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Philippe reconnait que l’approvisionnement de certains médicaments pouvait être compliqué

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Edouard Philippe a reconnu ce  jeudi des « tensions très fortes » sur certains médicaments nécessaires aux services de réanimation et de soins intensifs, dues à une demande « inouïe » dans le monde confronté à la pandémie de coronavirus. « Partout dans le monde et au même moment, la consommation des produits nécessaires à la réanimation, que ce soit les médicaments ou les consommables liés à la réanimation, (comme) les embouts des respirateurs, explose dans des proportions jamais imaginées », a déclaré le Premier ministre sur TF1, chiffrant la hausse de cette demande mondiale à près de 2000%. « Il y a donc, c’est vrai, partout dans le monde, des tensions très fortes sur l’approvisionnement dans un certain nombre de molécules et de médicaments », a-t-il ajouté.

« Un certain nombre de ces molécules est en stock suffisant, soit dans les hôpitaux, qui ont en général une consommation très importante, soit chez les industriels et nous gérons au mieux les stocks » et « nous allons pouvoir faire face dans la durée aux besoins et à la consommation », a détaillé le chef du gouvernement. Parmi, celles-ci figurent un curare, l’Atracurium, ou encore le paracétamol injectable, a précisé Matignon, ajoutant que les industriels en possédaient un stock offrant une « bonne visibilité ».

Mais « pour d’autres de ces molécules, les stocks sont plus limités et donc les tensions et les inquiétudes des soignants sont réelles », a-t-il souligné. Cela concerne une autre forme de curare, le cistracurium et deux hypnotiques, le midazolam et le propofol, pour lesquels les stocks des hôpitaux ne sont que de « quelques jours » et ceux des industriels « ne donnent pas la visibilité que nous souhaitons », a détaillé Matignon..

Edouard Philippe a assuré que le gouvernement se battait « heure après heure pour faire en sorte de répondre à l’augmentation inouïe et jamais constatée de cette consommation ». Il a indiqué avoir, « personnellement cet après-midi -le ministre de l’Économie et des Finances l’a fait de son côté, le président de la République le fait de son côté-, appelé un certain nombre d’industriels pour voir quelle était la production de ces molécules pour voir quels étaient les endroits qui bloquaient dans l’approvisionnement (…) ou dans la production de ces médicaments ». « Il y a là un sujet d’importance, mais nous avons des ressources, nous avons la volonté », a-t-il assuré.

Confinement: Des sorties à la boulangeries verbalisées

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Alors que la France apprend à vivre en confinement pour atténuer les ravages de l’épidémie de coronavirus, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a lancé, ce mercredi 1er avril, un appel à se rendre dans les boulangeries.  “J’invite tous les Français à acheter leur pain en boulangerie. La profession est fortement sensibilisée aux règles d’hygiène. Le pain est cuit à haute température, ce qui élimine le covid-19”, a-t-il écrit sur son compte Twitter, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Un appel qui en a surpris certains alors que se multiplient dans la presse ou sur les réseaux sociaux les témoignages de contraventions dressées pendant le confinement pour des motifs étonnants. Un habitant du Val d’Oise a par exemple raconté au Parisien, le 22 mars, avoir été verbalisé par des gendarmes alors qu’il allait, en vélo, acheter son pain. Le tout muni d’une attestation remplie avec le motif autorisé, “déplacement pour acheter des produits de première nécessité.”

Une amende de 135 euros pour être sorti acheter sa baguette, “cela s’est déjà vu et ce n’est pas normal”, confirme Éric Blancho, président de la Fédération de la boulangerie du Morbihan à Ouest-France. Faut-il en déduire alors que le pain n’est pas un produit de première nécessité? Contacté par Le HuffPost, le ministère de l’Intérieur tranche immédiatement: “les citoyens ont bien entendu le droit d’aller acheter leur baguette de pain.” Mieux, les sorties de ce type ne sont soumises à aucune limite de déplacement. “Il n’y a pas de distance maximale pour aller faire ses courses, le périmètre de 1 km et la durée d’une heure ne concernant que les promenades et activités sportives”, nous explique-t-on du côté de la place Beauvau.

