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CP Maire : Décès de la Reine Elizabeth II

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Courrier de Monsieur le Maire au Maire de Saint-Helens, Ville jumelle de Chalon-sur-Saône

Suite au décès de la Reine Elizabeth II ce jeudi 8 septembre, Gilles Platret, Maire de Chalon-sur-Saône, par amitié avec le peuple britannique en deuil, ai fait installer ce matin dans le hall de l’hôtel de ville l’Union Jack, célèbre drapeau du Royaume-Uni. Par ailleurs, il a adressé un courrier à David Baines, Maire de Saint-Helens, Ville jumelle de Chalon-sur-Saône depuis 1963, dont voici la traduction française :
“Monsieur le Maire,
Chers amis de Saint-Helens,
Profondément attaché à l’amitié qui nous lie, je tiens pour le premier de mes devoirs de vous adresser l’expression des plus fidèles condoléances de la population de Chalon-sur-Saône dans la peine que la disparition de la Reine Elizabeth II cause aux habitants de Saint-Helens et du Royaume Uni tout entier.
L’attention que votre Reine a toujours porté à la solidité des relations entre votre pays et la France nous fait ressentir cette perte avec douleur.
Nous savons qu’Elizabeth II, par ses insignes qualités de Chef d’État et son exceptionnelle longévité, a apporté à votre peuple une stabilité que les épreuves subies au cours de ces 70 dernières années ne sont jamais parvenues à ébranler.
Sa figure familière a largement débordé les frontières du Royaume Uni et du Commonwealth. C’est bien pourquoi, à Chalon comme partout dans la République française, non seulement nous comprenons votre chagrin, mais nous le partageons pleinement.
Dans l’attachement qui existe entre nos deux villes, je forme le voeu que nous puissions prochainement nous retrouver, à Chalon comme à Saint-Helens, pour poursuivre sur ce chemin commun que nous avons choisi de tracer ensemble depuis la signature de notre jumelage en 1964.
Soyez assurés, Cher Monsieur le Maire, Chers amis de Saint-Helens, de l’amitié des Chalonnais et des Chalonnais et de mon plus respectueux dévouement.

Gilles PLATRET, Maire de Chalon-sur-Saône”
photo ajoutée par CTV – Le Soleil – Québec

CP : Forum de la vie associative et sportive, samedi 3

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220 associations à découvrir le samedi 3 septembre

Le Forum de la vie associative et sportive chalonnaise revient le samedi 3 septembre au Parc des Expositions. Ce forum à destination du grand public vous permettra de découvrir un vaste panorama de la vie associative de votre ville.

Samedi 3 septembre, les associations chalonnaises se réunissent pour un forum à destination du grand public qui permettra de découvrir un vaste panorama de la vie associative chalonnaise, que ce soit pour pratiquer une activité ou s’investir auprès d’une association.
Depuis 2016, le Forum de la Vie Associative et Sportive Chalonnaise, organisé par le service de la Vie Associative et l’OMS, est ouvert librement au public le 1er samedi du mois de septembre.
En 2021, date de la dernière manifestation, le public venu participer à cet événement dépassait les 5 000 personnes avec plus de 190 associations présentes.
Le forum 2022 se déroulera comme d’habitude dans une enceinte close et couverte composée de plusieurs bâtiments ; le boulodrome, le parc des expositions, une partie du Colisée avec les salons du Colisée ainsi que le réceptif de l’Elan Chalon.
Les partenaires présents à cette journée sont la Croix Blanche, pour la sécurité des personnes, et l’Union des Comités de Quartier de Chalon-sur-Saône pour la gestion des buvettes et des plateaux repas commandés par les associations présentes au Forum.

Déroulé de la manifestation

Vendredi 2 septembre : installation des associations
10h -19h : Aménagement des stands par les associations (au lieu de 14h-19h les années précédentes)

Samedi 3 septembre : le Forum
7h : Arrivée des associations et petit déjeuner offert aux associations
8h : Discours d’ouverture et rencontre des associations exposantes par MM. le Maire, le Président du Grand Chalon et le Président de l’OMS
9h : Ouverture du Forum au public
18h : Fermeture du Forum au public et démontage des stands

Le parking de la fosse du parc des expositions sera réservé aux exposants avec un nombre supplémentaire de places PMR

CC 4A a pris son envol

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Lundi 22 août, le Collectif Chalonnais « Assistance Aide Aux Afghans » (CC 4A) a pris son envol pour venir en aide aux Afghans et Afghanes, en situation régulière ou irrégulière sur notre sol. CTV vous a déjà décrit son action auprès du couple Zarin et Gholam.

