Samedi 16 janvier, les opposants habituels du Chalonnais , au projet de loi sécurité globale ont reçu de nouveaux soutiens et la manifestation chalonnaise prenant ainsi un « coup de jeune » (200 personnes au total dont 80 teuffeurs environ)
FORCE OUVRIÈRE DANS LE CORTÈGE
Des soutiens venus d’horizons bien différents avec des militants syndicaux de Force Ouvrière qui ont retrouvé ainsi leurs camarades de « Solidaires », de Sud ou encore de la C.G.T. pleinement impliqués aux côtés des partis de gauche (PCF, P.S, PRG, France Insoumise), des libertaires et de la ligue des droits de l’homme, dans l’opposition au projet de loi sécurité globale.
Autre présence, plus bruyante en fin de cortège ceux regroupés au sein du collectif « Les FRATATEK sound systeme », venus de Bresse et du chalonnais pour exprimer une solidarité avec les organisateurs de la « Rave Party », s’étant déroulée dans le département de l’île et Vilaine, pour le Nouvel An.
TROIS MANIFESTATIONS EN SAÔNE-ET-LOIRE
Outre la manifestation chalonnaise, deux autres rendez-vous des opposants à l’initiative des collectifs locaux, se sont déroulés samedi matin à Montceau-les-Mines (environ une quarantaine de participants et à Mâcon, également l’après-midi).
Une autre manifestation est programmée à Chalon, le samedi 30 janvier prochain. Plusieurs élus du Chalonnais ont participé à cette nouvelle manifestation, Jérôme Durain, sénateur ; Nathalie Leblanc, conseillère régionale ; Françoise Pelletier Verjux et Violaine Gillet, conseillères départementales ; Mourad Laoués, élu écologiste chalonnais.
CE QU’ILS ONT DÉCLARÉ
- FRANÇOIS BUCAILLE : ( F.O ) : » Cette nouvelle loi va s’en prendre aux libertés individuelles et collectives. C’est un nouveau recul », a déploré le secrétaire départemental.
COLLECTIF LES FRATATEK sound systeme : « DEUX POIDS, DEUX MESURES » : Nos collègues organisateurs de la Rave Party de fin 2020 risquent d’être inculpés. Ils demandent l’arrêt immédiat des mesures disproportionnées engagées par les forces de l’ordre pour retrouver les organisateurs de cette fête de la Saint Sylvestre et la levée des inculpations. Certains risquent, selon la loi, 10 ans de prison. Cette sanction paraît, pour le Collectif, démesurée pour avoir fait danser des jeunes qui en avaient besoin dans cette Covid.
Pour l’affaire de Steeve décédé lors de la fête de la musique à Nantes, en juin 2019, l’affaire traîne en justice. Il existe une disproportion dans les moyens déployés. Bien sûr, ils sont là aussi pour s’opposer à la loi sécurité globale, nous confirment-t-ils. Ils revendiquent aussi la liberté de la culture en France. Des revendications très diverses donc.
Les opposants ont pris la parole au pied de la statue de Niepce (Port Villiers) devant la Sous-Préfecture et devant le palais de justice.