L’Ukraine au cœur des discussions entre les dirigeants du G7 réunis au château d’Elmau, dans les montagnes du sud de l’Allemagne. Au deuxième jour du sommet ce lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit échanger avec les leaders des dirigeants des sept plus grandes économies développées. C’est bien l’unité du G7 face à la Russie qui se joue en Bavière. « Il faut faire bloc contre Vladimir Poutine », c’est le message martelé par les dirigeants du G7.
À l’image de Joe Biden ici lors d’un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz. « Nous devons rester ensemble, parce que Poutine espère depuis le début que d’une manière ou d’une autre l’Otan et le G7 se divisent », a affirmé le président américain. « Mais ce n’est pas le cas et cela n’arrivera pas. Nous ne pouvons pas laisser cette agression prendre la tournure qu’elle a prise », a-t-il poursuivi. Joe Biden appelle les Occidentaux à accentuer la pression sur la Russie. Une ligne différente de celle des Français, Allemands et Italiens, plus mesurés.
Emmanuel Macron notamment veut éviter l’escalade et considère que les Européens sont déjà ceux qui ont pris le plus haut niveau de sanctions contre Moscou. Un consensus semble cependant se dessiner autour d’un embargo sur les importations d’or russe. Le président français y est favorable, mais veut d’abord obtenir l’aval des Vingt-Sept.
Dans l’immédiat, le président français dit souhaiter intensifier l’aide et le soutien à l’Ukraine. Le président ukrainien Zelensky doit, lui, prendre la parole aujourd’hui par visioconférence, notamment pour réclamer à nouveau l’envoi d’armes lourdes.
Signe de cet échec, les plus proches d’Emmanuel Macron, Richard Ferrand, emblématique président de l’Assemblée nationale et Christophe Castaner, président du groupe LREM sont battus dans leurs fiefs du Finistère et des Alpes-de-Haute-Provence. Deux symboles, poids lourds de l’Assemblée sortante qu’il faudra remplacer. Vendredi 17 juin, deux jours avec ce scrutin, un conseiller de l’exécutif prévoyait déjà de sérieux problèmes pour le groupe En Marche: “Si Casta perd, on est dans la merde”. L’élection à sa succession sera à suivre avec attention dans les jours qui arrivent.
Autre marqueur visible dès le début de journée, la ministre de la Mer, Justine Bénin, a échoué en Guadeloupe. Dans le Pas-de-Calais, en début de soirée dimanche, c’est la ministre de la Santé, priorité du second quinquennat d’Emmanuel Macron, Brigitte Bourguignon est battue face à la candidate du RN, Christine Engrand. Enfin, symbole du gouvernement qui a pour mission “la planification écologique”, Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique est battue dans l’Essonne. Elles devront toutes démissionner du gouvernement.
Autre point à surveiller, le groupe Horizons qui pourrait lui aussi affaiblir le gouvernement si les ambitions d’Edouard Philippe s’affichaient clairement en vue de 2027. Selon Ipsos, les Philippistes devraient être autour de 26 députés pour leur entrée au Palais-Bourbon. Avec une majorité relative, la Première ministre Elisabeth Borne est en position de faiblesse. Réélue de justesse dans le Calvados, avec 53% de voix selon Harris Interactive pour M6, talonnée de près par son adversaire Nupes Noé Gauchard qui échoue à 47%, elle pourrait devoir affronter une motion de censure dès les premiers jours de son action à l’Assemblée. Car les groupes d’oppositions, s’ils s’unissent, seraient en capacité de réunir une majorité absolue sur cette motion et ainsi faire tomber son gouvernement.
Emmanuel Macron perd donc la majorité absolue qu’il avait et sera peut-être contraint – si ces derniers l’acceptent – de gouverner avec LR qui est donné à 78 sièges avec l’UDI et les Divers droite dans les estimations d’Ipsos.
[Le président Macron est en route, ce matin jeudi 16, pour Kiev, en train depuis la Pologne, avec ses homologues allemand et italien]
Le président français Emmanuel Macron est arrivé, mardi 14 juin en début de soirée, en Roumanie, avant de se rendre en Moldavie le lendemain, suivi d’un éventuel déplacement à Kiev en Ukraine. Il a salué « l’engagement » des 500 soldats français déployés en Roumanie pour « protéger » les pays de l’est de l’Europe menacés par la guerre en Ukraine. Incarnant « la solidarité et la sécurité européennes », ces militaires y ont été déployés dans l’urgence fin février, quelques jours après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Un engagement « fondamental », a insisté le chef d’Etat, pour « prévenir toute tentative de déstabilisation et d’agression contre l’Europe ».