D’autres exemples montrent, en dehors de la question du pain, que certains ont été verbalisés pour avoir acheté des produits qui ne seraient pas indispensables. Le ministère de l’Intérieur tient donc à insister sur le fait que “les forces de l’ordre n’ont pas à juger de la première nécessité des achats réalisés par les citoyens.” “Des rappels en ce sens ont été fait aux forces de l’ordre”, nous précise-t-on par ailleurs. Et pour ceux s’estimant verbalisés à tort, il existe toujours ce guide pratique, publié sur les réseaux sociaux, expliquant point par point la marche à suivre pour contester une amende.

Le roi du câble électrique

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En ce 2 avril 2020, journée mondiale de sensibilisation à l’autisme (voir article), CTV vous présente son deuxième reportage-documentaire consacré au petit Pierre (7 ans), autiste profond dont le père Anthony De Magalhaes a fondé l’association le Monde bleu 71 (pour les autistes, les enfants DYS…).

Dans le premier reportage « Pierre, petit Prince autiste« , nous avons rencontré Pierre, sa famille dans leurs quotidien, époque où Pierre fréquentait l’école maternelle de St Martin-en-Bresse (71).

Pierre à l’IME, avec Vincent son référent

Dans ce deuxième volet , Pierre est entré, en septembre 2019, à l‘Institut Médico Pédagogique (IME) de Virey-le-Grand (71). Suivez Pierre dans cette nouvelle aventure de sa jeune vie…où le progrès est permanent et l’autonomie en vue, certes lointaine encore, mais en vue…et c’est ce qui compte…!

Film diaporama

Voir les photos de Pierre à l’IME de Virey et lors de l’activité cirque

Les Reportages et articles publiés par CTV sur Pierre et Le Monde Bleu 71

Montage : Arhur Grosjean – Images : Fodil Aissaoui (ITW Anthony), Arthur, Maêva Ibanez (cirque) – Photos Dominique Gaye – Diaporama film Dominique Gaye

Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme

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Ce 2 avril a lieu la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme (proclamée en 2008). Elle vise à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement. La célébration de la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme de 2020 veut attirer l’attention sur les enjeux liés à la transition vers l’âge adulte des personnes atteintes d’autisme, telles que la participation à la culture, l’autodétermination, la prise de décisions communautaires, l’accès à l’éducation postsecondaire et à l’emploi et la vie de manière indépendante.  La célébration cette année se déroule en pleine crise de la santé publique telle que nous n’en avons jamais connu, une crise qui expose les personnes atteintes d’autisme (Troubles du spectre de l’autisme – TSA) à un risque démesuré engendré par la maladie à coronavirus (COVID-19) et son effet sur la société. La célébration cette année se déroule en pleine crise de la santé publique telle que nous n’en avons jamais connu, une crise qui expose les personnes atteintes d’autisme à un risque démesuré engendré par la maladie à coronavirus (COVID-19) et son effet sur la société.

L’autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce type de handicap touche 1 personne sur 150 dans le monde. La France compte environ 700 000 personnes atteintes d’autisme à des degrés divers, dont 100 000 ont moins de 20 ans. Depuis le début de la crise épidémique, la ligne téléphonique « Autisme Info Service » (0800.71.40.40), lancée il y a un an, a reçu quatre fois plus d’appels qu’à l’accoutumée.

