Accueil Blog Page 46

Une agora poétique pour « Occupons Chalon » et pour soutenir les intermittents et acteurs culturels

0

Depuis plus de trois semaines déjà, une agora se déroule chaque jour entre 12 h 30 et 13 h 30, à l’Espace des Arts (EDA). Ce mercredi14 avril 2021, le rassemblement quotidien était placé sous le signe de la poésie. Des rêves, des poèmes, des utopies pas si éloignés du quotidien de celles et ceux, acteurs culturels, intermittents et techniciens du spectacle, associatifs impliqués au sein du mouvement « Occupons Chalon »…

EN ÉCHO ET LIENS AVEC FRANCIS JEANSON

Habitante de Châtenoy-le-Royal, Marie Françoise n’a pas manqué d’évoquer le rôle du philosophe Francis Jeanson qui dirigea de 1967 à 1971, la préfiguration de l’ex-Maison de la Culture, lancée au studio 70 (rue de Lyon). Elle donna lecture de deux poèmes rédigés par Colette Andriot (impliquée dans l’aventure de ce qui allait devenir la Maison de la Culture ». Avec les « Mots en couleurs » et « Dans l’Atelier de Marie », Marie Françoise n’oublia pas de mentionner l’engagement du poète turc Nazim Hikmet, emprisonné durant 17 Ans.

« LA POÉSIE NE DOIT PAS QUITTER LES BIBLIOTHÈQUES » 

Également engagée aux côtés de ses collègues hospitaliers, Marie Françoise ne manqua pas d’égratigner les élus de la majorité municipale de Chatenoy-le-Royal en mentionnant « En février 2019, il y a eu un désherbage à la bibliothèque municipale, ils ont liquidé le stock des ouvrages dédiés à la poésie. C’est préjudiciable pour l’accès à la culture, à la poésie pour le plus grand nombre » ….

La poésie permet de faire passer des messages, qu’ils soient de portées philosophiques, spirituelles ou encore politiques, il y avait un certain consensus entre les participants ce mercredi avec des moments de poésie tout en restant dans l’esprit du mouvement revendicatif.

AU MENU DES JOURS PROCHAINS 

  • Jeudi 15 avril
    Tractage à Pôle Emploi (10 heures)
    Commission AGORA afin de préparer les agoras de la semaine suivante (11 heures)
    Agora « Les dossiers de l’écran ». Cette semaine, projection du film « Les jours heureux » suivie d’un débat (12 heures 30)
    Après-midi action libre
    « Glissement de terrain » avec Veiculo Longo (17 heures)
  • Vendredi 16 avril
    Training Cri de la colère Place St-Vincent, avec Lucie (11 heures)
    Cri de la colère Place St-Vincent et lecture de textes (11 heures 30)
    Agora « Ré-engagez-vous » (12 heures 30)
    « 2000 Zola » (à partir de 13 heures 30)
    Action avec les soignants de l’hôpital (14 heures)
  • Samedi 17 avril
    Assemblée générale (11 heures)
    Agora libre (12 heures 30)
    Action (à partir de 13 heures 30)
    Atelier « Terre Ailleurs »* avec Nadine et Nadège (14 heures/16 heures)
  • Dimanche 18 avril
    Boom silencieuse (10 heures 45)
    Agora « Culture ? Vous avez dit cultures ? » (12 heures 30)
    Action (à partir de 13 heures 30)
    Open Mic’ artistique (14 heures)

* Pour 10 adultes.

Le dimanche, quelque soit la météo « C’est Boum silencieuse », comme dimanche dernier

Louis Aliot (RN) souhaite un « bon ramadan » aux Français musulmans

0

Le maire Rassemblement national de Perpignan, Louis Aliot, a souhaité mardi un « bon ramadan » aux « Français musulmans », dans un tweet relayé par Marine Le Pen, la présidente du parti, engagée dans un combat pour « éradiquer » l’islamisme mais accusée pars ses adversaires de stigmatiser les musulmans. »Je souhaite un bon Ramadan à tous mes compatriotes français-musulmans et particulièrement à mes amis harkis avec qui nous partageons l’amour de notre beau pays la France avec respect et dignité », a écrit sur Twitter l’ancien numéro deux du RN, d’origine pied-noir.