CTV : Pourquoi ce Collectif ?
Le responsable du CC 4A : Il n’aura échappé à personne que depuis un an (15 août), les Talibans sont de retour dans le pays avec toutes les horreurs dont ils sont capables, notamment au niveau des femmes, qui ne sont plus rien que des burqas ambulantes. On est ou on va revenir, en Afghanistan, à la barbarie à la situation d’avant l’arrivée des Américains et des forces de l’OTAN. De plus, plus d’aide extérieure, ce qui entraîne une famine importante, que les Maîtres du pays, eux en bonne santé et bien armés, ne sont pas capables de régler. Donc des Afghans vont, encore, quitter le pays. Souvent ce sont des hommes, comme Gholam qui a quitté sa montagne afghane aux mains des Talibans, il y a 7 ans. Ils viennent en Europe comme éclaireurs, c’est moins dangereux que pour les femmes dont le viol est sur le chemin de l’exil. Puis, ils essaient de faire venir leur épouse, ce qui s’est compliqué depuis août 2015. Gholam a mis 7 ans pour retrouver Zarin, sa femme, qui a quitté Kaboul, de façon clandestine et payante, en octobre 2015 pour Téhéran, avant de rejoindre la France en juin 2022.


CTV : Que va faire le collectif ?

Il ne s’agit pas pour nous de nous substituer aux associations existantes, comme l’Asti, Les Restos du Cœur…, qui font un travail remarquable. Les membres du collectif veulent être présents pour ces déracinés, présents pour les aider dans leurs démarches administratives (on ne pouvait s’imaginer de la complexité et de la lenteur de notre administration française et aussi de l’inefficacité de certaines assistantes sociales qui doivent les prendre en charge) ou autres, d’être présents, le plus possible près d’eux, pour qu’ils comprennent notre pays, nos coutumes, nos valeurs, de leur parler le plus possible, eux qui ont une langue et une écriture tellement différente de notre langue si compliquée, de leur apporter de la chaleur humaine, de ne pas les laisser seuls dans leur foyer Adoma, en somme de les accueillir. Il faut aussi agir, avec les services de l’État, pour éviter qu’ils soient exploités par certains employeurs sans scrupule. Tout ce qui est fait est bien pour eux, mais aussi pour nous avec ces personnes déboussolées qui travaillent pour nous et qui seront un jour français.
Nous ne cherchons pas de l’argent, même si c’est parfois nécessaire, le Collectif sert à apporter de l’humanité à toutes ces personnes.

CTV : Pourquoi vous occuper de ces migrants et pas des Français, bien de chez nous, dans le besoin ?

C’est une question, une remarque que l’on nous pose, que l’on nous fait. Déjà pour nous, la misère n’a pas de couleur, de religion, de pays, de frontière. Les Français, bien de chez nous, comme le dit le Maire de Chalon, ont des difficultés, on ne le nie pas, et ce depuis longtemps. Alors pourquoi, les Afghans ? Déjà notre collectif est composé de peu de membres. Nous avons fait ce choix des Afghans, comme on aurait pu le faire des Syriens en 2013, parce que les Afghans sont aussi dans le besoin, qu’ils ont pour arriver ici vécu des moments difficiles, qu’ils sont dans un pays dont ils ne connaissent pas la langue, les lois, les coutumes, parce qu’ils viennent d’un pays de guerre, de dictature, de torture. Donc, pour nous, ils ont encore plus besoin de nous. Nous n’empêchons personne des créer des collectifs pour aider les gens bien de chez nous. Nous n’obligeons personne à nous aider, à nous rejoindre.

Le + de CTV
Taliban 2.0

L’Afghanistan désormais l’Émirat islamique d’Afghanistan est depuis l’antiquité un Carrefour de l’Asie, un point de passage important sur la route de la soie.
L’Afghanistan est un pays montagneux avec des plaines au nord et au sud-ouest. Le point le plus haut du pays, à 7 485 m. De grandes parties du pays sont arides, et l’eau potable est limitée. L’Afghanistan a un climat continental, avec des étés chauds et des hivers froids. Le pays est fréquemment sujet aux tremblements de terre.
Les Pachtounes forment le plus grand groupe estimé à plus de 42 % de la population. Le deuxième grand groupe linguistique, parlant le dari (proche de l’iranien), comprend les Tadjiks (27 %) et les Hazaras (9 %) qui habitent le centre. Les Ouzbeks représentent 9 % de la population. Il y a également une présence non négligeable de tribus et d’ethnies.
Il existe 40 langues répertoriées en Afghanistan, dont deux langues officielles nationales, le dari et le pachto. Le dari est le persan d’Afghanistan. C’est la première langue du pays ; cette langue est parlée par une grande partie de la population, y compris par des Pachtounes
Le bilinguisme est commun.