Pendant le confinement, seules restent en principe ouvertes les structures qui, habituellement, accueillent les enfants en internat. Les externes, en revanche, qu’ils fréquentent une école classique ou un institut médico-éducatif (IME), sont désormais confinés chez eux, avec leurs parents. Outre l’épuisement des parents, le confinement risque aussi d’entraîner une aggravation de certains des troubles du comportement dont souffrent les personnes autistes. « Un enfant autiste est très rigide, il a besoin de repères, de routines. Or, là, on casse ses codes, on le dérègle », explique ce père d’un enfant autiste. « Pendant le confinement, il faut absolument garder un cadre très normé, avec des horaires fixes, un planning. C’est vrai pour toutes les familles, mais encore plus pour nous familles d’autistes ! ». « Quand vous changez l’emploi du temps d’une personne autiste, ça génère des angoisses et des troubles du comportement qui peuvent être extrêmement violents ». Même pour les personnes mieux intégrées, comme les autistes dits « Asperger » – sans déficience intellectuelle -, le chamboulement des habitudes peut aussi être anxiogène.

Pour répondre aux inquiétudes des associations, le président Macron a annoncé ce jeudi, dans un message vidéo, un aménagement des règles de confinement pour les personnes autistes : elles seront autorisées à sortir « un peu plus souvent » pour se rendre sur des lieux « porteurs de repères rassurants », a développé le chef de l’Etat.

Compléments sur cette journée mondiales (UN)

Sources  UN et autres médias et CTV

Coronavirus: Macron visite une usine de masques près d’Angers

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Masque sur le visage, charlotte sur la tête et en blouse de protection, Emmanuel Macron a entamé une visite mardi de l’usine de masques de la PME Kolmi-Hopen en périphérie d’Angers (Maine-et-Loire), en pleine polémique sur le manque de ce matériel face au coronavirus. Le président, arrivé vers midi sur le site du plus gros des quatre producteurs français de masques, a enfilé des vêtements de protection, masque, blouse, charlotte et surchaussures, pour visiter la salle blanche de production de l’usine. Il a ensuite enlevé ce matériel de protection pour échanger avec quelques salariés en respectant les règles de distanciation, avant une déclaration prévue à la presse.

Le chef de l’Etat veut « montrer la mobilisation exceptionnelle de notre industrie pour faire face aux besoins liés à la crise du Covid-19 », selon l’Elysée. Cette usine située à Saint-Barthélémy d’Anjou, tourne désormais 24 heures sur 24 pour accroître sa production après avoir recruté 35 CDD. Elle produit chaque jour 270.000 masques FFP2 (soit près de 2 millions par semaine) et 450.000 masques chirurgicaux (3 millions par semaine). Tous les éléments, de l’élastique au masque, sont fabriqués en France.

La hausse de la production dans les quatre entreprises françaises de masques va permettre de porter la production nationale de 15 millions à 40 millions de masques par mois courant avril. Mais les besoins pour le personnel soignant et les Ehpad sont évalués à 40 millions par semaine, a souligné l’Elysée. Pour répondre aux besoins, la France a commandé un milliard de masques et organise un « pont aérien » avec la Chine, dont la première livraison de 8,5 millions de masques est arrivée lundi. Une seconde livraison de Chine de 12 millions de masques est attendue mercredi, a précisé la présidence.

L’exécutif rappelle avoir également mobilisé le stock stratégique (117 millions de masques chirurgicaux adultes) et réquisitionné les quatre producteurs nationaux afin qu’ils ne vendent pas à l’étranger. Une fabrication de masques alternatifs, en tissu, a également été lancée, à hauteur d’un demi-million par mois, qui peuvent être utilisés par certaines professions en contact avec le public, comme les caissières ou les policiers, précise l’Élysée. La doctrine d’Emmanuel Macron et de son gouvernement concernant les masques reste pour l’instant qu’il faut réserver les masques en priorité au personnel soignant et aux personnels des Ehpad mais qu’il est inutile de les généraliser à l’ensemble de la population.

De nombreuses professions en contact avec le public, comme les agents de caisse, les forces de l’ordre, les pompiers, le personnel pénitentiaire mais aussi les ouvriers réclament des masques, certains syndicats appelant à exercer un droit de retrait faute de protection adéquate. Le chef de l’Etat a multiplié les déplacements récemment pour se montrer sur le terrain face aux acteurs qui luttent contre l’épidémie. Il s’est rendu à l’institut Pasteur auprès des chercheurs, dans un hôtel réquisitionné pour les SDF. Mercredi dernier, il a visité l’hôpital de campagne installé près de Mulhouse pour soulager les hôpitaux débordés par la flambée de l’épidémie dans le Grand Est.

