Ce lundi 13 mai, le magazine L’Express a affirmé que Marine Le Pen avait proposé à Éric Zemmour
de conduire la liste du Rassemblement national aux élections européennes du 26 prochain. Une information que la concernée a infirmée, tout en confirmant qu’elle avait bien offert à l’éditorialiste de figurer parmi les candidats du parti d’extrême droite. Selon le magazine, donc, à l’occasion d’un déjeuner organisé en novembre dernier, la présidente du RN aurait proposé au polémiste d’être la tête de liste du mouvement, qui figure aujourd’hui en tête des sondages. L’intéressé n’aurait pas donné de réponse, s’accordant un délai de réflexion.
D’après L’Express toujours, Marine Le Pen aurait finalement opté pour Jordan Bardella, “plus malléable”, pour conduire ses troupes avant même qu’Éric Zemmour ne réponde, offrant finalement à ce dernier la troisième place sur la liste. “Non je n’ai pas proposé à Éric d’être tête de liste mais 3ème”, tweete-t-elle ce matin, appelant l’éditorialiste par son prénom. “Il pourra vous le confirmer. Un simple coup de fil aurait évité à L’Express de se tromper.”
D’ailleurs, l’éditorialiste semblait confirmer cela au magazine, assurant que si on lui avait proposé la “tête de liste, [il aurait] davantage réfléchi.” Interrogé par l’Agence France Presse, Éric Zemmour a toutefois confirmé que des “proches” de Marine Le Pen lui avaient effectivement fait des avances concernant la première position. L’article de L’Express avance par ailleurs que l’auteur du “Suicide français” a été courtisé de toutes parts depuis le début de la course vers les européennes. Le patron de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, lui aurait également proposé la troisième place de sa liste. L’essayiste Paul-Marie Coûteaux aurait, lui, tenté de constituer une alliance entre Éric Zemmour et… la nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal. Et cela sans compter les innombrables appels du pied de Laurent Wauquiez et des Républicains.
Alors Éric Zemmour finira-t-il par céder aux sirènes et par entrer en politique? “Un mandat, si c’est dans des conditions idéales, pourquoi pas”, déclare, encore à L’Express, celui qui a été condamné en 2011 pour provocation à la haine et en 2019 pour provocation à la haine religieuse. “De toute façon, je fais déjà de la politique.