Les Afghans sont majoritairement musulmans avec approximativement 80-89 % de sunnites et 10-19 % de chiites.
Un tiers de l’économie du pays repose sur le trafic d’opium ou de ses dérivés. L’Afghanistan est le premier fournisseur mondial d’opium (80 %)
L’Afghanistan est en guerre avec la puissance britannique (1878 à 1880 – mai à août 19)
À partir de la fin des années 1970, l’Afghanistan connaît plusieurs décennies de guerres ininterrompues qui causent la mort d’au moins plusieurs centaines de milliers de personnes.
En 1973 par le prince Mohammad Daoud Khan, la monarchie afghane est renversée, et la république d’Afghanistan proclamée.
Avant 1980, il y avait une tradition de francophonie chez les élites et classes favorisées de l’Afghanistan, ainsi qu’environ 10 000 Afghans
En 1979, les troupes soviétiques interviennent militairement en Afghanistan et assassinent le président Hafizullah Amin. Une longue guerre oppose ensuite les Soviétiques et les forces communistes afghanes aux moudjahidines, armés et soutenus par le Pakistan, les États-Unis, la Chine et l’Iran. Les forces soviétiques se retirent du pays en 1989 et le gouvernement communiste de Mohammad Najibullah est renversé en 1992.
L’État islamique d’Afghanistan est alors instauré, mais une nouvelle guerre civile oppose rapidement les différentes factions moudjahidines. Le mouvement taliban émerge alors en 1994, sous la direction du mollah Omar, et profite de ces divisions pour prendre le pouvoir à Kaboul en 1996. Une partie du territoire demeure cependant sous le contrôle des moudjahidines de l’Alliance du nord dirigé par le commandant Massoud assassiné le 9 septembre 2001 (la vallée du Panshir au nord-est de Kaboul, ethnie tadjik) qui poursuivent la lutte contre les talibans. Les deux célèbres statues de Bouddha dans la province de Bamiyan sont fortement endommagées en 2001 par les talibans.
Fin 2001, le régime taliban est défait par une coalition internationale menée par les États-Unis, en raison de son refus de livrer le chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden, responsable des attentats du 11 septembre 2001. Les forces de l’Alliance du Nord reprennent le pouvoir et forment en 2004 la « République islamique d’Afghanistan » de type présidentiel. Pendant vingt ans, les talibans poursuivent cependant une longue guérilla, que les forces du gouvernement afghan et de la FIAS (Force internationale d’assistance à la sécurité sous le commandement de l’OTAN et sous décision de l’ONU) ne parviennent pas à réduire. En 2012, la France retire ses troupes.
Après un engagement coûteux (2261 milliards de dollars, 2 456 morts et 20 400 blessés parmi les soldats américains, 775 000 soldats engagés, 47 000 civils afghans tués), Donald Trump annonce en décembre 2018 son intention unilatérale de se retirer du pays. Les talibans, presque essentiellement composés de Pachtounes, et soutenus de leur côté par l’autre ancien bloc de la guerre froide, prennent l’avantage dans un énième cycle de négociations de paix entamées à Doha (Quatar – chaîne Al Jazeera) en novembre 2018. Un accord minimal se conclut à Doha en février 2020, visant surtout à sécuriser le retrait des troupes américaines, à éviter les attentats sur le sol américain, et l’engagement des Talibans de ne pas héberger des camps d’entraînement terroriste. Cet accord voit la libération de 5000 talibans.
En 2021, les États-Unis retirent leurs troupes d’Afghanistan et les talibans mènent une offensive à travers tout le pays. Le gouvernement que les États-Unis soutenaient militairement s’effondre ; le 15 août 2021, les talibans reprennent le pouvoir à Kaboul sans combat, vingt ans après en avoir été chassés.
Le retrait complet des États-Unis doit être effectif le 11 septembre 2021, date anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 qui avaient déclenché l’intervention américaine dans ce pays, mettant fin à vingt ans de guerre contre les talibans.
Les talibans ont signé des accords de non-agression avec les pays voisins (Chine, Iran, Pakistan, Tadjikistan et Ouzbékistan).