CP Préfecture – Covid-19 : Public en difficulté, Croix rouge, Le Pont..

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Le Samu social de la Croix rouge en maraude (fin 2017) - Photo CTV

Préfecture 71 – 31 mars – 9h25

Hier 30 mars, selon l’Agence régionale de santé, 185 personnes, dont 32 avec des formes graves nécessitant une prise en charge en réanimation, étaient hospitalisées dans les centres hospitaliers de Mâcon (99), Chalon-sur-Saône (27), Le Creusot (20), Paray-le-Monial (35), Montceau-les Mines (2) et Autun (1).

Quarante-trois personnes étaient décédées depuis le 12 mars des suites du Coronavirus-Covid19 dans le seul  milieu hospitalier à Mâcon, Chalon-sur-Saône, au Creusot et à Paray-le-Monial.

Parallèlement, 167 personnes sont sorties d’hospitalisation pour rejoindre leur domicile. Ces personnes ne sont pas forcément totalement guéries, mais sont suffisamment à même de continuer leur convalescence chez elles avec un suivi médical de proximité par l’hôpital ou un médecin de ville, car leur état de santé ne présente plus d’inquiétude.

Dans un contexte de crise sanitaire, les associations d’hébergement d’urgence, d’hébergement d’insertion et de logement adapté se sont organisées pour assurer la continuité de la prise en charge des publics vulnérables. Le 115 poursuit sa mission auprès des publics en difficulté en lien avec les équipes de la Croix-Rouge et de l’association Le Pont sur l’ensemble du département. Il en est de même pour les services mandataires à la protection judiciaire; mandataires privés et préposés d’établissement, qui assurent la continuité de la prise en charge des majeurs protégés. Les équipes assurent un contact permanent pour maintenir le lien et résoudre les difficultés que les personnes suivies peuvent rencontrer.

Jérôme Gutton, préfet de Saône-et-Loire, salue le travail réalisé avec engagement et sens du service par ces professionnels mobilisés auprès des publics vulnérables avec l’aide de la direction départementale de la cohésion sociale (DDCS).

Consultez les sources et sites officiels :

– services de l’Etat de Saône-et-Loire : http://www.saone-et-loire.gouv.fr/, Twitter @Prefet71 et Facebook @Prefet71

– ARS Bourgogne-Franche-Comté : https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/, Twitter @arsbfc et Facebook @arsbfc

– www.gouvernement.fr/info-coronavirus

– plateforme téléphonique d’information nationale gratuite, 24 h sur 24, 7 jours sur 7 : 0 800 130 000

NDLR de CTV : voir le reportage vidéo de CTV sur le Samu social de la Croix rouge (2017)

Coronavirus: Dieudonné fait la promotion de la vente de masques

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En pleine pandémie de coronavirus dans le monde, Dieudonné, dans sa dernière vidéo publiée sur son son compte YouTube, dimanche 29 mars, fait la promotion de la vente de masques de protection. “Vous trouverez en lien de cette vidéo une entreprise chinoise, qui vous envoie les masques directement chez vous par DHL. Moi je les ai commandés, ce sont les meilleurs, des masques chirurgicaux, ils sont chinois”, dit notamment le polémiste dans cette vidéo vue plus de 110.000 fois ce lundi 30 mars à 18h.

Cet extrait a été repéré par Tristan Mendès France, maître de conférences à l’université de Paris, spécialiste du numérique et fin connaisseur des dynamiques et de la rhétorique complotiste. Il pilote aussi Stop Hate Money, un projet -mené par un collectif- de l’observatoire du conspirationnisme visant à assécher le financement de la haine en ligne. Dans un long thread développé sur le compte Twitter de Stop Hate Money, il y est expliqué notamment que l’entreprise basée à Hong Kong dont Dieudonné fait la promotion s’appelle “Lee Import Export”, soit le même nom que celle de son fils qui vend le Sestrel, une cryptomonnaie régulièrement mise en avant dans les vidéos de Dieudonné.

