Franc succès, ce dimanche 23 septembre à Lans (71) pour la 4e édition de Lans’fer. Ce sont plus de 1000 participants qui se sont précipités, à partir de 10 heures 30 sur le terrain de cette course à obstacles déjantés. Trois catégories sont proposée: équipe (Challenge du Grand Chalon), individuel (Course héros) et famille.
Avant le départ, comme pour tout effort physique, une quinzaine de minutes d’échauffement est assurée par les animateurs de L’Appart.
Pour les deux premières catégories, les obstacles font honneur à l’eau et à la boue (le trou d’eau, le « ventrigliss », les sables mouvants, la benne infernale…)., à l’escalade (le mur incliné, le saute-mouton, pyramide de bottes de paille…), au « rampage » (la toile maléfique, les bâches infinies…), aux pneus…
Emmanuel Macron a estimé jeudi, en rencontrant des habitants à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne), que la France se porterait autrement si les Français se plaignaient moinset réalisaient leur chance de vivre dans ce pays.
À une retraitée qui se plaignait de sa faible pension, le président a répondu : « Le petit-fils du général (de Gaulle) m’a dit tout à l’heure » que la règle devant son grand-père était : « Vous pouvez parler très librement ; la seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est de se plaindre ». « Je trouve que c’est une bonne pratique qu’avait le général. Le pays se tiendrait autrement s’il était comme ça », a-t-il ajouté.
S’adressant à une autre retraitée, il a ajouté : « Je me bats pour que votre petit-fils puisse avoir une retraite. Mais c’est pour cette raison que je ne peux pas vous dire : ‘Je vais donner ça’. (…) Il faut des gens pour produire avant de redistribuer ».
Lors de ses bains de foule, M. Macron est fréquemment interpellé par des retraités qui se plaignent de la baisse de leur pension. Selon une étude publiée cette semaine par le service statistique des ministères sociaux, l’espérance de vie en bonne santé, a progressé en 2017.
Ce Jeudi 04/10/2018, vers 18h30 un accident de personne a eu lieu à laGare de Chalon-sur-Saône. Celui-ci a eu pour conséquence de bloquer la circulation des trains, à 19h00, le personnel d’information ne pouvait donner d’heure précise de la reprise du trafic, entre 1 heure à 3 heures d’attente attendaient les nombreux voyageurs qui affluaient en gare. Sur le les voyageurs du train impliqués attendaient patiemment. A l’heure où nous écrivons, le personnel présent en gare ne pouvait nous donner plus d’information en l’absence de responsables.
Yves
Actualisation :
C’est un homme qui a été percuté par le TER Dijon-Mâcon sur la commune de Champforgeuil. Il est décédé sur le coup. Un vélo a été retrouvé à proximité de l’accident. Le TER qui transportait une cinquantaine de voyageurs s’est immobilisé 700 mètres après l’impact. L’impact a eu lieu au même endroit que le 19 août où une femme de 52 ans avait, elle aussi, été percutée par un train.
Après deux ans au théâtre du Port Nord pendant les travaux, l’Espace des Artsrevient dans ses murs ce vendredi 28 septembre 2018.
La vidéo montre les travaux, l’inauguration et l’Espace actuel. interview de Philippe Buquet, le Directeur de l’Espace. Photos : travaux (juillet, septembre) et Espace actuel (dimanche 30 septembre 2018)
L’idée de ce lieu de culture date des années 60 où la ville de Chalon voulait construire au même endroit à la fois un centre culturel et de centre sportif. Les années 60, c’est bien sûr André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, et son idée de faire des Maisons de la culture dans les villes moyennes de toutes les Régions. Refusée par Dijon, c’est en 1971 que la Maison de la Culture de l’architecte Daniel Petit est inaugurée avec un engagement fort de l’état. Elle intègre un centre de Sport. En 1984, elle est totalement municipalisée sous Dominique Perben, maire de l’époque et prend le nom d’Espace des Arts. Sous l’impulsion de son directeur actuel, Philippe Buquet, arrivé en 2002, L’Espace devient scène nationale en 2005. L’état retrouve ainsi toute sa place. Le Grand Espace a été réaménagé en 1995 en ce qui concerne les sièges et l’acoustique. La mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite, des petites fuites, des dégradations dues au temps ont entraîné les grands travaux actuels d’une rénovation exemplaire. Ceux-ci ont été financés par l’état, la région, le Grand Chalon pour une valeur de 9 millions HT. Le bâtiment est inscrit au patrimoine du 20e siècle.
