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Macron décrète les masques grand public systématiques

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Source de polémique depuis plusieurs semaines, les masques n’ont pas pu être distribués “autant que nous l’aurions voulu”, a reconnu Emmanuel Macron. À partir du 11 mai, en “lien avec les maires, l’Etat devra permettre à chaque Français de se procurer un masque grand public”, a-t-il annoncé lors de son allocution du lundi 13 avril.

Que sont ces fameux masques grand public, dont l’utilisation devrait devenir systématique à partir du 11 mai? Le président n’en a pas dit plus, mais Olivier Véran a apporté quelques précisions ce mardi 14 avril sur RTL, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Le ministre de la Santé a affirmé qu’il ne s’agissait pas de masques FFP2, ceux utilisés par les soignants et qui protègent le porteur des particules extérieures. Il ne s’agit pas non plus de masques chirurgicaux, qui agissent comme un filtre et empêchent les gouttelettes émises par le porteur de trop se répandre vers l’extérieur.

Olivier Véran a également ajouté, dans le sillage de la communication gouvernementale, que plusieurs usines françaises avaient mis leurs installations à disposition pour produire le plus rapidement possible ces masques autour desquels se cristallisent les tensions nationales et internationales depuis le début de la pandémie.

Déjà 30 jours de confinement… Commerçants, associations au service de la population

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Un mois déjà, le jour du 1er tour des municipales, des commerçants fermaient leurs portes, d’autres prenaient différentes mesures pour le respect des règles imposées.

DES COMMERCES DE PROXIMITÉ

Les commerçants chalonnais tout comme leurs collègues respectent les règles en vigueur. Les boulangers, buralistes tout comme les cavistes n’ont pas fermé leurs portes. « Je préfère faire mes courses dans une épicerie, même si les produits sont plus chers », constate une mère de famille en constatant les longues files d’attente des grandes surfaces.

Séverine Parraud (L’Ilotabac)

UN SÉRIEUX MANQUE À GAGNER

« Notre chiffre d’affaires » a sérieusement baissé, a confié Séverine Parraud, de l’ilotabac, la commerçante a modifié ses horaires et ses prestations. « Nous notons que pour la grande majorité des clients les règles de barrières sanitaires sont bien perçues et respectées. Nous rappelons toutefois que nous sommes reconnus en tant que commerce de première nécessité (notamment pour l’accès à la presse et la vente de tabac) et qu’à ce titre l’achat de jeux de grattage ou de tirage ne peut être qu’un achat complémentaire. En cette période difficile, le bon sens prend tout son sens., remarque, Séverine Parraud qui a mis un masque confectionné par Claudine Sberna de “Saint Laurent Retouche”…

Jean Jacques Polin (Taxi auto)

CHALON DANS LA RUE : C’EST PLUS QU’UNE BOUFFÉE D’OXYGÈNE

“ J’ai des charges, le loyer, l’électricité sans oublier l’Ursaff ”, relève Pierre-Emile, boulanger Pâtissier. Lui est donc ouvert, les mardi, jeudi, samedi et dimanche. Le boulanger-pâtissier exprime des inquiétudes, “si le festival Chalon dans la Rue ne se déroule pas, je bouffe la grenouille, c’est une bouffée d’oxygène”… Des inquiétudes partagées par Jean Jacques Polin, taxi depuis 2006, qui résume « Mon chiffre d’affaires, c’est comme mes activités actuelles, Zéro contrairement et aux charges, malheureusement”…

COMMUNIQUE DU SECOURS CATHOLIQUE

Face à la situation exceptionnelle qui touche notre pays, le Secours catholique met en place de nouveaux liens de fraternité pour que les plus fragiles ne soient pas les plus pénalisés par cette crise.

Malgré tout, nos valeurs d’accueil inconditionnel prennent aujourd’hui tout leur sens, et notre mission première d’écoute et d’accompagnement se poursuit, d’une autre manière.
C’est pourquoi nous proposons des permanences d’accueil téléphonique.

PERMANENCES TÉLÉPHONIQUES Secours catholique 71

Lundi, mardi, mercredi de 9h30 à 11h30 06 33 61 60 88 jeudi, vendredi, de 9h30 à 11h30 06 77 52 15 53

AIDES D’URGENCE

Toutes les demandes d’urgence, reçues au Secours catholique, seront accueillies et nous y essaierons d’y répondre en concertation avec les acteurs sociaux de proximité. Prenant sa part, le Secours catholique a débloqué des fonds supplémentaires exceptionnels par un appel de don, pour répondre aux urgences vitales.

