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Coronavirus : un premier avion avec 5,5 millions de masques atterrit à Roissy

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Près de 100 tonnes de matériel médical à bord. Un avion en provenance de Chine, convoyant 5,5 millions de masques médicaux, a atterri à l’aéroport de Roissy, dimanche 29 mars, en fin de journée, au lendemain de l’annonce par le gouvernement d’une commande massive d’équipements contre le Covid-19. La compagnie aérienne l’a annoncé sur son compte Twitter. « Dans les soutes de ce vol […] les premiers 2,5 millions de masques FFP2 que LVMH a commandés en Chine pour les offrir aux autorités françaises », précise le Directeur des relations extérieures du groupe LVMH, également sur Twitter.

Samedi, le gouvernement a annoncé l’instauration d’un pont aérien avec la Chine pour acheminer en toute sécurité des cargaisons de masques.

L’aéroport de Paris-Vatry (Marne), qui dispose d’une zone cargo dédiée au fret, attend « un premier vol demain (lundi), puis une série de vols étalés sur quinze jours dans un premier temps », avec au moins un vol quotidien par gros porteurs. Ils « transporteront en moyenne 100 tonnes de fret chacun, avec des masques et du matériel médical en quantités variables » en provenance de Chine. Chaque avion contiendra au moins une dizaine de millions de masques.

La France a ainsi commandé « plus d’un milliard » de masques, notamment à la Chine. D’autres vols sont attendus dans les prochains jours pour acheminer cet équipement de protection indispensable. Selon les chiffres du gouvernement, la France produit 8 millions de masques chaque semaine, ce qui rend indispensable l’importation de ces matériels médicaux.

CP – Coronavirus – Votre député Raphaël Gauvain en direct

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Madame, Monsieur, Chers Amis,

Notre pays connaît actuellement une situation d’une ampleur et d’une gravité exceptionnelles.

Il est impératif que chacun d’entre nous soit responsable et respecte le confinement, ainsi que les gestes barrières: se laver les mains, respecter une distance d’au moins 1 mètre entre les personnes, tousser dans son coude.

Des dispositifs de soutien ont été mis en place pour les entreprises, pour l’école à domicile, pour les personnes les plus fragiles, … que je vous détaille dans cette lettre d’information.

Sur mes réseaux sociaux et via d’autres lettres d’information, je continuerai à vous informer des mesures prises pour notre santé, la protection des plus fragiles, l’économie…

De plus, j’ai lancé depuis le jeudi 26 mars 2020, des permanences parlementaires par téléphone et Skype. Je vous propose deux nouveaux rendez-vous de ce type lundi 30 mars et jeudi 2 avril. Je serai à votre écoute pour recueillir vos doléances et vos observations sur les mesures de confinement actuelles et plus généralement sur la crise que nous traversons.

J’espère que vous vous portez bien et à très bientôt,
Bien à vous,

Raphaël Gauvain,
Député de Saône-et-Loire

Photo : Site R. Gauvain

CP – La JCE lance le Solidarissisme chalonnais

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La JCE, la Jeune Chambre Economique de Chalon (Incubateur de leaders citoyens) lance le lundi 30 mars 2020, Solidarissime, carte interactive des commerces et services de proximité ouverts dans votre quartier chalonnais.

Vous vous demandez quels commerces sont ouverts près de chez vous pendant le confinement ?

Initiée par la Jeune Chambre Economique de Salon de Provence, la Jeune Chambre Economique de Chalon sur Saône a recensé sur une carte interactive les commerces et les services ouverts sur Chalon sur Saône. La carte référence les activités autorisées à ouvrir en cette période de confinement. Nous trouvons 6 catégories réparties de la manière suivante :

    • Alimentaire
    • Alimentaire à emporter
    • Santé
    • Aide à la personne
    • Dépannage (automobile…)
    • Equipement (informatique, téléphonie…)

L’accès à l’outil est accessible dès ce lundi 30 mars 2020 via le lien suivant :

https://www.google.com/maps/d/u/2/viewer?mid=1k8LbkzVoJeysqp7udIcedGhzoWoVgiz3&ll=46.791160130578945%2C4.851740499999892&z=13

Cette carte est dite interactive, elle n’est par conséquent pas figée. A la Jeune Chambre Economique de Chalon sur Saône nous n’avons pas la prétention d’avoir connaissance de tous les commerces ouverts sur notre territoire. Nous associons à cet outil ; un formulaire pour associer la population à la mise à jour de cet outil par le lien suivant : https://forms.gle/SPRSznKGAQgTkgFE8

Afin de nous faire connaître des commerces ouverts non référencés ou toutes informations utiles.

