La Ville de Chalon ne sacrifiera pas la santé de ses enfants et de leurs familles
Un véritable scandale sanitaire et administratif est en train de se produire sous nos yeux.
La décision prise par le gouvernement, contre l’avis du Conseil scientifique, d’une rentrée scolaire à la mi-mai, jointe à la désorganisation qui règne à l’Inspection d’Académie, les Inspecteurs de l’Education nationale ne faisant que produire des décisions mal calibrées, contradictoires et non concertées avec les communes, laissent planer sur la santé de nos enfants et des familles des menaces inacceptables.
Le Conseil scientifique a, dès le 16 avril, préconisé que tous les établissements recevant un public jeune, des crèches aux universités, restent fermés jusqu’au mois de septembre, soulignant que les mesures barrières seraient particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes. Il précisait ensuite que la décision de rouvrir les écoles était « une décision politique ».
La difficulté de faire respecter les gestes barrières, notamment pour les enfants de maternelle, est une évidence. Mais elle se pose également à l’école primaire.
Au lieu de travailler en lien avec la Commune, l’Education nationale a choisi d’œuvrer en solo, ce qui est totalement inadmissible. Chaque école est en effet différente, chaque salle de classe a une configuration particulière, qui nécessite un protocole qui lui soit propre. Or, les inspecteurs demandent ce matin aux directeurs d’école d’appeler les parents en vue d’une rentrée au 14 mai, avant même qu’une réunion de coordination n’ait eu lieu avec les services de la Ville de Chalon.
Cette précipitation est dangereuse. Elle n’est pas acceptable.
Nous ne pouvons envisager une rentrée qu’à la triple condition que la santé des enfants, des enseignants et des agents de la Ville qui œuvrent nombreux dans les écoles, soit pleinement assurée.
Or, aujourd’hui, les conditions n’en sont absolument pas remplies.
Dans ces conditions, il est impossible que la rentrée scolaire puisse s’effectuer la
semaine prochaine.
Je demande aux Inspecteurs de l’Education nationale et à leur supérieur hiérarchique, le Directeur académique de Saône-et-Loire, de renoncer immédiatement à tout passage en force au détriment de la santé de nos enfants et de leurs familles.
Nous devons nous donner le temps d’aller sur le terrain, dans chaque école, pour évaluer, avec les directeurs et nos agents qui connaissent parfaitement les lieux, la situation de chaque établissement scolaire.
Et c’est alors seulement que nous déciderons si la rentrée est possible ou pas. Nous communiquerons immédiatement la décision aux familles.
Gilles Platret
Maire de Chalon-sur Saône
Photo ajoutée par CTV (photo CTV)



Communiqué de presse du 29 avril – Cultivons Chalon
Les grandes associations de solidarité que sont La
Chaque jour à 20 h, les Chalonnais témoignent de leur solidarité en applaudissant les personnels soignants, hospitaliers qui sont en « première ligne » tout comme le sont les chauffeurs livreurs, les caissières, les agents d’entretien, les magasiniers, les agents municipaux, les employés du secteur funéraire.
Des commerçants se préparent à réouvrir dès lundi prochain et préparent « les barrières de sécurité’ afin de répondre aux exigences imposées… En attendant la réouverture de leur établissement, les restaurateurs préparent des repas alors que les employés du Grand Groupe Amazon reprennent ce mardi.
Des artisans et des entreprises chalonnaises contribuent à produire des masques et visières de sécurité, elles se sont adaptées afin de répondre à l’urgence sanitaire en attendant la distribution des masques par la ville.





C’est le cas pour
Mme Gaudillère, à défaut de n’avoir pi encore siéger au conseil de la nouvelle commune du Nord-est chalonnais, s’est déjà pleinement investie pour la confection de masques de protection pour les habitants de la commune.


Un nouvel outil pour développer la proximité entre les producteurs et les citoyens.
Vous oeuvrez pour une production durable ? 
Face à cette pandémie, des millions de personnes sont confinées dans de nombreux pays et vivent grâce aux salariés oubliés et invisibles qui continuent à travailler le plus souvent au risque de leur propre vie : L’ensemble des personnels de santé ; les salariés du commerce de l’agroalimentaire, du paramédical, du social, du nettoiement, etc. ainsi que tous les agents de la fonction publique qui continuent d’assurer leurs missions de service public, plus largement ceux et celles qui travaillent au service de la population.
Ensemble, il nous faut obtenir une société plus solidaire, plus juste et un meilleur partage des richesses.

Membre actif de l’
Photos issues du site A.C.T.E