Nombre de musulmans dans le monde commencent mardi le mois de jeûne du ramadan. Marine Le Pen tient à faire la distinction entre les « islamistes » radicaux et les musulmans modérés. « C’est en désignant expressément l’islamisme que nous en délivrerons les musulmans modérés », disait-elle en janvier. Elle présentait alors une proposition de loi visant à bannir les « idéologies islamistes » de toutes les sphères de la société, à commencer par le voile – ce qui supposerait, selon elle, que les juifs ne portent pas non plus la kippa dans l’espace public.

« Si nous avions pensé que l’islam n’était pas compatible avec la République française, nous n’aurions jamais défendu l’Algérie française », soutient Marine Le Pen dans le numéro d’avril du mensuel L’Incorrect, proche de sa nièce Marion Maréchal.

Pour la cheffe du RN, qui s’efforce à un an de la présidentielle de modérer son discours, « beaucoup » de musulmans en France « sont déjà assimilés ». Lundi sur Twitter, elle a jugé « inadmissibles » les « dégradations de lieux de cultes », chrétiens comme musulmans, après plusieurs actes anti-musulmans recensés ces derniers jours dans l’ouest de la France.

Coronavirus : Roselyne Bachelot de retour au ministère de la culture après son hospitalisation

0

 

Roselyne Bachelot a fait son retour au ministère de la Culture ce lundi, selon les informations de nos confrères de BFMTV. Testée positive au Covid-19 le mars et hospitalisée le 24 mars, puis placée le 25 mars sous «  oxygénothérapie renforcée », Roselyne Bachelot est sortie de l’hôpital le 1er avril.

 

« Heureuse de vous retrouver ! », avait-elle tweeté le 8 avril. « Je reprends des forces chaque jour. Mes pensées solidaires accompagnent tous ceux qui souffrent, ainsi que leurs proches. J’exprime ma profonde reconnaissance aux personnels soignants, qui partout en France, font un travail remarquable ».

Roselyne Bachelot avait reçu une première dose de vaccin le 17 mars, soit trois jours avant d’être testée positive au coronavirus.

Emmanuel Macron annonce la disparition de l’ENA, remplacée par l’ISP

0

L’idée avait été évoquée, au détour d’une question lors de la conférence de presse présidentielle post-« gilets jaunes » du 25 avril 2019, sans être suivie de conséquences : « Je pense que pour faire la réforme [de la haute fonction publique] que j’évoquais, il faut supprimer, entre autres, l’ENA », avait alors déclaré Emmanuel Macron. Ce n’était finalement pas une idée en l’air : le chef de l’Etat a annoncé, jeudi 8 avril dans l’après-midi, lors d’une réunion par visioconférence avec quelques centaines de hauts fonctionnaires, la disparition de l’Ecole nationale d’administration. Celle-ci sera remplacée par l’Institut du service public (ISP).

C’est symboliquement très fort, puisque cela consiste à revenir sur l’ordonnance du 9 octobre 1945, qui organisait la haute fonction publique au sortir de la guerre. C’est surtout une réponse politique décalée à la crise des « gilets jaunes », tout autant qu’un message à l’attention des Français à douze mois de la présidentielle : Emmanuel Macron continue de réformer. « C’est un coup politique pour détourner l’attention des malheurs de la France sur les boucs émissaires habituels de notre pays : les hauts fonctionnaires. Pourtant, il n’y a pas de mauvais soldats, il n’y a que de mauvais généraux… », dit dans un soupir l’un d’eux, qui suit toutes ces questions de près.