En plus d’être proposés à 1,20 euro pièce sur le site mis en avant par Dieudonné contre souvent 0,40 euro ou moins ailleurs sur Alibaba (l’équivalent chinois d’Amazon), la vente de masques constitue désormais un délit depuis le décret du 23 mars, qui prévoit jusqu’à 10.000 euros d’amende et six mois de prison, rappelle Stop Hate Money. “Que ce soit ces masques ou cette cryptomonnaie, très polémique, très toxique, ce sont deux modalités qui permettent à la famille de Dieudonné de se faire de l’argent, sur des informations qui sont extrêmement floues, voire des choses qui relèvent un peu des fake news”, commente Tristan Mendès France pour Le HuffPost.

Christian Huré, artisan maquettiste a du boulot… mais aucun approvisionnement

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« Le travail ne manque pas, nous avons même reçu une fraiseuse numérique il y a trois semaines juste avant le confinement. Dans l’atelier, nous respectons les règles ( les masques ils ont l’habitude d’emporter au travail), mais il nous manque des fournitures pour achever nos travaux », confie Christian Huré.

Christian Huré  » Beaucoup de boulot mais aucun approvisionnement »

IL EST LE SEUL EN BOURGOGNE-FRANCHE COMTE

Chaque jour, parfois même le dimanche, l’atelier de Christian Huré, artisan maquettiste, rue Grange Vadot est ouvert dès 6 heures du matin. Non pas pour recevoir la clientèle, non pas pour préparer de futures maquettes, mais pour des travaux administratifs indispensables au bon fonctionnement de cette petite entreprise chalonnaise au rayonnement international…

Malgré le confinement, M.Huré n’a rien changé de ses habitudes, par contre, il y a moins de coups de fil, pas de visite. Avec une employée, il fait face au carnet de commandes, ce dernier était plutôt bien rempli

Atelier de Christian Huré

UNE PASSION… ARTISAN : « SUR UN COUP DE CŒUR »

Dans le bureau qui jouxte l’atelier de 200 métrés carrés, habituellement, Christian Huré, répond aux courriers, établi des devis, répond à des appels d’offres, au lever du jour. « C’est un choix » répond l’artisan. Entre 6 et 8 heures, c’est le calme, pas de téléphone, pas de visiteurs non plus, en période normale.

Christian est installé depuis une quinzaine  d’années. Il a succédé à Roger Veysset. Il a repris « cette affaire sur un coup de cœur » Membre actif de la Formation Aéromodélisme Chalonnaise, une association qu’il a présidé 1980 à 2018, Christian Huré, né à Paris, rencontre Roger presque par hasard. C’est le président du club d’aéromodélisme après une visite de l’atelier de Roger Veysset qui est pris « d’un coup de cœur ». En trois jours, l’ancien représentant commercial, se décide de se lancer dans une nouvelle aventure. Il possède une expérience mais aussi beaucoup de volonté et de ténacité. Durant quelques mois, il se forme auprès de Roger, ce dernier fabrique déjà de nombreuses maquettes pour des musées de la région… dont une très grosse commande pour le planétarium de Dijon, au début de l’année 2004, avec quelque 6 500 points lumineux pour un poids de 8 500 Kgrs.

MAQUETTISTE : à LA CONVERGENCE DE BIEN DES MÉTIERS

Machine à gravure laser pour la découpe…

« Maquettiste, c’est rassembler différents métiers, c’est aussi s’adapter à une clientèle très diverse, entre la commande pour un musée, pour une grande entreprise ou encore pour une collectivité » reconnaît Christian. Ce dernier est tantôt dessinateur, ébéniste, menuisier, projeteur ou encore électricien… Un panel de métiers donc, pour celui qui travaille aussi pour des architectes, des industriels…