 

CP – Cultivons Chalon demande au Maire la tenue d’assemblées dématérialisées

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Communiqué de presse – Cultivons Chalon

La période que nous traversons est exceptionnelle. Au-delà des souffrances individuelles, elle bouscule nos habitudes et nous oblige à nous interroger sur nos modes de fonctionnement collectif.
Après un mois de confinement et avec la perspective de son prolongement d’autant, nous ne pouvons que saluer la très grande majorité de nos concitoyens, qui respectent les règles imposées et font face à cette crise sanitaire.

Nous remercions toutes celles et tous ceux qui sont mobilisés au quotidien, au premier rang desquels les soignants, mais également les agents de la Ville et du Grand Chalon qui continuent d’assurer les services publics fondamentaux, l’ensemble des salariés qui nous approvisionnent, les entreprises qui pallient entre autres aux besoins en masques, ainsi que toutes les associations qui continuent d’œuvrer sur notre territoire au service notamment des plus démunis. L’action de ces associations est indispensable et compense les insuffisances institutionnelles. Elle mérite d’être soulignée et nous rappelle que ce tissu associatif chalonnais est précieux et devra être encore plus fortement soutenu.

Cette période nous interroge également sur le fonctionnement démocratique local.

Dans cette période compliquée et anxiogène, la démocratie ne doit pas être mise entre parenthèse. Des ordonnances précisent les modalités de gouvernance des collectivités locales, qui se trouvent confrontées à une situation inédite avec la prorogation des équipes sortantes et le report des installations des nouvelles assemblées.

La loi d’urgence et les ordonnances liées confient ainsi l’intégralité des pouvoirs délégués aux Maires et présidents d’Etablissement Publics de Coopération Intercommunale (EPCI). En parallèle, elles permettent la tenue dématérialisée des instances délibérantes. Elles instaurent également un mécanisme d’information à l’attention des nouveaux élus devant être destinataires de l’intégralité des décisions prises par les exécutifs locaux.

A Chalon, les instances délibérantes dématérialisées et ce niveau d’information font défaut. C’est pourquoi nous avons officiellement sollicité Monsieur le Maire et Monsieur le Président du Grand Chalon afin de leur demander si la tenue d’assemblées dématérialisées était prévue. Nous leur avons demandé par ailleurs d’informer les nouveaux conseillers municipaux de toutes les décisions prises, conformément à la loi.

L’ensemble de la liste Cultivons Chalon reste mobilisé et les nouveaux élus, issus du scrutin du 15 mars dernier, particulièrement attentifs à la situation locale dans un esprit constructif.

La période serait d’ailleurs propice à la mise en œuvre par la Ville et l’Agglomération de plateformes d’entraide, de soutien social et scolaire ainsi que de mise en relation entre les producteurs locaux et les consommateurs.

Notre territoire regorge de talents et de personnes prêtes à s’engager. Le rôle d’une collectivité, en ces temps difficiles, doit être de leur apporter un soutien humain et logistique plus fort.

Nous continuons de porter l’espérance d’un projet plus démocratique, solidaire et écologique pour notre ville et l’ensemble de ses habitants. Nous y travaillons.

Francine Chopard, Sébastien Lagoutte, Nathalie Leblanc, l’équipe Cultivons Chalon

Photo illustration CTV : Logiciel de visio conférence ZOOM

Arnaud Montebourg, et si pour l’après crise, l’apiculteur redevenait homme politique ?

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A Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles mais aussi des personnages peuvent émerger alors que d’autres seront rendus responsables ou n’ayant pu « maîtriser » à défaut d’avoir anticipé, voir mesuré les effets d’une triple crise : sanitaire, sociale et morale.
DANS MOINS DE DEUX ANS : LA PRÉSIDENTIELLE

L’un des effets « politique » de cette crise est le retour en force sur la scène politique et médiatique d’Arnaud Montebourg. L’ancien ministre de l’économie, du Redressement productif et du numérique vient de sortir d’un certain « confinement » dans lequel celui qui a été élu de Saône-et-Loire ( 1) s »était placé depuis…trois ans déjà, suite à la dernière présidentielle.

