faivre se maintient. En 1971, des listes d’union de la gauche sont présentes dès le premier tour dans de grandes villes, mais aussi par exemple à Chatenoy-le-Royal. À Chalon, le P.C.F ne scelle pas d’alliance avec la « vieille maison socialiste » incarnée localement par Roger Lagrange, mais se retire au soir du premier tour. Évolution. À Saint Rémy, la gauche se rassemble au second tour, permettant l’élection de Claude Souchon, au conseil municipal. Le Docteur Claude Souchon deviendra maire en mars 1977 avec une équipe labellisée d’union de la gauche, tout comme Bernard Dondon à Chatenoy-le-Royal.

ROGER LAGRANGE ACCEPTE SOUS L’INFLUENCE DE LA SECTION PS

M.Lagrange, enseignant ; un temps syndiqué à Force Ouvrière, se tient à distance des communistes. Les plaies issues entre autres de la Seconde Guerre mondiale ont eu des difficultés à se cicatriser sans oublier des divergences sur les politiques nationales, dans les années soixante. Il faudra attendre mars 1977, pour qu’une liste d’union de la gauche se finalise pour les municipales. Cette union à l’échelon de notre ville s’explique par la déclinaison locale des accords PS-PC-MRG scellés à l’échelon national. Autre explication, la présence de Pierre Joxe, proche de François Mitterrand pousse à l’union de la gauche. Enfin, au sein de la C.G.T, les socialistes encartés sont en nombre, y compris dans les instances des unions locale et départementale.

LE TEMPS DU PROGRAMME COMMUN. UN P.C.F RAYONNANT, Y COMPRIS DANS LE CHALONNAIS 

Roger Thivent (1922-2012), un temps directeur des écoles au stade, conseiller municipal de mars 1977 à Juin 1995, adjoint ( P.C.F) aux affaires scolaires de 1977 à 1983, habitant alors le quartier « Les Clairs Logis » a publié  » Mémoires aux éditions de La Framboisière en 1999.

En mars 1977, la droite locale dans un tract ne manque pas de dénoncer « les socialistes sous l’influence du P.C et de la C.G.T »… La campagne est rapide et au soir du premier tour la liste conduite par Claude Icart distancée par celle de Roger Lagrange. À ces côtés, Mrs Joxe et Mathus, mais aussi plusieurs communistes dont Marcel Bossu, Roger Thivent, Monique Becouze, Yves Boudias, Jean De Almeida, Richard Béninger, (3) benjamin du conseil municipal, alors dirigeant départemental des Jeunesses communistes. Le P.C.F possède alors une réelle implantation, pas seulement dans les entreprises et quartiers, au sein des associations de locataires, du monde combattant et dans le secteur de la culture, mais il déclinera après la victoire de François Mitterrand en mai 1981.

Ouvrage « Mémoires » de Roger Thivent, conseiller municipal P.C.F de 1997 à 1995, adjoint aux affaires scolaires de mars 1977 à mars 1983

UN Allié EXIGEANT, MAIS FIDÈLE A L’UNION

Les communes de Lux, Champforgeuil ont eu un maire communiste ainsi qu’Oslon (4) et des municipalités d’union de la gauche… Ils seront remplacés par des socialistes. C’est dans cette période, que le P.C.F transfère son siège départemental de la rue Gloriette à la rue Théodore de Foudras., possédant un local pour la section chalonnaise, rue de Belfort. En août 1977, les sièges des locaux du P.C.F (Rue Gloriette) et de la section socialiste, rue Philibert Léon Couturier, sont dévastés suite à deux attentats.

Lucien Matron, enseignant, fondateur de Radio Jacques Prévert au collège du même nom a été adjoint aux sports pendant le mandat de Christophe Sirugue. Il a fini le mandat précédent de Gilles Platret en tant que Conseiller de l’opposition.

Entre 1983, jusqu’aux dernières municipales, il y a toujours eu une présence communiste, avec Daniel Bachelet, Chantal Forest, Jacky Dubois, Lucien Matron notamment sans oublier Noémie Danjour.

Le P.C.F a plaidé pour l’union, en vain, pour les dernières municipales de 2020. Dans le même temps, sa représentation à l’échelon de l’agglomération s’est réduite, y compris à Saint Rémy, par exemple.