En juillet 2021, différents pays évacuent leurs ressortissants, les talibans revendiquent le contrôle de 85 % du pays et d’importants postes frontières. Ceux-ci reprennent rapidement du terrain dans les campagnes et encerclent les grandes villes, dont Kaboul, avec l’intention de rétablir un régime fondamentaliste islamiste.
Au 15 août, les talibans contrôlent 267 districts sur les 407 du pays ainsi que vingt-six capitales provinciales sur trente-quatre48. Ils entrent dans la capitale, Kaboul, après la fuite du président Ashraf Ghani.
Le 16 août, le fils du commandant Massoud, Ahmad Massoud, annonce qu’il entend mener la résistance de son peuple face aux talibans
Le 30 août, le dernier avion de l’armée américaine quitte Kaboul, achevant le retrait des États-Unis d’Afghanistan et mettant ainsi un terme à une guerre qui aura duré près de deux décennies.
Fawad Andarabi, un chanteur folklorique afghan tué par les talibans

La guerre la plus longue de l’histoire des États-Unis doit beaucoup aux errements de leurs présidents, incapables de définir une stratégie durable en Afghanistan.
Dès 2002, Bush promet « une nouvelle ère des droits de l’homme » aux Afghans et un « plan Marshall » pour développer le pays. La guerre en Irak, en 2003, fait passer Kaboul au second plan pour les Américains. Les investissements promis n’arrivent pas, et le conflit s’enlise.
123 000, C’est le nombre de civils ayant été évacués d’Afghanistan par le pont aérien mis en place par Washington. Parmi eux, 5500 Américains ont été évacués en 16 jours d’opérations.
Depuis la prise de Kaboul par les talibans, le 15 août, les chefs d’État européens, à l’image d’Angela Merkel, refusent une arrivée massive de réfugiés afghans. « Les dirigeants des vingt-Sept sont marqués par la crise de 2015, mais ils sont surtout convaincus de se trouver face à des opinions publiques traumatisées par l’immigration. Ils ne sont plus du tout disposés à s’organiser pour l’accueil des réfugiés, comme l’Europe avait pu le faire pour les boat people vietnamiens à la fin des années 1970. » En France comme en Allemagne (où les législatives de l’après Merkel auront lieu le 26 septembre), les campagnes électorales durcissent encore le discours vis-à-vis de l’immigration.
Redoutant une crise migratoire, les chancelleries européennes veulent reproduire les solutions trouvées en 2016, quand l’Europe a promis 6 milliards d’euros à la Turquie pour qu’elle garde les migrants syriens sur son sol. Cette fois, les Européens comptent sur l’Iran et le Pakistan, où se concentrent déjà 90 % des réfugiés afghans. « Les Afghans fuiront dans les pays proches de chez eux, principalement pour des raisons économiques. Les migrants deviennent une arme de conquête.
Les Talibans disent :
Nous avons changé » : c’est en substance devenu le leitmotiv des talibans depuis leur prise du pouvoir à Kaboul, le 15 août dernier. « En matière d’expérience, de maturité, de vision, il y a une différence énorme chez nous par rapport à il y a 20 ans », a ainsi martelé mardi leur porte-parole Zabihullah Mujahid, lors d’une conférence de presse. Quelques heures plus tôt, ce dernier avait même accordé une interview télévisée à une femme journaliste, une première pour ce mouvement fondamentaliste. Des paroles et des gestes destinés à rassurer la population afghane, comme la communauté internationale, chez qui le régime de terreur mis en place par les islamistes entre 1996 et 2001 reste encore vif.
Pour calmer les inquiétudes, les talibans n’ont donc pas lésiné sur les promesses : autorisation pour les femmes de s’éduquer et de travailler (dans le cadre de la charia, toutefois…), mise en place d’un gouvernement « inclusif », amnistie pour tous, même les fonctionnaires ayant travaillé avec les forces occidentales… « Personne ne les chassera, personne ne leur demandera pourquoi ils ont travaillé ou traduit pour les États-Unis. (…) Je veux assurer à la communauté internationale que personne ne sera blessé ».
Traque d’anciens opposants
Sur place, pourtant, la réalité semble bien différente. Selon un rapport confidentiel de l’ONU dévoilé dans la presse ce vendredi, la traque des opposants d’hier s’est intensifiée ces derniers jours en Afghanistan. D’après ce document, les talibans posséderaient des « listes prioritaires » de personnes qu’ils souhaitent arrêter lors « d’opérations de porte-à-porte ciblées », en particulier d’anciens membres de la police, des forces armées et des agences de renseignements. Mercredi, des intégristes à la recherche d’un journaliste travaillant pour le média allemand Deutsche Welle – aujourd’hui réfugié en Allemagne -, ont aussi abattu un membre de sa famille et gravement blessé un autre.