Apiculteur, entrepreneur, porteur du « Made in France », Arnaud Montebourg occupe depuis une dizaine de jours un espace médiatique un peu vide en cette période. Du « Figaro » à « Challenges » en passant par « France 3 Bourgogne Franche Comté- » et « Libération », voilà une « nouvelle cuvée » d’un Arnaud Montebourg surfant sur la vague à partir d’un constat «  la faiblesse des entreprises Françaises » afin de répondre en partie à la crise sanitaire : l’absence d’usine fabriquant par exemple des masques de protection sans oublier le secteur lié à la pharmaceutique.

L’IDÉE DE TRANSCENDER LES CLIVAGES

Dans le passé , Arnaud Montebourg, a beaucoup insufflé, tout d’abord, il y a bientôt 20 ans , alors qu’il était député de Chalon- Louhans, une 6éme République. Juste avant, il y avait eu une bataille contre les tribunaux de commerce. Puis, il y eu plus récemment , le procès de la mondialisation et de ses conséquences sociales et environnementales notamment. A Chaque fois, celui qui était encore socialiste, a croisé sur son chemin d’autres citoyens partageant ses idées. Pour la 6éme République, des écologistes, des communistes mais aussi des sociaux démocrates du centre ont repris l’idée d’une 6éme République sans se fédérer toutefois durablement . Mêmes convergences avec d’autres à propos de la « démondialisation » et probablement à propos d’un «  Made in France », susceptible de regrouper celles et ceux se réclamant d’un gaullisme et d’un souverainiste, idées portées en partie par Jean Pierre Chevénement, voir d’un certain Nicolas Dupont Aignan….

LE RÉVEIL DES RÉSEAUX D’ARNAUD MONTEBOURG

Les réseaux crées et tissés par Arnand Montebourg sont nombreux, ont existé au sein et hors du Parti socialiste, notamment ceux de «  La convention pour la 6éme République » ( 2 ) ou encore «  Rénover maintenant » apparaissant comme « en sommeil » Néanmoins, alors que le successeur au Ministère de l’Économie est devenu lui même « Hors «  parti » un personnage de mouvement incarnant une « République En Marche » pour accéder à la présidence de la république en moins de 2 ans, voilà bien des ressemblances pour que ces réseaux se réactivent suite aux déclarations de l’ex député de la Bresse.

DES « EX AMIS POLITIQUE EN EMBUSCADE » ?

Premières conséquences de ces déclarations, celles portées notamment par Stéphane  Le Foll, l’ancien Bras droit de François Hollande, ou encore de Dominique Strauss Kahn lui même et de l’ancien premier ministre Bernard Cazeneuve qui suscitent la réflexion pour « Un monde d’après » qui possède déjà en guise de réflexion « Une académie » regroupant des philosophes, des acteurs sociaux . Les textes émis par D.S.K et par l’ancien ministre de l’agriculture socialiste ressemblent aussi à des mises en garde destinées à Arnaud Montebourg. Ce dernier affirmant qu’il n’est plus socialiste a redonné de la vigueur à une gauche républicaine, n’ayant pu trouver pour l’heure une voie forte. Avec Arnaud Montebourg, cette gauche à défaut d’homme providentiel se trouve désormais avec un haut parleur qui pourra compter sur des fondations éparpillées qui ne demandent qu’a construire collectivement. Reste à rassembler et à fédérer, le chemin conduisant à l’Élysée risque d’être semé d’Embûches et particulièrement long, mais Arnaud Montebourg a souvent contourné les épines d’une rose qu’il portait…

( 1) : Arnaud Montebourg a été Député de Saône et Loire de 1997 à 2012- Conseiller général du canton de Montret de 2008 à 2015- Président du conseil général de 2008 à 2012, il a succédé à Christophe Sirugue devenu alors maire de Chalon et a été remplacé par Rémi Chaintron.

( 2) Il existe encore en Saône et Loire une antenne pour la Convention pour la 6éme République.présidée par Véronique Fouillouse, ancien maire de Ratenelle, près de Cuisery.

