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Le robot Perserverance s’est posé sur Mars

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Au terme d’un voyage de sept mois, le robot Perseverance de la Nasa s’est posé jeudi sur Mars dans le cadre d’une mission destinée, entre autres, à rechercher des traces de vie ancienne sur la Planète rouge. Le rover Perseverance a atterri sur le sol martien après sept mois de voyage, a annoncé jeudi 18 février l’agence spatiale américaine, une réussite éclatante pour la Nasa qui marque le début d’une mission de plusieurs années. « Atterrissage confirmé ! », s’est exclamée Swati Mohan, en charge du contrôle des opérations. Dans la salle de contrôle du Jet Propulsion Laboratory, à Pasadena en Californie, les équipes présentes ont explosé de joie au moment de la confirmation.

Le cratère de Jezero, dont les scientifiques pensent qu’il contenait il y a 3,5 milliards d’années un lac, était le site d’atterrissage le plus périlleux jamais tenté par la Nasa. Perseverance sera chargé d’y collecter des preuves de vie ancienne sur Mars. Après être entré dans l’atmosphère martienne à 20 000 km/h, les frictions avec l’air ont fait monter la température du vaisseau jusqu’à 1 300 °C. Le rover était protégé par un bouclier thermique, qui n’a été largué qu’après l’ouverture d’un immense parachute supersonique. Huit rétrofusées ont fini de le ralentir avant qu’il ne déploie ses six roues, suspendu le long de câbles jusqu’au contact avec le sol.

Les équipes de la Nasa vont passer les prochains jours à vérifier que le rover et ses nombreux équipements de pointe n’ont pas été endommagés et fonctionnent correctement. Plus grand et plus sophistiqué que ses prédécesseurs, Perseverance est seulement le cinquième rover à fouler le sol martien. Depuis le premier, en 1997, ils sont tous américains, et l’un d’eux, Curiosity, est toujours en activité ailleurs sur la Planète rouge.

Les premiers prélèvements de roche par Perseverance, dont la mission sur deux ans est évaluée à 2,7 milliards de dollars, devraient commencer cet été. Les tubes scellés devront ensuite être rapportés sur Terre par une future mission, dans les années 2030, afin d’être analysés. Les images de l’arrivée du robot sur Mars étaient retransmises en direct sur plusieurs plateformes : la chaîne Dailymotion du CNRS, les chaînes YouTube et Twitch du Cnes, la chaîne YouTube d’Arte, et celle de la Cité des sciences et de l’industrie, en partenariat avec l’Observatoire de Paris-PSL, avec les éclairages de scientifiques et astronautes.

Emmanuel Macron s’est rendu au siège parisien du Centre national d’études spatiales (Cnes) pour assister à l’atterrissage en direct. Le chef de l’État devait profiter de cette visite pour s’entretenir avec des chercheurs et des astrophysiciens, ainsi que par visioconférence avec l’astronaute Thomas Pesquet, actuellement en plein préparatifs aux États-Unis pour son deuxième envol, en avril, vers la Station spatiale internationale (ISS).Perseverance, le plus gros et le plus avancé des robots envoyés sur la Planète rouge, est équipé d’une caméra superpuissante, la SuperCam, mise au point par un consortium de laboratoires, dont l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP) et le Cnes. Son but est d’analyser le sol, de rechercher d’éventuelles traces de vie passée et d’examiner la possibilité d’une exploration humaine de Mars.

Le Ptit Bazar Solid’air : le cœur du don

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Situé dans un appartement dans le quartier Boucicaut, la caverne d’Ali Baba a ses portes grandes ouvertes. Ici, quelque soit sa condition, sa couleur, on vient donner, et on vient prendre… vaisselle, chaussures, vêtements pour les petits et les grands, jouets, livres, DVD, bijoux parce qu’on a aussi le droit d’être belle (ou beau). Tout cela gratuitement. Il suffit d’adhérer à l’association pour la modique somme de 10 euros par an. Mais rassurez-vous, en cas d’urgence, le Ptit Bazar Solid’air ouvre toujours ses portes. L’association compte plus de 300 membres (bénéficiaires) et 5 bénévoles pour faire marcher ce petit bijou solidaire…
Reportage vidéo sur cette association qui a le cœur du partage et la valeur du non gaspillage
Il faut prendre rdv pour donner ou recevoir, Covid oblige…
8b rue de la liberté – 06 51 95 27 42– leptitbazarsolidair@gmail.com
Journaliste et photos : Dominique 
Images et montage : Simon Joly

Motards en colère : De Sevrey à Chalon, entre 5 à 600 motards ont manifesté samedi après midi

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Ce samedi 19 février, « C’est plutôt une bonne mobilisation, en cette période troublée par la crise de la Covid, mais aussi avec l’arrivée des beaux jours » a mis en avant le responsable en charge de la sécurité au sein de la Fédération départementale des motards en colère. Philou, à trois reprises ce samedi après-midi a rappelé les motifs de cette concentration de motards dans les rues chalonnaises.