Devant les 600 cadres de la haute administration réunis en visioconférence pour la convention managériale de l’Etat, M. Macron a déclaré jeudi que le nouvel institut assurerait le socle de formation commun de tous les élèves administrateurs de l’Etat. Qu’ils soient préfets, ambassadeurs, recteurs ou directeurs des administrations et des grands corps.

L’ISP devra « sélectionner des profils moins déterminés socialement », a-t-il dit. Il intégrera un tronc commun à 13 écoles de service public. Ce sera « une révolution profonde en [matière] de recrutement », a estimé le chef de l’Etat. Il faut « réconcilier nos concitoyens avec le sommet de l’Etat et, ce faisant, avec l’action publique », a ajouté le président de la République, très attaché à cette réforme et souvent très critique envers l’administration.

Parlons Chalon avec Mourad Laouès – avril 2021

0

Mourad Laouès de Bien vivre à Chalon est l’invité de notre nouvelle émission politique Parlons Chalon. Ces dernières semaines ont vu deux Conseils municipaux (18 mars et 8 avril 2021 – Budget) et un Conseil communautaire (Grand Chalon). Mourad Laouès nous raconte les réflexions sur ces moments de démocratie locale et les propositions de Bien Vivre à Chalon. Il nous nous parle aussi des futures élections départementales et régionales  normalement prévues en juin. (Sûrement reportées en septembre – réponse le 12 avril).

Tous les mois ChalonTV donne la parole aux 5 groupes du Conseil Municipal : le groupe majoritaire du maire Gilles Platret, En Avant Chalon, Les groupes minoritaires Cultivons Chalon avec Nathalie Leblanc, Bien Vivre à Chalon avec Mourad Laouès, Chaque jour Chalon avec Cécile Lamalle et enfin Ensemble Chalon avec Alain Rousselot-Pailley.

Dans cette émission plateau d’une vingtaine de minutes, CTV aborde la vie à Chalon et les propositions de chacun pour que cette vie soit la plus agréable et juste pour tous. On peut y aborder aussi des problèmes nationaux, sociétaux. Un temps de démocratie, de prise de parole pour informer tous les Chalonnais et autres.

Nous invitons tout le monde, si vous ne voyez pas un groupe, c’est qu’il n’a pas souhaité venir ou peut-être pas pu (nous nous adaptons, cependant, beaucoup à l’agenda de chacun donc nous facilitons la venue des représentants des groupes…). Après chacun fait ses choix…!

 

CP Cultivons Chalon : Voeu de soutien à la culture

0

Lors du conseil municipal d’hier soir (jeudi 8 avril 2021 – NDLR) , nous (Cultivons Chalon – NDLR) avons déposé un vœu en soutien à la culture, qui n’est pas une marchandise comme une autre, et à toutes les personnes qui la font vivre.

Approuvé par plusieurs de nos collègues de l’opposition, ce vœu a été rejeté par la majorité municipale. C’est regrettable !

La culture est essentielle et l’ensemble des acteurs du domaine mérite d’être soutenu avec force, conviction, sans amalgame avec d’autres secteurs.

VŒU – Soutien à la culture et au mouvement « Occupons Chalon 71 », déposé par Cultivons Chalon

Depuis un an, le monde culturel est particulièrement touché par la crise que nous traversons.

L’absence de perspectives claires et de soutien fort plonge dans le désarroi la plupart des acteurs culturels, artistiques et de l’événementiel.

L’occupation de l’Espace des Arts de Chalon-sur-Saône depuis le 18 Mars s’inscrit dans ce contexte. Elle est pour toutes et tous un moyen de prendre la parole, de débattre, de s’organiser.

Ce mouvement fait suite à l’occupation du théâtre de l’Odéon à Paris, investi par le peuple depuis le 4 Mars 2021, en réaction à la nouvelle réforme de l’assurance chômage et aux difficultés rencontrées par la profession.

Mesures liberticides, incohérences politiques, isolement socio-culturel et revendications non entendues sont le terreau de l’exaspération des artistes, des professionnels de la culture qui s’expriment chaque jour à l’Espace des Arts et sur son parvis.