« Il a été un allié toujours présent, souvent exigeant, mais d’une grande fidélité » constate un militant socialiste plus méfiant l’égard des élus écologistes.

Jean Bouveret, ancien professeur au collège Citadelle-Verrerie (actuel collège Doisneau) a été conseiller municipal P.C.F de notre ville de 1977 à 1983, avec une délégation pour les immigrés. Il évoque cet épisode dans ses souvenirs « Du mont d’Alans aux Filletières en passant par Lons-le-Saunier », ouvrage publié en 2010. M.Bouveret a été élu conseiller municipal de Chenoves de 2001 à 2008.

(1) Pétition sur le site change.org

(2) Victor Ponsot, avait été maire de Beynat, une commune de Corrèze au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il conduit dans notre ville une liste communiste dès 1959 en tandem avec André Faivre, tête de liste d’union de la gauche en 1977 à Montceau-les-Mines. Sur cette liste figurait Paul Demougeot, devenu conseiller municipal F.N de 1995 à 2001 dans notre ville.

(3) Actuelle tête de liste à Chagny, entre temps Richard Béninger a dirigé le quotidien « L’Humanité » et il a été conseiller municipal en région Parisienne. Il a dirigé une société de diffusion de presse se trouvant à Sevrey.

(4) Georges Rebillard, maire de Lux de 1977 à 1995 -Michel Guichard lui succédera jusqu’en 2005 – Jean Louis Sommier (PS a pris la succession de Lucien Navarette à Champforgeuil- Daniel Thibert (Divers Gauche) est élu après Serge Bugaud, maire d’Oslon de 1983 à 1995.

Lors des municipales d’octobre 1947 et d’avril 1953, il y a eu respectivement 7 et 6 élus P.C. F au sein du conseil municipal de Chalon.

Photo de UNE CTVL’actuel siège de la Fédération départementale du P.C.F, 30 rue Théodore de Foudras. Elle se trouvait avant, rue gloriette. En Août 1977, le local fédéral du P.C.F 71 a été détruit suite à un attentat, ceux de la section chalonnaise, rue Philibert Léon Couturier ont été endommagés la même nuit.

Laurent Savard, Anthony De Magalhaes, papas au combat pour les autistes

0

Pour la première fois, ChalonTV se lance, confinement et autres obligent, sur une interview netvisuelle, par visioconférence. L’émission est consacrée à l’autisme sévère. (Pour des raisons de qualité dues à la récupération par le logiciel Zoom des vidéos, ne pas agrandir trop l’image)

On reçoit donc à distance, par le logiciel de visioconférence Zoom, Laurent Savard, père de Gabin et Anthony De Magalhaes, père de Pierre sur lequel nous avons fait de nombreux reportages vidéo.

Laurent Savard est comédien. Laurent Savard débute dans le one-man-show au milieu des années 90. Coup de Cœur du Point-Virgule avec  Une certaine envie de frapper , il joue également au Movies, partageant alors la programmation avec Stéphane Guillon ou bien encore Jean-Luc Lemoine. Sa première pièce est  Y a-t-il un facho dans le frigo ? est produite au Splendid, en 2000.

Mais ce qui nous intéresse ici, c’est le Laurent papa, papa d’un petit Gabin (qui aura 18 ans en le 13 juillet, jour du Bal des pompiers sur tout le territoire), un grand Gabin à ce jour donc, très intelligent, hyperactif qui est autiste sévère. Gabin ne parle pas. Par contre il est super doué en roller. Il devait participer, les 2 et 3 mai, aux 24 Heures du Mans Rollers sur le fameux circuit Bugatti, manifestation sportive reportée en juillet 2021.

Il y a 10 ans, Laurent Savard, comédien et humoriste, écrit et joue un one-man-show sensible et intelligent  Le Bal des pompiers . Dans cette « comédie » Laurent ne se moque pas de Gabin bien sûr, mais de ceux qui par méconnaissance de l’autisme ou par simple bêtise voire méchanceté, se moque d’enfants ou adultes autistes. Cette pièce raconte avec humour le quotidien de Gabin. Vous pourrez voir, comme plus de 40 000 personnes, cette pièce en mars 2021 à Buxy.