Coronavirus: les principaux points de l’allocution d’Emmanuel Macron

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Pour lutter contre la pandémie, « le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu’au lundi 11 mai », a annoncé le président français. Et ne pas dépasser cette échéance ne « sera possible que si nous continuons d’être civiques, responsables, de respecter les règles et que si la propagation du virus a effectivement continué à ralentir », a-t-il prévenu. Durant cette phase de confinement, Emmanuel Macron « souhaite » toutefois « que les hôpitaux et les maisons de retraite puissent permettre d’organiser pour les plus proches avec les bonnes protections la visite aux malades en fin de vie afin de pouvoir leur dire adieu ».

A partir du 11 mai, les crèches, écoles, collèges et lycées rouvriront « progressivement », a poursuivi le chef de l’Etat, en soulignant que « trop d’enfants », notamment dans les « quartiers populaires » ou les « campagnes » sont « privés d’école » actuellement, faute d’accès au numérique. Dans l’enseignement supérieur, les cours ne reprendront « physiquement pas avant l’été » en revanche. « Le 11 mai il s’agira aussi de permettre au plus grand nombre de retourner travailler », avec des règles pour « protéger les salariés ». « Les lieux rassemblant du public, restaurants, cafés et hôtels, cinémas, théâtres, salles de spectacles et musées resteront en revanche fermés à ce stade » et « les grands festivals et événements avec un public nombreux, ne pourront se tenir au moins jusqu’à mi-juillet », a annoncé le chef de l’Etat.

Le 11 mai, « nous serons en capacité de tester toute personne présentant des symptômes » pour pouvoir mettre les malades en quarantaine, a également affirmé Emmanuel Macron. « Nous n’allons pas tester toutes les Françaises et tous les Français, ça n’aurait aucun sens. Mais toute personne ayant un symptôme doit pouvoir être testée. Les personnes ayant le virus pourront ainsi être mises en quarantaine, prises en charge et suivies par un médecin », a ajouté le chef de l’Etat. En outre, à partir de cette date, en « lien avec les maires, l’Etat devra permettre à chaque Français de se procurer un masque grand public ». « Pour les professions les plus exposées et pour certaines situations comme dans les transports en commun, son usage pourrait devenir systématique », a-t-il précisé.

« Les mesures de chômage partiel pour les salariés et de financement pour les entreprises seront prolongées et renforcées », a souligné M. Macron. Pour les artisans, les commerçants, les professions libérales et les entrepreneurs, le chef de l’Etat a en outre « demandé au gouvernement d’accroître fortement les aides » et « de les simplifier ». Il a souhaité que les banques puissent « décaler toutes les échéances beaucoup plus massivement qu’elles ne l’ont fait » et insisté que « les assurances doivent être au rendez-vous ». Enfin « un plan spécifique » sera mis en oeuvre pour les secteurs qui, comme le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, la culture et l’événementiel seront durablement affectés par la crise.

Le président a aussi annoncé « une aide exceptionnelle aux familles les plus modestes avec des enfants afin de leur permettre de faire face à leurs besoins essentiels ». « Les étudiants les plus précaires vivant parfois loin de leur famille, en particulier lorsque celles-ci viennent d’outre-mer seront aussi aidés », a-t-il complété. Dans ce contexte de crise sanitaire, les frontières de la France avec les pays non-européens « resteront fermées jusqu’à nouvel ordre », a indiqué le président français. Emmanuel Macron espère que cette crise sanitaire sera un moment de « vérité et de refondation » pour l’Europe, avec plus d’unité et de solidarité. Pour « aider » les pays africains face à la pandémie, le président français a aussi appelé à « annuler massivement leur dette ».

Alors que les sondages montrent que les Français sont très critiques sur la gestion de la crise, notamment sur la pénurie de masques, Emmanuel Macron a reconnu que la France n’était « à l’évidence pas assez préparée » à cette pandémie, qui a « révélé des failles ». Il y a eu « des insuffisances comme dans tous les pays du monde nous avons manqué de blouses, de gants, de gel hydro-alcoolique, nous n’avons pas pu distribuer autant de masques que nous l’aurions voulu », a-t-il souligné en évoquant des « ratés » dont il faudra « tirer toutes les conséquences en temps voulu ».