Nous nous engageons à mettre à jour l’outil en fonction des retours.

De même que l’outil peut s’étendre dans les prochains jours à l’ensemble de l’agglomération si et seulement si, les commerçants ou les citoyens ou les élus des communes du Grand Chalon, nous le demandent et nous apportent leurs connaissances pour ajouter les commerces ouverts de leurs villes.

Contact presse : Ludovic BERTEAU : 06 28 23 32 05

A propos de la Jeune Chambre Économique Française :

La JCEF est un mouvement composé d’hommes et de femmes de 18 à 40 ans. Ces derniers s’engagent afin de contribuer à l’évolution de la société et de ses individus par la mise en place de projets d’ordre économique, social, et communautaire. Cette organisation forme le premier réseau de jeunes citoyens qui offre une démarche active pour contribuer au progrès de la société. En France, la JCEF 1500 jeunes citoyens actifs, d’horizons sociaux- professionnels variés.

CP Préfecture : 182 personnes atteintes du Covid-19, dont 31 avec des formes graves

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Image par Vektor Kunst de Pixabay

Hier 28 mars 2020, selon l’Agence régionale de santé, 182 personnes, dont 31 avec des formes graves nécessitant une prise en charge en réanimation, étaient hospitalisées dans les centres hospitaliers de Mâcon (98), Chalon-sur-Saône (26), Le Creusot (20), Paray-le-Monial (35), Montceau-les Mines (2) et Autun (4).
Trente-quatre personnes étaient décédées depuis le 12 mars des suites du Coronavirus-Covid19 en milieu hospitalier à Mâcon, Chalon-sur-Saône, au Creusot et à Paray-le-Monial.

Comme annoncé par l’Agence régionale de santé, le transfert de 50 patients est actuellement organisé depuis certains centres hospitaliers de Bourgogne-Franche-Comté, dont ceux de Saône-et-Loire, vers des établissements d’autres régions, notamment de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Dès vendredi 27 mars, deux patients de l’hôpital de Mâcon ont été transférés vers les services de réanimation des Hospices civils de Lyon et du centre hospitalier de Villefranche-sur-Saône.
Dans le contexte épidémique actuel, les personnes âgées, handicapées et vulnérables font l’objet d’une attention redoublée pour leur suivi et leur prise en charge en établissement mais également lorsqu’elles demeurent à domicile.
Interrogées par la préfecture, plus de 150 communes ont déjà confimé avoir mis en place un dispositif de maintien du lien social avec ces personnes : contact téléphonique régulier, livraison de courses et de médicaments, etc.
Jérôme Gutton, préfet de Saône-et-Loire, invite les communes qui n’auraient pas encore pu répondre sur le suivi des personnes vulérables à le faire par message à la préfecture (pref-defense-protection-civile@saone-et-loire.gouv.fr).
Il rend hommage très chaleureusement aux équipes municipales, maires, élus, agents municipaux et centres communaux d’action sociale, pour leur mobilisation et le soutien quotidien apporté à ceux qui en ont le plus besoin.

Consultez les sources et sites officiels :
– services de l’Etat de Saône-et-Loire : http://www.saone-et-loire.gouv.fr/,
Twitter @Prefet71 et Facebook @Prefet71
– ARS Bourgogne-Franche-Comté : https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/, Twitter @arsbfc et Facebook @arsbfc
– www.gouvernement.fr/info-coronavirus
– plateforme téléphonique d’information
nationale gratuite, 24 h sur 24, 7 jours sur 7 : 0 800 130 000.

Coronavirus : île Saint Laurent : ouverture de trois commerces de proximité

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Artère commerçante liée à la restauration, la rue de Strasbourg au cœur de l’île Saint Laurent est à l’image des autres rues de notre ville, quasi déserte. Trois commerces néanmoins demeurent ouverts au public. Ils affichent comme leurs collègues du centre-ville voisin, les règles à respecter.

L’ILOTABAC : JOURNAUX, TABAC, MAGAZINES… JEUX EN COMPLÉMENT

Séverine et Stéphane, de l’unique tabac-café de la ville (1) ont aménagé de nouveaux horaires. L’établissement est ouvert uniquement pour la vente de journaux, de timbres, de magazines et les jeux sont en complément, dans le respect des règles établies par la Française des jeux.