Au début de la conception de la structure dans les années 60, l’architecte Daniel Petit n’a pas prévu de parking. L’explosion de l’automobile a imposé un parking en rez-de-chaussée. Dans le nouvel Espace, il disparaît et le rez-de-chaussée fait place directement à une nouvelle rotonde, accueil, bar, espace convivial, une accessibilité plus facile et pour un public plus large, un volume plus grand… On revient donc au projet initial…Un espace au niveau de la Saône, de la ville… Le bar au premier étage reste quant à lui en place avec un promontoire qui ouvre sur la ville.
Pour respecter le concept architectural du bâtiment (béton, verre…), les grandes verrières retrouveront leur rôle premier et perdront leur fonction de support d’affichage. Ce dernier, toujours nécessaire, sera plus discret et placé ailleurs, notamment au niveau zéro et à la billetterie.
Le braqueur Redoine Faïd, interpellé mercredi 3 octobre avant l’aube dans l’Oise, trois mois après son évasion spectaculaire de la prison de Réau(Seine-et-Marne), a été mis en examen et de nouveau incarcéré, a annoncé dans la soirée une source judiciaire.
Redoine Faïd, son frère Rachid, ainsi que ses neveux Liazid F. Et Ishaac H., interpellés au même moment à Creil, ont été mis en examen pour « évasion en bande organisée », « détournement d’aéronef », « enlèvement et séquestration », « infraction à la législation sur les armes de catégories A et B en réunion », « recel, de transport d’armes ou engin explosif » et « association de malfaiteurs en vue de la commission d’autres crimes ».
Les frères Faïd, qui devront également répondre du chef de « refus d’obtempérer », ont été placés en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet. Le juge de liberté et de détention (JLD) n’a, à cette heure, pas encore statué sur la situation des deux autres mis en examen.
Braqueur multirécidiviste et médiatisé, Redoine Faïd a été arrêté sans heurts mercredi à 4 h 20 dans un appartement en même temps que son frère Rachid, un neveu et l’occupante de ce logement, une jeune femme, dont la surveillance a permis de remonter jusqu’à eux, a expliqué à la presse le procureur de Paris, François Molins.
Celle-ci avait été géolocalisée grâce à une ligne téléphonique utilisée par les malfaiteurs. Les enquêteurs l’ont notamment vue prendre dans la nuit de samedi à dimanche dans sa voiture une personne en burqa « dont l’allure laissait supposer qu’il pouvait s’agir d’un homme ».
Certains croyaient que les travaux du port Villiers étaient terminés. Il n’est rien. Ce mercredi 3 octobre, les ouvriers de la société Can (vers Valence) continuent à enfoncer des pieux dans la Saône pour accueillir une plateforme au-dessus de l’eau.
Les travaux ont commencé il y a deux semaines. Les ouvriers finissent, ce jour, de planter les 23 pieux. 20 serviront pour accueillir le plancher de la scène en forme de demi-lune. Tous les pieux seront mis à la même côte. Il sera ensuite installé un châssis métallique. Une autre société installera le plancher dans un bois différent, plus résistant à l’eau et plus solide que le plancher actuel sur le quai (certaines lattes montrent, peu de temps après leurs installations des détériorations). La plateforme sera sous l’eau lors des inondations.
Les pieux mesurent 12 mètres pour un diamètre de 41cm. À la côte finie, ils seront à 50 cm du niveau d’eau actuel. Les travaux métalliques seront finis cette semaine. Les pieux sont enfoncés par vibration et par le poids de la machine.
Le coût total des travaux de l’aménagement de la place du port Villiers est de 2 millions d’euros. Les bateaux de moins de 40 mètres ne pourront plus accoster au bord des escalier. Pour eux, le quai St Marie devrait être aménagés pour les accueillir. Les paquebots fluviaux continueront, comme maintenant, d’accoster le long des quais de la ville…
Ne loupez pas le diaporama et la vidéo des travaux (enfoncement d’un pieu) ci-dessous
Ce mardi 2 octobre, une cinquantaine de citoyens de 4e circonscriptionde Saône-et-Loire, circonscription de la députée socialiste Cécile Untermaier rencontre l’Assemblée Nationale. Cette journée restera dans la mémoire de tous.
