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Au pied du mont Saint-Michel, Zemmour présente sa nouvelle recrue et exalte la puissance de la France

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Dans un champ au pied du mont Saint-Michel, Éric Zemmour a exalté samedi la « puissance » et les valeurs chrétiennes de la France après avoir présenté sa nouvelle recrue (Nicolas Bay) venue du RN, alors qu’Emmanuel Macron a reçu le soutien de l’ex-ministre socialiste Marisol Touraine. Au lendemain des réunions publiques de ses rivales Valérie Pécresse et Marine Le Pen, le candidat d’extrême droite était le seul prétendant à l’Elysée à tenir un meeting samedi pour une mise en scène savamment orchestrée devant ce qu’il a appelé le « rocher le plus célèbre de France », « haut-lieu de notre mémoire nationale ». A 50 jours de la présidentielle, les trois concurrents à droite sont à touche-touche dans les sondages, autour de 15%, loin cependant derrière Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat, qui ne s’est toujours pas déclaré sur fond de crise aiguë en Ukraine, a reçu samedi l’appui de l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine. (Dessin du 19 février)

Dans un entretien au Parisien, la socialiste estime qu’Emmanuel Macron représente « le vote utile et responsable » ainsi que le meilleur rempart face à une « extrême droite très forte ». Elle dit soutenir le chef de l’Etat pour « que les idées venues de la gauche puissent être davantage entendues », alors qu’Emmanuel Macron se voit souvent reprocher d’avoir surtout chercher à s’attirer les faveurs de la droite. Sans vouloir entrer « dans du Hidalgo bashing », Marisol Touraine estime que « le PS n’a pas su utiliser les cinq dernières années pour rebondir et porter des idées neuves ». Pendant ce temps, la lutte est toujours aussi féroce à l’extrême droite entre Marine Le Pen et Eric Zemmour. En hausse dans les derniers sondages, l’ex-polémiste continue à faire son marché dans les rayons du Rassemblement national où il a déjà recruté quatre eurodéputés et son unique sénateur. – « Le néant » – Dernière prise de guerre en date: l’eurodéputé Nicolas Bay, parti avec fracas cette semaine du RN auquel il a reproché des « dérives sectaires ».

Le parti, en retour, l’a accusé de « sabotage » et d’espionnage, ce qu’il nie. Ouvrant le meeting d’Eric Zemmour samedi au bord de la D275 en face d’une biscuiterie, M. Bay a confié son « émotion » en ce « premier jour d’une nouvelle vie politique » et assuré d’emblée qu’on « ne remplace pas les Français » car « les « Français sont irremplaçables ». Accueilli par un millier de sympathisants agitant des drapeaux tricolores, M. Bay a vu dans le mont Saint-Michel le « symbole de la France éternelle qui ne veut pas mourir », alors qu’elle est « menacée par l’immigration de masse, l’islam politique », mais aussi « l’État tentaculaire, bureaucratique et spoliateur ». Le thème a été repris par Eric Zemmour dans une longue digression sur Saint-Michel, « ange supérieur et ange militaire », pour dire que les nations avaient « elles aussi un combat spirituel à mener » pour défendre leur « âme », leur « identité » et leur « indépendance ».

« Toute ma vie, je combattrai cette vision de la France vassale, de la France valet, de la France marionnette », a-t-il souligné, estimant que la « puissance de la France » était en péril, à cause notamment d’Emmanuel Macron, seul rival politique qu’il ait cité samedi. « En 2017, la France a élu le néant et elle est tombée dedans », a-t-il lancé. – Taubira en appelle aux dons – L’ex-polémiste avait commencé sa journée normande par un rendez-vous matinal avec des pêcheurs de Port-en-Bessin pour évoquer l’impact du Brexit, les difficultés administratives et les éoliennes qu’il juge « laides » et « inutiles », sur terre comme au large. En redescendant d’un bateau baptisé « Le grand Charles », le candidat a lancé aux pêcheurs qu’ils étaient coincés entre « les Verts, des gauchistes extrémistes » et un gouvernement « technocratique ». Sur le quai, l’ancien élu FN de Bayeux, Serge Michelini, en est persuadé: « Si Monsieur Zemmour n’est pas élu, il n’y a plus de France. »

