Ce 2 avril a lieu la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme (proclamée en 2008). Elle vise à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement. La célébration de la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme de 2020 veut attirer l’attention sur les enjeux liés à la transition vers l’âge adulte des personnes atteintes d’autisme, telles que la participation à la culture, l’autodétermination, la prise de décisions communautaires, l’accès à l’éducation postsecondaire et à l’emploi et la vie de manière indépendante.  La célébration cette année se déroule en pleine crise de la santé publique telle que nous n’en avons jamais connu, une crise qui expose les personnes atteintes d’autisme (Troubles du spectre de l’autisme – TSA) à un risque démesuré engendré par la maladie à coronavirus (COVID-19) et son effet sur la société. La célébration cette année se déroule en pleine crise de la santé publique telle que nous n’en avons jamais connu, une crise qui expose les personnes atteintes d’autisme à un risque démesuré engendré par la maladie à coronavirus (COVID-19) et son effet sur la société.

L’autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce type de handicap touche 1 personne sur 150 dans le monde. La France compte environ 700 000 personnes atteintes d’autisme à des degrés divers, dont 100 000 ont moins de 20 ans. Depuis le début de la crise épidémique, la ligne téléphonique « Autisme Info Service » (0800.71.40.40), lancée il y a un an, a reçu quatre fois plus d’appels qu’à l’accoutumée.

Pendant le confinement, seules restent en principe ouvertes les structures qui, habituellement, accueillent les enfants en internat. Les externes, en revanche, qu’ils fréquentent une école classique ou un institut médico-éducatif (IME), sont désormais confinés chez eux, avec leurs parents. Outre l’épuisement des parents, le confinement risque aussi d’entraîner une aggravation de certains des troubles du comportement dont souffrent les personnes autistes. « Un enfant autiste est très rigide, il a besoin de repères, de routines. Or, là, on casse ses codes, on le dérègle », explique ce père d’un enfant autiste. « Pendant le confinement, il faut absolument garder un cadre très normé, avec des horaires fixes, un planning. C’est vrai pour toutes les familles, mais encore plus pour nous familles d’autistes ! ». « Quand vous changez l’emploi du temps d’une personne autiste, ça génère des angoisses et des troubles du comportement qui peuvent être extrêmement violents ». Même pour les personnes mieux intégrées, comme les autistes dits « Asperger » – sans déficience intellectuelle -, le chamboulement des habitudes peut aussi être anxiogène.

Pour répondre aux inquiétudes des associations, le président Macron a annoncé ce jeudi, dans un message vidéo, un aménagement des règles de confinement pour les personnes autistes : elles seront autorisées à sortir « un peu plus souvent » pour se rendre sur des lieux « porteurs de repères rassurants », a développé le chef de l’Etat.

Compléments sur cette journée mondiales (UN)

Sources  UN et autres médias et CTV

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