Ils ont été rejoints dans cette juste démarche par les spectateurs en manque de culture, les étudiants, les précaires, les retraités, les intermittents de l’emploi.

Ils occupent le parvis avec force et beaucoup d’humour. Ils nous font partager des moments de rire, d’évasion et de réflexion et portent le désir d’une société plurielle et émancipatrice.

Nous, élus municipaux de Chalon-sur-Saône, tenons à exprimer notre solidarité à ce mouvement et à l’ensemble du secteur culturel, artistique et événementiel.

Nous affirmons que la culture est essentielle.

Elle n’est pas une marchandise comme une autre. Elle donne à voir, à penser et participe pleinement à la construction de la citoyenneté, d’une société éclairée et fraternelle.

Nous demandons qu’un soutien accru des pouvoirs publics nationaux et locaux soit apporté à l’ensemble des acteurs culturels.

Nous demandons le retrait de la réforme sur l’assurance chômage, la prolongation de l’année blanche pour l’ensemble des intermittents et un plan de relance des activités culturelles.

Localement, nous proposons le renforcement des budgets municipaux alloués à la culture et des équipes chargées de mener des actions culturelles à destination de toutes les Chalonnaises et les Chalonnais.

Nous proposons également de mener une large concertation pour définir les modalités locales de reprise des activités culturelles.

Chalon-sur-Saône, le 8 avril 2021
Cultivons Chalon

Photo de Une ajoutée par CTV : Manifestation de « Occupons » à l’Espace des Arts

 

 

 

Sommet Turquie-Europe: pas de fauteuil pour Von der Leyen

0

La Turquie a fustigé jeudi des « accusations injustes » après l’affront protocolaire ressenti par la présidente de la Commission européenne à Ankara, affirmant que la disposition des fauteuils au cœur de la polémique avait été suggérée par la partie européenne. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait été placée mardi par le protocole en retrait sur un divan lors d’une réunion des présidents des institutions de l’UE avec le chef d’Etat turc Recep Tayyip Erdogan et le président du Conseil européen Charles Michel, ce qui a provoqué beaucoup de ressentiment mais aussi des frictions à Bruxelles. Jeudi soir, le chef du gouvernement italien Mario Draghi a même traité M. Erdogan de « dictateur » et s’est déclaré « très navré par l’humiliation que la présidente de la Commission a dû subir ».

Ces commentaires ont été qualifiés de « populistes, offensants et déraisonnables » par le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu, qui a convoqué l’ambassadeur d’Italie à Ankara. Auparavant, lors d’une conférence de presse, il avait estimé que « les accusations visant la Turquie sont injustes. La Turquie est un Etat profondément enraciné et ce n’est pas la première fois qu’on accueille des dignitaires étrangers ». « Les demandes de l’UE ont été respectées. Cela veut dire que la disposition des sièges a été réalisée à leur demande. Nos services du protocole se sont rencontrés avant la réunion et leurs demandes (de l’UE) ont été respectées », a-t-il ajouté. Mais le service du protocole du Conseil européen, institution présidée par Charles Michel, a fait valoir jeudi qu’il n’avait pas eu accès au préalable à la salle où devait avoir lieu la réunion. « Si la pièce avait été visitée, nous aurions suggéré à nos hôtes que, par courtoisie, le divan soit remplacé par deux fauteuils pour la présidente de la Commission », a indiqué ce service dans une lettre. La scène avait été filmée et largement diffusée sur les réseaux sociaux. Sous le hashtag #Sofagate, elle a suscité de nombreux commentaires sur l’inégalité de traitement entre les deux chefs des institutions européennes, et son caractère sexiste. « Ehm », murmure l’ancienne ministre allemande de la Défense, apparemment désemparée: debout, elle semble ne pas savoir où s’installer alors que Charles Michel et le président turc se calent dans les deux fauteuils préparés pour la réunion. Ursula von der Leyen prend ensuite place sur un canapé, en retrait des deux hommes, face au ministre turc des Affaires étrangères.