Clap de fin pour les JO 2022

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Les JO d’hiver 2022, c’est terminé ! La cérémonie de clôture des Jeux de Pékin a eu lieu ce dimanche 20 février dans le Nid d’oiseau, le stade National de la capitale chinoise. Au cours de cette cérémonie, orchestrée une nouvelle fois par le réalisateur chinois Zang Yimou, déjà aux commandes de la cérémonie d’ouverture, on a retrouvé le thème du flocon au centre des festivités. Dans une atmosphère touchante et plutôt sobre, comparée à celle observée à Pékin pour les JO 2008, on a vu les athlètes défiler dans une ambiance bon enfant, la France derrière son porte-drapeau, Quentin Fillon Maillet.

Puis le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a livré un discours dans lequel il a salué les athlètes qui se sont respectés, encouragés et embrassés les uns les autres, même si leurs pays sont divisés par des conflits​.

Avant cela, il a remis le drapeau olympique aux maires des villes italiennes de Milan et Cortina d’Ampezzo, qui accueilleront les prochains JO d’hiver, en 2026.

Présidentielle 2022: Touraine et Guigou rallient Macron

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Nouveau soutien pour le chef de l’État. En retrait de la scène politique depuis plusieurs années, la socialiste Marisol Touraine déclare soutenir l’actuel président français Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2022. Elisabeth Guigou lui a emboîté le pas, ce dimanche dans le JDD. L’ex-garde des Sceaux de Lionel Jospin, avait été déjà été chargée de sonder les acteurs du monde de la Justice pour l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron.

De son côté, l’ancienne ministre de la Santé lors du quinquennat de François Hollande déclare dans une interview au Parisien ce samedi 19 février que “le vote utile et responsable, c’est Emmanuel Macron”. Le choix semble limpide: “Je soutiendrai Emmanuel Macron. Notre pays est confronté à des défis internationaux, sociaux, environnementaux, majeurs. Il est travaillé par des peurs. L’extrême droite est très forte, elle attise les haines et divise le pays. Face à cela, la droite s’est fourvoyée et la gauche s’est évaporée”, avance-t-elle.

En poste durant cinq ans au ministère des Affaires sociales et de la Santé, elle estime qu’“il est le seul qui a la solidité pour faire face aux défis et porter une vision positive de l’avenir”.

Reprenant la formule du “vote utile” récemment exploitée par Ségolène Royal à propos de Jean-Luc Mélenchon, Marisol Touraine déclare n’avoir “jamais été de cette gauche-là, radicale” et préfère rallier Emmanuel Macron dont “le bilan est majoritairement dominé par la gestion de la crise sanitaire, dont la France va sortir la tête haute”.  En revanche, elle rejette déjà l’idée d’une candidature lors des prochaines élections législatives si Emmanuel Macron venait à être réélu pour un second mandat. “Je ne serai pas candidate aux législatives. Aujourd’hui, j’exprime un soutien, un engagement et une volonté de contribuer à ce que les idées venues de la gauche puissent être davantage entendues”, ajoute l’ancienne ministre.

L’armée française se retire du Mali

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Neuf ans après le lancement de l’opération militaire Serval au Mali, le président Emmanuel Macron a confirmé le retrait « ordonné » des troupes françaises. L’annonce a été faite jeudi 17 février, avant l’ouverture d’un sommet Union européenne-Union africaine, à Bruxelles. A l’heure où la France et ses partenaires européens sont poussés dehors par la junte au pouvoir à Bamako, l’armée française fait un bilan de 53 soldats morts dans ses rangs. Quelque 4 600 militaires français sont déployés dans la bande saharo-sahélienne, dont 2 400 au Mali.

Reconnaissant le « rôle fédérateur » de la France dans cette mobilisation internationale de 25000 hommes et femmes, Emmanuel Macron a souligné le « message de continuité à notre engagement dans la lutte contre le terrorisme au Sahel ». Voici ce qu’il faut retenir des annonces du président de la République.  « La France et ses partenaires engagés dans des missions de lutte contre le terrorisme, à savoir les participants à la task force Takuba, ont pris la décision de retirer leur présence militaire au Mali », a annoncé Emmanuel Macron. Ce retrait sera effectué « de manière ordonnée avec les armées maliennes et avec la mission des Nations unies au Mali ».  Pendant cette période, des militaires européens des forces spéciales Takuba « seront repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali ».

