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La mangue du Burkina

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Artisans du Monde Chalon propose à ses bénévoles, à ses clients, à des membres d’autres associations, une rencontre, particulièrement intéressante. Elle a convié, ce jeudi soir 22 février, un agriculteur et un transformateur de fruits, produits qu’elle vend dans sa boutique du 14 rue des poulets.

Dans une salle de l’église du Sacré Cœur, devant une trentaine de personnes, Eugène et Étienne viennent du Burkina Faso. Ils font un tour de la France de l’Est, présenter la mangue burkinabée, leur mangue.

Eugène et Etienne, les mangues transformées à la main

Celle-ci est séchée avant d’être exportée. Mein Eugène Millogo est un des 40 producteurs de mangue bio et de qualité de la société UPROMABIO (Union des Producteurs de Mangues Biologiques). C’est un travail familial, et il faut entendre le mot famille au sens africain. Cette culture, avec un prix fixe garanti, fait maintenant vivre les producteurs. Etienne Christian Dioma est lui, directeur général de Fan-Tic (Transformation et Commercialisation des fruits et légumes). Les mangues cueillies sont ensuite transformées, séchées, dans cinq, bientôt 6, de ses unités de commercialisation. La qualité du produit et la certification bio sont validées par des organisations indépendantes. Une partie des bénéfices de la vente sert à construire des puits, des écoles… en somme à améliorer la qualité de vie des agriculteurs et de la population locale, ce qui est le but du commerce équitable.

Josette Turck, Etienne Christian Dioma, Elisabeth André, Mein Eugène Millogo

Après le discours d’accueil d’Élisabeth André la Présidente d’Artisans du Monde Chalon, et des présentations de Georges Vuillamy du CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) et de Josette Turck de l’association ADDA (Association pour le Développement Durable en Afrique) qui travaille aussi sur le Burkina Faso (électrification, contraception, école, jardins potagers…), Eugène et Étienne présentent le parcours de la mangue. Un film et des diapositives (voir les photos ci-dessous) nous montrent le circuit du produit, de l’arbre au paquet de frites de mangue séchées, en passant par le séchage, la transformation, la commercialisation.

Un échange curieux et sympathisant a lieu ensuite avec la salle… Rare et enchanteur de voir en face de soi un producteur et un transformateur enthousiastes venus d’aussi loin présenter leurs produits et leur façon de cultiver, de vivre.

Voir notre express vidéo sur cette soirée

Voir notre reportage vidéo sur Artisans du Monde

La Foraine de Carnaval

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Ce dimanche 25 février, premier round de Carnaval. Ce vendredi, sous un grand froid, la fête foraine (plus de 160 attractions) s’est installée place de Beaune, Mathias et du collège. Les manèges les plus fous, les gourmandises les plus tendres  attendent déjà les nombreux visiteurs, notamment, ceux qui braveront le froid pour assister au défilé de ce 98e carnaval et voir défiler chars, musiques, gôniots, reines de Chalon et notre bon roi Cabache.

NB Pour les manèges enfants , entre 6 et 10 euros pour 10 tours , 4 euros pour pécher 10 canards…

Photos : smartphone – Marie – prises place de Beaune

Voir notre reportage vidéo  de 2017

Les marcheurs chalonnais réfléchissent sur l’égalité femmes et hommes

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Marlène Schiappa., Secrétaire d’État aux inégalités femmes et hommes

Vendredi 23 février dans la petite salle du Clos Bourguignon, à 18H00, les marcheuses et les marcheurs de Saône-et-Loire se réunissent pour répondre ensemble aux problématiques des inégalités sociales et culturelles entre les femmes et les hommes.

Cette réunion fait suite à deux ateliers de réflexion sur ce même thème, initiés par le secrétariat d’État aux inégalités femmes et hommes dirigé par Marlène Schiappa.

L’objectif est de récolter les opinions et les propositions des citoyens sur ce sujet par le biais de questionnaires envoyés par le secrétariat.

Les avis vont contribuer ensuite à définir les actions du gouvernement en termes d’égalité femmes-hommes pour la période 2018-2022.