DES REVENDICATIONS NATIONALES

Au pôle moto, à Sevrey, le lieu départ de cette manifestation, le porte-parole de la F.F.M.C (Fédération Française des Motards en Colère) pour le département de Saône-et-Loire a dénoncé les propositions du Conseil National de la Sécurité Routière (C.N.S.R). Cette instance suggère notamment de rendre le port du casque intégral obligatoire, le port du gilet airbag, de conserver le port d’échappement d’origine, l’interdiction de la circulation inter-files et la remontée des files. Autres doléances contestées me doublement du prix de la carte grise pour les motos de plus de dix ans.

POURQUOI PAS LE RETOUR AU 90 km HEURES ? 

Un peu plus tard, à l’arrivée du cortège au centre-ville, rue Général Leclerc, c’est devant la Sous-Préfecture qu’ont été rappelées les doléances motards. « Certaines villes envisagent de rendre le stationnement payant » ont indiqué les motards souhaitant aussi le retour au 90 km sur les routes départementales.

« Laissez-nous vivre notre passion » ont lancé les participants à cette manifestation, qui se sont arrêtés place de l’Hôtel de Ville avant de retourner en direction du pôle moto.

UNE TRENTAINE DE MANIFESTATIONS CE SAMEDI

Pas moins d’une trentaine de manifestations ont été organisées ce samedi, sous l’égide de la F.F.M.C, celle du département devait également accueillir des motards de Côte d’Or, mais aussi de l’Ain et du Jura.

Philou, il est charge des questions de sécurité au sein de la F.F.M.C 71
Didier, un motard bien connu de Lux, sans moto, ce samedi après midi
Une solidarité avec trottinette, place de l’Hôtel de Ville

Caricatures : Le tribunal a annulé une procédure à l’égard d’une gilet jaune, ce vendredi matin

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« C’est n’est pas une relaxe, il y a prescription de la procédure, c’est une bonne nouvelle » n’a pas manqué de lancer Sophie, à la sortie du tribunal tout en remerciant la cinquantaine de participants venue la soutenir.

DES FAITS DATANT DE MARS 2020

Cette habitante domiciliée à Ouroux-sur-Saône, début mars 2020, emprunte une caricature composée notamment d’un photo montage représentant un policier chalonnais. Ce dernier n’est autre que le commissaire divisionnaire, Bertrand Pic, commandant du commissariat de police.

Sophie avec les Gilets jaunes

Quelques jours plus tard, Sophien, mère de famille, sans emploi, âgée de 27 ans, est tout d’abord entendue par les policiers mâconnais, elle reconnaît avoir relayé et diffuser la caricature, mais ne pas être à l’origine du photomontage.

Dans la foulée, elle reçoit une convocation pour « injures publiques à l’égard d’une personne détentrice de pouvoirs de police ».

UNE MOBILISATION DEVANT LE TRIBUNAL 

Dès 8 heures, ce vendredi matin, des gilets jaunes du Chalonnais, du Jura, de Besançon, mais aussi des militants syndicalistes et politiques (Sud-Solidaires, France Insoumise et libertaires) étaient présents devant le Palais de Justice.

À l’intérieur, lors de la séance présidée par Pascale Dorion, l’avocate dijonnaise Marie Chagué-Gerbay a évoqué « l’État de Droit » pour mettre en avant « une procédure incomplète et demander la nullité de celle-ci » en se référant notamment à la loi de la liberté de la presse de 1881 ». L’avocat du commissaire divisionnaire, Maître Thomas Ronfard, du barreau de Chalon, n’a pas pris la parole. Avant de se retirer, la procureure de la République Clémence Perreau a constaté : « L’action publique est prescrite, mais les forces de l’ordre ont droit au respect »…

Un porte parole des Gilets jaunes

Après une suspension d’audience, les magistrats ont déclaré la « nullité de la procédure ».