Emmanuel Macron n’est pas rentré dans les détails de « l’après » coronavirus, mais il a appelé à « rebâtir l’indépendance agricole, sanitaire, industrielle, et technologique française ». Il a à nouveau évoqué un « plan massif pour notre santé, notre recherche et nos aînés ». « Il nous faudra bâtir une stratégie où nous retrouverons le temps long, la possibilité de planifier, la sobriété carbone, la prévention, la résilience », a-t-il réclamé. « Sachons nous réinventer, moi le premier ».

Pourquoi pas un marché par jour dans notre ville ? Concilier solidarité et proximité 

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Les propos du ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, dans l’émission Dimanche en politique sur France 3. « J’appelle les maires de France et les préfets à inciter à rouvrir ces marchés […] à condition qu’il y ait le respect des normes sanitaires. » devraient trouver un écho favorable dans notre ville.

La semaine dernière, c’est l’Association Chalonnaise pour la Transition Écologique (A.C.T.E), qui émettait l’idée d’un marché en citant notamment la ville de Grenoble, comme exemple.

POURQUOI PAS UN MARCHÉ PAR JOUR DANS NOTRE VILLE

À l’heure actuelle, il existe six marchés dans notre ville : ceux du mardi au centre commercial des Aubépins, celui du mercredi au Près Saint Jean, du jeudi au stade, ceux du vendredi et dimanche : Place Saint Vincent-rue aux févres

Pourquoi ne pas imaginer, un marché pour le quartier des Charreaux, un autre à Saint Laurent (1), par exemple le dimanche matin et relancer celui du samedi à Boucicaut. Cette idée a été lancée sur un réseau social, nous la reprenons à notre compte. Ces marchés seraient réservés à cinq ou six producteurs, maraîchers locaux et permettraient aux habitants des quartiers précités d’avoir accès à des produits sains, du terroir.

DE GIVRY A AUTUN EN PASSANT PAR TOURNUS, LE CREUSOT, MÂCON

À ce jour Chalon, est l’une des grandes villes du département pour lequel le marché a été supprimé. Une décision faisant suite à une première expérience que le maire, le 20 Mars dernier, le maire Gilles Platret n’a pas souhaité renouveler. Un marché devait se dérouler au boulodrome, il ne s’est pas déroulé, compte tenu de la situation sanitaire.

Les autres villes comme Mâcon, Autun Le Creusot, ainsi que les villes de Tournus, Givry, Saint Rémy ont ré-ouvert un marché hebdomadaire…Et si notre ville innovait, n’a-t-elle pas un riche passé qui plaide en faveur, un moyen d’innover dans le respect d’une certaine tradition….

(1) Dans les années 90, un marché a eu lieu à Saint Laurent, le mardi matin il n’y avait que quelques clients et peu de marchands.

A Lire : « Le marché forain » : une étude sur les marchés du Val de Saône dont celui de Chalon lire l’article complet sur notre site

L’ouvrage est paru, en décembre 2014 avec un sous-titre qui interpelle en raison de l’actualité : « Institution séculaire en péril » avec pour titre : « Le marché Forain ». Traducteur et essayiste, le Docteur Moussaoui Mahhoubi, consacre une étude de près de 200 pages aux marchés du Val de Saône et de Bourg en Bresse. Si celui, se déroulant les samedis à Tournus n’y figure pas, ceux de Villefranche, Tarare, Neuville, Belleville, Mâcon et Chalon ont été retenus par l’auteur.

LES PROBLÉMATIQUES NOUVELLES N’ONT PRISES EN COMPTE

L’ouvrage est paru, il y a bientôt cinq années. L’étude ne prend pas en compte les dimensions reliant « producteurs consommateurs » connaissant une montée en puissance, avec d’une part une demande de plus en plus nombreuse et exigeante liée à l’alimentation saine, à des relations de proximité et au développement des produits bio et d’autre part la mise en place des circuits courts. Ces derniers sont prônés et soutenus par les collectivités territoriales.

L’étude du Docteur Moussaoui Mahhoubi, permet à la fois un regard historique sur ces différents rendez-vous hebdomadaires ponctuant la vie quotidienne des professionnels de l’alimentaire, de l’habillement notamment mais aussi sur ces espaces animant régulièrement les villes.

  • Le Marché Forain – « Symptôme d’un déclin et prédiction d’une fin » -Édité par les Éditions Sabil-Aubin.