Deux jours de folie meurtrière. » Dans un rapport publié jeudi, l’ONG Amnesty International dévoile des actes de torture et des exécutions sommaires, commis par les talibans au début du mois de juillet, dans le district de Malistan, une région de la province de Ghazni. Neuf hommes, tous issus de la minorité chiite hazara, auraient ainsi été tués. Un « massacre brutal », dénonce Amnesty, qui rappelle que de tels actes peuvent constituer des crimes de guerre passibles de la Cour pénale internationale (CPI).
Des enquêteurs de l’ONG ont recueilli des témoignages d’habitants du village de Mundarakht, dans lequel des talibans sont arrivés début juillet. Lancés dans une vaste offensive…
Université femme
Manifestation des femmes
Journalistes arrêtés et torturés
Corruption
Soldat non payé
Paysan n’ont vu aucun dollar

Cricket,
plus de 400 sports sont permis par les lois de l’islam » et que son gouvernement n’aura qu’une exigence : que chaque activité physique soit « pratiquée conformément à la loi islamique ». Cela ne posera que peu de problèmes aux hommes, qui devront juste se couvrir les genoux « avec des shorts un peu plus longs ».
Pour les femmes en revanche, un autre responsable taliban, Ahmadullah Wasiq, déclarait au média australien SBS, la semaine dernière, que le régime ne devrait pas autoriser les femmes à jouer au cricket, l’un des sports les plus populaires en Afghanistan : « Elles pourraient être confrontées à une situation où leur visage et leur corps ne seront pas couverts. L’islam ne permet pas aux femmes d’être vues comme ça ».


Gouvernement
• Mollah Mohammad Hassan Akhund – Premier ministre
Pachtoun originaire de Kandahar, le Premier ministre taliban a été un proche collaborateur et conseiller politique du fondateur du mouvement et chef suprême, le mollah Omar. Sous le premier gouvernement taliban (1996-2001), il a notamment été vice-ministre des Affaires étrangères et gouverneur de la province de Kandahar.
Son nom figure sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU liées aux « actes et activités des Taliban ».
• Mollah Abdul Salam Hanafi – deuxième vice-premier ministre
D’origine très modeste, Abdul Salam Hanafi, qui figure aussi sur une liste noire de l’ONU, était vice-ministre de l’Éducation sous le premier gouvernement taliban, qui avait notamment interdit la scolarisation des filles. Après le départ du pouvoir des Taliban en 2001, il a pris la tête de la province de Djozdjan (nord), contrôlée par les Taliban. Il a également été accusé par le Conseil de sécurité de l’ONU d’être impliqué dans le trafic de drogue.
• Sirajuddin Haqqani – ministre de l’Intérieur
Sirajuddin Haqqani, qui serait âgé d’une quarantaine d’années aujourd’hui, est le chef du réseau Haqqani, accusé d’une série d’attaques terroristes en Afghanistan et lié à Al-Qaïda.
Devenu chef du réseau Haqqani après la mort de son père, en 2018, Sirajuddin Haqqani figure sur la liste des suspects les plus recherchés du FBI.
Ce personnage à la réputation sulfureuse est recherché pour actes de terrorisme et dont toute information menant à sa capture est récompensée par les Américains à hauteur de 5 millions de dollars. Même si ce protégé des services pakistanais prétendait à un poste encore plus important, il s’agit du portefeuille le plus stratégique du gouvernement, parce qu’il va permettre à Sirajuddin Haqqani d’avoir la main sur l’Afghanistan profond, dans le sens où c’est ce ministère qui gère les relations entre Kaboul et les provinces et qui nomme les gouverneurs. »
• Mollah Mohammad Yaqoub – ministre de la Défense
Fils du mollah Omar, Mohammad Yaqoub est le plus jeune des dirigeants talibans. Ce trentenaire, qui dirigeait la puissante commission militaire du mouvement, qui a décidé des orientations stratégiques dans la guerre contre le pouvoir afghan soutenu par Washington, a été logiquement nommé ministre de la Défense.