Pascal Poyen, co-secrétaire de Sud Solidaires a déclaré :  le droit a été dit, le droit à la caricature existe, mais attention, avec la loi sécurité globale, il y a une restreinte des libertés ».

 

EXPOSITION PHOTO : Souvenirs de bamboches

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Sur les Quais des Messageries, à Chalon-sur-Saône, du 1 au 28 Février 2021, l’association Mosaïques (LaPéniche – Festival Dancing People Don’t Die) propose une rétrospective photographique de moments musicaux et festifs capturés depuis 2014 jusqu’au dernier concert avant le premier confinement (en Mars 2020).

17 clichés témoignent de la vie, du monde culturel, du monde des musiques actuelles, du monde chalonnais, du monde tout simplement. Sophie Bellamy, programmatrice à LaPéniche et Adrien Guitton, chargé de communication expliquent la démarche de cette exposition : Souvenirs de Bamboches. 

« Le titre de l’exposition est un petit clin d’oeil à « La bamboche c’est terminée » phrase d’un préfet du centre Val de Loire » explique Adrien Guitton.

Pierre Acobas, photographe et professeur d’anglais, est l’auteur de clichés exposés pour l’événement. Il se remémore les événements avec nostalgie, le temps passé. Pour lui, il y a toujours quelque chose à prendre (en photo) dans les lives car les musiciens et le public donnent le meilleur d’eux même.

Le choix des photos a été particulièrement réfléchi pour mettre en  avant des événements où les personnes sont proches les unes des autres, elles boivent, fêtent. Elles sont « confinées dans le bon sens » affirme Sophie Bellamy.

A ce jour, les lieux de fêtes et culturels sont toujours fermés. La ministre de la Culture Roseline Bachelot a annoncé lundi 15 février 2021 des « expérimentations » en Mars et Avril pour des concerts « debout ». Cela permettra d’ouvrir de nouveau les salles de spectacle malgré la crise sanitaire.

🎤 Site de l’association : Association Mosaïques – laPéniche  

📸 Site des photographes de l’exposition : Pierre Acobas, Adrien Vincent, Sophie Hébert, Vincent Muthelet (Studio Griffon), Maxim Bruchet

Sommet du G5 Sahel: Macron veut « décapiter » les groupes affiliés à Al-Qaïda

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Emmanuel Macron a insisté ce mardi, en s’adressant en visioconférence au sommet du G5 Sahel de N’Djamena, sur la nécessité de renforcer à la fois la lutte contre les groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et le retour de l’État dans les territoires délaissés de la région. Un an après le sommet de Pau (Pyrénées-Atlantiques), les pays du G5 Sahel ont réussi « à obtenir de véritables résultats dans la zone des trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a salué le président lors d’une intervention depuis Paris.

Le président de la République se félicite aussi de plusieurs victoires contre le principal groupe visé, l’organisation État islamique au grand Sahara, qui « a perdu son emprise et subit de nombreuses pertes. » Mais les organisations affiliées à Al-Qaïda, le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) et la katiba Macina, « dont la plus haute hiérarchie continue à nourrir un agenda jihadiste », constituent toujours une menace au Sahel, a souligné Emmanuel Macron en promettant « une action renforcée » pour « essayer d’aller décapiter ces organisations ».

Le président a par ailleurs indiqué qu’il n’y aurait pas de baisse « dans l’immédiat » des effectifs militaires français au Sahel, c’est-à-dire de l’opération antijihadiste française Barkhane, qui compte actuellement quelque 5100 hommes. Il a dans la foulée salué la décision annoncée la veille par le président tchadien Idriss Déby Itno d’envoyer 1200 soldats dans cette zone des « trois frontières ». C’est « une décision forte et courageuse qui viendra conforter la force du G5 Sahel », a-t-il commenté. Par ailleurs, « la mobilisation internationale en faveur du Sahel n’a au fond jamais été aussi puissante », a fait valoir le chef de l’État en remerciant les pays européens participant au nouveau groupement de forces spéciales Takuba, « qui acceptent ainsi de mutualiser le risque du sacrifice ultime que prennent nos soldats ».

Au-delà du volet militaire, le président français a insisté sur la nécessité de « donner une perspective aux populations du Sahel », en appelant à un « deuxième sursaut: celui du retour de la sécurité et des services aux populations » et en réclamant « une impulsion au plus niveau de l’État » pour réinvestir les territoires délaissés de la région. « C’est par le collectif et l’action concrète sur le terrain que nous réussirons. La France continuera d’y prendre sa part parce que je sais que chacun est ici mobilisé », a-t-il conclu.