« Nous ne pouvons pas rester engagés militairement aux côtés d’autorités de fait dont nous ne partageons ni la stratégie ni les objectifs cachés. C’est la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui au Mali », a estimé le président en référence à la junte au pouvoir dans le pays depuis le putsch de mai 2021, le deuxième en moins d’un an. « La lutte contre le terrorisme ne peut pas tout justifier. Elle ne doit pas, sous prétexte d’être une priorité absolue, se transformer en exercice de conservation indéfinie du pouvoir », a-t-il ajouté. Après Kidal, Tessalit et Tombouctou en 2021, les « emprises » françaises de Gossi, de Ménaka et de Gao vont donc fermer, selon le président. En revanche, les missions de sécurisation de la mission onusienne Minusma continueront. Créée en 2013, la Minusma rassemble 55 pays contributeurs pour plus de 15 000 hommes et femmes déployés au Mali.

Zemmour se félicite d un « long et chaleureux » entretien téléphonique avec Donald Trump

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Quarante minutes. C’est la durée de l’échange « long et chaleureux » entre le candidat d’extrême droite Éric Zemmour s’est entretenu avec l’ancien président américain Donald Trump lundi 14 février. Ils ont échangé « hier à 18 h à l’occasion d’un entretien d’une quarantaine de minutes où Donald Trump a pu dire à Éric Zemmour : ne cédez rien, tenez bon, restez courageux, c’est la ténacité et l’endurance qui finissent à la fin d’une campagne par payer », a raconté Guillaume Peltier sur France 2 le porte-parole du candidat de Reconquête !.

« Quand le cabinet Donald Trump a répondu favorablement à nos différentes sollicitations, on a pris cet appel avec beaucoup de plaisir », a-t-il expliqué. « Il y aura dans les prochaines semaines des échanges avec un certain nombre de personnalités (…), tout le monde a bien compris que le duel qui est en train de se préparer en France est entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour », a ajouté Guillaume Peltier. Dans un communiqué, l’équipe du candidat souligne que les deux hommes « ont notamment évoqué les sujets migratoires, sécuritaires et économiques de leurs deux pays ».

« Le sens de leur engagement est le même : Donald Trump souhaite que les États-Unis restent les États-Unis. Éric Zemmour souhaite que la France reste la France », conclut ce communiqué. Éric Zemmour a réclamé récemment la construction d’un « mur » à « toutes les frontières » extérieures de l’Union européenne pour lutter contre l’immigration, rappelant la politique de Donald Trump avec le Mexique.

Il s’était aussi inspiré d’une affiche de l’ancien président américain pour sa manière de poser en couverture de son dernier livre. Sa rivale à l’extrême droite Marine Le Pen avait effectué en janvier 2017 une visite surprise à la Trump Tower, où se trouvait le QG de Donald Trump à New York, mais elle n’avait rencontré ni le futur président américain, ni aucun membre de son équipe. Éric Zemmour avait connu dans sa pré-campagne des déplacements internationaux chahutés à Londres et Genève, après avoir devancé sa concurrente à l’automne chez Viktor Orban à Budapest.

Nicolas Bay, porte-parole de la campagne du RN suspendu de ses fonctions par le parti

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L’eurodéputé et membre dirigeant du RN Nicolas Bay, qui envisage de rejoindre Éric Zemmour , a été suspendu mardi de ses fonctions au sein du parti pour avoir transmis des informations au rival de Marine Le Pen , a annoncé la direction du parti.

« Nous avons eu confirmation que Nicolas Bay, profitant de sa présence dans les plus hautes instances de la campagne, transmet depuis des mois des éléments stratégiques et confidentiels à notre concurrent direct Éric Zemmour. (…) Le bureau exécutif du RN a pris la décision de le suspendre de son porte-parole de campagne ainsi que de toutes ses autres responsabilités », a écrit le bureau exécutif (direction) du RN dans un message aux cadres du mouvement, évoquant un « véritable sabotage ».