Pénurie d’enseignants avant la rentrée scolaire

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Le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, s’est dit « confiant pour que la rentrée se passe au mieux » dans les écoles, collèges et lycées, malgré une crise inédite du recrutement d’enseignants, qui a conduit l’Éducation nationale à embaucher de nombreux contractuels. « Il y a des difficultés structurelles liées à l’attractivité du métier, mais à ce stade, nous sommes confiants pour que la rentrée se passe au mieux pour les élèves de l’académie de Créteil, et au-delà bien entendu pour l’ensemble du territoire », a déclaré le ministre à l’AFP lors d’un déplacement, ce mardi, au rectorat de Créteil (sud-est de Paris).

Le ministre a rencontré les membres de la cellule de rentrée mise en place pour répondre au mieux aux demandes des écoles et établissements en matière d’effectifs dans cette académie -qui regroupe la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne-, particulièrement affectée par les difficultés de recrutement.

Dans cette académie, « à ce stade, la situation est comparable, voire légèrement meilleure à celle de l’année dernière au même moment », selon Pap Ndiaye. Mais « il y a des difficultés dans certaines disciplines » du secondaire, en particulier pour les lycées professionnels, et « nous y travaillons ».

Cette année, plus de 4000 postes n’ont pas été pourvus aux concours enseignants (primaire et secondaire), un taux historiquement bas, selon les chiffres du ministère, faisant craindre une rentrée scolaire sous tension. Mais le ministre a promis qu’il y aurait « un professeur devant chaque classe dans toutes les écoles de France » à la rentrée. Face à ces difficultés de recrutement, l’Éducation nationale a notamment eu recours au recrutement de contractuels, dès juin, lors de controversés « job-dating », des entretiens organisés dans plusieurs académies.

Karting à la prison de Fresnes : dérapage incontrôlé de Dupond-Moretti

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Eric Dupond-Moretti a annoncé sur Twitter, samedi 20 août, l’ouverture d’une enquête,  » pour que toute la lumière soit faite » sur les images de la compétition  » Kohlantess « , un jeu entre détenus et surveillants, inspiré du jeu de TF1 Koh-Lanta, au sein de la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Le garde des Sceaux a d’emblée évoqué des  » images choquantes  » à propos notamment de la course de karting organisée dans la cour de la prison… avant de se retrouver bien isolé. Très vite, le Garde des Sceaux a été accusé de céder à l’extrême droite, en première ligne dans la dénonciation de cet évènement au sein de la prison de Fresnes : certains s’étonnent donc de cette prise de position d’Eric Dupond-Moretti, que ce soit chez les Insoumis ou chez les écologistes. Mais aussi au sein de la majorité, elle-même.

Avec sa voix plutôt classée à gauche au sein du gouvernement, dès juillet 2020, pour sa première visite en tant que garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti avait d’ailleurs choisi Fresnes et s’était alors dit  » préoccupé  » par les conditions de détention. L’ancien avocat pénaliste connu pour ses nombreux acquittements avait même été applaudi par des détenus, criant au moment de son passage « viens nous défendre » et chantant « acquittator », son surnom.

Deux ans plus tard, tout est différent. Les images de la course de karting, organisé le 27 juillet, diffusées sur les réseaux sociaux vendredi 19 août, ont fait réagir plusieurs élus du Rassemblement national et des Républicains, comme le député Éric Ciotti. Eric Dupond-Moretti réagit vite et fort aux surenchères de plusieurs personnalités de la droite et proches de l’extrême droite.  » Il a totalement changé de fusil d’épaule par rapport à son acte fondateur « , glisse un cadre de la majorité.

D’un côté, le ministre a trouvé les images « choquantes » et ordonné immédiatement une enquête, de l’autre, aucun mot sur les conditions de détention difficiles alors que le centre pénitencier de Fresnes comptait, au 1er janvier 2022, 1 956 détenus pour 1 531 places, quitte donc à s’attirer les foudres de la gauche. Et le sénateur écologiste Thomas Dossus de parler d’un ministre « qui fait des claquettes devant l’extrême droite ».

Alors Eric Dupond-Moretti est-il en train de revoir sa stratégie ?  » Il y a un nouvel adhérent à la ligne Darmanin « , raille un cadre de la majorité pour qui le Garde des Sceaux, en non-professionnel de la politique,  » subit les évènements davantage qu’il ne donne le ‘la’ « . Pas de stratégie donc. Pour un autre conseiller, au contraire, le ministre  » voit bien que ce n’est pas en incarnant une justice laxiste qu’il va peser dans l’opinion et dans un gouvernement qui penche à droite « .