Il y a deux ans, Laurent écrit un livre sur Gabin : Gabin sans limites.

Pierre, fils d’Anthony, 7 ans , IME de Virey

Anthony est plus connu des webspectateurs de ChalonTV. Il est de la région et a lui un petit Pierre, 7 ans, lui aussi autiste sévère. Il y a deux ans Anthony a créé l’association Le Monde bleu 71 pour sensibiliser les soignants, les personnes à l’autisme et aux maladies DYS et soutenir les familles qui ont un ou plusieurs enfants atteints de ce handicap. Pierre est entré à l’IME de Virey en septembre 2019. Il y fait de gros progrès. Voir le film que CTV lui a consacré.

Voir tous les articles, reportages sur pierre et Le Monde bleu

Les photos de Gabin sont fournies par Laurent Savard

Depuis trois semaines déjà, pas de quotidiens nationaux, chez les dépositaires de presse

0

Pour la troisième semaine consécutive, il n’est pas possible d’acheter un quotidien national, chez les dépositaires de presse et notamment chez les buralistes.

Cause de cette situation, le redressement judiciaire imposé à la société de diffusion «Presstalis».

« Les salariés de Presstalis protestent contre la liquidation de deux filiales du très endetté et principal distributeur de presse en France, la SAD et la Soprocom, chargées de répartir les journaux et magazines » a fait savoir la C.G.T. Leur liquidation a été prononcée le vendredi 15 mai par le tribunal de commerce de Paris, tandis que l’organisation centrale de Presstalis a été placée en redressement judiciaire avec poursuite d’activité.

Ces filiales comptent 512 salariés sur une quinzaine de sites, de Sarrola-Carcopino (Corse) à Nantes en passant par Vénissieux (métropole de Lyon) dont dépend le département de Saône-et-Loire, Toulouse, ou Ensisheim (Haut-Rhin). Elles desservent près de 10 000 points de vente sur les 22 000 du territoire. Les offres de reprise de ces filiales doivent être déposées jeudi 28 mai au plus tard.

Dans notre secteur, l’absence des titres nationaux pourrait profiter en partie à la Presse Quotidienne Régionale (P.Q.R) qui englobe les titres du groupe EBRA (Est Bourgogne Rhône Alpes), désormais imprimés à Chassieux

CP : Chalon Dans la Rue 2020 : Édition traditionnelle annulée… Des nouveautés envisagées !

1
Chalon dans la Rue 2019

Ville de Chalon, lundi 25 mai – 19h

Les réglementations gouvernementales interdisent l’organisation, jusqu’au 1er septembre prochain, de tout événement rassemblant plus de 5 000 personnes.

Chalon Dans La Rue, rendez-vous incontournable des arts de la rue, accueille sur cinq jours plus de 250 000 spectateurs.

L’édition de juillet 2020 de ce festival est donc bien évidement annulée, respectant en cela les prescriptions sanitaires gouvernementales. En revanche, le projet ne s’arrête pas là. L’équipe de Chalon Dans La Rue, toujours soutenue par ses partenaires, travaille  activement  à la réalisation d’une nouvelle manifestation tenant compte des impératifs sanitaires. Le Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public et la Ville souhaitent maintenir une offre culturelle, conscients de l’importance d’un tel événement pour les artistes, les professionnels, le territoire et le public. Cette situation inédite incite à être créatif et à se réinventer.

La nouvelle proposition repose sur l’organisation de séquences adaptées aux normes en vigueur avec des jauges fortement réduites, des espaces contrôlés et des réservations.

Si le contexte sanitaire le permet, on pourrait imaginer une première séquence, à petite jauge, à la fin du mois d’août ; puis une deuxième plus développée fin septembre et enfin un temps fort plus conséquent à la fin du mois d’octobre. La programmation estivale deviendrait programmation de saison.

C’est le scénario sur lequel les équipes du Centre National de la Rue et de l’Espace Public, en lien avec leur président, Gilles Platret, travaillent depuis quelques semaines déjà, adaptant régulièrement le projet à l’évolution de la situation.