Lors de cette prochaine rencontre, les marcheurs et non affiliés se concentreront sur les représentations sociales et culturelles associées aux femmes et aux hommes, que ce soit dans la vie quotidienne, la culture, les médias, etc. Ils répondront par exemple aux questions suivantes : « Êtes-vous à l’aise avec l’image des femmes et des hommes véhiculée par les médias ? Seriez-vous favorable à rendre le congé paternité obligatoire ? ».

Une vingtaine de personnes se sont déjà inscrites pour cet échange riche et convivial, et d’autres sont attendus et les bienvenus.

photo : Wikimedia Commons

« Pour que l’asile soit un droit réel »

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Un réfugié afghan à son arrivée sur les côtes de Lesbos en Grèce@ SOEREN BIDSTRUP / SCANPIX DENMARK / AFP

Lettre ouverte à monsieur le Député Gauvain

« Pour que l’asile soit un droit réel » du collectif Chalon71-Solidarité-Migrants*

(*La Cimade, Asti LDH, ATD Quart Monde, CCFD- Terre-Solidaire, Collecti Chalonnais pour la Solidarité Internatinale, Pel-Mel, EELV, PCF71, des citoyens…)

Monsieur le Député, à votre demande, trois représentants du Collectif Chalon-Solidarité-Migrants sont venus vous rencontrer à votre permanence, le vendredi 9 février 2018 à 17h, pour « échanger » sur le projet de loi sur l’asile qui sera présenté mercredi 21 février 2018 à l’Assemblée Nationale. A l’issue de notre échange, nous avons eu l’impression de ne pas avoir été entendus, voire quelque peu instrumentalisés à dessein, ce que confirme la teneur de l’article du JSL, en date du 16 février 2018, dans lequel vous présentez votre implication dans le futur projet de loi Asile et Immigration.

Nous souhaitons vous faire part de nos remarques concernant l’article du JSL, cité ci-dessus. Vous parlez de « vague migratoire ». L’expression nous paraît volontairement excessive et nous regrettons que vos propos puissent servir de porte-voix à une minorité active hostile et aux positions les plus extrêmes.

Malgré le discours dominant d’une certaine élite politique, des centaines de citoyens s’organisent pour héberger des réfugiés, leur apprendre le français, les accompagner dans leurs démarches administratives… Une solidarité silencieuse et opérante est à l’œuvre mais vous refusez de l’entendre, préférant visiblement vous focaliser sur une prétendue opinion publique mal informée et rencontrée au hasard des marchés. Vous devriez concrètement faire un état des lieux des solidarités dans notre pays en rencontrant et dialoguant avec les anonymes qui œuvrent chaque jour pour combler les faiblesses de l’Etat en matière d’asile. De plus en plus de personnes font l’expérience de l’altérité et si les Français n’étaient pas aussi solidaires pourquoi la future réforme prévoirait-elle de renforcer l’arsenal répressif avec un « délit de solidarité » ?

Nous souhaitons également réagir et rendre publics les différents points abordés lors de notre rencontre et l’absence de réponses auxquelles nous nous sommes heurtés.

Mais avant de rentrer dans le détail technique des questions soulevées, revenons sur un projet de loi déjà très contesté par les professionnels eux-mêmes puisque des syndicats des agents de l’OFPRA (Institution chargée d’examiner les demandes d’asile) s’insurgent contre ce projet qu’ils trouvent « dangereux » et appelent à la grève. Par ailleurs, le personnel et des avocats de la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile, chargée d’examiner en appel les demandes d’asile rejetées par l’OFPRA) ont également appelé à la grève, mercredi 21 février 2018, et ce, alors même que dans vos propres rangs à l’Assemblée Nationale, les positions sont très contrastées sur ce texte. Cela traduit un malaise profond. Il est vrai que ce que l’on sait de la réforme à venir est particulièrement inquiétant.

Vous en conviendrez sans doute, légiférer pour réformer le droit d’asile en France ne s’improvise pas. La future réforme qui met en jeu la survie de milliers de personnes, requiert de s’entourer de paroles expertes et de s’appuyer sur les compétences des gens de terrain. Sur le plan local, cela n’a pas été le cas, et au niveau national, la Coordination Française pour le Droit d’Asile, qui existe depuis 2002, n’a pas été consultée. Pourtant, elle vient de publier (*) un premier bilan critique de la loi du 29 juillet 2015, et pointe l’inconséquence du « plan immigration » du gouvernement actuel. Ce rapport fait également état de propositions pour le futur projet, en référence à la Déclaration universelle des droits de l’Homme et à la convention de Genève sur les réfugiés, ainsi qu’à la Convention internationale sur les droits de l’enfant et à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, et sur la base de ses expériences quotidiennes au côté des personnes exilées.