Quatre mois plus tard, « nul ne sait dire » comment évoluera le conflit dans « les prochaines semaines, les prochains mois », mais « nous aurons besoin de nous protéger » et de « dissuader sur la durée », a prévenu Emmanuel Macron, en confirmant l’implantation durable de l’armée française sur cette base située près de Constanta, grand port roumain sur la mer Noire. Ce déplacement est son premier dans le sud-est de l’Europe depuis le début, le 24 février, du conflit déclenché par Moscou, qui « sème partout le désordre géopolitique » et « économique » selon lui.
Accompagné par les nouveaux ministres des Affaires étrangères Catherine Colonna et de la Défense Sébastien Lecornu, Emmanuel Macron a partagé un dîner avec des soldats français. Il avait auparavant rencontré des militaires des autres nations présentes sur la base, dont environ 2 000 Américains, 300 Belges et des Italiens, aux côtés de Roumains.
Le président s’est particulièrement félicité de la « formidable efficacité » de la collaboration entre les Français et leurs « frères d’armes belges », qui opèrent ensemble dans la mission Aigle, dont la France est nation cadre sous commandement de l’Otan. Les Belges seront remplacés par des Néerlandais dans les prochains mois. Depuis fin février, « nous avons réussi à devenir très rapidement une force opérationnelle », s’est félicité le commandant du bataillon, le colonel Vincent Minguet. En expliquant que la mission Aigle allait progressivement monter en puissance: après avoir déployé un système de défense sol-air de dernière génération, elle comptera 1 000 militaires au total et sera renforcée par des chars Leclerc d’ici la fin de l’année.
D’après une analyse basée sur des études réalisées sur la maladie de Lyme, plus de 14 % de la population mondiale a probablement ou a véritablement eu cette pathologie. La proportion de personnes touchées est particulièrement élevée en Europe et en Asie de l’Est.
Appelée de son nom scientifique infection à Borrelia burgdorferi sensu lato, la maladie de Lyme est une infection courante transmise par les piqûres de tiques. Elle génère une rougeur et un gonflement de la peau typiques et localisés mais la maladie peut se propager à d’autres tissus et organes, affectant potentiellement le système nerveux, les articulations, le cœur et la peau.
Dans l’objectif de mieux connaître la maladie de Lyme et déterminer le nombre de personnes touchées, les auteurs de ce travail de recherche ont regroupé les données de 89 études, impliquant 158 287 personnes.
Les résultats sont publiés dans la revue BMJ Global Health.
D’après les conclusions de cette méta-analyse, l’Europe centrale et occidentale et l’Asie de l’Est sont les régions du monde où la prévalence signalée de l’infection est la plus élevée. Les régions les moins touchées sont les Caraïbes, l’Asie du Sud et l’Océanie.
Emmanuel Macron s’est exprimé lors d’une allocution surprise depuis le tarmac de l’aéroport d’Orly ce mardi après-midi, une prise de parole portant avant tout sur le second tour des élections législatives de dimanche prochain. Au pied de l’avion présidentiel qui doit l’amener en Roumanie, le chef de l’État a lancé un appel solennel, pour le doter d’une majorité parlementaire solide, tout en chargeant en filigrane le programme de la Nupes. « Dans ces temps troublés, le choix que vous aurez à faire est plus crucial que jamais. Lors du premier tour, vous avez placé en tête la majorité présidentielle. Mais vous avez été plus nombreux encore à faire part de vos doutes, de vos angoisses, en vous abstenant ou en choisissant un autre candidat », a déclaré le locataire de l’Élysée, convoquant « un moment historique ».
Particulièrement grave, et probablement inquiet par le bon score réalisé lors du premier tour par l’union de la gauche emmenée par Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron a alors enjoint ses électeurs a le doter d’une majorité parlementaire forte. « Parce qu’il en va de l’intérêt supérieur de la Nation, je veux vous convaincre de donner dimanche une majorité solide au pays », a-t-il estimé.