Mercredi, Ursula von der Leyen a fait connaître son mécontentement d’avoir été placée en retrait et a exigé d’être traitée comme l’égale du président du Conseil. Son porte-parole a affirmé que « les présidents des deux institutions ont le même rang protocolaire » mais le Conseil européen, l’organe représentant les Etats membres, a toutefois fait savoir que son président avait la préséance sur la Commission pour le protocole international. Les grands groupes politiques du Parlement européen ont déploré jeudi l’image de désunion donnée par les présidents des institutions lors de leur rencontre avec le président turc et leur ont demandé de venir s’expliquer en plénière.

« La rencontre à Ankara des présidents von der Leyen et Michel aurait dû envoyer un message de fermeté et d’unité de l’approche européenne vis-à-vis de la Turquie. Malheureusement, elle s’est traduite par un symbole de désunion, les présidents n’ayant pas su faire front commun lorsque cela était nécessaire », a déploré l’Allemand Manfred Weber, président du Groupe du parti Populaire Européen PPE (droite pro-européenne). La présidente du groupe des Socialistes et démocrates, l’Espagnole Iratxe Garcia Perez, a également demandé l’audition des présidents des deux institutions « pour clarifier ce qui s’est passé » et voir « comment faire respecter les institutions européennes ».

Charles Michel a assuré jeudi « regretter profondément » ce qui s’est passé à Ankara lors d’une intervention télévisée en Belgique. Il a expliqué ne pas avoir réagi « par crainte de créer une incident bien plus grave » et d’empêcher ainsi la tenue de la réunion, dont les enjeux étaient importants pour l’UE. L’affaire a suscité des réactions indignées en Europe, d’autant qu’elle est survenue quelques semaines après le retrait d’Ankara d’une convention européenne sur la prévention de la violence contre les femmes.

ACTE(S) pour le climat

0

ACTE et d’autres organisation veulent une politique écologique pour un vrai “monde d’après” ! Ils organisent une Marche pour une Vraie Loi Climat à Chalon-sur-Saône le samedi 27 mars. Ils exposent, dans le communiqué de presse ci-dessous leurs raisons.

Le projet de loi « Climat et résilience », discuté à l’Assemblée nationale, est le dernier texte du quinquennat consacré à l’environnement. En l’état, il est très loin de l’ambition requise pour répondre à l’urgence écologique et atteindre les objectifs que la France s’est fixée. 222 organisations à ce jour, mais aussi le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national de la transition écologique et le Conseil économique, social et environnemental l’ont affirmé à de nombreuses reprises.

Le gouvernement, après s’être renié sur de nombreux sujets et avoir été reconnu coupable d’inaction climatique, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre.

Les député.es, qui débattront du projet de loi en séance plénière à partir du 29 mars, doivent à présent prendre leurs responsabilités, notamment :

  • en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une plus grande ambition écologique, notamment s’agissant de la rénovation thermique des bâtiments, de la réglementation de la publicité et de l’utilisation des engrais azotés, du recours aux menus végétariens dans la restauration collective, de la lutte contre l’artificialisation des sols, de la limitation des vols intérieurs en avion ou la responsabilité climat des grandes entreprises.
  • en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une meilleure prise en compte des aspects de justice sociale afin de rendre la transition écologique accessible à toutes et tous.

Le 19 mars, dernier jour de l’examen du texte en commission, les jeunes pour le climat se mobiliseront. Le 28 mars, veille de l’examen du projet de loi, nous nous mobiliserons ensemble pour dénoncer son manque d’ambition et les manœuvres qui tentent de l’affaiblir, exiger une vraie Loi Climat à la hauteur de l’urgence écologique et défendre les mesures des 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat.

À l’appel national de la Convention citoyenne pour le Climat, et en soutien à la grève du climat des lycéens, l’association ACTE invite les habitant-es de Saône-et-Loire à défiler pour le climat à Chalon-sur-Saône samedi 27 mars 2021.