Sur Twitter, Nicolas Bay avait expliqué « vouloir une réunion avec le bureau du parti Bureau pour avoir une explication franche », estimant que « la direction du RN ne peut pas continuer à ignorer la crise que nous traversons », avant d’apprendre une heure après sa suspension. Il a aussitôt réfuté sur Twitter l’accusation jugée « grossière ». « Ne participant à aucune instance de la direction de campagne, comment aurais-je pu connaître et transmettre de prétendues +informations stratégiques+ !? », s’interroge-t-il.

Selon des sources proches de l’ancien secrétaire général du parti (2014-2017), il envisage de rejoindre Éric Zemmour, qui effectue un déplacement samedi sur sa terre d’élection en Normandie, où Nicolas Bay est conseiller régional Marine Le Pen avait dénoncé en milieu de journée, en marge d’un déplacement dans l’Aisne, de « véritables campagnes de sabotage en interne », après le ralliement du sénateur RN Stéphane Ravier, de trois eurodéputés et plusieurs conseillers régionaux à Éric Zemmour. Sans nommer Nicolas Bay, la candidate d’extrême droite avait « demandé à ceux qui opèrent la stratégie de la limace de bien vouloir accélérer leurs départs (…) parce que la limace est lente, mais aussi parce qu’elle est poisseuse ».

Un pantagruélique 4e Festival des Chefs’OP

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ChalonTV reçoit, ce lundi 7 février 2022, Janick Leconte, passionné de cinéma, membre de la Bobine mais aussi initiateur et organisateur du 4e festival Chefs Op’ en lumière qui se déroulera sur deux lieux, l’Espace des Arts et le cinéma Megarama du 28 février au 6 mars. Janick Leconte est aussi le président de l’association Chefs Op‘ en Lumière qui est le porteur du festival (lumierchefop@gmail.com).

(Ci-dessous l’interview en audio seulement – En vidéo en haut de la page)

Ce festival, unique en France, a vu grand pour sa 4e édition après ces temps de covid. Bien sûr du cinéma, des films, des films (35 films dont 10 en avant-première). Parmi ces 35 films, diffusés à l’Espace des Arts ou au Mégarama (entrée 7 €, carte 10 entrées : 50 €), 5 films en compétition, 5 films récents hors compétions, 5 films, focus cinéma allemand et espagnol, 6 films restaurés6 films des chefs Op invités Crystel Fournier et Jean-Marie Dreujou de (AFC : association française des directeurs de la photographie Cinématographique ).

Jean-Marie Dreujou, Chef’Op, un des deux invités du festival avec Crystel Fournier

Mais le festival, c’est bien plus : bien sûr des rencontres, des tables rondes, des Master Classs avec des chefs opérateurs, une exposition exceptionnelle (jusqu’au 20 mars à l’Espace) jamais vue des photos de Jean-Louis Swiners du tournage du film de Jean-Luc Godard, le Mépris, un ciné-concert « Keaton en quatre » avec au piano Jacques Cambra, une conférence du célèbre critique, bien connu des Bobineurs, N.T. Binh sur le Musical hollywoodien (histoire, esthétique, création), un Speed Meeting pour les professionnels, une exposition de matériel ciné de la marque Sony, des rencontres carte blanche à Cinémarey (basée à Chagny, projection rurale de films, souvent documentaires…), à La Pomme verte ( Chalon) sur « Comment parler de cinéma aux 2/4 ans, à l’association Folle Allure, qui d’alsace accompagne des auteurs bourguignons… et produit des films, une table ronde sur les Séries, un format d’avenir…

Jazz Tribute to the Beatles , concert du samedi soir, du groupe The Pepper 4TET

Et comme le dit, le président, pas de cinéma sans concert musical. Celui-ci aura, presque en clôture, samedi 5 mars, 20 h 30 à l’espace avec le groupe The Pepper 4TET, pour la première fois en concert. Les Pepper 4TET qui reprennent des titres des Beatles avec leurs propres interprétations, arrangements, un côté jazz.

Avec ce festival, Chalon avance encore un peu pour devenir la ville de l’image (photo, films, vidéo, jeu vidéo…). Travail qu’avait commencé en 1827, le chalonnais Nicéphore Niépce, inventeur à St-loup-de-Varennes de la photo (Voir sa maison et son laboratoire à St-Loup et voir le musée Niépce, ses appareils photos, ses expos photographiques…)

Retrouvez tout le programme ici (PDF et JPG des pages) ou sur le site officiel du festival : https://www.festivalchefsop.fr/ mais encore mieux regarder, écoutez, sur CTV, l’interview du passionné Janick Leconte qui vous vous dévoile, avec plein d’anecdotes, d’éléments historiques et cinématographiques le festival dans tous ses états.