La situation des personnes en demande d’asile est devenue très problématique, tant au niveau de la procédure
que de l’accueil. Lors de notre échange, nous avons justement constaté de votre part une méconnaissance des

problèmes sur le terrain et des effets désastreux des positions prises en préfecture, ainsi qu’une mauvaise appréciation des conséquences humanitaires qui en découlent. Au contraire, votre posture semble s’inscrire dans la volonté du gouvernement de rendre inaudibles les associations et les citoyens favorables à un asile réel et digne.

Lors de notre rencontre, vous nous avez fait savoir que :

  • Il est hors de question pour le gouvernement de s’attaquer au problème des « dublinés », ni à la circulaire du 12 décembre 2017. Cette circulaire s’attaque pourtant au principe républicain d’inconditionnalité de l’accueil et du droit d’hébergement, en faisant le tri parmi les personnes qui demandent un hébergement d’urgence au 115.
  • Aucune solution n’est proposée pour les 70% de migrants déboutés du droit d’asile, à part le renforcement des expulsions au titre du « contrôle des flux migratoires », donc par la même, aucune volonté de sortir les personnes les plus fragiles de la précarité et aucune solution pour les sans-papiers. L’expulsion de 70% de personnes déboutées n’est de toute façon pas réalisable et ne règle pas le problème des nouvelles personnes arrivantes.
  • La situation des mineurs en passe de devenir majeurs n’est pas traitée dans le nouveau projet.
  • Le scandale des poursuites contre les personnes accusées de « délit de solidarité » restera entier.
  • Il n’est pas envisagé par le gouvernement de faire participer les différentes associations présentes quotidiennement sur le terrain à l’élaboration de la loi.
  • Le problème des centres de rétention d’asile (CRA) et de la rétention des mineurs est resté sans réponse claire, sauf à envisager des « accueils » proches des aéroports.
  • Les différentes propositions, comme la création d’un titre de séjour unique donnant droit au travail, ou l’utilisation d’outils existants et recommandés par le HCR comme la « protection temporaire », sont restés sans réponse claire.

Selon nous, le projet porté par la majorité présidentielle est irresponsable et ne prend pas en compte la dimension géopolitique du fait migratoire, ni la politique extérieure favorisant le développement et la coopération économique ou encore la pression sur les états défaillants. Le phénomène de la migration est un phénomène très ancien et à long terme qui nécessite une réponse adaptée sur le long terme, or ce nouveau projet de loi s’inscrit dans une vision électoraliste à court terme.

Oui, devant l’évidence de la catastrophe qu’augure la future loi sur l’asile, nombreux sont ceux qui s’indignent, dénoncent et s’organisent. Un peu partout en France, des centaines de collectifs citoyens locaux et des centaines d’associations préparent activement les Etats Généraux de la Migration qui se dérouleront au printemps. Nous vous invitons à aller les rencontrer. Réellement. Quant à nous, nous faisons partie de ceux qui s’organisent et nous donnons d’ores et déjà rendez-vous à nos concitoyens dans les semaines à venir.

Monsieur le Député, nous ne sommes ni des naïfs ni des irresponsables. Nous nous sentons tout simplement concernés par la fragilité des vies et nous entendons porter les valeurs de notre République, inscrites aux frontons de toutes les mairies, Liberté, Egalité, Fraternité. Plus que des mots, ce sont des convictions fortes qu’il nous faut sans cesse défendre et rappeler dans le désordre de la migration et le bruit médiatique qu’il produit. C’est avec ces mots simples que nous vous interpellons en tant que citoyens, car pour ne pas à avoir à répondre de nos choix demain, il nous faut être juste et digne aujourd’hui.

Le Collectif chalonnais pour un urbanisme responsable interpelle le préfet

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Le Collectif Chalonnais pour un Urbanisme Responsable

 

LETTRE OUVERTE à Monsieur le PREFET de Saône-et-Loire

Chalon-sur-Saône le 9 février 2018

Monsieur le Préfet,

Nous avons suivi avec intérêt la cérémonie des vœux à la presse départementale que vous avez tenue le 25 janvier dernier à Mâcon.