Le sommet de N’Djamena a lieu un an après celui de Pau, qui, devant la menace d’une rupture sous les coups de boutoir jihadistes, avait débouché sur un renforcement militaire dans la zone des « trois frontières » et l’envoi de 600 soldats français supplémentaires, les faisant passer de 4500 à 5100. En dépit des succès tactiques revendiqués, le tableau demeure très sombre au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Plus de huit ans après le début de la crise, quasiment pas un jour ne passe sans une attaque armée, l’explosion d’une mine artisanale ou des exactions contre les civils. La barre des deux millions de déplacés a été franchie en janvier.

CP : Les Verts de BFC se présentent unis pour les régionales sous la bannière Ecologistes et Solidaires

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Ce vendredi 15 février se tient une conférence de presse un peu particulière puisqu’elle tend à réunir toute la presse (petite ou grande) de la Région Bourgogne – Franche-Comté. Réunir la presse régionale des 8 départements de la région BFC pour une annonce régionale est en fait naturel et innovant.

Par Zoom (logiciel de visioconférence), Stéphanie Modde annonce que les différents courants verts (l’Alliance écologique indépendante (AEI), Cap 21, EELV et Génération Ecologie) se sont unis, ce qu’ils n’avaient pas fait, à leur détriment aux élections régionales de 2015, pour présenter aux électeurs les 13 et 20 juin prochain (sauf suites imprévus du Covid) une liste commune Écologistes et Solidaires, liste qu’elle conduira. La liste départementale Saône-et-Loire est conduite par Claire Mallard.

En préambule de 11h00 à 11h10, Julien Bayou (EELV), Corinne Lepage (CAP 21), Delphine Batho (GE), J-Marc GOVERNATORI (AEI) participent à cette conférence de presse pour présenter la dynamique nationale pôle écologiste et de ses enjeux régionaux.

Stéphanie Modde a évoqué, en 8 points, les grandes lignes du pôle écologique :

  • 1- Mutation écologique de l’économie pour sauvegarder et créer des emplois d’avenir
  • 2- Mettre en place un véritable bouclier sanitaire
  • 3- Réparer les fractures et lutter contre les inégalités territoriales :
  • 4- Accompagner la transition écologique de l’agriculture et de l’alimentation grâce à l’agriculture paysanne, soucieuse de la santé et de l’environnement et tendre vers l’autonomie alimentaire
  • 5- Accélérer l’écomobilité et l’accès aux transports pour toutes et tous
  • 6 -Préserver et agir puissamment en faveur de la biodiversité et du bien- être animal
  • 7- Impliquer les habitants dans les orientations et décisions de la Région et développer la proximité
  • 8- Vers une Région zéro fossile et zéro fissile

UN NOUVEL ÉLAN ÉCOLOGISTE ET SOLIDAIRE EN BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ avec
STÉPHANIE MODDE

Stéphanie Modde, tête de liste du pôle écologiste, représentera en juin prochain l’Alliance écologique indépendante (AEI), Cap 21, EELV et Génération Ecologie au nom de toutes celles et tous ceux qui ont rejoint l’appel au rassemblement lancé en septembre 2020.

Face à la puissance des événements actuels, il y a urgence à agir pour résorber les chocs : 2019 avait été la seconde année la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et 2020 a battu de nombreux records de température et de sécheresse. À la crise climatique s’est ajoutée une crise sanitaire et l’une et l’autre s’accompagnent d’une explosion des inégalités sociales, environnementales et territoriales. Une grave crise économique menace…

C’est pourquoi grâce à une écologie rassemblée et unifiée au sein du pôle écologiste, nous prenons nos responsabilités pour créer une dynamique capable de relever les enjeux économiques, sociaux, climatiques et démocratiques.

Le pôle écologiste porte un message d’espoir pour la Bourgogne Franche- Comté face à l’urgence climatique et sociale : les écologistes sont prêts pour construire le monde d’après. Des solutions existent déjà, comme le montre l’explosion des conversions en agriculture biologique ou l’économie du recyclage. Elles démontrent que préserver la ressource et dynamiser l’emploi vont de pair.