Avant de se montrer particulièrement critique face à ses adversaires. « Rien ne serait pire que d’ajouter un désordre français au désordre mondial », a-t-il déclaré. « Rien ne serait pire que de nous perdre dans l’immobilisme, le blocage et les postures ». Puis de charger en règle le programme économique de l’union de la gauche. « Cette indépendance, nous ne la ferons pas par plus d’impôts, ni par plus de dettes, ni par la décroissance. Nous la combattons. Nous le ferons par le travail », a-t-il ajouté. « J’en appelle au sursaut républicain. (…) Aucune voix ne doit manquer à la République », a-t-il conclu.
Eric Zemmour et Reconquête ont une nouvelle fois échoué. Lourdement. Après le cuisant revers essuyé à l’élection présidentielle, c’est une véritable claque qu’a reçu le parti d’extrême-droite au 1er tour des élections législatives. Pas un seul de ses candidats ne s’est qualifié pour le 2e tour. Aucune des figures médiatiques de la formation, que ce soit le fondateur en personne, le jeune Stanislas Rigault, ou encore l’ex-LR Guillaume Peltier, pourtant député sortant de sa circonscription, n’est parvenue à se qualifier. Dans une prise de parole peu après l’annonce des premières estimations, Eric Zemmour a reconnu que « les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes. » Relégué au second plan à la présidentielle, effacé du paysage politique avant même d’y avoir installé un élu à l’Assemblée nationale, à quel avenir peut désormais prétendre Reconquête ?
Au sein de Reconquête, l’hypothèse est réfutée. Le cap est plutôt mis sur les prochaines échéances électorales, à savoir les élections européennes de 2024, mais surtout les élections municipales de 2026. Eric Zemmour s’est félicité d’avoir, avec ces élections législatives, « posé un drapeau dans chaque circonscription de France. » Jeune parti avec des candidats novices, qui faisaient pour la plupart leurs premières armes en politique, la formation d’extrême-droite ne veut en effet pas s’avouer vaincue après ce premier échec. Ces profanes des campagnes électorales, ou presque, ont pâti de leur absence d’ancrage local, de bilan à défendre. Difficile ainsi de se faire entendre sur des territoires dans lesquels les principaux candidats étaient déjà implantés. Dès lors, Reconquête entend se structurer davantage, faire valoir ses idées et voir des figures émerger. Bref, solidifier une ossature encore jeune et fragile, bien que forte de 130 000 adhérents. Reconquête ne veut pas s’enterrer.
Mais ses adversaires pourraient le faire pour lui. Car ces élections législatives, tout comme la présidentielle avant elles, ont mis en avant la rivalité entre Eric Zemmour et Marine Le Pen. Si le premier n’avait, par exemple, pas investi de candidat sur la circonscription de la seconde, cette dernière ne s’est pas privée pour envoyer des candidats défier les représentants de Reconquête, et notamment Eric Zemmour. De quoi étioler les voix de l’extrême-droite et empêcher l’ancien polémiste de se hisser au 2e tour, lui qui avait pourtant tendu la main au Rassemblement national en vue d’une union pour les élections législatives. En vain. Désormais, le cap est fixé : se battre « contre l’islamogauchisme de Mélenchon et la gauche technocratique et carriériste de Macron » avec sa formation, « le seul parti de droite » selon ses dires
Après une campagne des législatives relativement atone, la Nupes et Ensemble (Renaissance, Modem, Horizons et Agir) croiseront le fer dans des centaines de circonscriptions. Certaines figures nationales ont été, elles, sèchement battues comme Jean-Michel Blanquer et Éric Zemmour. Il n’y a pas eu de sursaut citoyen pour le « troisième tour » de la présidentielle. L’abstention finale au premier tour des élections législatives doit atteindre 52,8%, selon l’estimation réalisée par Elabe. C’est 1,5 point de plus que lors du précédent scrutin, organisé en 2017 dans la foulée de l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée.
Les 10 et 24 avril dernier, les électeurs s’étaient largement plus mobilisés pour le premier et le second tour de l’élection présidentielle. Le taux d’abstention s’élevait alors à 26,31% le 10 avril et 28,01% deux semaines plus tard – un niveau cependant historique pour une présidentielle. C’est également 10 points de plus que lors des législatives en 2012. L’union de la gauche qui réunit les écologistes, les communistes et les socialistes sous l’égide de la France insoumise récolte 25,59% des voix, talonnée par la coalition présidentielle d’après l’estimation Elabe. Si les projections sont à prendre avec précaution, l’hypothèse de Jean-Luc Mélenchon à Matignon a cependant du plomb dans l’aile. La Nupes obtiendrait entre 160 et 210 députés le soir du second tour, loin des 289 sièges nécessaires pour obtenir la majorité absolue.