Sur commande, il est possible de se ravitailler en pain les lundis, mercredi et vendredi.
Horaires d’ouverture : Du lundi au dimanche de 7 h à 12 h Fermé le dimanche après-midi et le lundi après-midi.
Après-midi ouvert du mardi au samedi inclus de 15 h 30 à 18 h

 

BOULANGERIE-PÂTISSERIE : « AUX PETITS PLAISIRS – LE PETIT MITRON »

Lucile et Pierre Émile ont eux aussi aménagé leurs horaires, et cette prochaine semaine, à compter de mardi, la boulangerie-pâtisserie sera ouverte les mardi,jeudi, samedi et dimanche de 7 h à 14 h.

PAS DE CHANGEMENT POUR LA PHARMACIE

Pas de changement des horaires à la pharmacie de l’île située à l’angle de la rue de Strasbourg et du rempart Saint Laurent, elle est ouverte du lundi après-midi au samedi matin inclus.

Confinement : Christophe Castaner annonce 225.000 PV dressés

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Après dix jours de confinement, Christophe Castaner a annoncé 225.000 procès-verbaux dressés. Environ 3,7 millions de contrôles ont été effectués dans toute la France depuis le 16 mars. « Je ne doute pas que les policiers ou les gendarmes appliquent la loi avec intelligence » a déclaré le ministre de l’Intérieur dans l’émission Vous avez la parole sur France 2. En duplex, il a pris la suite du ministre de la Santé, Olivier Véran, interrogé notamment sur le manque de masques en France et le traitement à la chloroquine.

Concernant le confinement, le ministre de l’Intérieur a estimé : « Mon sentiment est qu’il faudra poursuivre le confinement tant que nous n’aurons pas gagné le combat contre le virus. » Autre annonce de Christophe Castaner : une augmentation de 30 % des interventions de police et de gendarmerie pour violences intrafamiliales depuis le début du confinement.

Le ministre avance la possibilité pour les femmes victimes de violences de se réfugier dans les pharmacies et que les commerçants alertent les forces de l’ordre. « Pas de signe d’impunité en cas de violences faites aux femmes pendant le confinement », a-t-il affirmé.

Communiqué : Le département commande 150 000 masques

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Dans le contexte que nous connaissons maintenant depuis plusieurs jours concernant le virus et les drames engendrés, nous souhaitons vous informer des décisions prises par le Département en liaison permanente avec les groupes du Conseil Départemental.

Face aux besoins cruciaux de masques et aux attentes nombreuses des personnes en première ligne pour faire face à la crise sanitaire, le Département de Saône-et-Loire a passé deux commandes de masques en urgence

100 000 masques en tissu et 50 000 FFP2.

1) Les 100 000 masques en tissu seront livrés en partie au Département ce vendredi, leur distribution pourra commencer dans les jours suivants auprès :

–  Des agents du Département engagés sur le terrain.

–  Des salariés en lien avec les services à domicile.

–  Des infirmières et infirmiers libéraux sur présentation de la carte professionnelle directement dans les maisons  départementales des solidarités de leur territoire (Chalon-sur-Saône Deliry et Pompidou ; Sennecey-le-Grand ; Louhans ;  Mâcon ; Paray-le-Monial ; Le Creusot ; Montceau-les-Mines ; Autun).

  1. Toutefois ces masques ne constituent pas une protection absolue, cependant, ils présentent l’avantage de limiter les contacts entre les mains et le visage, et diminuent également les projections de gouttelettes.

Ces masques n’empêchent en aucun cas l’application des gestes barrières.

  1. Les 50 000 masques FFP2 seront quant à eux mis à disposition des médecins et personnels du centre de santé départemental qui sont eux aussi engagés en première ligne dans la lutte contre le Covid-19.
  2. Concernant les Ehpad, ces établissements relèvent de l’Agence Régionale de Santé, donc de l’Etat pour être approvisionnés en matériels de protection.

Dans un esprit de solidarité plus de 150 agents du département se sont portés volontaires pour renforcer les effectifs de nos partenaires et de nos centres de santé sur des postes spécifiques : éducateurs, surveillants de nuit, cuisiniers, livreurs de repas, accueil etc…..

Gardons espoir et respectons les consignes, il est difficile d’entrevoir une sotie rapide et l’impact de la crise sanitaire n’est pas chiffrable aujourd’hui, le plus important est la mobilisation pour soigner celles et ceux qui sont malades et nous avons pour ces patients une pensée toute particulière.