Guerre en Ukraine : Macron appelle les Français à « accepter de payer le prix de la liberté »

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Emmanuel Macron a dénoncé ce vendredi 19 août « l’attaque brutale » de la Russie en Ukraine et a appelé les Français à « accepter de payer le prix de la liberté », alors que le conflit risque d’avoir de lourdes conséquences économiques notamment en Europe. « Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d’âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l’adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs », a lancé le chef de l’État lors d’une cérémonie pour le 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas dans le Var le 17 août 1944.

« Depuis l’attaque brutale lancée par Vladimir Poutine le 24 février dernier, la guerre est revenue à quelques heures de nos frontières sur le sol européen », a-t-il souligné, après s’être entretenu dans la journée par téléphone avec le maître du Kremlin de l’envoi d’une mission d’experts à la centrale nucléaire de Zaporijia, cible de bombardements récurrents qui laissent craindre un nouveau Tchernobyl dans le sud de l’Ukraine.

Le chef de l’État a appelé à avoir une « pensée pour le peuple ukrainien, qui résiste héroïquement aux assauts terribles de l’armée russe et de ses supplétifs ». « Oui, les fantômes de l’esprit de revanche, les violations flagrantes de la souveraineté des États, l’intolérable mépris des peuples, la volonté impérialiste ressurgissent du passé pour s’imposer dans le quotidien de notre Europe, de nos voisins, de nos amis », a-t-il martelé.

Le président avait déjà préparé les Français à une rentrée et un hiver difficiles, lors de son interview du 14 juillet, en raison des risques de pénuries d’énergie et de la flambée des prix induits par la guerre en Ukraine. « Il faut nous préparer tous à ce que (la guerre) dure. L’été et le début de l’automne seront sans doute très durs », avait lancé le président, en évoquant la situation d’« économie de guerre » à laquelle le pays est confronté.

Guinguette en bord de Saône

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Dimanche 21 août. Après avoir quitté le Port Villiers, traversé la Saône pour l’île St Laurent, les guinguettes sont retournées en ville, aux remparts St Marie, pas loin de la piscine. On y trouve des jeux en bois, une structure gonflable pour le plaisir des petits, des jeux comme celui d’échec, grandeur humaine, un panneau pour dessiner, une structure d’escalade… Deux points de restaurations, dont celui de notre bien connu Fouad Alfoussi, qui propose plutôt, vu l’heure d’ouverture et de fermeture de la guinguette, des crêpes, des gaufres plutôt que des plats syriens. Attention, crêpes et gaufres sont faites à la syrienne, ce qui change tout. Fouad a participé aussi aux guinguettes du port Villierss, à Chalon dans la Rue. Il ouvrira en octobre son restaurant, rue aux Fèvres. Cette année, vu la sécheresse pas de jeux d’eau. Mais il reste la Saône et ses pédalos, très appréciés. A 14 heures, chaleur aidant, peu de monde occupe le lieu. Les familles commence à arriver un peu plus tard. Il vous reste encore la semaine pour en profiter.

CP : L’été sans fin… le samedi 27 août

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L’été sans fin… le samedi 27 août
pour clore deux mois d’animation

« Chalon au fil de l’été » a été dense et riche en animations pour tous : concerts avec les Guinguettes au Port-Villiers puis au quai de la Monnaie, contes et concerts au jardin géo-botanique mais aussi activités nautiques et thés dansants au Bastion Sainte-Marie… Autant de moments de partage et de rencontre qui ont permis aux Chalonnais de passer un été sous le signe de la détente. Mais il ne faut pas oublier qu’une météo capricieuse nous avait interdit de fêter dignement les Feux de la Saint-Jean et la Fête de la musique. Alors, pour finir en beauté ces vacances, la Ville de Chalon vous propose « L’été sans fin » le samedi 27 août, à partir de 15h sur le quai Gambetta : animations pour enfants, concerts, pique-nique et feu d’artifice avec, comme point d’orgue, l’inauguration officielle du quai Gambetta.