« Les techniques ont évolué. Nous travaillons à la gravure laser pour la découpe. Nous faisons appel aux technologies mécaniques et informatiques, notamment avec une fraiseuse à commande numérique » remarque Christian Huré, en se remémorant l’importance de la muséographie, il a travaillé aussi bien pour le centre archéologique européen de Bibracte que pour la maison du charolais en confectionnant une quinzaine de vaches grandeur nature… Il a conçu des maquettes tactiles destinées à un public déficient visuel comme la forteresse de Chinon, l’église Saint Pierre de Vienne ou encore la ville de Riquewhir en Alsace…

Il conçoit des maquettes de construction et rénovation d’immeubles pour des architectes et collectivités. Roger Veysset avait conçu des maquettes de Kodak, de l’entreprise Socla ou encore quelques-unes pour la ville de Chalon. Christian Huré conçoit des prototypes pour Areva, pour Arcelor ou encore l’aérospatiale, ou encore pour la ville de Brest, la S.A.P.R.R ou encore pour la ville d’Autun… Toujours avec doigté et créativité, une grande rigueur qu’il s’applique tout au long de la journée, en arrivant très tôt à l’atelier.

Facebook de Christian Huré

Site de Christian Huré (avec plein d’exemple de ses nombreuses maquettes)

Les Photos de maquette sont de Christian Huré 

CP Préfecture : attention aux rumeurs et aux arnaques

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Mâcon, le 30 mars 12h :

Hier 29 mars, selon l’Agence régionale de santé, 184 personnes, dont 27 avec des formes graves nécessitant une prise en charge en réanimation, étaient hospitalisées dans les centres hospitaliers de Mâcon (99), Chalon-sur-Saône (27), Le Creusot (20), Paray-le-Monial (35), Montceau-les Mines (2) et Autun (1).

Trente-six personnes étaient décédées depuis le 12 mars des suites du Coronavirus-Covid19 en milieu hospitalier à Mâcon, Chalon-sur-Saône, au Creusot et à Paray-le-Monial.

Cette relative stabilité du nombre de personnes hospitalisées et la baisse du nombre de patients placés en réanimation, sont la conséquence des transferts médicaux organisés depuis vendredi soir des centres hospitaliers de Mâcon et de Chalon-sur-Saône vers la région Auvergne-Rhône-Alpes, comme annoncé par l’Agence régionale de santé. Une dizaine de transferts ont ainsi été réalisés.

Parallèlement, 167 personnes sont sorties d’hospitalisation pour rejoindre leur domicile.

Depuis samedi, des masques de protection sont distribués par la délégation départementale de l’agence régionale de santé à destination des professionnels de santé libéraux (médecins, infirmiers libéraux, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes). Sont également dotés les laboratoires d’analyses médicales habilités à procéder aux tests du Coronavirus sur prescription médicale. Cette distribution est réalisée à partir des stocks issus de dons et intervient en complément des dotations nationales hebdomadaires notamment aux établissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes.

Le contexte épidémique actuel est propice aux rumeurs et aux arnaques en particulier sur internet. Jérôme Gutton, préfet de Saône-et-Loire, incite chacun à la plus grande prudence. Il recommande de se fier aux sources et sites d’information officiels pour tout renseignement sur l’épidémie actuelle, son évolution et les mesures mises en oeuvre.

Toute personne s’estimant victime d’une anarque par internet peut le signaler sur le site  www.internet-signalement.gouv.fr. Elle peut aussi obtenir des renseignements dans le domaine des escroqueries, en composant le 0805 805 817 (appel gratuit) pour être mis en relation avec un policier ou un gendarme.

Consultez les sources et sites officiels :

– services de l’Etat de Saône-et-Loire : http://www.saone-et-loire.gouv.fr/, Twitter @Prefet71 et Facebook @Prefet71

– ARS Bourgogne-Franche-Comté : https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/, Twitter @arsbfc et Facebook @arsbfc

– www.gouvernement.fr/info-coronavirus

– plateforme téléphonique d’information nationale gratuite, 24 h sur 24, 7 jours sur 7 : 0 800 130 000.