Françoise Verjux Pelletier et Raymond Gonthier

Vos Conseillers Départementaux Chalon 1

Annick Berthier et Wadie El Asri, Remplaçants

Coronavirus: Macron promet un «plan massif» pour l’hôpital après la crise

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S’afficher comme le général au milieu de ses troupes. C’est l’image qu’Emmanuel Macron a voulu envoyer aux Français en se rendant à Mulhouse, l’un des foyers les plus virulents de l’épidémie. Une ville murée dans l’angoisse. Le Grand Est enregistre une vague de plus de 400 morts et de près de 3 000 hospitalisations. Mais en se déplaçant une nouvelle fois, après des visites à l’Institut Pasteur ou dans un centre accueillant des SDF à Paris ou encore à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le chef de l’État prend le risque de brouiller le message de confinement, le fameux «Restez chez vous». Sans compter les risques pris pour sa propre santé. «Le chef de l’État n’a pas besoin d’un masque dès lors qu’il respecte la distance de protection par rapport aux autres, a rappelé la porte-parole du gouvernement Sibeth N’Diaye, à la sortie du Conseil des ministres. Le port du masque n’est pas utile pour la population générale, quand on n’est ni un soignant ni un malade. Il n’y a donc pas de raison qu’il déroge aux prescriptions données à l’ensemble de la population.»

Il n’empêche, ce mercredi après-midi, sur le parking de l’hôpital de Mulhouse où des tentes médicalisées ont été dressées pour installer le premier «élément militaire de réanimation», le chef de l’État arbore un masque FFP2. Le plus protecteur. Un symbole fort qui marque une nouvelle étape de dramatisation dans la communication officielle. Emmanuel Macron prend des précautions nouvelles – sans pour autant arborer la tenue de quasi-cosmonaute adoptée récemment par Vladimir Poutine. La délégation qui l’accompagne est réduite au maximum. Pas de ministres avec lui. Une poignée à peine de conseillers, dont le chef d’état-major particulier, l’amiral Rogel.

«La situation est inédite, c’est du jamais vu, le système est submergé», explique un urgentiste au président, pendant un échange. «Le flux des malades ayant besoin de réanimation est sans fin. On pourrait remplir une «réa» classique tous les jours», poursuit, effaré, un autre. Autour de la table, on trouve également des responsables de maisons de retraite et des élus comme le président de la région, Jean Rottner, ou le sénateur Jean-Marie Bockel. «Je mesure ce que vous êtes en train de vivre comme stress, comme charge de travail, leur lance le chef de l’État. Avant d’ajouter: «Vous avez beaucoup de courage, merci de vous battre avec force et détermination. La nation est derrière vous.»

Voilà pour les belles paroles – «cela fait du bien au moral des troupes», glisse toutefois ensuite un urgentiste. Mais les soignants attendent surtout une aide concrète. Justement, le président annonce qu’il y aura désormais 29.000 tests par jour, en particulier à destination des soignants et des Ehpad. Une accélération notable. Un numéro de soutien psychologique pour les médecins et les infirmiers est mis en place.

À Lire : « Le marché forain » : une étude sur les marchés du Val de Saône, dont celui de Chalon

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L’ouvrage est paru, en décembre 2014 avec un sous-titre qui interpelle en raison de l’actualité : « Institution séculaire en péril » avec pour titre : «Le marché Forain ». Traducteur et essayiste, le Docteur Moussaoui Mahhoubi, consacre une étude de près de 200 pages aux marchés du Val de Saône et de Bourg-en-Bresse. Si celui, se déroulant les samedis à Tournus n’y figure pas, ceux de Villefranche, Tarare, Neuville, Belleville, Mâcon et Chalon ont été retenus par l’auteur.

