Emmanuel Macron a échangé avec les élèves d’une classe de troisième, ce mardi après-midi, lors d’un cours de classe virtuelle, a fait savoir l’Élysée, alors qu’une partie des plateformes numériques de travail sont victimes de problèmes techniques en ce jour de reprise des cours à distance au niveau national. Emmanuel Macron s’est connecté vers 16 heures par le biais de la plateforme « Ma classe à la maison », mise en place par le Centre national d’enseignement à distance (CNED), depuis le palais de l’Élysée.

Il a ainsi échangé avec 18 élèves d’une classe de 3ème du collège Itard à Oraison, dans les Alpes-de-Haute-Provence, pendant leur cours d’histoire-géographie. Leur professeur d’histoire ainsi que le principal du collège étaient présents en distanciel lors de cette intervention. À sa demande, les élèves, d’abord intimidés, l’ont finalement pressé de questions sur la date de l’allègement des restrictions. À une adolescente qui craint un autre confinement, il assure que « jusqu’à la fin de l’année scolaire, il ne devrait pas y avoir un nouveau confinement ».

Après les trois à quatre semaines de fermeture des établissements scolaires, « on pense qu’on aura bien freiné le virus un peu partout et on aura accéléré la vaccination. Cela nous permettra d’être dans une situation plus confortable », espère-t-il. Pas question non plus de prolonger la fermeture des établissements scolaires, après les deux semaines de vacances de printemps unifiées à partir du 12 avril. Pendant cet échange, un collégien a notamment fait part des « difficultés » liées à la situation actuelle. « C’est compliqué les cours à distance, de garder le rythme », a-t-il confié au chef de l’État.

Le collège Itard d’Oraison, qui accueille un peu plus de 400 élèves, reste ouvert pour accueillir des élèves enfants de soignants et de professions prioritaires. Plus de 10 millions d’écoliers, collégiens et lycéens ont retrouvé l’enseignement à distance et sur écrans ce mardi, comme l’an passé, après la fermeture anticipée des écoles vendredi dernier. Et comme l’an passé, de nombreux « bugs » ont été signalés par des professeurs, parents et élèves, en raison de réseaux saturés, rendant les espaces de travail numériques inaccessibles. La présidence précisait en milieu d’après-midi que la situation « tend(ait) à s’améliorer »

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