C’est une offre politique nouvelle que formulent ceux qui étaient dispersés depuis 10 ans, mais sont aujourd’hui rassemblés pour porter un projet alternatif à ceux que proposent les forces politiques classiques qui paraissent incapables de prendre la mesure des changements à opérer.

Bien souvent, ces dernières sont encore adeptes du « en même temps », là où l’action politique a besoin de cohérence : on parle de trains régionaux, mais la Région est prête à mettre 2 milliards dans une ligne LGV peu favorable aux déplacements du quotidien ; on parle de bio dans les cantines et de soutien à la filière sans attribuer de moyens techniques et humains pour répondre à l’explosion des demandes de conversions… tout en soutenant des projets agro­industriels comme le système alimentaire durable en 2030 porté par Dijon Métropole qui exclut les professionnels de l’agriculture biologique et des circuits courts.

Cette écologie forte et rassemblée a confirmé sa pertinence avec les succès nationaux et locaux aux élections européennes et municipales. Les 149 propositions de la Convention citoyenne pour le Climat, les mouvements sociaux pour le climat, les mobilisations féministes et contre le racisme, le mouvement des gilets jaunes lui-même, tout cela montre que la société demande un changement profond et rapide. C’est l’offre politique classique qui freine toute forme de mutations.

Face au statu quo ultralibéral qui se contente d’une écologie de déclaration, et face à l’extrême droite porteuse de rejet et de haine de l’autre, l’écologie politique est un projet d’espoir et de solutions innovantes, concrètes et crédibles déjà expérimentées en France, en Europe et dans le monde.

Le pôle écologiste est ainsi la traduction politique d’une société qui aspire à vivre autrement et à vivre mieux. Et particulièrement les jeunes qui subissent de plein fouet la crise sanitaire et qui seront notre priorité. Sacrifier la jeunesse, et d’abord la jeunesse étudiante, comme c’est le cas actuellement, c’est priver toute la société de l’espoir de mieux vivre.

La transition écologique, une opportunité pour une Région qui a de nombreuses fragilités

Les élections régionales forment une étape décisive pour réparer les fractures sociales et territoriales :

  • les fleurons industriels sont eux-mêmes fragiles, l’agriculture est très dépendante de la mondialisation, du libre-échange et de la marchandisation,
  • beaucoup de nos espaces sont dénaturés, artificialisés, pollués ; nous perdons des terres agricoles,
  • les périphéries des villes sont colonisées par des routes et un développement non maîtrisé des zones commerciales et de l’habitat,
  • des territoires entiers qui se vident de leurs services publics, de leurs commerces, de leurs emplois et obligent les habitants de ces territoires à partir
  • des populations s’enfoncent dans l’invisibilité, la pauvreté et la précarité, la solitude, en ville comme à la campagne.

Il n’y a pas de fatalité à cette situation. Nous écologistes affirmons qu’il faut une volonté politique forte avec un cap clair.

Nous voulons donc une réorientation profonde et volontariste des politiques régionales autour de l’écologie, pour :

  • Revaloriser le tissu naturel, la diversité des espaces de vie qui sont le principal facteur d’attractivité de notre région
  • Réancrer et mieux répartir les activités économiques dans les bassins d’activité autour de la qualité, la relocalisation et la durabilité, et en finir avec la compétition et le manqué de solidarité entre territoires
  • retisser des solidarités sociales et générationnelles aujourd’hui fragilisées.

En conclusion : nous sommes déterminés à agir pour ne plus subir. Prévenir, anticiper, ne pas se tromper de siècle, pour cheminer ensemble vers un nouvel espoir. Et pour cela, notre méthode est simple : concerter-accompagner pour réparer et sécuriser les parcours de vie.

Nos axes forts

1- Mutation écologique de l’économie pour sauvegarder et créer des emplois d’avenir par un vaste plan de transition qui accompagne la conversion écologique de l’économie vers une économie responsable :

  • priorité à la relocalisation plutôt qu’à la compétition internationale,
  • stopper les investissements « noirs » au profit de l’économie verte par le biais de conditions écologiques et sociales associées aux aidés aux entreprises,
  • formation ciblée sur les éco-filières avec des contrats de transition professionnelle,
  • soutien à la rénovation des logements été promotion des énergies renouvelables,
  • pas de soutien aux entreprises qui défiscalisent dans les paradis fiscaux et licencient parallèlement,
  • Création d’un dispositif d’urgence à destination des compagnies artistiques et professionnels du spectacle fortement impactés par la crise sanitaire,
  • Soutien à l’économie sociale et solidaire et au tourisme social et solidaire,
  • abandon des projets de Center-parcs.