Mickaël Bouteilly, président de ACTE

Les espaces naturels, les espèces animales et végétales diminuent de jour en jour. Déforestation, bétonisation, pollution, empoisonnement des êtres vivants par les produits phytosanitaires, gaz à effet de serre : le climat chauffe, la biodiversité s’évapore ! La sécheresse, les incendies, les inondations montrent une terre de moins en moins hospitalière du fait des activités humaines.

Nous n’avons qu’une planète viable, si la température monte encore, les terres cultivables et habitables vont encore s’amoindrir.

Thierry Grosjean – Président CAPEN 71

Il faut arrêter le “en même temps” : faire croire à une politique écologique et œuvrer pour la croissance économique, se glorifier de l’accord de Paris pour respecter ses objectifs “plus tard”. Le gouvernement doit travailler dans l’intérêt de l’espèce humaine et du vivant, et non dans celui des lobbys numériques, industriels ou bancaires. Nous avons tous besoin d’une vraie loi climat, conforme aux propositions de la convention citoyenne pour le climat que le Président s’est engagée à appliquer “sans filtre ».

ACTE vous invite à réclamer avec elle une vraie loi climat, pas des demi-mesures qui permettent aux avions de voler pour 4h de trajet métropolitain ou aux entreprises les plus polluantes de bénéficier d’avantages fiscaux.

TEXTE de ACTE (communiqué de presse appelant à la marche)

Le gouvernement continue de nier la présence de ministres à un dîner clandestin

0

Dans un reportage diffusé vendredi, M6 a révélé l’existence d’un « restaurant clandestin situé dans les beaux quartiers« . L’un des organisateurs déclare, un premier temps de manière anonyme, avoir « dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres. »

Le collectionneur Pierre-Jean Chalençon a ensuite confirmé dimanche, dans un communiqué, être la personne derrière ce témoignage. Mardi, sur BFMTV, il a assuré que ses propos tenus dans le reportage étaient « un énorme poisson d’avril » et qu’il « n’organise pas de dîners, ni de soirées . »Mais la chaîne privée maintient les informations diffusées dans son reportage. Dans un communiqué publié mardi, la Société des journalistes (SDJ) de M6 a réagi aux propos tenus par le propriétaire du palais Vivienne sur notre antenne. Elle a tout d’abord assuré que « le travail de [ses] journalistes a été effectué avec rigueur et dans le parfait respect des règles déontologiques ».

Concernant la présence de ministres à des dîners clandestins, elle a affirmé que « d’autres sources (…) en off » ont confirmé aux journalistes de la chaîne « la présence d’au moins un membre du gouvernement à un de ces dîners », ajoutant poursuivre les « investigations à ce sujet. »

Comme d’autres membres du gouvernement, la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon a martelé mardi soir sur France Info, ne pas croire à cette information, malgré le communiqué de M6. « Je connais mes collègues, (…) je ne crois pas qu’un membre du gouvernement soit allé dîner dans un restaurant clandestin durant cette période. Nous sommes conscients des efforts que nous demandons aux Français. Nous respectons les règles et c’est bien normal, c’est l’exemplarité qu’on attend de nous », a-t-elle assuré.

Avant elle, Marlène Schiappa, Bruno Le Maire, Clément Beaune ou encore Gabriel Attal ont eux aussi nié la présence de membres du gouvernement dans des dîners clandestins. Alors que le nom du porte-parole du gouvernementcirculait sur les réseaux sociaux, la ministre chargée de la Citoyenneté a indiqué sur France Info mardi matin qu’il y avait bien eu « invitation » mais que Gabriel Attal l’avait refusée « fermement ». Une enquête a été ouverte dimanche des chefs de « mise en danger de la vie d’autrui » et de « travail dissimulé », afin de « vérifier si des soirées ont été organisées en méconnaissance des règles sanitaires et de déterminer quels en ont été les éventuels organisateurs et participants », a déclaré le procureur de la République de Paris Rémy Heitz.