Les films présentés dans l’interview par Janick Leconte (ses coups de coeur, à ne pas manquer donc avec la conférence de N. T. Binh)

Programme du Festival (cliquez sur le lien)

Après Paris, le convoi de la liberté arrive à Bruxelles

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Plusieurs sont arrivés en voiture, en camion, en camping car, mais c’est bien à pied qu’ils manifesteront aujourd’hui, 14 février, devant les institutions européennes. En effet, le dispositif policier belge a été très efficace. Des voitures de police avançaient à l’avant et à l’arrière du convoi. Les anti-pass sanitaire ont été contrôlés en arrivant près de Bruxelles et escortés jusqu’à un parking fermé sans éclairage, à l’écart du centre ville. Jean-Marie, 65 ans, a fait 1.500 kilomètres pour venir ici. C’est une déception. « Quand on est 15.000, 20.000 voitures, on peut avoir un impact sur une ville. A pied, on va être en métro, on va être emmenés… On ira parce qu’on est là, on est venu pour ça et je suis déçu de m’être fait prendre. »

Un deuxième convoi arrive toujours escorté. Maud, 40 ans, craint que le rassemblement soit complètement étouffé. « Pour moi, on est parqués ici pour pas que ça se sache et pour pas qu’on voie cet effet de masse », estime la quadragénaire. « Ce n’est pas juste pour bloquer, c’est pour montrer qu’on en a ras le bol, quoi. »

Saucisson et bière à la main. Eric est de bonne humeur : ce dispositif est pour lui une première victoire. « On a mobilisé des forces de l’ordre extraordinaires. Le but est atteint : c’est de mettre la pression, de faire parler de nous. » Ils iront donc manifester à pied devant les institutions européennes. Et ces anti-pass sont formels : s’ils ne sont pas entendus, ils reviendront.

Valérie Pécresse à l’épreuve de son premier grand meeting

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C’était un rendez-vous très scruté. La candidate des Républicains (LR) à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse, a tenu son premier grand meeting dimanche 13 février à Paris devant quelque 7 500 militants, alors que sa campagne, pilonnée par l’extrême droite, peine à se relancer. L’heure était au rassemblement et tous les ténors de droite avaient fait le déplacement, sauf l’ancien président Nicolas Sarkozy, dont des propos critiques ont fuité cette semaine dans la presse, avant une rencontre vendredi avec Valérie Pécresse aux allures d’apaisement.

Dans son discours de plus d’une heure, elle s’est montrée très ferme sur le régalien, alors qu’Eric Zemmour l’a jugée « pas de droite » samedi. « Nous sommes à la croisée des chemins » mais il n’y a « pas de fatalité, ni au ‘grand remplacement’ [expression d’ordinaire prisée de l’extrême droite, qui craint le « remplacement » de la population française par les vagues successives de migrations] ni au grand déclassement », a affirmé Valérie Pécresse.

Si elle n’a pas présenté de nouvelle mesure – hormis le recours au référendum d’initiative citoyenne –, elle a abordé tous les aspects de son programme : « nation éducative », défense du nucléaire, hausse de 10% des salaires… « Je veux la France en ordre car je veux la France de la concorde », a-t-elle martelé. Dans le public, des militants du collectif d’extrême droite Nemesis ont brièvement déployé une banderole « Ne vous voilez pas la face », rapidement saisie par le service d’ordre.

Pour la candidate LR, qui est régulièrement critiquée pour un côté trop technocratique, l’enjeu était aussi d’humaniser sa candidature. C’est ce qu’elle a tenté de faire sur la fin, malgré un ton très solennel et apparaissant parfois comme surjoué durant tout son discours, en racontant son enfance de « fille de prof », son grand-père psychiatre, et en remerciant son mari Jérôme et ses enfants, dont elle s’est dite « si fière ».