L’inquiétude montait ces derniers jours sur les bancs de la macronie alors que l’exécutif a enchaîné les mauvaises séquences entre les accusations d’agressions sexuelles qui visent Damien Abad et le fiasco du Stade de France qui ont mis en grande difficulté Gérald Darmanin. Avec 25,75% des voix au premier selon notre estimation, Emmanuel Macron n’est pas assuré d’obtenir la majorité absolue – 289 députés – puisqu’Elabe projette 260 à 295 sièges dimanche soir prochain pour Ensemble. Ce serait une très mauvaise nouvelle pour le président, nécessitant un accord loi par loi, probablement avec les Républicains. Si la droite pourrait être d’accord sur l’allongement de l’âge de départ à la retraite, d’autres projets de loi semblent moins crédibles comme le versement des prestations sociales à la source.
Après n’avoir obtenu que 8 députés aux législatives en 2017, Marine Le Pen peut se réjouir. Son parti a obtenu 18,8% au premier tour et pourrait obtenir entre 25 et 35 élus dans l’hémicycle d’après nos estimations. Ce score ouvre la porte à la création d’un groupe à l’Assemblée nationale qui permettra au RN d’avoir un temps de parole plus conséquent tout comme une enveloppe pour payer des collaborateurs supplémentaires. Les députés RN siégeaient jusqu’ici parmi les non-inscrits.
Après sa sèche défaite au premier tour de la présidentielle (7%), Éric Zemmour jouait sa survie politique aux législatives. Le patron de Reconquête a pourtant été éliminé dès le premier tour dans la 4e circonscription du Var (22,8%), où il est arrivé derrière la députée sortante Renaissance et le candidat RN. L’heure est au soulagement pour les Républicains après le chemin de croix de Valérie Pécresse qui n’a récolté que 4,7% des voix le 10 avril dernier. La droite fait cette fois-ci 11,4% au premier tour, offrant la possibilité d’obtenir entre 50 et 65 députés le 19 juin prochain. Ces chiffres sont certes très loin de ceux de l’actuelle mandature avec 101 députés mais devraient permettre aux LR de continuer à peser raisonnablement dans l’hémicycle. En cas d’absence de majorité absolue pour Renaissance, les LR pourraient d’ailleurs servir de force d’appoint pour voter certaines lois.
C’est à l’âge de 10 ans que Sylvain Aimès, produit sa première BD dans le cadre de son école primaire. Premier petit succès, réalisation relayée par la presse locale. Il récidive en lycée. Puis, il passe, comme le disent ses parents, à des choses plus concrètes, plus financièrement intéressantes. Il faut bien vivre… ! Après des études, il travaille dans une banque européenne.
Sylvain Aimès dans nos studios
2014, le tournant de sa vie
Quentin Elias du groupe Alliage, décédé en 2014
En 2014, à 30 ans, sa vie change. Il perd sa grand-mère et son meilleur ami Quentin Elias, membre du band boys Alliage. Il décide alors de retourner à sa passion, le dessin et la bande dessinée.
Après 4 ans de recherche graphique…, il sort son premier album. Il est le papa de deux héros, qui cohabitent dans ses BD, le commissaire Arthur (1 volume) et Elias 6 volumes. Le prochain tome d’Elias « Carnavals » (Carnaval de Douai, sa ville natale, et de Dunkerque) sortira en 2023. Sylvain fait tout dans la réalisation de ses ouvrages, sauf l’impression bien sûr. C’est lui qui organise ses ventes. Il fait appel à la plate-forme Ulule pour financer l’impression et dégager aussi de l’argent pour dessiner et vivre. Ces livres ne sont pas en vente dans les librairies ou chez Amazon. Sylvain aime bien tout contrôler. Pour obtenir une de ses 7 BD, c’est en ligne sur son site (Jihem-editions.com) ou lors des dédicaces.
Les 6 couvertures d'Elias
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Un homme de Festival
Sylvain est un homme de festival de BD. Il en a fait 100 en 3 ans. Il aime ce moment où il rencontre son public, de 7 à 99 ans, mais surtout les enfants. Sylvain, ce n’est pas « Comment tu t’appelles », une signature et au suivant… Il aime discuter avec ses lecteurs jeunes (le public ciblé) ou plus vieux (ses livres ne sont pas interdits aux plus de 15 ans). Il se réjouit de voir les étincelles dans les yeux des enfants quand il leur fait un dessin. Ces jeunes lecteurs le prennent pour une star, ce qu’il refuse d’être.