Un sujet particulier a retenu toute notre attention.

Il s’agit de votre déclaration concernant la période de crues actuelle et plus précisément la responsabilité des Services de l’Etat quant au respect des règles d’urbanisme.

Nous relevons votre détermination à ne pas céder aux demandes de constructions sur des sites que les PPRI (Plans de Prévention des Risques d’Inondation) classent en zones inondables. Vous avez à ce propos rappelé que « il est indispensable de respecter scrupuleusement les plans de prévention des risques d’inondation ».

Nous attirons votre attention sur le fait que la construction d’un centre commercial est prévue place du Général De Gaulle à Chalon sur Saône alors même que cette place est située en zone violette (zone d’aléa fort en centre urbain) par le PPRI en vigueur, ce qui interdit toute construction destinée à héberger des Etablissements Recevant du Public. Ce PPRI, dont les évènements climatiques récents sont de nature à conforter les dispositions, a été entériné en 2016 par toutes les autorités publiques.

Ce projet a bénéficié d’un permis de construire délivré la veille de l’approbation de la modification de l’ancien PPRI qui autorisait encore ce type de construction. Ce permis de construire doit-il l’emporter sur la sécurité des biens et surtout des personnes ? Les contrats avec le promoteur pour occuper la place, eux postérieurs au nouveau PPRI, peuvent encore être bloqués

Confiants dans votre détermination à protéger la population et conscients des contraintes juridiques qu’il convient de lever, nous attendons la réponse que peut apporter l’Etat à nos préoccupations.

Dans l’attente de votre réponse qui sera publiée dans la presse comme cette lettre ouverte, veuillez croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de nos respectueuses salutations.

Le Collectif Chalonnais pour un Urbanisme Responsable

Voir nos reportages :

Centre commercial, mobilisation des opposants

Pour bien comprendre les enjeux, les problématiques de cette implantation très contestée Place Général de Gaulle, voir notre reportage de mars (26 minutes)

Histoires de place, de centre commercial

Angioplastie, le combat continue

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Après le silence de la ministre de la Santé qui vaut refus de l’implantation de l’angioplastie à Chalon, et la parution du nouveau Projet Régional de Santé (PRS), l’Hôpital de Chalon et ses alliés restent très mobilisés et combatifs pour Chalon soit doté de ce service indispensable à la population du nord du département.

Pour que cette demande légitime aboutisse, un recours contentieux au tribunal administratif sera déposé, une action forte sur les instances qui doivent émettre un avis sur le PRS sera entreprise, la Commission Médicale exceptionnelle sera convoquée sous peu, les patients en cardiologie seront orientés de préférence sur les Hôpitaux de Lyon. Des actions syndicales sont en préparation.

La Commission Médicale d’Etablissement communique.

La semaine dernière a été marquée par deux faits :
1°) Le rejet tacite du recours hiérarchique par le silence de la Ministre,
2°) La parution du projet de Plan Régional de Santé (PRS) soumis aux collectivités territoriales et aux instances de la démocratie sanitaire.

Cette décision injuste de rejet ne change rien au besoin persistant d’angioplastie coronaire. L’Agence Régionale de Santé devrait donc reconnaître un besoin ordinaire. Pourtant, dans cette dernière version du PRS, l’ARS refuse de répondre par un oui ou un non. Elle maintient l’ambiguïté pour ne pas assumer un refus. L’ARS ouvre bien la possibilité pour un centre d’angioplastie à Chalon, mais émet deux conditions pour une autorisation : la mise en place d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS), qui n’est toujours pas créé après trois ans de discussions, puis la validation par le
Centre Hospitalier (CH) de Chalon de quatre indicateurs sanitaires dont aucun n’est objectivement réalisable. Il faudrait en effet désormais satisfaire quatre critères qui concernent les transports, le nombre d’angioplasties faites en secteur public, la prise en charge des troubles du rythme cardiaque et le recrutement médical. Ces critères dépendent peu du CH de Chalon et sont inatteignables. Ils sont choisis pour qu’il n’y ait jamais d’angioplastie à Chalon-sur-Saône. Enfin, le projet de gouvernance du GCS est secret et les statuts ne sont pas donnés à discuter. Au niveau du CH de Chalon, le Conseil de Surveillance a donné un avis défavorable le 17 janvier 2018 sur le principe du
GCS en l’absence de statuts, et le Directoire a donné un avis défavorable le 6 février 2018 sur les critères proposés.
Par ailleurs, on peut s’étonner aussi que l’ARS délègue au GCS une responsabilité de l’Etat. Cette indécision de l’ARS a trop duré ; le centre d’angioplastie aurait pu ouvrir en avril 2018, il ne pourra plus ouvrir maintenant avant 2021 dans le meilleur des cas.
Cette situation conduit à renforcer la mobilisation et à envisager les actions suivantes :