Programme de « L’été sans fin » du samedi 27 août
• 15h – Animations (square de jeux pour enfants quai Gambetta)
Jeux gonflables, sculpture sur ballons (15h/19h), maquillage pour enfants (15h/19h), machine à glace (15h/18h)

• 17h30/18h – Montgolfière (Granges Forestier)
Gonflement de la montgolfière de la Ville de Chalon

• 18h – Inauguration du quai Gambetta
Inauguration de la fin des travaux de renovation du quai

• 18h30 – Concerts (Port Villiers)
Trois groupes locaux : Lapize de Salée (variétés/18h30) puis Annsobad (pop acoustique/19h30) et enfin Marie Madeleine (électro pop rock/20h30)

• 19h – Pique-nique (quai Gambetta)

• 21h30 – Feu d’artifice (depuis les Granges Forestier)

CP : le 27 août, c’est la fête aux Près St Jean

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Fête de quartier
Banzaï ! Samedi 27 août de 16 h à 22 h sur la presqu’île des Prés Saint-Jean

La fête de quartier est toujours un temps fort rassembleur dans la vie de la cité autour d’animations festives à partager en famille, entre voisins et/ou entre amis. Réservez votre après-midi du samedi 27 août pour une grande fête (de 16 h à 22 h). Une envie de voyager ? Le Japon vient à vous avec cette animation Banzaï !

La Maison de quartier du Plateau vous invite à partager un moment festif et convivial avec cette Fête de quartier sur le thème du Japon, samedi 27 août de 16 h à 22 h sur la presqu’île des Prés Saint-Jean. Prêtez-vous au jeu, quel que soit votre âge ! Il y en aura pour tout le monde, du rétro gaming à la réalité virtuelle en passant par le flipper, des jeux de récré aux jeux de casino…

Découvrez la culture japonaise
Tout public
• Dégustation de thé
• Calligraphie
• Manga sur vinyle et initiation au « chibi »
• Ninja battle
• Sumo
• Création de marque-page
• Combat de samouraï
• Apprentissage du furoshiki
• Flipper
• Balayette mécanique
• Expositions de tableaux, photos et kimonos
• Vente d’éventails et d’objets typiques
11 ans et plus
• Judo
• Aïkido
• Tir à l’arc

Soleil levant et enfants 3 à 11 ans
• Maquillage
• Origami
• Structure gonflable
• Fabrication d’éventail et de lanterne
• Sumo

À 20 h, c’est carte blanche !

Un talent, une passion ? C’est l’heure de l’impro, la scène est à vous !

Restauration et buvette payantes
Spécialité japonaise
Food truck « Bento Time »

Animations proposées en collaboration avec l’association Japon-sur-Saône.
Partenaires : Sauvegarde 71 (stand photo et blind test), UEAJ (distribution de pâtisseries et boissons), Judo Club Chalonnais, Club d’Aïkido et les bénévoles.
Infos pratiques : Samedi 27 août de 16 h à 22 h, sur la presqu’île des Prés Saint-Jean.
Accès libre et gratuit.

+ d’infos

Maison de quartier Prés Saint-Jean
1 bis rue Winston-Churchill
03 85 97 09 70
mq.pres-saint-jean@chalonsursaone.fr
Du lundi au jeudi : 9h/12h – 13h30/18h
Vendredi 9h/12h – 13h30/17h30

CP : Ciné sous les Etoiles « Baby boss 2 », mardi 23 août

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Ciné sous les Etoiles
« Baby boss 2 » projeté le mardi 23 août

Rendez-vous désormais incontournable des soirées d’été d’août, « un ciné sous les étoiles » revient jusqu’au jeudi 25 août à 21 h 30 avec sept grands succès cinématographiques à la clé. Gratuites, ces séances de ciné en plein air permettent à tous de profiter d’un moment convivial et divertissant pendant les vacances. N’oubliez pas votre pique-nique, vos chaises, transats et petites laines pour cette 6 e et avant-dernière séance au Lac des Prés Saint-Jean.

 Mardi 23 août à 21 h 30 : Lac des Prés Saint-Jean – Baby boss 2 (Animation)
Durée : 1 h 47
C'est toujours un choc de voir ses parents rentrer à la maison avec un bébé dans les bras – surtout quand il porte une cravate, qu’il se balade avec un attaché-case et qu’il a la voix d’un quinquagénaire ! Tim, 7 ans, a en réalité affaire à un espion que lui seul peut aider à accomplir sa mission ultra secrète…
Les +
Buvettes associatives
Vols captifs en montgolfière*

En cas de mauvais temps, la projection sera maintenue et aura lieu Salle Marcel Sembat, à partir de
21 h 30. La nourriture et les boissons seront interdites à l’intérieur de la salle. Seuls les petits sacs (sac à
main, sacoche…) seront autorisés pour rentrer dans la salle de repli.