Ouvrage disponible à la bibliothèque municipale

Depuis 3 semaines, Claudine et Annie ont fabriqué 1 500 Masques… mais les élastiques font défaut

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La première, Claudine Sberna, est couturière, elle tient la boutique « Saint Laurent retouche » depuis dix ans déjà au 8, place Thevenin. La seconde, Annie, exerce la même profession, 6, Avenue Victor Hugo au sein de « L’atelier d’Annie », ouvert depuis février dernier. Les deux femmes, se sont associées depuis trois semaines déjà, elles ont confectionné déjà 1 500 masques, mais il manque des élastiques.

20 MINUTES POUR UN MASQUE

L’atelier de Claudine est devenu une ruche, avec sa collègue Annie, elles confectionnent donc des masques en tissu coton de 40 cm sur 20, au centre une compresse lavable prend place. En une vingtaine de minutes, un masque avec élastique est confectionné. Elles produisent aussi des masques pour enfants.

DU NON-STOP ET LE SAMEDI MATIN

Ces deux professionnelles sont très actives. Depuis trois semaines, elles ont confectionné quelques 1 500 masques pour les aides-soignantes, infirmières, personnels du Centre hospitalier William Morey, pour Médic Center, pour des collectivités également. Ou encore pour les policiers. Pas moins de 300 ont été livrés à la mairie de Fontaines, ces derniers jours.

Elles font la journée continue, elles commencent le lundi et terminent le samedi midi.

BIEN DES INQUIÉTUDES ET DES INTERROGATIONS

Alors que l’atelier d’Annie est ouvert depuis début février, Claudine après une décennie de bons et loyaux services prépare sa retraite qui sera effective en juillet prochain. Néanmoins, ces deux artisans sont inquiètes. Pour Annie, le chiffre d’affaires des mois de mars et avril sera inexistant quant à Claudine, elle s’interroge également sur la durée de cette situation qui a déjà trop duré…

Aubépins… encore un peu d’histoire qui s’en va

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Ce jeudi 9 avril 2020, en plein confinement, derniers coups des deux pelleteuses pour enlever les derniers gravats de la Tour OPAC de la rue du Pont du chemin de fer, vers la maison de quartier des Aubépins. C’est la fin d’une histoire, d’un quartier. Fin qui avait commencé (voir nos reportages précédents) par le grignotage des tours des deux parcs. Cette dernière tour, ici achevée, était prévu à un autre destin de rénovation… La grignoteuse et le manque d’argent a eu raison de ses espérances.

Une dernière tour du parc, vers l’école Jean Moulin, totalement désamiantée, attend son heure et les fonds pour la détruire… Restent de l’époque bénie des Aubépins, les bâtiments de 4 étages qui ont été rénovés et les grandes tours, non rénovées sauf la première, le long de la voie de chemin de fer (rue André Gide).

En parallèle de ces destructions et de ces rénovations, l’OPAC dans le premier parc est en train de finir sa résidence pour Seniors. La grande tour, privée, du centre commercial, finit son isolation et ajuste sa nouvelle robe. Les Aubépins, les nouveaux, avec leurs atouts des 3 parcs, vont-ils recommencer une nouvelle vie…harmonieuse.

Voir tous les reportages vidéos et écrits consacrés par CTV sur les Aubépins

Tour du centre commercial rénové

Tour du centre commercial
Tour du centre commercial
Résidence des Seniors OPAC, construite à la place d’une des premières tours grignotées

CP Personnels Hôpital : manque de moyens pour protéger les personnels du Covid-19

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Au Centre Hospitalier William Morey de Chalon, le chef de corps n’est pas à la hauteur. Quelle cohérence au CHWM dans la crise actuelle ?

