Durant près de trois heures, mercredi soir 20 octobre 2021, une cinquantaine de participants ont dialogué à l’initiative de France Nature Environnement-Bourgogne, Franche-Comté à Autun. « Le débat public » co-organisé par F.N.E 71 (ex-Capen) et l’association « Autun Morvan Ecologie » a regroupé des techniciens forestiers (O.N.F – Centre Régional de la Propriété forestière, cabinet Susse), des scientifiques (Agence Régionale de la biodiversité), des élus (Vincent Chauvet, maire d’Autun et Sylvain Mathieu, Vice-président du conseil régional et président du Parc Naturel Régional), des associatifs (Lucienne Haese, pilier de la défense des feuillus pour la forêt morvandelle).
À L’O.N.F : DES SUPPRESSIONS DE POSTES
Dans l’assistance, des associatifs, l’élue régionale, Claire Mallard ; l’ancien maire d’Anost, Jean Claude Nouallet, un syndicaliste et quelques artisans du bois (Pierre Mahé) et des propriétaires forestiers ont contribué au débat. Certains, comme le syndicaliste, l’ex-maire d’Anost, l’élue régionale, des riverains ont interpellé le président du Parc Naturel Régional, Sylvain Mathieu sur « les coupes à ras » en cours. « Il faut de la transparence, nous affichons bien les permis de construire, mais pas les autorisations délivrées pour les coupes », a lancé Jean Claude Nouallet. « L’O.N.F est indispensable pour accompagner, conseiller et guider les communes forestières » a remarqué, Claire Mallard, en dénonçant « la suppression de fonctionnaires au sein de ce service public »….
LA FORET, CELA RAPPORTE PLUS QUE LA PIERRE
Les intervenants en introduction ont rappelé l’importance de la forêt, pour ses impacts économiques, environnementaux, touristiques et sociaux. Luc Terraz, directeur de l’agence régionale de la biodiversité tout comme Lilian Duban, chargé de mission « changements climatiques » à l’O.N.F ont évoqué les scénarios à l’horizon 2030 et 2050… Référente associative forêt, investie depuis près de quarante ans pour la défense des forêts, Lucienne Haese a rappelé « Grâce au groupement forestier, 360 hectares ont été sauvegardés avec la contribution de plus de 1000 associés »… Pierre Mahé a constaté « Plus de 15 000 scieries ont disparu en France….Autun, n’était-elle pas la ville du meuble ? ».
Lui aussi investi à l’échelon régional et européen, Vincent Chauvet, a souligné « La forêt, cela rapporte plus que la pierre, il y a des investisseurs… »… il a aussi remarqué « Nous manquons de main-d’œuvre qualifiée, les bûcherons viennent de Bulgarie, ils sont peu rémunérés »….