Partis en bus à 5h du matin de Louhans, via Chalon, plus de la moitié des 34 membres du Conseil citoyen auxquels se sont ajoutés des membres du Comité républicain Bresse-Val-de-Saône arrivent à Paris vers 10h45. Ils sont accueillis au 33 quai d’Orsay par leur député. Après les contrôles de sécurité, comme à l’aéroport dit l’huissier, commence la visite guidée de l’assemblée : exposition, salles des pas perdus, salle des 4 colonnes, le repaire des journalistes, jardins…
Accueil par la Députée
Le déjeuner se déroule à la questure, en présence de la députée. Puis, tout le monde se dirige vers 14h30, après l’obtention de son badge sésame, dans les gradins du 1er étage, réservé au public, le second étant réservé à la presse. La séance de 15h du mardi est consacrée aux Questions Au Gouvernement (QAG). Une quinzaine de députés pose des questions aux ministres présents. La question ne peut durer plus de deux minutes.
Salle des « Pas perdus ». La garde républicaine attend le Président de séance
Il est beaucoup question de la démission de Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, après son annonce de sa candidature en 2020 aux élections municipales de Lyon. C’est sur cette question que les journalistes, en masse, dans la salle des 4 colonnes interrogent les députés les plus médiatiques. Manuel Valls fait ses adieux à la chambre après sa décision de briguer la mairie de Barcelone. Il rend hommage à la cette République, qui a permis à lui, immigré catalan, nationalisé français à 20 ans, de devenir Premier ministre de la France. L’Assemblée nationale l’acclame, longuement, debout ou pour certains députés Républicains assis. Le nouveau président de l’assemblée, Richard Ferrand, salue son parcours et sa conviction européenne. Les députés RN (Rassemblement National) avec Marine Le Pen restent silencieux. La France Insoumise, emmenée par Jean Luc Mélenchon, montre son insoumission en sortant des pancartes « bon débarras », affiches que les huissiers enlèvent au plus vite. Ce genre de démonstration est interdit par le règlement. Jusqu’où peut aller l’insoumission ? Ce Geste est, certes symbolique, mais est fait surtout pour apparaître notamment à la télé ou dans la presse écrite. Les caméras, les micros, les crayons sont en nombre important à ce moment-là. Opération de communication réussie.
L’hémicycle vers la fin de séance. Il s’est déjà un peu vidé…
Cécile Untermaier pose une question au ministre de l’Intérieur, absent regretté par les députés, sur la numérisation des procédures administrative et de la correction des bugs constatés. L’exemple cité est celui des cartes grises.
Salle des 4 colonnes, la presse attend les députés médiatiques…C’est un peu la bousculade pour avoir la meilleure interview, la meilleure photo, la meilleure vidéo. Résultat des courses : tout a presque le même reportage…
14h15 la fin des QAG est sonnée. Nos citoyens de la 4e se préparent à repartir sur Chalon et Louhans, après un petit passage à la boutique de l’assemblée. Le retour est prévu vers 22h30.
Le groupe des cinquante avec en bas à droite la Députée
Le conseil citoyen est une initiative de la députée. Il permet, lors de conseils trimestriels, à la députée de présenter son travail, les lois en cours et t’entendre les citoyens. Il rétablit un lien de confiance entre les élus et les citoyens. Il facilite le travail dans la proximité et l’impartialité. Il enrichit la démocratie participative de l’expression citoyenne. Il permet de partager la réflexion sur les grandes questions de société et les dossiers locaux.
Ce déplacement a été préparé le 29 septembre, lors de la réunion du Conseil citoyen, à Tournus. L’Assemblée, le travail législatif et la fabrique de la loi, le déroulement de la journée du 2 octobre ont été présentés.
Le président de l’assemblée Richard Ferrand (nouvellement élu) au perchoir
Les participants à cette visite repartent réjouis d’avoir vu leur députée avec qui ils travaillent régulièrement sur son lieu de travail parisien, dans le feu de l’action. Ils ont encore mieux appréhendé la fonction de député. Après avoir assisté aux QAG, beaucoup, dont Anne, trouvent les députés indisciplinés, mal élevés, irrespectueux. « On envie de les claquer ». Ils ne laissent pas leurs collègues parler… Quelle image déplorable donnent ces faiseurs de lois et souvent donneurs de leçon. Heureusement que la jeunesse ne regarde pas ses débats… l’exemple est très déplorable… des enfants dans une cour d’école.
Le bureau et lieu d’hébergement de la Députée, en dehors de l’assemblée mais proche au 101 rue de l’Université
Ghislaine est très contente d’avoir vu les bâtiments de notre République. Elle ne se fait pas beaucoup d’illusion sur ce travail parlementaire et la sincérité des parlementaires, excepté sa députée qui essaie de faire avancer les choses. Delphine se félicite que « Cécile pense à sa base en amenant les membres du Conseil citoyen. » Le fait d’être membre du conseil lui permet de participer à cet élan de mieux connaître les projets de loi et de donner son avis à une députée qui écoute et le prend en compte. Anne est ravie de partager, de vivre le quotidien de sa députée et de ce moment de partage avec les autres membres du conseil.