Sans surprise, ses opposants ont jugé sévèrement sa performance. L’extrême droite a raillé un discours où « tout tombe à plat », selon le porte-parole de Marine Le Pen, Sébastien Chenu. « Naufrage en direct », a tweeté Samuel Laffont, chargé du numérique chez Eric Zemmour. Le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, ne s’est pas privé d’ironiser, sur Cnews, sur une « actrice qui ne semblait pas dans un de ses très grands jours » avec un « long » discours qui « sonnait assez faux ».

Des commentateurs de l’arène politique ont aussi trouvé l’exercice peu réussi. « Je cherche dans mes souvenirs un orateur aussi visiblement mal à l’aise à la tribune d’un meeting que Valérie Pécresse », a tweeté le journaliste Jean-Michel Apathie.

Ils disent «  »Non » à l’instrumentalisation de la Laïcité par Gilles Platret

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ChalonTV reçoit, ce samedi 5 février 2022, Sébastien, Ambrine, Martine, 3 membres du Collectif Laïcité 71 (chalonnais). Ce jeune comité est né, en janvier, suite à une « nouvelle provocation » du maire Gilles Platret au nom de la laïcité (Femme musulmane voilée accompagnant une sortie pédagogique, pour Noël, sur le patrimoine français). Pour les membres de ce collectif, comprenant une cinquantaine de membres de toutes origines, cela en est trop des provocations par communiqué, par voie de presse, par chaînes d’information continues, notamment CNews, en conseil municipal des attaques incessantes, blessantes, injustifiées, en plus au nom de la laïcité, d’une partie de la communauté française, notamment musulmane. Pour le Collectif, le premier édile de la ville instrumentalise la laïcité à des fins politiques et électorales. Ne rien dire, c’est approuver. Le collectif parle donc, dénonce. Il a lancé une pétition et poursuivra ses actions pour rassembler, pour bien vivre ensemble, ce qui est la finalité de la loi de 1905 sur la laïcité. Ils nous expliquent sur notre plateau leurs motivations et leurs combats qui ne font que commencer…!

APPEL POUR LA DÉFENSE DE LA LAICITÉ : UN PRINCIPE RÉPUBLICAIN QUI NOUS RASSEMBLE (Communiqué du Collectif début février)

La laïcité est un principe républicain qui vise à organiser socialement la liberté de conscience dans le respect des convictions de chacun.

Depuis plusieurs années, le maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret et d’autres forces politiques locales ou nationales, instrumentalisent la laïcité à des fins électoralistes. Les valeurs de la République et le principe de laïcité doivent être un rempart contre tous les extrémismes politiques ou religieux. À l’heure où notre société est traversée par de profondes tensions politiques, religieuses ou ethniques, il est fondamental que les citoyennes et citoyens attachés aux valeurs républicaines (c’est-à-dire à cette volonté de vivre-ensemble dans le respect des libertés individuelles), aux principes universalistes et humanistes, mis en avant par la loi de 1905, dépassent les clivages et se rassemblent pour les défendre. Ce combat républicain doit passer par l’école, les corps intermédiaires, le milieu associatif, les politiques de proximité et s’ouvrir à tous les citoyens sans aucune distinction.

Nous, femmes et hommes, citoyennes et citoyens engagés dans la vie de nos cités, appelons à un sursaut républicain pour nous élever contre celles et ceux qui, à des fins de propagande, jouent sur les peurs en dénaturant la laïcité. Nous appelons également toutes les forces vives, attachées à la loi de 1905, aux principes universalistes, émancipateurs, fraternels de notre République à nous rejoindre et à construire ensemble une réponse aux replis identitaires et réactionnaires autour de trois grands axes :

Réaffirmer la primauté des valeurs républicaines et du principe de laïcité comme ciment de notre société face à toutes tentatives d’instrumentalisation d’où qu’elles viennent.

Soutenir l’école républicaine dans son action quotidienne pour l’éducation à la citoyenneté.

Affirmer et amplifier le rôle fondamental des structures associatives et des corps intermédiaires dans la construction d’une citoyenneté active pour tous.

Parce que la promesse d’égalité ne peut pas être qu’un discours et qu’elle s’ancre dans la diversité sociale, faisons vivre localement ce principe essentiel de la République.

Pétition du Collectif chalonnais Laïcité (photo prise le 14 février) : https://chng.it/BQkb99kpQr