2- Mettre en place un véritable bouclier sanitaire

  • en se donnant les moyens de lutter contre les déserts médicaux,
  • en promouvant la santé environnementale,
  • en prévenante et gérant les risqués face aux changements globaux (climatiques, sanitaires, chimiques, nucléaire…),
  • en mettant en œuvre un politiqué activé pour les plus précaires et les jeunes.

3- Réparer les fractures et lutter contre les inégalités territoriales :

  • développer des services publics de proximité en milieux rural et dans les quartiers populaires,
  • dynamiser le territoire en renforçant l’action culturelle (aidé àla création, soutiens aux projets, promotion de la diversité culturelle),
  • soutien aux actions de solidarité envers les familles modestes, avoir une offre de déplacements propres à moins de 10 mn de son domicile,
  • préserver le réseau ferroviaire existant.

4- Accompagner la transition écologique de l’agriculture et de l’alimentation grâce à l’agriculture paysanne, soucieuse de la santé et de l’environnement et tendre vers l’autonomie alimentaire :

  • faire de la conversion en bio une priorité et une urgence,
  • mettre en œuvre un projet Alimentaire Régional,
  • promouvoir la diversification des productions,
  • ravoir la politique du foncier agricole pour développer les emplois agricoles,
  • expérimenter un dispositif de sécurité sociale de l’alimentation …

5- Accélérer l’écomobilité et l’accès aux transports pour toutes et tous :

  • mettre en place des dispositifs de gratuité dans les TER pour les étudiants et jeunes actifs
  • établir un plan vélo régional,
  • maintenir des haltes ferroviaires à intégrer dans les réseaux de transports urbains des intercommunalités,
  • soutenir les alternatives à la voiture individuelle (nœuds intermodaux , covoiturage et autopartage ),
  • stopper les financements aux projets climaticides comme la phaser 2 de la LGV Rhin-Rhône et mettre fin aux subventions aux aéroports régionaux, Dôle-Tavaux entre autres.
  • offrir de nouveaux services de transports innovants et soutien aux initiatives citoyennes ( ex : RAILCOOP).

6 -Préserver et agir puissamment en faveur de la biodiversité et du bien- être animal :

  • soutien massifs aux parcs naturels régionaux et nationaux
  • faire de la BOFC une Région vivante oui la vie sauvage put s’épanouir,
  • promouvoir une agriculture et viticulture en symbiose avec les sols, la flore et la fané,
  • préserver la ressource en eau,
  • mettre en place une politique volontariste en faveur de la forêt,
  • prendre en compte la condition animale dans les politiques publiques.

7- Impliquer les habitants dans les orientations et décisions de la Région et développer la proximité :

  • mise en place d’un convention citoyenne pour le climat avec un objectif de réduction de 65 % des Gaz àEffets de Serre en 2030,
  • consulter les habitants sur dés projets structurants : services publics, aménagement écologique du territoire, transition énergétique, politique des transports.
  • Métré en œuvré des dispositifs de démocratie permanente pour plus de transparence par le contrôlé et l’évaluation citoyenne…

8- Vers une Région zéro fossile et zéro fissile :

  • soutien aux dispositifs de rénovation, d’efficacité et de sobriété énergétique,
  • lutte ambitieuse et dotée de moyens contre la précarité énergétique, en lien avec les départements,
  • développement des énergies renouvelables, des filières d’approvisionnement et de la gestion de l’intermittence,
  • aucun soutien au méga projet pour les chaufferies biomasses et les projets de méthanisation industrielle au profit des projets à empreinte écologique positivé portés par les territoires,
  • réorienter le soutien au nucléaire sur l’industrie du démantèlement.