CP : Le Printemps chalonnais arrive ! Elections départementales

0

Nous, Printemps Chalonnais, dans le cadre des élections départementales, dans le respect de notre diversité, proposons le changement que les citoyens et citoyennes attendent.

 

Les politiques libérales accroissent les inégalités, accélèrent la dégradation de la biodiversité et accentuent les crises environnementale et démocratique. Ces politiques menées par le gouvernement sont soutenues et mises en place par l’actuelle majorité départementale.

Dans ce contexte, nous appelons au rassemblement pour mettre en œuvre un projet de transformation face aux urgences :

URGENCES SOCIALES

  • Comment favoriser l’autonomie, l’indépendance et l’épanouissement aussi bien des jeunes que des personnes âgées ?

Nous voulons donner les moyens à chacun de vivre dignement : petits artisans, ouvriers et simples employés, jeunes, personnes âgées, personnes handicapées, précaires, pour ne citer qu’eux. Il est donc essentiel d’accompagner chacun dans son parcours de vie : créer un revenu d’existence inconditionnel, développer le logement social et des transports collectifs accessibles à tous, assurer l’autonomie des personnes âgées.

Nous ne voulons pas être réduits à des rôles de simples travailleurs ou consommateurs. Nous voulons être ou devenir des citoyens libres, épanouis et responsables en accédant à l’enseignement, la formation, la culture et à la pratique sportive.

Pour atteindre ces objectifs, le renforcement des services publics sur tout le Département en lien avec les organisations associatives ou syndicales et les citoyens (comités d’usagers) est prioritaire pour remettre l’humain au cœur de nos actions.

 URGENCES ÉCOLOGIQUES

  • Comment concevoir et réaliser des projets favorables au vivant ?

Le Département avec le Grand Chalon dépensent 36millions d’euros pour relier une zone industrielle à l’autoroute.

Le Département soutient des modèles financiers de développement touristique tels que les projets de Center Park (au Rousset) ou Éclat (à Tournus).

Ces grands projets sont inutiles, anti-écologiques et coûteux. Il est temps de développer des transports collectifs, actifs et doux, une agriculture paysanne, un tourisme éco-responsable s’appuyant sur l’ensemble des petites et moyennes entreprises locales.

Mettons en œuvre une rupture écologique qui lutte réellement contre le réchauffement climatique et la précarité énergétique, qui réponde aux besoins des habitants et valorise les atouts de la Saône-et-Loire.

 URGENCES DÉMOCRATIQUES

  • Comment raviver la démocratie ?

Le mouvement des Gilets Jaunes, la Convention citoyenne pour le climat sont le signe d’une volonté et d’un besoin pour nos concitoyen·ne·s de reprendre leur place dans la gestion des affaires de la Cité. Grâce aux réseaux d’information actuels, le Département peut répondre à cette demande des citoyen·ne·s.

Pour cela, nous proposons de faire entrer les citoyen·ne·s, les associations, les syndicats, dans les espaces de co-construction et de suivi des politiques départementales autour de 3 axes :

  • Participation
  • Proposition
  • Contrôle citoyen de l’action des élus

Le Printemps Chalonnais s’engage à porter des propositions élaborées autour de ces priorités.

Nous appelons les citoyen·ne·s et les organisations progressistes qui se retrouvent dans ces valeurs et ces priorités à nous rejoindre pour :

  • Participer localement à la construction du programme de transformation.
  • Être candidat·e sur les cantons de Chalon 1, Chalon 2, Chalon 3, Givry et Saint-Rémy.
  • Soutenir activement nos listes.

Pour nous rejoindre et vous informer : printempschalonnais@laposte.net

Listes des organisations soutenant à ce jour le Printemps Chalonnais : LFI-GA Chalon, PCF-71, GRS-71

lien https://pcf71.fr/actions/communiques-de-presse/520-le-printemps-chalonnais-arrive

Photo à la Une, ajoutée par CTV