Recours contentieux au Tribunal Administratif

Monsieur Gilles Platret, Président du Conseil de Surveillance, a annoncé la possibilité d’un recours contentieux au Tribunal Administratif à déposer par l’établissement avant le 8 avril 2018.

Actions fortes sur les instances qui doivent émettre un avis sur le PRS

Entre le 8 février et le 20 mars, les Conseils Territoriaux de Santé (CTS) de chaque département doivent se prononcer. En Saône et Loire, le CTS est présidé par Monsieur le Député Rémy Rebeyrotte qui soutient le dossier d’angioplastie coronaire. Invitation est faite à tous les soutiens de se manifester auprès de lui.
Jusqu’au 6 mai les autres instances donneront leur avis : la Conférence Régionale de Santé et de l’Autonomie (CRSA), mais également les Collectivités Territoriales, en particulier le Département et la Région. L’enjeu est que tous, population, élus, associations de malades et d’usagers, représentants des associations de professionnels et organisations syndicales expriment dans ces différentes instances leur désaccord avec la rédaction actuelle du PRS. Seul un besoin reconnu sans condition préalable permettra une coopération sincère fondée sur l’intérêt mutuel.

Convocation d’une Commission Médicale exceptionnelle dans les jours prochains

La parole des professionnels n’est pas écoutée sur l’angioplastie. L’obstination de l’ARS conduira donc à s’interroger sur la nécessité de continuer à collaborer avec l’ARS, et donc de ne plus donner d’avis sur le budget, sur les projets médicaux et sur la certification de la Haute Autorité de Santé (HAS) prévue au 2° trimestre 2018.

Orientation préférentielle vers Lyon

L’action de l’ARS désorganise les collaborations régionales. Il n’existe plus de dynamique régionale respectueuse de tous les partenaires. Les soins aux malades restent la priorité des professionnels de santé. Dans ce cadre, le CH de Chalon intensifiera sa collaboration pour la chirurgie cardiaque, les valves percutanées, la rythmologie complexe et les coronarographies non urgentes avec les centres de Lyon où les patients bénéficient d’une prise en charge de grande qualité, dans un délai très rapide, tout en respectant les bonnes pratiques. L’agacement des médecins et de la population devant cette injustice organisée par l’ARS peut retentir sur d’autres spécialités que la cardiologie. La Région est appauvrie par ce conflit, alors que nous proposons de la renforcer en ouvrant un centre à Chalon collaborant avec Dijon et Macon.

Actions syndicales en préparation

Des actions syndicales sont en préparation et seront annoncées par les organisations syndicales elles- mêmes.

La Commission Médicale d’Etablissement remercie les nombreuses personnes mobilisées,
tous les jours plus nombreuses, dont la détermination et la mobilisation restent intactes.

Pièces jointes pour mieux comprendre :

Presto… en avant la musique

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L’association Musique / Pluriel se lance dans Presto, une nouvelle prestation hors murs et en camion. Dès mars, Presto se met en route pour faire ses livraisons musicales. Le camion s’arrête sur des places (voir le détail ci-dessous ou télécharger le flyer) de Chalon, Champforgeuil, Chatenoy le Royal, St Marcel, St Rémy où des animations chantées, il se doit, ont lieu autour du véhicule. C’est là que vous passez, gratuitement, votre commande chantée. 12 trios de chanteurs sont à l’œuvre. Ils viennent gratuitement chez vous, dès le 12 avril, entre 18h30 et 21h30, pour interpréter en polyphonie une des 22 chansons disponibles.