Les planches brutes et puis colorée d'ELias
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Carnaval
Le nouvel Hergé, pas tant que cela
La presse régionale le désigne comme le nouveau Hergé… L’esprit de Tintin (L’Est Républicain), le futur Hergé (La Voix du Nord). Cela lui fait plaisir, certes, mais ne correspond à ce qu’il est. Certes, petit, il a utilisé les albums de Tintin, pour apprendre à dessiner, à construire une histoire. C’est un vrai autodidacte. Par contre, sa référence à lui, c’est Bob de Moor, le principal collaborateur d’Hergé. Comme Hergé et bien d’autres, Sylvain Aimès travaille en ligne claire. Sylvain a plein de cordes à son arc : comédien, intervieweur de stars des années 80-90, encreur, coloriste, concepteur d’affiches pour les festivals de BD…
Rencontre avec les Chalonnais
Les Grands Chalonnais, et ceux d’ailleurs, pourront le rencontrer le 18 juin, de 11 h à 18 heures, à l’espace culturel du Centre Leclerc de Chalon, grâce à une initiative de Benjamin Berardan. C’est une occasion, aussi, d’acheter une de ses œuvres, mais aussi, surtout, de discuter avec lui… Il en vaut le déplacement, c’est un dessinateur très convivial et qui aime ce contact. Amenez vos enfants… !
Une histoire de la BD depuis Tintin
Dans cette longue interview, ce documentaire interviewé, vous découvrirez le passionnant Sylvain. Et pour vous, il se mettra à nu (dans tous les sens du terme) mais, en plus, vous allez plonger dans le monde de la Bd, d’Hergé à nos jours, un parcours, une aventure passionnante.
Emmanuel Macron sort du bois. Le président de la République s’investit dans la campagne des législatives, après un début de second quinquennat poussif et un entre-deux-élections contraint par les polémiques embarrassantes. Désormais dans l’arène, le chef de l’État définit clairement sa cible, son adversaire principal: Jean-Luc Mélenchon. Comme ses ministres et sa majorité, le chef de l’État érige la NUPES, l’Union des partis de gauche, en nouveau péril rouge. Au risque de commettre plusieurs erreurs factuelles sur certaines mesures de leur programme ou de verser dans l’exagération sur d’autres.
Un argument est très en vogue dans la majorité pour dénoncer la tonalité liberticide du projet des gauches réunies: il prévoirait d’interdire aux gens d’abattre leurs propres arbres. Emmanuel Macron a lui-même repris cet exemple, mercredi 8 juin, lors d’un déplacement en Seine-Saint-Denis, un département qui avait placé le leader insoumis en tête du premier tour de la présidentielle.
“Dans le programme de la NUPES, il y a 35 fois le mot ‘interdit’”, a-t-il ainsi expliqué face aux caméras, répétant des propos déjà tenus dans son interview à la presse régionale vendredi 3 juin. Et d’ajouter: “C’est quand même un projet où on explique aux gens qu’on va vous interdire de couper les arbres chez vous”. Problème: cette mesure n’est présente ni dans les propositions de l’union des gauches, ni dans le programme défendu par les insoumis à la présidentielle.
En réalité, le chef de l’Etat, comme Christophe Castaner avant lui, fait référence à une proposition de la NUPES qui touche à l’abattage d’arbres sur des parcelles de tailles importantes. Les superficies concernéesqui figurent dans une proposition de loi de 2020, sont assez éloignées de l’image d’un individu coupant du bois chez lui.
Dans le détail, cette mesure mise en avant pour “défendre la forêt, poumon de la planète” dans le chapitre ”écologie, biodiversité, climat, biens communs et énergie”, prévoit “d’interdire les coupes rases sauf en cas d’impasse sanitaire avérée”. Elle concerne, avant tout, les propriétaires privés de forêts, exploitant sylvicoles. L’objectif de tout cela: “Eviter la conversion des forêts feuillues en bonne santé en monoculture résineux, comme le dénoncent de nombreuses associations écologistes et de collectifs citoyens”, explique Côme Delanery, membre de l’équipe du programme de l’alliance de gauche, à Libération.