Les 8 têtes des listes départementales

  • Pascal Blain – Jura (39)
  • Anna Maillard – Doubs (25)
  • Éric Oternaud – Territoire de Belfort (90)
  • Marie-Claire Thomas – Haute-Saône (70)
  • Claire Mallard – Saône-et-Loire (21)
  • Mathieu Bittoun – Yonne (89)
  • Nathalie Charvy – Nièvre (58)
  • Stéphanie Modde – Côte-d’Or (21), tête de liste régionale

Dossier de presse-ecologistes-solidaires-regionales-2021-fev 2021 – PDF

Trump acquitté par les sénateurs américains à l’issue de son procès en destitution

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Au total, 57 sénateurs ont voté pour destituer Donald Trump, mais il fallait 67 voix sur les 100 du Sénat américain pour que l’ancien locataire de la Maison Blanche soit déchu. Le procès pour impeachment contre Trump s’est donc achevé, samedi 13 février, sur un acquittement dans la douleur. Sept sénateurs républicains, dont l’ancien candidat à la président Mitt Romney, ont voté « contre leur camp », pour déchoir l’ancien président. Ce deuxième procès en destitution de Donald Trump s’achève donc par un second acquittement. Entamé mardi, il aura duré cinq jours.

Donald Trump était jugé pour avoir incité ses partisans à envahir le Capitole, le 6 janvier dernier. Les mots très forts du procureur démocrate, Jamie Raskin, n’ont pas suffi. Il avait pourtant conclu son réquisitoire par : « Il est désormais évident, sans l’ombre d’un doute, que Trump a soutenu les actes de la foule hargneuse et il doit donc être condamné. C’est aussi simple que cela ». Les démocrates voulaient voir Donald Trump reconnu coupable d' »incitation à l’insurrection », puis qu’il soit ensuite rendu inéligible.

L’ancien président républicain a immédiatement réagi en saluant la fin d’une « chasse aux sorcières ». Se tournant vers l’avenir et marquant sa volonté de continuer à jouer un rôle politique, il a promis de continuer à défendre « la grandeur de l’Amérique ».

Son successeur, le démocrate Joe Biden, a estimé qu’en dépit de l’acquittement, le fond de l’accusation n’était « pas contesté », et a demandé à ses concitoyens de défendre la démocratie, qui reste « fragile ». Joe Biden espère désormais aborder une nouvelle phase de son début de présidence, débarrassé de l’ombre gênante de ce procès qui monopolisait les médias et le Congrès. Sa priorité immédiate est de voir les parlementaires voter son plan de soutien de 1 900 milliards de dollars à l’économie américaine, frappée par la pandémie de Covid-19, et d’accélérer la vaccination des Américains.

Drôle de zèbre

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Sous les projecteurs de CTV accueille, Aude Jacquin, présidente de l’association « Un zèbre en Bresse« . L’association a pour objectif de promouvoir la connaissance et la reconnaissance du haut potentiel intellectuel. Ainsi, elle mène divers actions en faveur des enfants à haut potentiel intellectuel ou manifestant des aptitudes atypiques et qui peuvent en souffrir notamment au niveau scolaire, familial, amical et relationnel. Le but est également de soutenir les parents confrontés à la précocité de leur enfant et de les aider à faire face au répercussion que ce profil particulier peut avoir sur leur quotidien.

Mais qu’est ce que haut potentiel intellectuel ? Comment est il perçu ? Et comment se vit-il ? Voici le parcours par lequel beaucoup de parents et d’enfants passent…

  • C’est un enfant qui surprend parfois par des réflexions qu’on attendrait chez un plus grand.
  • C’est un enfant qui est sur sa planète, ou qui passe du coq à l’âne, un peu comme son papa ou son grand-père.
  • C’est un enfant sensible, dans tous les sens du terme : il ne supporte pas l’injustice, il a parfois des réactions « exagérées ».
  • C’est un enfant qui pose dix mille questions, s’intéresse passionnément à un sujet.
  • C’est un enfant qui déroute ses enseignants, et tous les adultes qu’il côtoie.
  • C’est un enfant en échec scolaire ou au contraire en grande réussite scolaire.
  • C’est un enfant solitaire ou au contraire très « social ».

Mais c’est un enfant qui ne rentre pas dans les cases, c’est un enfant qui va mal.
C’est un enfant qui alerte.
Ou alors un pré-adolescent voire un adolescent qui inquiète.

Alors on commence à s’interroger.

C’est souvent l’école qui pose les premières questions.
Ensuite on va voir le psychologue scolaire, le médecin scolaire, l’infirmier scolaire.
Le médecin traitant poursuit les prescriptions. Il faut réussir à trouver ce qu’il a, cet enfant qui montre qu’il va mal.
On va chez le psy (chologue, chiatre, neuro, …), chez l’ortho (phoniste, ptiste, pédiste,…), chez le sophrologue, le kinésiologue, l’ostéopathe. On frappe à toutes les portes.