L’association Musique / Pluriel

L’association a été créée en 1985 afin de favoriser les rencontres entre musiciens de tous genres et tous niveaux à travers une pratique collective permettant une expression et une progression personnelle.
Depuis sa création, Musique / Pluriel n’a cessé de développer ses actions de formation et d’animation en direction de tous les publics, en particulier dans le domaine de la musique vocale.
Musique/Pluriel c’est du chant partout et pour tous.
Forte d’une centaine d’adhérents et d’une vingtaine de bénévoles actifs, servie par des professionnels reconnus, Musique / Pluriel est à l’origine de manifestations inédites et porteuses de lien social.
Musique Pluriel propose des ateliers pour tous les âges, des animations musicales pour la petite enfance, des événements inattendus, des concerts, des créations originales, de la musique partout et pour tous…

Les ateliers vocaux

Les Ateliers Vocaux, ce sont une quarantaine d’amateurs, amoureux de toutes les musiques. Ils se réunissent chaque semaine, sous la direction de Barbara TROJANI et Vincent DUMANGIN pour pratiquer jeux de rythme, d’écoute et d’improvisation…et bien entendu le chant choral. Claire MONOT assure la mise en espace des spectacles. Marie FRASCHINA apporte ponctuellement ses compétences dans le domaine de la technique vocale.
Le projet artistique est de partager plaisir et émotion de toute la musique vocale avec les publics les plus diversifiés. Il veut associer qualité musicale et création de situations scéniques originales.
Le répertoire est composé de polyphonies a capella choisies dans un répertoire ouvert : Musiques: ancienne, contemporaine, chants traditionnels de France et d’ailleurs, musique sacrée…

Les hors murs de Musique / Pluriel

Avec Presto, Musique / Pluriel n’en est pas à son coup d’essai. Depuis 1985 elle porte la musique, particulièrement vocale, auprès de tous les publics et dans tous les lieux. Les prestations de ses Ateliers Vocaux sont reconnues pour leur qualité et leur originalité. Ses chanteurs possèdent une solide expérience des interventions musicales à domicile ou dans des situations insolites :

– Chalon de vive voix invitait quiconque à chanter dans un espace public, la place du Théâtre à Chalon, chaque soir de l’année 2000. Ce rendez-vous ritualisé a très vite rassemblé quotidiennement des dizaines de personnes.

– L’Air de rien, inscrit dans la programmation in  du festival Chalon dans la rue 2003, proposait, sur trois jours, trois cents mini flash-mobs dans des lieux publics.

– Allô chanson proposait, pendant plus d’un mois en 2005, un service de livraison de chansons à domicile sur simple appel téléphonique. Cet événement avait rencontré un franc succès dans la population.

– Les Porteurs de rêves, en 2011 offraient aux enfants des berceuses à domicile.

 Les textes, à partir du paragraphe l’association Musique / Pluriel, sont tiré du site de Musique / Pluriel

100 jours du Bac

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Dernier jour d’école avant les vacances de février. Comme tous les ans, les terminales des lycées chalonnais sortent déguisés de leurs lycées pour fêter les traditionnelles « 100 jours du Bac« . Les premiers arrivés occupent les places stratégiques que sont les feux tricolores. Ils vous « offrent » un bonbon…à vous de leur remettre une petite pièce… L’argent récolté sert souvent à une soirée festive…histoire d’oublier que le Bac approche, à 100 jours environ.


Les lycéens garderont peut-être leurs déguisement pour fêter le Carnaval de Chalon du 23 février au 4 mars.

Photo MT et DG

Angioplastie, le refus de la ministre

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La ministre de la santé avait jusqu’à hier 8 février pour répondre à la demande de l’hôpital de Chalon pour l’ouverture de l’angioplastie.
Sa non réponse vaut un refus. D’autres actions seront menées par le service de cardiologie de l’hôpital. L’avenir s’annonce sombre malgré les convictions exprimées sur le grand Chalon pour cette ouverture.

Contrôle routier avenue de Paris

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Ce matin, avenue de Paris, pas loin du petit carrefour, ils étaient 8 policiers dans deux voitures de la police nationale à effectuer des contrôles routiers.

Photo prise à 11h