PRÉSENTATION DE L’OUVRAGE

Chaque fois, que l’on passe près d’un marché forain, c’est une physionomie d’apparence immuable qui se présente à nous, avec ses parasols, ses véhicules et ses étals occupant généralement, une matinée par semaine, une partie du centre-ville. Pourtant, derrière cette immuabilité apparente, une mutation est en train de s’opérer et qui, malheureusement, prend ces dernières décennies, des allures de tragédie. En effet, les apparences sont souvent trompeuses, car cette vieille institution qui a joué un rôle capital dans les villes et les villages de France et qui a connu jadis un âge d’or certain présente, aujourd’hui, tous les symptômes d’un déclin voire d’une fin. Les premiers témoins de cette évolution sont, sans aucun doute, les commerçants non sédentaires, dont l’un d’entre eux a décidé de saisir la plume pour en parler. Afin de comprendre la situation et avant d’aborder le vif du sujet consistant à démontrer les symptômes d’un déclin et les facteurs prédisant une fin, l’auteur commence par présenter le marché sous tous ses aspects (sa définition, sa morphologie, ses composantes, son histoire, son évolution, etc.). Hormis sa propre expérience, il s’appuie sur les propos recueillis notamment chez les vétérans du marché et puise dans les rares ouvrages consacrés à ce domaine, mais également dans les archives des villes accueillant les marchés témoins. Enfin, le présent ouvrage, qui a pour ambition de traiter un thème de société grave, est particulièrement enrichi d’illustrations sous forme de schémas et d’images des époques d’antan remontant parfois à plus d’un siècle.

LES PROBLÉMATIQUES NOUVELLES NON PRISES EN COMPTE

L’ouvrage est paru, il y a bientôt cinq années. L’étude ne prend pas en compte les dimensions reliant « producteurs consommateurs » connaissant une montée en puissance, avec d’une part une demande de plus en plus nombreuse et exigeante liée à l’alimentation saine, à des relations de proximité et au développement des produits bio et d’autre part la mise en place des circuits courts. Ces derniers sont prônés et soutenus par les collectivités territoriales.

L’étude du Docteur Moussaoui Mahhoubi, permet à la fois un regard historique sur ces différents rendez-vous hebdomadaires ponctuant la vie quotidienne des professionnels de l’alimentaire, de l’habillement notamment mais aussi sur ces espaces animant régulièrement les villes.

  • Le Marché Forain – « Symptôme d’un déclin et prédiction d’une fin » -Édité par les Éditions Sabil-Aubin.
  • Ouvrage disponible à la bibliothèque municipale
  • Nos photos : Le marché du vendredi qui s’est déroulé exceptionnellement boulevard de la République, vendredi dernier. Ceux prévus au Stade ce jeudi, Place de Beaune et rue aux fèvres, place Saint-Vincent sont tout comme ceux des Aubépins et des près Saint-Jean annulés en raison de la crise sanitaire.

 

 

Albert Uderzo est mort à l’âge de 92 ans

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Albert Uderzo est mort. La famille du dessinateur d’Astérix a annoncé, mardi 24 mars, son décès à l’âge de 92 ans. « Albert Uderzo est mort dans son sommeil à son domicile à Neuilly d’une crise cardiaque sans lien avec le coronavirus. Il était très fatigué depuis plusieurs semaines », a expliqué Bernard de Choisy, son gendre, à l’AFP. Imaginé par René Goscinny et Albert Uderzo, l’irréductible Gaulois de la bande dessinée a fait son apparition le 29 octobre 1959 dans le premier numéro de l’hebdomadaire Pilote. Depuis six décennies et 38 aventures, la série Astérix est devenue un « lieu de mémoire » de l’identité française, s’ingéniant à parodier le mythe de « nos ancêtres les Gaulois ».

Uderzo est né en 1927 à Fismes dans la Marne dans une famille d’immigrés italiens. Albert grandit en banlieue parisienne, à Clichy-sous-Bois. Le Journal de Mickey paraît pour la première fois en 1934, l’année où la famille Uderzo est naturalisée française. Daltonien et né avec six doigts (opéré quand il était nourrisson), le petit Albert commence néanmoins à dessiner très tôt, et très bien. Il se plonge aussi avec délectation dans Mickey Mouse, dont les aventures paraissent dans Le Petit Parisien et découvre un peu plus tard le personnage de Popeye, qui restera pour lui une source d’inspiration.

Albert adore dessiner, mais il se voit plutôt devenir mécanicien. C’est son frère Bruno, qui pose le premier jalon de sa future carrière de dessinateur en le présentant à la Société parisienne d’édition (SPE), qui publiait des ouvrages et des magazines pour enfants, comme Bibi Fricotin ou Les pieds Nickelés. Il a alors 14 ans. C’est dans cette maison, où il restera finalement un an, qu’Uderzo apprend les bases du métier : lettrage, calibrage d’un texte, retouche d’image. Il parvint aussi à placer quelques illustrations, comme une parodie de la fable Le Corbeau et le Renard, dans les pages du magazine Junior. C’est là aussi qu’il rencontre l’auteur de bande dessinées Edmond Calvo, qui l’encourage à persister dans le dessin.