On s’épuise mais à force de tours et de détours, on arrive à poser des mots sur les maux.
Notre enfant n’est pas malade, il n’est pas fou non plus.
Notre enfant a un fonctionnement qui n’appartient qu’à lui. Il ne rentre dans aucune case. Et il n’est pas le seul. Tout comme le zèbre, ses rayures le distinguent parmi tous les autres habitants de la savane, et tout comme le zèbre, ils sont tous différents les uns des autres.

Ce diagnostic (étrange utilisation de ce mot car ce n’est pas une maladie !) ne peut être posé que par un psy. Psychologue, psychiatre, neuropsychologue sont tous habilités à faire les tests homologués ( WISC-IV ou K-ABC pour les plus connus) et à conduire les entretiens qui permettent d’avoir une vue d’ensemble du fonctionnement du patient. Les résultats chiffrés (le QI par exemple) sans l’ensemble de l’analyse sont souvent très peu utiles. En effet, le but de tout ceci étant de mieux connaître le fonctionnement du patient afin de trouver comment l’aider dans une situation qui lui pose problème. Un nombre seul ne dit pas grand chose.
Un rendez-vous chez un psychologue ou un neuropsychologue peut être pris à l’initiative des parents mais être guidé dans cette démarche par son médecin traitant présente l’avantage de garder un interlocuteur unique (plutôt qu’une suite d’interlocuteurs) et, a priori, quelqu’un qui connaît l’enfant et sa famille.

Texte tiré du site de l’association 

L’art du chocolat Dufoux

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Fondée en mai 1960, la chocolaterie Dufoux est initialement implantée à La Clayette (à 80 km de Chalon-sur-Saône). Son fondateur Bernard Dufoux a été emporté par la maladie en ce début d’année 2021, à l’âge de 83 ans. Son fils Pierre-Yves Dufoux a repris le flambeau de l’entreprise familiale.

Depuis 2016, l’atelier a migré dans la ville de Charolles. Les locaux de 1 200 m2 accueillent plusieurs laboratoires, dont une boutique ouverte au public. En temps normal, sans Covid, des ateliers pédagogiques sont proposés et organisés par le gérant Pierre-Yves Dufoux. Les caméras de ChalonTV se sont glissées dans l’usine de production. C’est de ce lieu que sont livrées les 8 boutiques Dufoux : La Clayette, Lyon, Paray-le-Monial, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Dijon, Charolles et Charbonnières-les-Bains.

Dans ce reportage, vous découvrirez les rôles de chaque laboratoire au nombre de trois. Comme chaque année, aux périodes de fête, des chocolats et des pâtisseries sont confectionnés. En février 2021, la Saint-Valentin célèbre ceux qui s’aiment. Pour l’occasion, Dufoux chocolats sort une pâtisserie aux allures de macaron avec une ganache au chocolat blanc vanille accompagné d’une compoté façon pomme d’amour. Que vous soyez accompagné.e ou seul.e, Dufoux pense à tout le monde.

Le premier laboratoire accueille le coin pâtisserie où les sucres volent et les odeurs de caramel caressent les narines. Le second laboratoire est destiné à la préparation des ganaches et du chocolat. Lors du tournage, le laboratoire est désert, car les fabrications ont eu lieu la veille. Les équipes chocolatières-pâtissières se répartissent les missions en fonction des besoins du moment et des commandes. Le dernier laboratoire fourmille. Tout le monde est à son poste : moulage, collage, démoulage, enrobage. Les fontaines aux chocolats coulent en illimité, cela donne un petit air à l’univers onirique de « Charlie et la Chocolaterie » de Tim Burton (2005).

Actuellement, les chocolats de Pâques sont préparés. Les prototypes sont en cours de validation avec de lancer la fabrication de plus de 700 pièces chacune unique. Ils sont ensuite stockés dans une cave où la température précise est de15°.

Le conditionnement des chocolats en boîte en coffret est méticuleux. Les équipes placent dans chaque boxe de couleur (correspond à une ville à livrer) les commandes. 70 % des consommations des Français sont des tablettes.

Le savoir-faire bourguignon de Dufoux Chocolats se perpétue de génération en génération depuis bientôt 60 ans. Les bougies seront soufflées en mai 2021.

site Dufoux Chocolats

 Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous :
Le chocolat, c’est quoi ? : cabosse, fève, torréfaction, crus…

Journaliste : Dominique Gaye – Images : Emma Benyamine et Simon Joly – Montage : Emma Benyamine