(Dessin du 24 avril 1h du matin avant l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine) La course contre la montre est lancée. Les candidats à la présidentielle ont jusqu’au 4 mars pour faire valider par le Conseil constitutionnel leur candidature. Mais à quelques jours de la date fatidique, certains n’ont toujours pas recueilli les 500 signatures d’élus nécessaires. Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, ayant respectivement validé ce mardi soir 393, 350 et 442 parrainages, ont lancé ces dernières heures des appels aux maires pour éviter ce qui s’apparenterait, selon eux, à « un scandale démocratique majeur ».
« Je lance un appel aux maires : si vous ne m’aidez pas, des millions d’électeurs seront privés d’élection », a prévenu, inquiète, Marine Le Pen dans une vidéo publiée lundi sur son compte Twitter. Ce mardi, son entourage a fait savoir que la candidate du Rassemblement national suspendait sa campagne et annulait ses déplacements pour se consacrer à cette tâche.
« On n’arrête pas, c’est épuisant, on perd notre temps à tenter de convaincre les maires plutôt qu’à faire campagne », regrette le député RN Sébastien Chenu. « Avec la fin de l’anonymat, ce système est devenu ridicule, on a des maires qui votent pour nous, dans des communes où on fait 60 %, mais ils ne veulent pas nous parrainer face aux pressions ou pour éviter d’avoir des ennuis dans leur commune », ajoute le porte-parole de la candidate, alors que le Conseil constitutionnel publie chaque semaine les noms des différents parrains.