L’Assemblée nationale a débute l’examen du projet de loi sur le pouvoir d’achat

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18 juillet – L’Assemblée nationale a débuté ce lundi après-midi l’examen en séance du projet de loi sur le pouvoir d’achat, qui sera suivi d’un budget rectificatif. Le gouvernement l’assure, il est prêt à discuter avec les oppositions. Il n’a surtout pas le choix, en raison de sa majorité relative, qui lui impose de trouver des majorités de circonstance.

S’il est prêt au « compromis », comme l’a affirmé Elisabeth Borne lors de son discours de politique générale, le gouvernement prévient que ce ne sera pas open bar. Le compromis, oui, mais à ses conditions. « Nous sommes prêts à écouter (les autres propositions), les entendre, à modifier nos propositions si d’autres sont meilleures. C’est l’esprit de compromis et l’esprit constructif qui m’anime aujourd’hui », a assuré en ouverture des discussions le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Mais « la seule ligne rouge », c’est « pas de baisse irréversible des taxes sur les énergies fossiles » qui serait « dommageable pour le climat ». « La majorité sera ouverte à toute proposition constructive. Simplement, nous n’entrons pas dans une logique de surenchère », « nous voulons le compromis, mais il ne se finance pas à coups de milliards », insiste Bruno Le Maire, qui ne veut pas de mesure « qui puisse dégrader les finances publiques ». C’est « le cadre clair », auquel tient le ministre, qui « voi(t) des espaces de compromis sur la revalorisation du travail et les carburants ».

Concrètement, « il n’y a rien à rejeter a priori, à part les sujets comme la baisse de la TVA sur le carburant, ou la hausse du Smic », résume un conseiller ministériel. La première mesure étant demandée par le RN, la seconde par la Nupes.

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