Les représentants du personnel au CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)) du Centre Hospitalier sont révoltés face au manque de  moyens et de prises de décisions appropriées pour lutter contre le covid 19 et protéger les agents au maximum.
Le Comité d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail réfute depuis le début de la pandémie toute doctrine de l’ARS relayée par la direction, de faire au mieux avec les moyens du bord, et connait beaucoup de difficultés pour exercer ses missions de protection des salariés.
Le CHSCT n’est toujours pas convié dans la cellule de crise. Nous sommes des agents de terrain, connaissons la réalité et pouvons apporter notre expérience.
Nous ne supportons plus le discours en interne de la Macronie : « nous faisons tous au mieux, nous sommes tous dans le même bateau », ce qui est faux. Tout le monde n’a pas droit à la même prise en charge. Tout le personnel n’est pas considéré de la même façon.
Les étudiants ne sont pas considérés respectueusement et ne doivent pas être corvéables.
La gestion du personnel est, elle aussi, déplorable. Si nous reconnaissons qu’elle n’est pas aisée, il y a une certaine logique à avoir, quant à la rotation des agents dans les services covid. Il serait préférable que le personnel allant dans les services covid soit affecté uniquement dans ces services.
Le maximum de précautions doit être pris pour ne pas multiplier la diffusion du virus.
Dès qu’un agent est suspecté positif, il doit rester chez lui (2 jours dans l’attente du résultat) en confinement pour une durée minimale de 14 jours s’il est testé positif.
Le chef d’établissement est garant de la santé et sécurité physique et morale et se doit de prendre ses responsabilités vis-à-vis des agents et ne pas se servir du CHSCT comme parapluie : La direction a voulu un vote du CHSCT concernant la réutilisation de masques FFP2 après qu’ils aient été passés au four … nous avons demandé à la direction et à l’hygiéniste de nous poser noir sur blanc qu’il n’y avait aucun risque pour le personnel de réutiliser ces masques … nous attendons toujours l’écrit …
De même, alors que le manque de su blouses se fait criant, la question nous est posée de leur utilité et de leur remplacement par du matériel en tissus, le stock étant d’une semaine.
Nous ne sommes pas de la chair à canon et tenons à remercier l’ENSEMBLE du personnel hospitalier de Chalon, administratifs, agents de sécurité, des services techniques, secrétaires médicales, diététiciennes, psychologues, assistantes sociales, masseurs kinésithérapeutes, permanenciers du Samu, assistants hôteliers, agents du biomédical, du transport, d’amphithéâtre, de la cuisine, de la cafétéria, de la stérilisation, de la pharmacie, du laboratoire, cadres, infirmières, IADE, IBODE, sages-femmes, puéricultrices, auxiliaires de puériculture, aide-soignants, informaticiens, les magasiniers, le personnel de nettoyage de GSF, les brancardiers, les manipulateurs en radiologie, les APA, les ASH et animateurs de l’Hôpital et des Ehpad. Nous n’oublions pas les ambulanciers hospitaliers et privés.
Nous avons besoin de masques FFP1 et FFP2, de gel hydro alcoolique, de surblouses, tout le matériel de protection pour le personnel.
Le CHSCT attend action, réactivité et écoute de la part de la directrice et apporte tout son soutien à l’ensemble du personnel.

Macron provoque un attroupement lors de son déplacement à Pantin

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Après avoir visité mardi une maison de santé de Pantin, dans laquelle il avait ôté le masque qu’il portait en entrant, Emmanuel Macron a longuement salué d’en bas de l’immeuble des gens sortis aux balcons. Alors que sa voiture l’attendait, prête à partir pour La Courneuve, le président est alors parti à pied dans une rue perpendiculaire où passaient de nombreuses personnes malgré le confinement. Trente à quarante personnes se sont alors massées autour du chef de l’Etat, beaucoup le photographiant smartphone à la main, avec des cris parfois d’encouragement mais aussi de contestation.

Le chef de l’Etat est resté environ cinq minutes devant ce petit groupe, leur disant en souriant, les mains jointes : « Je sais que c’est dur mais il faut tenir, respectez les règles ». Il a aussi étendu le bras pour indiquer : « Vous êtes trop près, là. » Les images de cette rencontre ont été filmées par LCI et par de nombreux internautes, ce qui a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. « Irresponsable et dangereux… Quand le plus mauvais exemple vient d’en haut et détruit tous les messages de responsabilité », a commenté par exemple le député LR Eric Ciotti sur Twitter.

Le chef de l’Etat est resté environ cinq minutes devant ce petit groupe, leur disant en souriant, les mains jointes : « Je sais que c’est dur mais il faut tenir, respectez les règles ». Il a aussi étendu le bras pour indiquer : « Vous êtes trop près, là. » Les images de cette rencontre ont été filmées par LCI et par de nombreux internautes, ce qui a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. « Irresponsable et dangereux… Quand le plus mauvais exemple vient d’en haut et détruit tous les messages de responsabilité », a commenté par exemple le député LR Eric Ciotti sur Twitter.