Plafond de la salle des Pas perdus
Kevin, 17ans, membre du Conseil, est en terminale vente à Emiland Gauthey, pense que tout le monde devrait faire ce genre de sortie pour voir par eux-mêmes la réalité. Lors ce déplacement, il a mieux connu l’histoire de l’assemblée, vu le cadre de vie et de travail des députés. Sa participation au conseil citoyen lui permet de discuter avec des personnes plus âgées, avec des passionnés de la politique, de discuter avec la députée de l’actualité en toute transparence.
Aurélien, en première Bac Pro mécanique à Camille du Gast, n’est pas membre du conseil, c’est son copain Kevin qui l’a persuadé de venir. Il est ravi de cette décision : « Ce n’est pas comme à la télé où l’on ne voit que l’hémicycle. Là on voit toute la complexité de l’organisation de la chambre des députés. Il trouve le rôle du député pas facile. Il se félicite d’avoir eu cette occasion ».
Malgré le temps gris, ce 2 octobre est un beau moment pour la démocratie et la République…
Pour mieux connaître le travail de la députée…bientôt notre reportage vidéo sur Cécile Untermaier
Au lendemain d’un premier refus, Emmanuel Macron, dans la tourmente depuis la rentrée, a fini par accepter mardi soir la démission du ministre de l’IntérieurGérard Collomb, qui veut reprendre la mairie de Lyon.
Depuis l’annonce le mois dernier de ses intentions pour les municipales de 2020, Gérard Collomb, qui comptait initialement rester place Beauvau jusqu’après les Européennes de mai 2019, se trouvait fragilisé. Dans l’opposition comme au sein même de son ministère, de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer son départ.
Suite à la démission de Gérard Collomb de son poste de ministre de l’Intérieur et à la nomination d’Édouard Philippe pour assurer l’intérim Place Beauvau, le Premier ministre a annulé son voyage officiel en Afrique du Sud prévu jeudi et vendredi.
Selon Le Progrès mardi soir, Georges Képénékian, ancien premier adjoint de Gérard Collomb et maire de Lyon depuis juillet 2017, a envoyé sa lettre de démission à la préfecture du Rhône. Une démission qui devrait être actée dans les tout prochains jours, et qui permettra à Gérard Collomb de redevenir maire de la capitale des Gaules très rapidement.
Ce samedi soir 29 septembre, les spectateurs étaient transportés à l’intérieur d’une gare – le haut-parleur annonce à d’intervalles réguliers les trains arrivants et partants – et ont pu assister à 21 scènes de vie souvent de très courtes durées, qui se succédaient à une vitesse surprenante !
La pièce « Les pas perdus » de Denise Bonal et mise en scène par Olivier Cordina, est joué avec brio par 9 comédiens amateurs chalonnais de la compagnie de théâtre amateur « Réplique à tout » au studio 70 : Basile, Marie, Martine, Audrey, Florence, Viviane, Serge, Guillaume et Nicole.
Le décor suggère la salle d’attente ou un lieu de passage comme les quais de la gare.
Les petits et grands drames qui se jouent dans ce lieu de transit si changeant et bruyant, de jour comme de nuit, nous rappellent ce qui peut être important dans nos vies : l’autre qu’on laisse partir et revenir, les souvenirs qui restent malgré l’âge avancé, les bavardages avec les collègues de nettoyage, les lettres de la soupe pour former le mot Bernadette, l’amour avec un grand a pour lequel on quitte ses parents ou le service militaire.
On se dérange aussi pas mal entre clochards, guitaristes, voyageurs, truands et policiers. Un vol est commis, une femme âgée nous fait des confidences sur ses poules, on devient même philosophique, est-ce Dieu qui a créé la nature ? Au hasard des scènes qui défilent à toute allure nous rencontrons un père un peu paumé et son fils qui s’en va pour toujours, une mère surprotectrice et sa fille impertinente ou avec un fils indécis. À chaque scène ses costumes et ses ambiances propres, personne ne reste, tout le monde ne fait que passer. Ces 1h20 passe comme un trajet en TGV, sauf ici on reste à quai ! Une sacrée performance et un spectacle à voir absolument à d’autres dates – la pièce a été jouée les 29 et 30 septembre à Chalon!
Une cinquantaine des spectateurs ont assisté à ce spectacle et ont récompensé la compagnie par des longues minutes d’applaudissements !
Réplique à tout 3 rue du prè chaperon
71100 Chalon-sur Saône