A l’époque, son idole, c’est Walt Disney, et il rêve de faire des dessins animés. A la fin de la seconde guerre mondiale, il entre dans un studio parisien, mais l’expérience ne dure pas.  En 1941, Albert se réfugie en Bretagne avec son frère qui fuit le travail obligatoire en Allemagne (STO). Il revient à la bande dessinée après la guerre en répondant à un appel à candidature pour un concours de bande dessinée. Le gagnant sera publié. Uderzo Le dessinateur gagne le concours et voit sont album, Les Aventures de Clopinard, le Dernier des Grognards, publié en 1946. Le personnage Clopinard est un vieux grognard de l’armée napoléonienne, borgne, avec une jambe de bois à ressort, et il a avalé un baril de poudre…

La carrière d’Uderzo démarre. Il achète sa première table à dessin, qu’il conservera toute sa vie. Il collabore au magazine OK, un journal pour jeunes, puis se fait embaucher à France-Dimanche, où en tant que reporter-dessinateur, il dessine l’actualité comme par exemple l’arrestation en direct de Pierrot le Fou.  En 1950, Albert Uderzo est contacté par Yvan Chéron, patron d’une agence de  belge pour faire de la bande dessinée. Il y fait la connaissance de nombreux dessinateurs et se lie d’amitié avec le scénariste Jean-Michel Charlier, qui lui propose d’illustrer de nouvelles aventures de Belloy. La série sera publiée de 1950 à 1954. C’est aussi là qu’il va rencontrer un homme qui va changer le cours de sa vie : René Goscinny qui parlera plus tard de « de coup de foudre mutuel ». De son côté, Uderzo qualifie cette rencontre de « capitale et décisive ». Une incroyable complicité s’installe entre le scénariste et le dessinateur. Goscinny écrit ses histoires avec en tête la manière dont Uderzo les mettra en images. « Moi, c’est l’autre », dit-t-il. Ils créent Jehan pistolet le corsaire, puis Oumpah Pah le peau-rouge.

En 1959, dans un HLM de Bobigny, où habite Uderzo, entre cigarettes et pastis, ils inventent un nouvel univers tout en « ix », avec une bande d’irréductibles Armoricains. L’idée serait née au cours des séjours en Bretagne pendant la guerre du frère aîné d’Albert, Bruno, désireux d’échapper au STO (Service du travail obligatoire). Anti-archétype du Gaulois viril, Astérix fait son apparition dans le premier numéro du magazine Pilote en octobre 1959, à la page 20. Le numéro s’arrache. Cette même année, Uderzo crée, avec le scénariste Jean-Michel Charlier, Les aventures de Tanguy et Laverdure, un succès (c’est le frère cadet d’Albert, Marcel, qui s’occupa en partie des couleurs).

En 1961, paraît Astérix le Gaulois, premier album d’une longue série. Rapidement, le dessinateur aux traits si expressifs ne se consacrera plus qu’aux aventures du Gaulois à gros nez. Depuis 1959, les albums d’Astérix se sont écoulés à 380 millions d’exemplaires en 111 langues. Le dernier opus, La Fille de Vercingétorix, réalisé par Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, est sorti en octobre 2019, pour le 60e anniversaire de la création de la bande dessinée.

Après la mort en 1977 de René Goscinny, et après 24 albums publiés ensemble, Uderzo quitte Dargaud, son éditeur historique, pour fonder sa propre maison, les éditions Albert-René, et reprend le flambeau pour huit Astérix en solo (sans compter les albums anniversaires et de récits courts). « On ne m’a pas fait de cadeaux. Oui, bien sûr, je souffre d’un complexe ‘Goscinny’ mais on me le crée aussi », disait-il en référence à la presse jugeant ses albums moins bons que ceux du tandem. Pourtant, ils ont fait un tabac auprès du public. A l’instar d’Hergé pour Tintin, Uderzo ne voulait pas de nouveaux Astérix après sa mort. Il a finalement changé d’avis. En 2011, souffrant d’un rhumatisme articulaire à la main droite, il passa le relais (en accord avec Anne Goscinny, unique ayant-droit de son père) à des auteurs plus jeunes, tout en suivant de près leur travail, là encore couronné de succès.