Une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette journée du 1er mai 2020 sera marquée par l’absence de cortèges syndicaux, mais aussi par la non-présence de vendeurs de muguet, dans les rues de nos villes.

Ces derniers respectent depuis longtemps l’indispensable « distanciation » tant prônée et d’actualité…

CHIFFON ROUGE ET REVENDICATIONS AU BALCON

Des syndicalistes ne manquent pas d’imagination, alors que ceux de la C.G.T d’Ajaccio ont prévu d’afficher leurs revendications sur des voitures, d’autres envisagent de les afficher au balcon, voire de crier des slogans ou encore de mettre un chiffon rouge au balcon. Ces initiatives sont largement relayées sur les réseaux sociaux, « Les citoyens engagés ne manquent pas d’imagination » tient à fait savoir, Bernard Cois, premier secrétaire de la fédération communiste de Saône-et-Loire en dénonçant « les répressions et dissuasions qui se poursuivent, comme à Toulouse » à propos d’une banderole intitulée « Macrovinus », sortie par une citoyenne en colère. Le mouvement ATTAC, a lancé une pétition en ligne dans le droit fil de ses revendications en exigeant plus de moyens pour les hôpitaux.

POUR LES PERSONNELS SOIGNANTS : RASSEMBLEMENT UNITAIRE A 20 h

Une autre initiative bien unitaire et spontanée, celle du soutien aux personnels soignants, les applaudissements à 20 h, « Je n’oublie pas celles et ceux, qui sont au volant de leur camion ou encore qui à cinq heures du matin sont dans les grandes surfaces pour assurer approvisionnement des rayons » a confié Martine, non-syndicaliste, mais infirmière dans une clinique chalonnaise.

 

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